L’investisseur américain fait monter la pression sur sa cible pressentie. Interrogé sur la chaîne télévisée, il a indiqué avoir songé à lancer une offre hostile sur Netflix, dont il détient pour l’heure 10%. Carl Icahn indique ne pas être tout à fait certain de ses chances de l’emporter, notamment parce qu’il ne serait pas susceptible d’offrir autant qu’un acheteur pouvant prétendre à la mise en œuvre d’importantes synergies en mettant la main sur la société de services internet par streaming. Pourtant la partie n’est pas achevée. «Je dois admettre que j’y pense, mais nous n’avons pas encore pris de décision», avance l’investisseur.
L’Autorité de contrôle prudentiel a infligé une sanction de 500.000 euros à un établissement non identifié, pour des carences dans son dispositif de conformité et de lutte antiblanchiment. Des indices convergents semblent désigner la Société Générale, qui était visée par une procédure.
Pour la première fois depuis janvier 2009, on assiste à un changement de leader dans la gestion de fonds de valeurs mobilières en Espagne, même si la différence ne représente que 135 millions d’euros, rapporte Funds People: en effet, l’acquisition d’Unnim Gesfons par le BBVA et les remboursements nets subis par le Santander ont fait qu’à fin octobre, le BBVA est redevenu le numéro un pour les encours, avec 19.174 millions d’euros d’encours, contre 19.038 millions d’euros pour le Santander, selon les statistiques de l’association espagnole Inverco des sociétés de gestion.Cependant, selon les calculs de VDOS, le Santander demeurait numéro un de la gestion espagnole fin octobre, avec une part de marché de 17,02 % contre 15,16 % pour le BBVA.
La société de gestion britannique Schroders a enregistré au troisième trimestre des souscriptions nettes de 2,6 milliards de livres, dont 1,9 milliard de livres venant de la clientèle institutionnelle et 0,8 milliard de la clientèle intermédiée. La banque privée a quant à elle accusé des rachats nets de 0,1 milliard de livres.Ainsi, sur les neuf premiers mois de l’année, Schroders affiche une collecte nette de 5,3 milliards de livres, en ligne avec celle de la période correspondante de 2011 (5,1 milliards). Les encours sont ressortis à 202,8 milliards de livres au 30 septembre, en hausse par rapport aux 194,6 milliards constatés au 30 juin 2012 et aux 187,3 milliards de la fin de l’année 2011.Malgré cela, le bénéfice avant impôts des trois mois à fin septembre s’est inscrit à 88,6 millions de livres, en baisse par rapport à la période correspondante de 2011 (101,6 millions de livres). Cela s’explique notamment par une baisse des revenus nets du pôle gestion d’actifs, liée notamment à une chute des revenus des commissions de performance (1,9 million de livres au troisième trimestre 2012 contre 14,3 millions de livres au troisième trimestre 2011), et par une hausse des coûts.Sur les neuf premiers mois de l’année, le bénéfice avant impôts s’est élevé à 266 millions de livres, en recul sur 2011 (317,3 millions de livres).A court terme, Schroders anticipe un ralentissement des flux institutionnels, mais note que la demande de la clientèle intermédiée a rebondi. A ce jour, les encours de la société de gestion sont gérés à hauteur de 58 % pour le compte d’institutionnels, de 34 % de la clientèle intermédiée et à 8 % pour la banque privée.
Le pôle gestion d’actifs du groupe Allianz a publié au titre du troisième trimestre 2012 un bénéfice d’exploitation en forte hausse, de 58,1%, à 849 millions d’euros, comparé à 537 millions d’euros au cours de la période correspondante de l’an dernier. L’asset management a bénéficié de la hausse des encours, des frais de gestion facturés ainsi que d’un effet devise positifs, précise le groupe. Les encours ont atteint au 30 septembre un nouveau record de 1.800 milliards d’euros contre 1.600 milliards un an auparavant. Au troisième trimestre de cette année, la hausse des encours s’est élevée à 14,8%. Sur ce total, les actifs gérés pour le compte de tiers représentaient 1.400 milliards d’euros contre 1.200 milliards à la fin du deuxième trimestre.Allianz a mis en exergue dans le communiqué que son pôle de gestion d’actifs a profité de la bonne tenue de Pimco.Au total, le groupe Allianz affiche pour juillet-septembre un bénéfice net de 1,4 milliard contre 258 millions d’euros au troisième trimestre 2011, qui avait souffert des participations dans le domaine financier et sur le portefeuille d’obligations d’Etat grecques.
Alexander Maresch, directeur du marketing de la société de gestion DWS depuis le 7 juillet 2009, a été promu le 8 novembre 2012 patron du marketing pour l’ensemble du nouveau pôle de gestion d’actifs et de fortune AWM (asset & wealth management) de la Deutsche Bank. Il coiffera ainsi le marketing non seulement de DWS (retail) mais aussi des autres filiales de gestion comme db x-trackers (ETF/ETP), DB Advisors (institutionnels) et RREEF (alternatif) ainsi que de la branche private wealth management de la banque.L’impétrant a fait toute sa carrière dans le groupe Deutsche Bank, où il est entré en 1996. Il a été auparavant head of public distribution & marketing Europe de DWS ; il a eu aussi la responsabilité du lancement de la marque DWS sur le marché américain.
Managing director chez Commerzbank Asset Management, Christian Machts deviendra début 2013, en janvier ou en avril, le successeur d’Andrej Brodnik comme patron du bureau de Francfort de BlackRock, avec les fonctions de directeur de la distribution retail pour l’Allemagne, Autriche et l’Europe de l’Est, croit savoir Das Investment. Andrej Brodnik avait quitté l’entreprise fin juin.
La société de gestion italienne Azimut a enregistré en octobre 2012 des souscriptions nettes de 125 millions d’euros pour sa gestion d’actifs, dont 140 millions d’euros pour les compartiments des fonds luxembourgeois AZ Fund 1 et AZ Fund Multi Asset. Depuis le début de l’année, la collecte dans la gestion d’actifs a ainsi dépassé 1,2 milliard d’euros.Au total, Azimut affiche un encours de 19,3 milliards d’euros, dont 17,2 milliards sous gestion.
La société suisse Care Group offre un outil en ligne qui permet aux souscripteurs de fonds de tester la durabilité du produit dans lequel ils ont investi. L’outil du site www.SRIFundsAdvice.com utilise plus de 70 indicateurs de mesure, précise Finews.
Le CEO adjoint du groupe bancaire privé EFG International quittera son poste à la fin de l’année 2012. Partenaire-fondateur de la filiale EFG Financial Products, depuis peu cotée en Bourse, Lukas Ruflin restera à la disposition de l’entreprise en tant que conseiller et membre du conseil d’administration, indique un communiqué publié le 8 novembre.M. Ruflin exerçait cette fonction de CEO adjoint depuis plus de trois ans. Il n’aura pas de successeur, pour des raison de coûts, précise le communiqué.
Yves Sarasin reprendra le 1er janvier 2013 la direction des marchés d’Europe centrale et de l’Est à la Banque Sarasin.Ce marché englobe notamment les affaires avec la clientèle privée de Pologne et de la Russie, lesquelles sont comptabilisées en Suisse. Yves A. Sarasin opérera depuis le siège de la Banque Sarasin à Zurich et rendra directement compte à Eric G. Sarasin, responsable de la division Private Banking et membre de l’Executive Committee de la Banque Sarasin. Dans ses précédentes fonctions, Yves A. Sarasin a mis sur pied la représentation de Pologne. L’ancien codirecteur Daniel Raemy assurera désormais seul la conduite de la représentation de Varsovie.
L’indice Ucits HFS, qui mesure la performance des produits Ucits utilisant des stratégies de hedge funds, a reculé de 0,04% en octobre après trois mois consécutifs de performances positives. Depuis le début de l’année, l’indice Ucits HFS marque encore une progression de 2,73%.Cinq des douze stratégies de l’indice ont terminé le mois en zone positive, avec des gains de 0,71% pour le crédit, 0,53% pour les actions américaines et 0,47% pour le global macro. Le crédit et le fixed income restent les deux seules stratégies qui affichent des progressions mensuelles depuis le début de l’année avec des hausses respectives sur neuf mois de 7,55% et 4,97%.
Head of European Insurance and Pension Solutions Marketing and ALM chez Bank of America Merrill Lynch International à Londres, Bernhard Weninger a été recruté au 1er novembre comme directeur du nouveau pôle «European Insurance Group» d’Allianz Global Investors (AGI) à Francfort.Il sera ainsi responsable des relations à l'échelon européen avec les clients dans les domaines de l’assurance primaire et de la réassurance, segments de clientèle institutionnelle qu’AGI entend à présent développer.Il sera subordonné à James Dilworth, CEO d’AGI pour l’Europe.
Vingt-trois sociétés détenues par des fonds d’investissement sont parvenues à lever 5,5 milliards de dollars (4,3 milliards d’euros) depuis le mois d’octobre au niveau mondial, selon des données Preqin arrêtées au 2 novembre, rapporte L’Agefi. Cela dit, le nombre de fonds souhaitant coter leurs sociétés est important mais le marché reste encore très sélectif et très sensible au prix. Quarante deux sociétés détenues par des fonds cherchent par ailleurs à s’introduire en Bourse et lever un montant cumulé de 10,3 milliards de dollars. Plus des trois quarts des 42 opérations sont attendues aux Etats-Unis. L’Europe ne représente plus que 4% des montants visés (et 12% du nombre d’opérations), note le quotidien.
La banque suisse UBS, dont on avait appris la semaine dernière qu’elle licencie 10.000 personnes dans le monde, fait déjà marche arrière. Selon Finews, qui cite des informations de Reuters, la société aurait licencié trop rapidement et se trouverait en manque de personnel sur certains segments. Plusieurs personnes auraient ainsi été contactées pour être réembauchées par UBS.
Après une année 2011 très problématique, les hedge funds ont retrouvé en 2012 des encours record et les rémunérations sont reparties à la hausse. Les rémunérations moyennes ont évolué dans une fourchette de 15% à hausse et de près de 5% à la baisse par rapport à leur niveaux de 2011, selon la dernière édition du Glocap 2013 Hedge Fund Compensation Report publié par HFR et Glocap.Parmi les tendances observées en 2012 figurent une politique de recrutement prudente qui devrait être reconduite en 2013 des augmentations de la participation aux bénéfices et un renforcement des fonds propres des hedge funds chez les acteurs les mieux établis. La structure des rémunérations continue d'évoluer vers la mise en place de mesures incitatives sur le long terme, alors que les investisseurs veulent une plus grande liquidité et davantage de transparence.Les actifs des hedge funds ont atteint le niveau record de 2.190 milliards de dollars alors que l’indice composite HFRI a progressé de 4,8% sur les neuf premiers mois de l’année. La collecte s’est concentrée au bénéfice des firmes les mieux établies. Les sociétés dont les actifs sous gestion s'élèvent à 5 milliards de dollars ou plus ont enregistré une collecte nette de 43 milliards de dollars, les acteurs disposant de moins de 5 milliards de dollars sous gestion ayant subi des rachats de l’ordre de 12 milliards de dollars.Les gérants de portefeuille et les traders ont bénéficié d’augmentations significatives de leurs rémunérations, avec des hausses jusqu'à concurrence de 15% pour les premiers et des évolutions comprises entre -1,5% et +14% pour les seconds. La rémunération du gérant de portefeuille d’une firme de taille moyenne et dont les performances se situent dans la bonne moyenne s’est inscrite à environ 1,3 million de dollars, celle du gérant d’une firme plus importante et aux performances significatives pouvant percevoir plus double.Du côté des traders, un senior dans une grande société aux performances moyennes a reçu une rémunération totale autour de 500.000 dollars.
Le britannique Schroders devrait proposer prochainement une stratégie sur les obligations chinoises aux investisseurs européens, dans un premier temps au Luxembourg puis ultérieurement sur le marché français, a indiqué récemment Rajeev De Mello, responsable des gestions de taux asiatiques, de passage à Paris.Cette stratégie représentait fin septembre un encours d’environ 585 millions de dollars, détenue essentiellement par des clients asiatiques. Elle constitue une véritable opportunité pour des investisseurs européens en quête de diversification, estime Rajeev De Mello, qui souligne que le rendement des obligations chinoises à dix ans est de 3,2% actuellement, une performance que même les obligations australiennes ne sont plus à même de fournir. Dans le secteur des obligations asiatiques, les actifs sous gestion de Schroders s'établissaient fin septembre à environ 7,2 milliards de dollars, en progression de 10% par rapport à fin 2011. Les stratégies les plus demandées ont été le crédit asiatique, avec un encours en forte augmentation à 1,11 milliard de dollars à fin septembre, les obligations de Hong Kong (1,1 milliard de dollars), les obligations de Singapour (468 millions de dollars).
Panmure Gordon retourne sur le marché des fonds d’investissements en recrutant le gros de l’équipe de fonds de Matrix Corporate Capital, rapporte le Financial Times. L’équipe se compose de 10 personnes. Elle est dirigée par Paul Fincham et Phil Hopkins et doit rejoindre Panmure lundi.
Le fonds activiste The Children’s Investment Fund (TCI) accepte à nouveau des souscriptions, rapporte Institutional Investor. Le hedge fund crée dans la foulée trois nouvelles parts, qui factureront des frais plus réduits. Le TCI a enregistré une performance de 18 % au cours des neuf premiers mois de l’année.
Le groupe Aviva a indiqué le 8 novembre, à l’occasion de la publication de ses résultats intérimaires, que son pôle gestion d’actifs Aviva Investors a enregistré une collecte nette de 2 milliard de livres sur les neuf premiers mois de l’année, contre 2,8 milliards de livres pour la période correspondante de 2011.Ce recul de 800 millions de livres de la collecte est lié au redéploiement des bureaux de distribution en Europe, relève le groupe qui ajoute que de nouveaux mandats ont été remportés auprès de clients institutionnels au Royaume-Uni, au Moyen-Orient et sur le continent américain au cours du dernier trimestre.Les actifs sous gestion s'établissaient à fin septembre à 274 milliards de livres contre 263 milliards de livres à fin septembre 2011.Le groupe souligne par ailleurs avoir engagé un examen du portefeuille de gestion du groupe et de l’offre appropriée dans un environnement de bas taux d’intérêt. Des travaux supplémentaires sont programmés avec Aviva Investors afin de développer une «proposition externe plus convaincante», indique le communiqué. «Aviva Investors continue de bien servir le groupe, mais il n’a pas répondu à nos attentes en ce qui concerne le développement des activités externes», précise le groupe.
Cantab Capital Partners ferme sa stratégie CCP Quantitative à de nouveaux investisseurs, celle-ci ayant atteint sa capacité optimale, annonce jeudi la société de gestion systématique global macro basée à Cambridge.Lancée en 2007 avec 30 millions de dollars, la stratégie affiche aujourd’hui un encours de 4,5 milliards de dollars."La stratégie a actuellement la taille optimale pour qu’elle continue à dégager des rendements ajustés au risque attrayants pour nos investisseurs», explique dans un communiqué Dr Ewan Kirk, CIO et associé fondateur de Cantab.La stratégie d’investissement de Cantab consiste à construire un portefeuille de modèles multiples à partir de trois sources de rendement et groupes de modèles non corrélés : value, momentum moyen terme et trading à court terme. La société emploie 37 personnes dont la plupart se consacrent à la recherche et aux transactions.
Cinco Días rapporte que les fonds Blackstone Real Estate Partners Europe III et Ivanhoe Cambridge du capital-investisseur américain Blackstone ont racheté 40 % de la dette de Joaquin Rivero et de la famille Soler garanties par des actions de la société immobilière française Gecina. Selon les milieux financiers, toutes les banques créancières (dont Natixis, Banco Popular, Bankia, Caixa Galicia et RBS) auraient vendu et en réalité Blackstone détiendrait plus de 50 % de cette dette.Quant aux 40 %, ils représentent environ 600 millions d’euros ou 12 % du capital de Gecina. River et Soler détenaient ensemble 31 % de la société française, dont l’espagnol Metrovacesa contrôle 27 %. De sorte que l’opération annoncée par Blackstone a relancé les rumeurs et que l’agence française Alphavalue mise sur une fusion de Metrovacesa avec Gecina, ce que les experts du secteur contactés par Cinco Días excluent.
Le rapport de Prudential Financial pour le troisième trimestre indique que les actifs sous gestion sont ressortis à 1.005 milliards de dollars fin septembre, contre 901 milliards fin décembre et 871 milliards douze mois auparavant.Le bénéfice d’exploitation de la gestion d’actifs a gonflé à 187 millions de dollars pour juillet-septembre 2012 contre 123 millions pour la période correspondante de l’an dernier, mais il s’est contracté à 356 millions de dollars pour les trois premiers trimestres de cette année contre 504 millions en janvier-septembre 2011.
Les actifs sous gestion d’Amundi s'élevaient fin septembre 2012 à près de 711 milliards d’euros, en hausse de 7,9 % par rapport à fin décembre 2011, a indiqué le 9 novembre le Crédit Agricole à l’occasion de la présentation des résultats du groupe. La collecte nette s’établit à 10,7 milliards d’euros sur les neuf premiers mois 2012 et l’effet marché et change atteint + 41,4 milliards d’euros. Amundi a renforcé son positionnement concurrentiel avec une forte progression de sa part de marché en France, gagnant 1,4 point entre décembre 2011 et septembre 2012 à 26,1%. Le développement commercial en Europe hors France porte ses fruits, avec de fortes progressions des encours sur les distributeurs tiers (+ 20,9 % d’encours sur neuf mois) et corporate. Enfin, Amundi se situe parmi les quatre premiers collecteurs au Japon, Inde et Corée. La collecte hors réseaux atteint 20,5 milliards d’euros sur les neuf premiers mois 2012 avec 13,9 milliards d’euros sur le segment institutionnels et corporate, et 1,6 milliard d’euros sur le segment des distributeurs tiers, notamment en Europe hors France. La collecte au titre de l’épargne salariale atteint, quant à elle, 5 milliards d’euros. Les réseaux continuent de décollecter (- 9,8 milliards d’euros sur les neuf premiers mois 2012), à un rythme cependant moins soutenu au troisième trimestre (-2,7 milliards d’euros) que les trimestres précédents. Au troisième trimestre 2012, Amundi affiche une hausse du résultat brut d’exploitation de 34,9 % par rapport au troisième trimestre de l’année précédente qui avait été fortement impacté par la crise financière. Sur les neuf premiers mois de l’année, le résultat brut d’exploitation s’établit à 528 millions d’euros et progresse de + 14,8 % (+ 1,8 % hors exceptionnel). Il bénéficie du niveau élevé des commissions de surperformance (107 millions d’euros sur les neuf premiers mois contre 53 millions sur la période correspondante en 2011). Le coefficient d’exploitation est très compétitif à 54,8 %, en amélioration de 1,6 point par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2011. Le résultat net d’Amundi s’élève ainsi à 364 millions d’euros (en hausse de 12,4 % par rapport au neuf premiers mois 2011) et le résultat net part du Groupe est de 267 millions d’euros (+ 12,6 %), dont 81 millions d’euros sur le troisième trimestre. En ce qui concerne les Services financiers aux institutionnels, Caceis affiche des encours conservés en hausse de 7,2 % en un an pour atteindre 2 426 milliards d’euros, tandis que les encours administrés, à 1 129 milliards d’euros, progressent de 5,5 % sur la même période. Le résultat net part du Groupe s’établit à 122 millions d’euros pour les neuf premiers mois de 2012, dont 42 millions d’euros pour le troisième trimestre, en progression de 27,2 % par rapport au troisième trimestre de l’année précédente. L’activité Banque privée enregistre une décollecte de 2,3 milliards d’euros sur les neuf premiers mois de l’année, pénalisée par la concurrence des produits de bilan. Cette décollecte ralentit toutefois, trimestre après trimestre, depuis un an. Les encours gérés en banque privée atteignent 130,4 milliards d’euros au 30 septembre 2012, en hausse de 3,2 % par rapport à fin décembre 2011 grâce à un effet marché et change positif. Ainsi, sur le périmètre France, les encours progressent de 1,7 % par rapport au 31 décembre 2011 à 58,2 milliards d’euros, tandis qu’à l’international, ils progressent de 4,5 % sur la même période pour atteindre 72,2 milliards d’euros. Le résultat net part du groupe des neuf premiers mois de 2012 s’établit à 87 millions d’euros, dont 30 millions d’euros pour le seul troisième trimestre 2012, soit une hausse de 10,6 % par rapport au troisième trimestre de 2011.