Le 19 mai, Russell Investment a lancé six produits de sa nouvelle gamme d’ETF «investment discipline» sur la plate-forme NYSE Arca. Se fondant sur son expérience de la sélection de gérants et de la construction d’indices, Russell ambitionne de proposer avec ces nouveaux produits des ETF de nouvelle génération pour permettre aux investisseurs de construire des portefeuilles et de gérer leur risque. D’après le gestionnaire, les ETF «investment discipline» constituent la première gamme d’ETF à fournir une exposition ciblée, transparente et cohérente aux grandes capitalisations américaines au travers de six politiques d’investissement les plus communément utilisées par les professionnels de la gestion d’actifs.La nouvelle équipe chargée de ces nouveaux produits est principalement basée à San Francisco, mais elle peut compter sur l’appui du réseau mondial d’experts du groupe.Les six premiers produits de la gamme sont les fonds Russell Aggressive Growth ETF (NYSE: AGRG), Russell Consistent Growth ETF (NYSE: CONG), Russell Growth at a Reasonable Price ETF (NYSE: GRPC), Russell Equity Income ETF (NYSE: EQIN), Russell Low P/E ETF (NYSE: LWPE) et Russell Contrarian ETF (NYSE: CNTR). Chacun réplique l’indice Russell Investment Discipline correspondant, et est constitué à partir de sociétés figurant dans l’indice Russell 1000.
Le gérant de fonds de hedge funds Palmer Square Capital Management vient d’annoncer le lancement du Palmer Square Absolute Return Fund, son premier mutual fund ouvert.Lancé en partenariat avec Montage Investments, l’objectif de ce fonds est l’appréciation du capital, l’accent étant mis sur la performance absolue et la faible corrélation avec les marchés actions et obligations. Le fonds a recours a sept gérants institutionnels qui utilisent une large gamme de stratégies dont les stratégies évenementielle, long/short, global macro, long/short international et domestic equity, ainsi que l’arbitrage de convertibles. Montage Investments gère actuellement quelque 9 milliards de dollars pour le compte d’investisseurs institutionnels et fortunés.
Paul Jeffries, l’ancien responsable de la sélection de fonds actions de Railpen Investments, la société qui gère le fonds de pension des cheminots britanniques, va rejoindre Permal, filiale de Legg Mason, fin juin, selon Financial News. Il sera responsable de l’activité institutionnelle au Royaume-Uni.
«Pour l’année 2011, nous essayons de prospecter pour trouver des produits pouvant être des sous-jacents sur des structurations, ce qui nous permet, dans la mesure du possible, de faire un peu mieux que le marché monétaire», explique d’emblée Danielle Martel, chef du service trésorerie finances de la CCI de Nice Côte d’Azur. En fait, la CCI de Nice a créé un GIE avec la CCI de Paris et dispose donc d’un certain nombre de disponibilités, ce qui l’incite à avoir une gestion active de ses investissements. «Si on reste sur du monétaire, ce n’est pas rentable, observe Danielle Martel. Et au niveau des actifs, on va faire par exemple, du BMTN ou de l’EMTN, une coquille, en fait, avec une garantie en capital auquel on adosse un sous-jacent qui dégage un certain potentiel». La CCI essaie d’avoir une gestion assez diversifiée, à la fois sur le marché actions, obligataires, matières premières, sur la gestion alternative (stratégies d’arbitrage) mais aussi sur le monétaire et les contrats de capitalisation. «Ces montages ont cependant un bémol, car suivant la structuration, on est contraint parfois de rester jusqu'à l'échéance», souligne Danielle Martel. Pendant la crise, la CCI n’avait pas d’actions investis en direct mais sur des produits structurés derrière lesquels se trouvaient des sous-jacents action indice. La chambre de commerce n’a pas tout désinvesti mais a été plus vigilante dans sa surveillance.
«Nous avons quasiment tout investi sur deux livrets et des placements à vu à deux ou trois ans mais nous n’avons pas de monétaire car c’est trop risqué», indique Pascale Martin, Responsable de la gestion administrative de la CCPB de Monaco. Cette stratégie qui subsiste depuis 2009, est clairement liée à la crise qui a détournée la caisse monégasque des placements selon une volonté de son conseil d’administration qui décide des investissements. De plus, elle ne noue de partenariat avec aucune société de gestion mais travaille avec les banques. Pourtant, cette politique hyper prudentielle n’a pas toujours constitué le quotidien de la caisse qui avant 2009, investissait dans des fonds avec pour seule obligation, de ne pas investir sur des actifs risqués. «On investissait beaucoup dans des SICAV mais aujourd’hui, cela n’a plus vraiment de sens et mieux vaut se replier sur les dépôts à terme», souligne Pascale Martin. La responsable de la gestion administrative rappelle alors que la mission de la caisse est de gérer les cotisations pour payer les congés payés trois ou quatre fois dans l’année. «Nous ne sommes pas là pour faire de l’argent et des bénéfices», ajoute-t-elle tout en admettant qu'à Monaco, la pression règlementaire est beaucoup moins lourde par rapport aux caisses de congés payés de l’Hexagone.
Selon les Echos, qui cite des sources concordantes, l’ancien patron de Thales Denis Ranque devrait succéder à Xavier Fontanet au poste d’administrateur indépendant du Fonds stratégique d’investissement. Le conseil d’administration du FSI doit se réunir le 31 mai pour entériner ce choix.
Selon l’enquête trimestrielle de Fitch auprès des investisseurs obligataires, l’optimisme des européens autour du high-yield perd de sa vigueur. La part des répondants tablant sur une amélioration des conditions de crédit pour ce segment est tombée à 40% contre 53% au premier trimestre. Le volume d’émission a dépassé 20 milliards d’euros depuis début 2011.
La collecte du Livret A et du Livret de Développement Durable au titre du mois d’avril est positiveavec +2,23 milliards d’euros pour l’ensemble des réseaux, selon la Caisse des dépôts. Sur les quatre premiers mois de l’année, elle s’élève en cumulé à +9,6 milliards d’euros. L’encours total sur les deux produits s’élève ainsi à 273,4 milliards d’euros à fin avril.
Le montant total des BTAN et OAT indexés sur l’inflation française (BTANi ou OATi) et sur l’inflation de la zone euro (OATei) émis dans le cadre d’une adjudication le 19 mai s'élève à 2,181 milliards d’euros. Ce volume se répartit en 1,314 milliard d’euros de BTANi 0,45% 2016, 449 millions d’euros d’OATi 1,3% 2019 et 418 millions d’euros d’OATei 1,85% 2027.
La Réserve fédérale de New York a indiqué hier avoir ajouté 32 fonds monétaires à sa liste de contreparties qu’elle peut solliciter via des opérations de «reverse repo» afin de drainer des liquidités excédentaires du système bancaire. Ces nouveaux fonds comprennent notamment BofA Treasury Reserves et JPMorgan Liquid Assets Money Market Fund.
Selon un rapport publié hier, l’Autorité des marchés financiers a reçu 1.397 dossiers l’an dernier de la part des épargnants, dont 1.001 demandes de consultation et 396 demandes de médiations pour résoudre des litiges. Ce volume est en baisse de 30% par rapport à l’année précédente, notamment sous l’effet de «la montée en puissance des médiateurs bancaires».
Le liquidateur judiciaire Irving Picard a décidé d’engager des poursuites à l’encontre de l’établissement suisse Banque Syz & Co à qui il reproche d’avoir eu connaissance des activités frauduleuses de Bernard Madoff. Irving Picard, qui a déposé plus de 1.000 plaintes, entend récupérer dans ce dossier 73,3 millions de dollars.
Cinq mois après Standard & Poor’s, Fitch a placé la note «AA+» de la dette souveraine belge sous surveillance négative. L’agence de notation s’inquiète de la persistance de la crise institutionnelle outre-Quiévrain qui risque de compromettre les objectifs budgétaires fixés.
Le quotidien indique que l’autorité américaine des marchés mène l’enquête auprès des deux mastodontes de la conservation d’actifs que sont State Street et Bank of New York Mellon au sujet de leurs opérations de change. Plus précisément, la SEC souhaite savoir si la réalité des transactions a bien été expliquée à des clients fonds de pension. Les changes représentent une manne financière pour les banques.
Le Gouverneur de la Banque centrale polonaise, Marek Belka, a confié au quotidien allemand dans un entretien que son pays resterait en dehors de la zone euro pour un certain temps. Cela demeure bien un objectif à long terme, et une amélioration de la situation économique dans la zone pourrait accélérer sa réalisation. Il assure qu’aujourd’hui «la Grèce reste une plaie ouverte» pour l’union monétaire.
Le gouvernement espagnol devrait annoncer dès aujourd’hui les trois conseillers (banques d’investissement, société d’avocat et cabinet de conseil) sélectionnés pour l’aider dans le processus de cession de parts dans la société de loterie nationale, Sociedad Estatal de Loterías y Apuestas del Estado, selon le quotidien qui ne cite pas ses sources. Le premier ministre, José Luis Rodriguez Zapatero, estime que la cession de 30% de ses parts pourrait rapporter entre 6,5 et 7,5 milliards d’euros à l’Etat, soit l’une des plus grosses opérations réalisées en Europe. Les sommes perçues serviront à réduire le déficit budgétaire à 6% d’ici la fin de l’année.
L’Archipel a selon le quotidien enregistré un déficit commercial de 700 milliards de yens (6 milliards d’euros) en avril, soit le plus important déficit jamais observé depuis la crise financière. Il s’agit du déficit médian selon les estimations de 206 à 1.000 milliards de yens selon l’enquête réalisée par le quotidien. Chute des exportations et hausse des importations se sont conjuguées dans un contexte de hausse des prix de l’or noir.
Le gouvernement italien va dévoiler le mois prochain des mesures de réduction des déficits représentant de 35 à 40 milliards d’euros, soit plus tôt que prévu, rapporte l’agence Reuters. La date de présentation de ces mesures, destinées à équilibrer le budget, a été avancée, pour donner un «signal aux marchés» après la décision de l’agence Standard & Poor’s, samedi, d’abaisser de «stable» à «négative» sa perspective pour l’Italie, évoquant de faibles possibilités de croissance et des chances réduites de réduire la dette du pays. Toutefois dans la matinée, les autres agences de notation ont calmé le jeu. Ainsi Moody’s a confirmé que la perspective attachée à la note de crédit Aa2 attribuée à l’Italie était stable. Fitch de son côté ne prévoit pas pour le moment de changement de la note de crédit attribuée à l’Italie ou de la perspective attachée à cette note.
Pimco s’apprête à lancer un fonds qui investira dans des CoCos, ces obligations bancaires qui se convertissent automatiquement en actions dès lors que la solvabilité de l’émetteur passe sous un seuil défini à l’avance. Le gérant de fortune Fleming Family & Partners a consenti la mise de départ.
L’Agence France Trésor annonce qu’elle a servi, lundi, 1,284 milliard d’euros de soumissions non compétitives à l’issue de son adjudication de BTAN du 19 mai. Le montant total des BTAN émis dans le cadre de cette opération s'élève à 9,768 milliards d’euros. Ce volume se répartit en 4,552 milliards d’euros du nouveau BTAN 2,0% 2013, 3,546 milliards d’euros d’OAT 3,0% à 2015 et 1,67 milliard d’euros d’OAT 3,25% 2016.
La croissance du secteur des services dans la zone euro, qui représente quelque deux tiers de l’activité, a été moins forte que prévu en mai tandis que les industriels ont dû freiner le rythme de leur production au vu d’une baisse de nouvelles commandes, selon les résultats préliminaires de l’enquête Markit. L’indice composite «flash» de la zone euro s’est établi à 55,4 en mai contre 56,7 en avril et une estimation des analystes de 56,5. Cs données semblent suggérer que la croissance au deuxième trimestre sera moins soutenue que celle du premier dans la zone euro, toujours marquée par le fossé qui sépare les deux locomotives que sont l’Allemagne et la France et les pays en difficulté du bloc des 17. Toutefois le secteur privé en Allemagne a enregistré en mai son rythme de croissance le plus faible depuis octobre 2010. L’indice PMI composite, qui regroupe industrie et services, est ressorti à 56,4 en version «flash» contre 59,2 en avril. La croissance de l’activité dans le secteur privé en France s’est également légèrement ralentie en mai, en raison notamment d’une décélération de l’industrie manufacturière. L’indice PMI composite est revenu à 60,5 en version «flash» contre 62,4 en avril. Ce dernier chiffre marquait son plus haut niveau depuis septembre 2000.
Dans un environnement où l’indice d’actions CSI 300 a accusé une perte de 12,5 %, le portefeuille du fonds chinois de la Sécurité sociael (NCSSF) a affiché une performance de 4,23 % en 2010 contre 16,12 % pour 2009. Ce résultat s’avère néanmoins supérieur aux 3,3 % de hausse de l’indice des prix, grâce -d’après Z-Ben Advisors- aux mandats à l'étranger, à l’obligataire et au numéraire.Cela posé, l’encours s’est accru sur un an à 856,7 milliards de yuans fin décembre contre 776,7 milliards, dont 41,1 % sous forme de mandats (contre 46,6 %) et 497,8 milliards d’investissements directs. La hausse de 10,3 % des actifs sous gestion provient pour une part des 4,23 % de performance et pour le reliquat d’injections de capitaux et de transferts en provenance notamment du ministère des Finances et des entreprises nationalisées.