Selon le Rapport de l’Observatoire de l’épargne réglementée 2010 présenté ce matin par le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, les encours de Livret A ont crû de 10,1 milliards d’euros à 193 milliards fin 2010. Son taux ayant été porté à 2% en janvier 2011, l’encours a atteint 203 milliards fin avril, soit 8,4% en glissement annuel. La nouvelle collecte a été essentiellement réalisée par les nouveaux distributeurs dont la part de marché s’élève à 23% (46,4 milliards) contre 77% pour les réseaux historiques (156,2 milliards).
Le Premier ministre grec a exprimé de sérieux doutes sur le vote par le parlement du plan d’austérité réclamé par les créanciers internationaux, a déclaré jeudi le Premier ministre slovaque Iveta Radicova à la commission parlementaire slovaque chargée des Affaires européennes. «Le Premier ministre lui même ne peut pas garantir que les propositions qu’il soumettra trouveront le soutien du parlement.»
Le secteur privé de la zone euro a vu sa croissance ralentir en juin et serait retombé en contraction sans le soutien de l’Allemagne et de la France, montre l’enquête Markit auprès des directeurs d’achats. L’indice composite «flash» de la zone s’est établi à 53,6 en juin (consensus 55,1) contre 55,8 en mai, touchant ainsi son plus bas niveau depuis octobre 2009. Dans les services l’indice PMI flash a reculé à 54,2 (consensus 55,5) contre 56 en mai, et touche un plus bas depuis décembre 2010. Côté industrie, l’indice PMI flash a également baissé à 52,0, au plus bas depuis décembre 2009, après 54,6 en mai.
Dexia est prêt à accepter de manière volontaire un accord de reconduction («rollover») de ses 5,4 milliards d’euros d’exposition à la dette grecque, rapporte Reuters. Le groupe bancaire franco-belge a pris part à des discussions avec la banque centrale belge à ce sujet. Le journal De Tijd a rapporté que l’assureur belge Ageas et la banque KBC étaient également présents lors de ces discussions.
La croissance du secteur manufacturier a quasiment stagné en juin en dépit d’un relâchement de la pression sur les prix, selon l’indice PMI flash publié par HSBC, ressorti à 50,1 (après 51,6 en valeur définitive en mai et 51,8 en avril et en mars).
Les pays du G20 ont adopté à Paris un plan d’action pour lutter contre la forte volatilité des cours des produits agricoles, a annoncé le ministre français de l’Agriculture Bruno Le Maire. Les ministres de l’Agriculture sont convenus de «mesures concrètes, précises et ambitieuses» sur des sujets comme l’augmentation de la production agricole mondiale, la transparence des marchés physiques ou la gestion des crises alimentaires. Ils ont en outre appelé de leur vœux un renforcement de la régulation des marchés à terme et dérivés de produits agricoles, qui est à l'étude par les ministres des Finances du G20, en recourant à des outils comme «la fixation de limites de position ex ante», a encore indiqué Bruno Le Maire.
Alliance Trust a annoncé le 21 juin la nomination d’Ilario Di Bon en qualité de responsable du pôle actions internationales.Ilario Di Bon prendra ses fonctions le 1er juillet prochain. Il est rattaché à Katherine Garrett-Cox, chief executive d’Alliance Trust. Il travaillait précédemment chez Fidelity International en tant que responsable du pôle «Institutional Global Equities», où il a notamment géré le fonds Global Opportunities dont les actifs sous gestion sont passés de 250 millions de dollars à plus de 1 milliard de dollars en moins de deux ans.
Désormais, iShares compte 43 ETF cotés sur le London Stock Exchange, avec l’admission à la négociation, le 21 juin du iShares Barclays Capital Emerging Market Local Govt Bond (SEML), un produit de droit irlandais qui réplique au plus près le Barclays Capital Emerging Markets Local Currency Core Government Index, un indice d’obligations gouvernementales de pays émergents libellées en monnaies locales. Ce fonds a été lancé le 17 juin.Caractéristiques Dénomination : iShares Barclays Capital Emerging Market Local Govt BondCode Isin : IE00B5M4WH52Commisssion de gestion : 0,5 %
Depuis le 20 juin, Michael Lee a rejoint Scottish Widows Investment Partnership (SWIP) en tant que head of consultant relationships. Il est subordonné à Gordon Philips, interim head of institutional sales, et sera chargé du développement de la clientèle institutionnelle au Royaume-Uni.Michael Lee vient de quitter BlackRock Londres, où il était global consultant relationship director chargé des relations avec tous les consultants britanniques avec un accent particulier sur les plans d'épargne-retraite à contribution définie.
Man Group a annoncé le 22 juin le lancement d’un fonds multi-stratégies investi dans ses propres fonds (de 10 à 15 fonds coordonnés) et ceux de ses filiales dont GLG Partners et AHL. Le fonds coordonné européen, qui offre une liquidité quotidienne, sera géré par Luke Ellis, le directeur des investissements de la division multigestion de Man. Le fonds, qui a déjà réuni plus d’une centaine de millions d’euros d’engagements, sera constitué de trois grands compartiments, les stratégies actions long/short (de 50% à 80%), les statégies de recherche du risque (10 à 35%) et les stratégies de diversification (54 à 25%). L’investissement minimum a été fixé à 1.000 euros et il n’y a pas de frais supplémentaires.Les frais de gestion ou les commissions de surperformance sont ceux des fonds sous-jacents.
Lombard Odier Investment Managers vient de nommer Ian Clarke en tant que vice-directeur de l’investissement pour son activité fixed income et devises (deputy chief investment officer). Il sera placé sous la direction de Stéphane Monier, directeur des investissements (CIO) de l’activité fixed income et devises, avec lequel il avait travaillé trois ans à l’Abu Dhabi Investment Authority, le fonds souverain d’Abu Dhabi. Ian Clarke vient en effet de l’Adia où il était responsable du fixed income et des devises et où il travaillait depuis 2003. Cette nouvelle nomination souligne la détermination de LOIM de continuer à bâtir une équipe à Londres, où la société a déjà 20 collaborateurs. Basée à Genève, la société de gestion, qui fait partie du groupe Lombard Odier Darier Hentsch & Cie, gérait 35,8 milliards de francs suisses à fin mars, dont 13,6 milliards dans des stratégies fixed income.
Le CAC 40 vient de franchir le palier des 20% de femmes dans les conseils d’administration, en affichant un taux de mixité de 20,8% en 2011. Ainsi, sur les 573 mandats d’administrateurs (contre 573 en 2010), 105 femmes se partagent 119 mandats (contre 88 en 2010), selon le baromètre annuel Capitalcom sur la mixité dans les conseils. Parmi elles, six femmes ont été élues hors assemblée générale, par les salariés. Plus de la moitié des groupes du CAC 40 ont déjà atteint le palier des 20% de femmes administratrices. Publicis, nouvel entrant au CAC 40 cette année, arrive même en tête du palmarès avec un taux de mixité de son conseil de 43,8%. Selon Caroline de la Marnierre, présidente de Capitalcom, “la dynamique est lancée ! La très forte montée en puissance des femmes dans les conseils est impressionnante, puisque le taux de Mixité a tout simplement doublé en l’espace de 2 ans, passant de 10,5% à 20,8%. Les recommandations de l’Afep-Medef, suivies de près par le vote de la loi Copé-Zimmermann ont clairement initié et «boosté» cette dynamique. Preuve que la réglementation – dans ce domaine – était plus que nécessaire !» Le taux de Mixité au sein des conseils était en stagnation totale depuis au moins cinq ans, date du premier Baromètre sur la Mixité, et se situait aux alentours de 10%. L’autre évolution majeure concerne l’évolution de la part des femmes dans les comités d’administration : près de 60% en 2011, contre seulement 46% en 2010, ce qui traduit une implication et une prise de responsabilisation croissante, là encore nécessaire, pour que cette dynamique s’installe. A noter au passage que Publicis a annoncé à l’occasion de son assemblée générale la création d’un comité stratégique qui sera 100% féminin.
A l’occasion de la présentation de ses résultats 2010, Covéa a fait état d’un chiffre d’affaires de 13,6 milliards d’euros, en augmentation de 4,4 % sur l’année. La collecte brute en assurance-vie s’est élevée à 4,5 milliards d’euros en progression de 10 % contre 4 % pour le marché. Covéa compte également 2 millions de contrats Epargne (en hausse de 4,1 % sur l’année). «En 2010, Covéa a poursuivi ses actions visant à renforcer la solidité des 3 « maisons » - MAAF, MMA et GMF - et à exploiter au mieux les synergies et à optimiser leur organisation, précise un comuniqué. Ainsi, la fusion de Covéa Finance avec MMA Finance en mai 2010 permet désormais la mise en commun des compétences développées sur le marché de la gestion d’actifs, avec pour objectif la création de valeur ajoutée pour les enseignes et leurs sociétaires. Ainsi constituée, Covéa Finance est la sixième société de gestion sur le marché français de l’assurance, regroupant plus de 71 milliards d’euros d’actifs gérés."Pour sa part, MMA qui présentait aussi ses résultats 2010 a affiché un résultat net de 144 millions d’euros, et a enregistré une croissance de 4,9% de son chiffre d’affaires, à 6,212 milliards d’euros. MMA, qui gère près de 19 milliards d’euros en assurance-vie et capitalisation - et 920 000 contrats pour plus de 430 000 clients (+ 6,5%) - réalise une collecte de plus de 1,8 milliard d’euros, soit une croissance de 12,9 % par rapport à 2009. «L’année 2010 marque une belle performance commerciale des réseaux et confirme la forte pénétration chez les courtiers spécialisés en assurance-vie et chez les CGPI. Les provisions techniques continuent elles aussi de croître pour atteindre 18,989 milliards d’euros (+ 7,2%)», note un autre communiqué.
Juste avant les «Entretiens de l’AF2i», l’Association Française des Investisseurs Institutionnels (AF2i) a tenu son assemblée générale ordinaire le 22 juin 2011 et, à son issue, son conseil d’administration a élu Jean Eyraud, chef de la division gestions d’actifs d’EDF SA, comme président de l’Association.L’intéressé succède à ce poste à Jean-Pierre Grimaud, directeur des investissements de SwissLife France et président de Swiss Life Asset Management (France), qui a indiqué ne pas avoir souhaité un renouvellement de son mandat, après quatre ans et demi à la tête de l’AF2i. A la satisfaction de son successeur, il demeure néanmoins administrateur de l’Association.A l’occasion de cette assemblée générale, quatre nouveaux administrateurs ont été élus : Philippe Desfossés, représentant l’ERAFP, Jean Eyraud, représentant EDF, Olivier Mareuse, représentant la CDC, et Hubert Rodarie, représentant la Smabtp.Durant son intervention de clôture des Entretiens, Jean-Pierre Grimaud a attiré l’attention des participants sur deux thèmes préoccupants pour les investisseurs institutionnels pour les mois et les années à venir : d’une part, les «dégâts» du trading à haute fréquence, de l’autre l’utilisation abusive de la notation dans le système de régulation.
Les sociétés du CAC 40 ont encore fait preuve en 2010 d’une grande prudence dans leur développement. La progression des investissements (+5 %) est inférieure à celle de l’activité (+8 %). Du coup, les ratios d’endettement sont tombés à leur plus bas niveau depuis cinq ans tandis que les fonds propres sont au plus haut, selon la cinquième édition du Profil financier du CAC 40, publié par le cabinet Ricol Lasteyrie et fondé sur l’analyse des états financiers 2010 publiés au printemps 2011. Les entreprises ont profité du retour de la croissance pour reconstituer leurs marges de manoeuvre. De fait, après une année en demi-teinte, nombre d’entreprises ont annoncé une reprise de l’investissement en 2011.L’amélioration de l’activité s’est traduite en 2010 par une hausse de 50 % de l’impôt sur les sociétés, de 12 % des dividendes et de près de 7 % des charges de personnel. Sur cinq ans, les dividendes restent relativement stables tandis que les charges de personnel progressent de 18 %. L’écart entre les valorisations boursières et les fonds propres des sociétés du CAC 40 s’est réduit en 2010, le ratio price to book moyen ressortant à 1,59 loin de ses niveaux d’avant-crise. De la même façon, la part dans la valorisation boursière des actifs incorporels non comptabilisés a sensiblement diminué. Malgré la progression des bénéfices, les investisseurs restent très prudents en matière de valorisation d’entreprise. « La crise a provoqué une véritable rupture dans la façon dont les investisseurs valorisent les entreprises. Désormais les capitalisations boursières sont beaucoup plus proches du montant des fonds propres généralement considéré comme un « prix à la casse », explique Alban Eyssette, Associé de Ricol Lasteyrie, cité dans un communiqué. Cela dénote un certain pessimisme quant à la croissance économique future. Cela étant, les meilleurs élèves affichent toujours des ratios Price to Book largement supérieurs à trois. »
Le gestionnaire hambourgeois de fonds immobiliers fermés Wölbern Invest KG a annoncé avoir sélectionné max.xs comme partenaire exclusif de distribution de ses produits auprès de la clientèle institutionnelle.Wölbern gère 92 fonds dotés de fonds propres de 1,8 milliard d’euros représentant un volume d’investissement de 3,5 milliards d’euros.
Le 21 juin, la CNMV a enregistré le fonds de fonds flexible français Groupama FP Flexible Allocation (lire notre article du 15 juin) de Groupama Asset Management. Les parts G, I, N et S sont désormais commercialisables en Espagne par BNP Paribas Securities Services, sucursal en España.L’objectif de performance est 7 % en annualisé sur un horizon 5 ans, avec 8 % de volatilité maximale et 10 % de perte maximale.
Patrick Soulard, ancien directeur général délégué de SG CIB, en charge notamment des activités de conseil, vient de rejoindre le groupe UniCredit pour prendre la direction de l’ensemble des activités de banque d’investissement du groupe en France, rapporte La Tribune. Il rapportera directement à Jean-Pierre Mustier et aura pour mission de bâtir en France une plateforme de banque d’investissement pour une clientèle d’entreprise ou financière (fonds LBO notamment).
First State Investments se propose de lancer un fonds de croissance dédié à l’Australie, le First State Australian Growth fund.La fonds libellé en dollars sera domicilié en Irlande.Le fonds vise en priorité les sociétés australiennes mais pourra aussi s’intéresser aux sociétés réalisant l’essentiel de leur activité sur le marché australien. Il comprendra de 20 à 30 lignes et son indice de référence sera le S&P/ASX 100.
JPMorgan passe à la vitesse supérieure dans les services aux hedge funds, rapporte L’Agefi. La banque d’investissement dispose aujourd’hui de l’infrastructure nécessaire pour proposer à ses clients l’ensemble de ses produits cash et synthétiques. Pour ce faire, JPMorgan a musclé son équipe dirigeante en vue de ce déploiement.Cela dit, précise le quotidien, les lignes devraient continuer à bouger. BNP Paribas, qui a repris le prime brokerage de Bank of America aux Etats-Unis en juin 2008, a l’intention de déployer cette activité en Europe et en Asie. L’opération pourrait se faire à partir du second semestre 2011.
Conformément à une notification à la SEC du 10 juin, Pimco a lancé le 21 juin un nouvel ETF obligataire, le Pimco 0-5 Year High Yield Corporate Bond Index Fund chargé à 0,55 %. Ce produit est géré par Vineer Bhansali. Il réplique avant frais le BofA Merrill Lynch 0-5 Year US High Yield Constrained Index, coupons réinvestis (total return).
Le pôle Wealth Management Solutions du groupe américain Prudential Financial vient d’annoncer la nomination de John Yackel en qualité de senior vice president responsable des ventes et de la clientèle. Il travaillait précédemment chez Fortigent.
The CAC 40 has passed the threshold of 20% women on the boards of directors of its businesses, with a percentage of 20.8% in 2011. Of 573 board seats (compared with 573 in 2010), 105 women occupy 119 seats (compared with 88 in 2010), according to the annual Capitalcom barometer of the gender mix on boards. Among these, six women were elected by employees, independently of general shareholders’ meetings. More than half of CAC 40 businesses have already topped 20% women on their boards. Publicis, a new entry to the CAC 40 this year, tops the rankings, with 43.8% women on its board. According to Caroline de la Marnierre, chairwoman of Capitalcom, “the trend is on! The rapid rise in the power of women on boards is impressive, as the rate has simply doubled in the space of 2 years, from 10.5% to 20.8%. The recommendations of AFEP-Medef, followed soon after by the passage of the Cope-Zimmermann law, clearly initiated and accelerated the trend. This is proof that regulation in this area was more than necessary!” The gender balance on boards had been in stagnation for at least five years, when the first Gender Balance Barometer put it at about 10%. The other major trend is a rise in the percentage of women on boards of directors: nearly 60% in 2011, compared with only 46% previously, which has resulted in increased involvement and responsibility, which has also been necessary for this trend to take hold. Publicis has also announced at its general shareholders’ meeting that it has created a strategy board which will be 100% women.
As Greece faces a potential default, some US regulators and congressmen are concerned about the exposure of US money market funds to European banks, the Wall Street Journal reports. Direct investment by the largest funds in Greek debt is minimal, but they hold about USD1trn in debt issued by the major European banks, such as BNP Paribas, Barclays and Deutsche Bank, analysts say. These establishments are holding a lot of Greek and European bonds in their portfolios, which exposes them to losses if the government debt crisis gets more severe.
On 21 June, the CNMV registered the French flexible fund of funds Groupama FP Flexible Allocation (see Newsmanagers of 15 June) from Groupama Asset Management. G, I, N and S class shares in the product are now available in Spain from BNP Paribas Securities Services, sucursal en España.The performance objective for the fund is 7% per year over a 5-year horizon, with maximal volatility of 8% and maximal losses of 10%.
Morgan Keegan, a Tennessee investment bank, has agreed to pay USD210m to settle civil suits claiming that it defrauded investors in five bond funds, by overstating the value of mortgage securities during the financial crisis, the Financial Times reports. The Securities and Exchange Commission has now collected about USD1.6bn from major institutions over transactions related to the financial crisis. The settlement follows a deal on Tuesday with JP Morgan Chase, which paid USD154m to settle accusations related to CDOs.