Les Bourses européennes ont terminé en hausse lundi, la tendance positive sur les marchés d’actions étant soutenue par un optimisme prudent sur le conflit russo-ukrainien après un nouveau cycle de discussions qui se poursuivra mardi, ce qui fait reculer fortement les cours du pétrole. À Paris, le CAC 40 a fini sur un gain de 1,75% à 6.369,94 points. Le Footsie britannique a pris 0,57% et le Dax allemand 2,21%. L’indice EuroStoxx 50 a avancé de 1,47%, le FTSEurofirst 300 de 1,06% et le Stoxx 600 de 1,2%. Dans le cadre des nouvelles discussions entamées lundi et qui se poursuivront mardi, Kiev veut obtenir un cessez-le-feu, le retrait immédiat des troupes russes ainsi que des garanties sur sa sécurité. Les négociateurs russes et ukrainiens se sont montrés dimanche prudemment optimistes sur l’issue des pourparlers, ce qui semble calmer un peu la nervosité du marché.
Des actionnaires de quatre compagnies pétrolières américaines - Exxon Mobil , Chevron, ConocoPhillips et Phillips 66 - soutiendront des résolutions visant à ce qu’elles atteignent les objectifs d'émissions fixés à Paris en 2015, a déclaré le groupe activiste Follow This. L’organisation regroupe 8.000 actionnaires détenant des participations dans des sociétés pétrolières en Europe et aux Etats-Unis.
Arkéa Capital vient de recruter Astrid de Geloès comme responsable des relations investisseurs. L’intéressée dirigeait jusqu’ici pour le tierce partie marketeur Asse7 Partners, qu’elle a cofondée en 2007. Astrid de Geloès a commencé sa carrière comme responsable commerciale dans l’industrie plastique puis ingénieure d’affaires grands comptes pour WorldCom. Elle fut ensuite directrice du développement et chargée du pilotage de la stratégie commerciale auprès des investisseurs institutionnels chez Trusteam Finance (2003-2007), avant de fonder et diriger Asse7 Partners (2007). En parallèle, elle a été nommée membre du conseil de direction au sein de l’Association Française des Tierces Parties Marketing en 2020.
Le gestionnaire d’actifs américain, DoubleLine Capital, a reçu l’autorisation du régulateur américain des marchés financiers Securities & Exchange Commission (SEC) pour lancer ses premiers fonds indiciels cotés (ETF), rapporte Bloomberg. Ses deux premiers ETF, DoubleLine Opportunistic Bond ETF et DoubleLine Shiller CAPE U.S. Equities ETF, devraient donc être prochainement cotés. DoubleLine est déjà le sous-conseiller de trois ETF commercialisés par State Street Global Advisors dont les encours cumulés avoisinent les 3,2 milliards de dollars.
La société de gestion quantitative Eraam a été placée en liquidation judiciaire le 23 février, a appris NewsManagers. Le tribunal de commerce de Paris a converti le jugement de redressement judiciaired’Eraam prononcé le 21 décembre 2021. Le gestionnaire avait annoncé le 10 février la liquidation de ses deux derniers fonds ouverts. Pour rappel, Edmond de Rothschild Asset Management était entré au capital d’Eraamà hauteur de 34% en juillet 2019mais avait demandé à seretirer de l’administration de la sociétéen juin 2021.
Thomas Kønig quitte Goldman Sachs Asset Management où il développait depuis trois ans l’activité de la société de gestion en Europe du Nord, rapporte AMWatch. Il était arrivé en août 2019. Il part pour devenir associé au sein de Copenhagen Infrastructure Partners, une société spécialisée dans les infrastructures. Goldman Sachs Asset Management est en cours de rachat de NN IP.
Global X, l’un des nouveaux entrants sur le marché florissant des ETF en Europe, s’est fixé l’objectif «agressif» de tripler ses actifs dans la région à plus de 1 milliard de dollars d’ici à mi-2022, rapporte Financial News. La société basée à New York, qui gère 44 milliards de dollars d’actifs aux Etats-Unis, s’est lancée en Europe en décembre 2020 et a depuis bâti une gamme de 23 ETF thématiques dans la région représentant un encours de 300 millions de dollars.
Dominik Kremer a quitté Unigestion où il était responsable du développement depuis trois ans, a appris Investment Week. Il avait rejoint la société de gestion suisse en février 2019 en provenance de Columbia Threadneedle. Il siégeait aussi au comité exécutif. La partie commerciale du poste de Dominik Kremer sera reprise par Reto Germann, qui est actuellement responsable des clients institutionnels EMEA. La partie marketing sera assurée par Cindy Badel, promue responsable marketing et services clients. Ils rejoindront tous les deux le comité exécutif.
BlackRock a enregistré plus de 17 milliards de dollars de pertes sur les encours gérés pour le compte de ses clients et investis en Russie. Le premier gérant d’actifs mondial affichait 18,2 milliards d’actifs russes fin janvier, mais a ramené leur valeur à un milliard le 28 février, après l’effondrement des marchés locaux et l’annonce des sanctions occidentales contre Moscou, a révélé le Financial Times en citant un porte-parole. Aussi impressionnants soient-ils, ces montants restent une goutte d’eau par rapport aux plus de 10.000 milliards de dollars d’encours que BlackRock gérait avant le début de la crise. «BlackRock consultera les régulateurs, les fournisseurs d’indices et les autres participants du marché pour s’assurer que nos clients pourront solder leurs positions en titres russes, chaque fois que les conditions réglementaires et de marché le permettent», a indiqué Larry Fink, le directeur général du gérant américain, dans un message sur LinkedIn.
Le Conseil constitutionnel a jugé conforme au respect du principe d'égalité devant la justice ce privilège dont la personne sanctionnée par l'AMF est privée.
Une «remise à la pompe de 15 centimes par litre» s’appliquera à partir du 1er avril et pendant 4 mois pour tous les Français, afin de faire face à l’envolée des prix du carburant, a annoncé samedi Jean Castex au Parisien. Cette mesure, qui coûtera environ 2 milliards d’euros à l'État, concerne les ménages comme les entreprises et sera «valable sur tous les carburants», a précisé le premier ministre. Cette réduction s’effectuera au moment du paiement, en caisse ou par carte bancaire à la pompe, et ne sera donc pas visible d’emblée sur les prix affichés à l’entrée de la station.
L’Union européenne va interdire l’exportation de ses produits de luxe vers la Russie, dans le cadre de nouvelles sanctions décidées avec les pays du G7, a annoncé vendredi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. «Ceux qui soutiennent la machine de guerre de Poutine ne devraient plus pouvoir profiter de leur style de vie somptueux pendant que des bombes tombent sur des innocents en Ukraine», a-t-elle ajouté dans un communiqué. Le luxe français et italien devraient être particulièrement touchés.
GBL, la holding d’investissement belge des familles Frère et Desmarais, va continuer à faire tourner ses actifs cette année. La société d’investissement affiche un actif net réévalué de 22,5 milliards d’euros fin 2021, en hausse de 10%. Elle a annoncé une hausse de 10% du dividende. Elle compte dans son portefeuille des participations cotées historiques, telles que Holcim, et des participations non cotées comme Webhelp. Elle y a ajouté l’an dernier des investissements dans la société de jeux sur mobile Voodoo et le distributeur allemand de vélos haut de gamme Canyon. La filiale Sienna Investment Managers, transformée en gestionnaire d’actifs pour compte de tiers, s’apprête à boucler en France les prises de contrôle d’Acofi et des activités de gestion de Malakoff Humanis.
BlackRock a enregistré une perte d’environ 17 milliards de dollars sur l’exposition de ses fonds aux titres russes suite à l’attaque de l’Ukraine, écrivait vendredi le Financial Times. Ses clients détenaient plus de 18,2 milliards de dollars d’actifs russes fin janvier, selon la société de gestion. Mais la fermeture des marchés et les sanctions internationales imposées après l’invasion par la Russie de l’Ukraine les ont rendus invendables. Cela a conduit BlackRock à fortement déprécier leur valeur. «L’exposition de nos clients aux actifs russes est principalement déterminée par des stratégies indicielles, détenues à travers des douzaines de portefeuilles différents. Il y a un mois, l’exposition de nos clients aux titres russes représentait 0,18% de nos actifs sous gestion totaux. Aujourd’hui, les titres russes représentent moins de 0,01% des actifs de nos clients», a indiqué BlackRock dans un communiqué envoyé à NewsManagers. La société de gestion a suspendu tous ses achats d’actifs russes le 28 février, date à laquelle son exposition liée à la Russie avait chuté à moins de 0,01 % des encours. Un porte-parole de BlackRock a précisé au FT que cela représentait une valeur totale d’environ 1 milliard de dollars le 28 février, lorsque les marchés ont été gelés, et que la différence avec fin janvier était liée à des dépréciations plutôt qu’à des ventes d’actifs. L’énorme destruction de valeur reflète à la fois la taille de BlackRock (qui gère plus de 10.000 milliards de dollars d’encours) et les dégâts que l’invasion de l’Ukraine par la Russie a causés au système financier, commente le FT. «L’impact éventuel sur les clients dépendrait également de leur allocation d’actifs initiale et du moment où ils ont alloué des fonds à ce marché ou s’en sont éloignés au cours de la période. BlackRock continuera à consulter activement les régulateurs, les fournisseurs d’indices et d’autres acteurs du marché afin de s’assurer que nos clients puissent sortir de leurs positions sur les titres russes, quand et où les conditions réglementaires et de marché le permettent», ajoute BlackRock dans son communiqué.
Le Conseil constitutionnel a jugé conforme au respect du principe d'égalité devant la justice ce privilège dont la personne sanctionnée par l'AMF est privée.
Paragon Capital Management Singapore (PCMS) vient d’embaucher deux anciens banquiers privés de Credit Suisse: Ethan Lim comme conseiller pour la gestion discrétionnaire ainsi que pour les family offices et William Goh comme vice-président et gérant du fonds Paragon Income I destinés aux investisseurs qualifiés. Ethan Lim arrive de HP Wealth Management, où il a travaillé comme responsable client senior. Auparavant, il a occupé le même poste au sein de la banque privée de Credit Suisse pendant six ans. Il fut également directeur associé de la banque privée chez ABN Amro Bank. Au début de sa carrière, il a occupé le poste de responsable client chez United Overseas Bank et ABN Amro Bank. Pour sa part, William Goh arrive de Credit Suisse, où il était dernièrement spécialiste des ventes d’obligations. Il était responsable pour conseiller les clients ultra-high-net-worth ainsi que des gérant externes et des équipes internes. Il est entré chez Credit Suisse en 2014 comme responsable client avant d’être promu au poste de dealer en 2015. Auparavant, il a travaillé comme banquier chez United Overseas Bank Limited. Ces nominations suivent celle-ci de 2021, où PCMS a encore embauché deux gérants de la banque privée de Credit Suisse. La boutique de gestion singapourienne a recruté Carinn Neo, l’ancienne directrice d’obligations chez Credit Suisse, au poste de gérante du fonds Paragon Income Fund.
GBL, la holding d’investissement belge des familles Frère et Desmarais, va continuer à faire tourner ses actifs cette année. « En 2022, nous serons attentifs et agiles dans le contexte très incertain que nous traversons aujourd’hui. Nous travaillons activement sur des projets d’investissement portant sur des actifs privés de qualité à fort potentiel de croissance », a indiqué son directeur général Ian Gallienne, cité dans le communiqué des résultats annuels du groupe.
Michel David-Weill va passer le flambeau de la présidence du conseil de surveillance d’Eurazeo à Jean-Charles Decaux lors de la prochaine assemblée générale fin avril, relaye Les Echos. Il restera toutefois membre du conseil. La famille Decaux est entrée au capital d’Eurazeo en 2017 avec une prise de participation à hauteur de 15,1%. Eurazeo compte désormais 31 milliards d’euros d’actifs (+42% sur 2021), et vise les 60 milliards d’ici cinq ans. Le résultat net de l’année comptable écoulée s'élève à 1,57 milliard d’euros, pour un actif net réévalué à 118 euros par action. La présidente du directoire Virginie Morgon a notamment indiquée être attentive aux opportunités de croissance externe, aux Etats-Unis et en Europe.
Octo AM a enregistré une collecte nette de 93 millions d’euros en 2021 et vu ses encours bondir de 54% en pour atteindre 285 millions d’euros. Les flux se sont principalement dirigés sur le fonds Octo Crédit Court Terme (+69 millions d’euros). La filiale de gestion obligataire du groupe Cyrus a par ailleurs annoncé s’engager dans un nouveau plan stratégique, appelé « Octo 2025 », avec pour objectif d’atteindre le cap du milliard d’euros d’encours sous gestion à horizon 2025. Cela passera notamment par les synergies commerciales et de distribution développées au sein du groupe : commercialisation des fonds via Amplegest et Cyrus Conseil, référencement au sein des plateformes d’assurance-vie, création de produits communs. Créée en 2011, Octo AM s’est adossée au groupe Amplegest en 2018 puis au Groupe Cyrus depuis 2022. Plus précisément, le plan stratégique prévoit un développement à l’international, un développement de l’offre de mandats institutionnels, une déclinaisons de la value obligataire sur une gamme de produits plus étendue, un positionnement de référence sur la « gestion crédit à forte valeur ajoutée » et l'élargissement du spectre d’analyse crédit et de l’univers d’investissement des fonds afin de couvrir des marchés plus complexes comme les marchés émergents, a détaillé Matthieu Bailly, le directeur général de la société de gestion, à NewsManagers. Concernant la création de produits communs avec Amplegest et Cyrus Conseil, Matthieu Bailly indique réfléchir« au développement de produits répondant aux besoins d’une clientèle plus élargie et plus diversifiée en proposant par exemple des mandats de trésorerie, des produits structurés à dominante crédit ou bien des fonds de dette privée. Ces exemple font partie d’une réflexion plus globale, actuellement en cours, et qui pourra encore évoluer ».
Pierre Andurand fait partie d’un groupe de gérants de hedge funds qui ont profité de la récente explosion des cours des matières premières, rapporte le Financial Times. Son fonds Discretionary Enhanced a affiché des gains de 109 % sur l’année à début mars après avoir parié que les prix du pétrole brut augmenteraient, selon des sources proches de la performance du fonds. D’autres sociétés, comme Graham Capital ou CFM ont profité de ces mouvements brutaux sur les prix de l’énergie.
La société new-yorkaise de hedge funds Aravt Global ferme boutique après avoir subi d’importantes pertes, a appris le Wall Street Journal. Le hedge fund d’Aravt a perdu 8,5 % en 2021 et a accusé une baisse à deux chiffres sur les 12 mois à fin février. Fondée par un ancien dirigeant de Ziff Brothers Investments, Yen Liow, Aravt se concentrait sur des entreprises qui affichent régulièrement une croissance supérieure à la moyenne. Ces derniers mois, ses paris comme PayPal ou GitLab ont chuté. «Lors de notre lancement en 2014, j’ai fait la promesse de rembourser les investisseurs si jamais je perdais la conviction de notre capacité à dégager durablement des rendements absolus supérieurs. Je pense que notre stratégie phare long/short actions a atteint ce stade», a écrit Yen Liow, dans une lettre aux investisseurs datée du 28 février et consultée par le Wall Street Journal.
GAM Systematic, la filiale de gestion systématique de la société suisse éponyme, vient de recruterGuglielmo Mazzola au poste de spécialiste en investissement senior. Basé à Londres, il sera l’interface entre l’équipe de gestion et les clients. Guglielmo Mazzola arrive de Tiber Capital LPP, où il était gérant spécialisé dans les investissements alternatifs et les futures gérés systématiques. Auparavant, il a travaillé pour HSBC Bank plc en Italie en tant qu’analyste en fusions et acquisitions.
Le ministère français des Affaires étrangères a répété jeudi que le temps était compté pour parvenir à un compromis permettant de remettre sur les rails l’accord sur le nucléaire iranien de 2015 et a invité toutes les parties concernées à adopter une «approche responsable». «Nous sommes préoccupés par les risques que des délais supplémentaires font peser sur la possibilité de conclure. Avec nos partenaires E3, nous appelons toutes les parties à adopter une approche responsable et à prendre les décisions nécessaires à la conclusion de cet accord», a indique la porte-parole du Quai d’Orsay, Anne-Claire Legendre, en référence aux trois pays européens (France, Allemagne et Grande-Bretagne) qui contribuent aux discussions indirectes entre les Etats-Unis et l’Iran. Alors qu’un accord semblait imminent en début de semaine, de nouvelles exigences posées par la Russie ont de nouveau ralenti le laborieux processus diplomatique.
Legal & General Investment Management a enregistré des souscriptions nettes de 32,5 milliards de livres en 2021, notamment grâce à son activité à l’étranger. La collecte externe s’est établie à 34,6 milliards de livres, dont 29,5 milliards viennent de l’international. LGIM a enregistré 7,4 milliards de livres d’entrées nettes auprès de clients japonais, détaille la société. Les clients européens ont représenté des flux nets positifs de 13,6 milliards de livres. Les encours institutionnels européens ont atteint 100 milliards d’euros. Au total, les encours internationaux de LGIM ont atteint 479 milliards d’euros, soit une hausse de 23 % par rapport à 2020. Ils représentent désormais 34 % des encours totaux, qui sont de 1.421 milliards de livres à fin 2021. Dans ce contexte, LGIM souhaite poursuivre son développement international aux Etats-Unis, en Europe et en Asie. «En Europe, nous nous appuyons sur nos succès en Allemagne et en Italie, pour poursuivre notre expansion sur les marchés et les canaux européens grâce à nos ETF thématiques à marge plus élevée et à nos stratégies actives obligataires», précise Legal & General dans ses résultats annuels. LGIM a enregistré une hausse de 4 % de son bénéfice d’exploitation à 422 millions de livres, avec des revenus dépassant le milliard de livres.
L’invasion de l’Ukraine par la Russie a provoqué des retraits importants des fonds d’actions commercialisés en Suède. Ces produits ont vu sortir 19,2 milliards de couronnes suédoises en février, soit 1,8 milliard d’euros, portant les rachats depuis le début de l’année à près de 33 milliards de couronnes, selon les dernières statistiques de Fondbolagens Förening, l’association suédoise des fonds. Les Suédois ont surtout délaissé les fonds d’actions suédoises, qui ont décollecté à hauteur de 7,4 milliards de couronnes. Les fonds d’actions russes ont vu sortir 522 millions de couronnes avant qu’ils ne soient gelés. Leurs encours s’établissaient en février à hauteur de 9,9 milliards de couronnes, après 15,4 milliards fin janvier. Les fonds diversifiés et obligataires ont aussi accusé des rachats nets, à hauteur de 4,6 milliards de couronnes et 5,9 milliards de couronnes. En revanche, les investisseurs ont placé 6,5 milliards de couronnes dans les fonds monétaires. Au total, les fonds suédois ont vu sortir 23,1 milliards de couronnes en février, portant la décollecte depuis janvier à 31,5 milliards de couronnes. «Le mois de février a commencé par des inquiétudes concernant l’inflation et la hausse des taux d’intérêt, mais s’est terminé de la pire des manières avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Les épargnants actifs ont continué à réduire le risque et toutes les catégories de fonds ont enregistré des sorties nettes au cours du mois, à l’exception des fonds monétaires qui ont été considérés comme suffisamment sûrs», commente Johanna Englundh, économiste à l’association suédoise des fonds d’investissement. «Les sorties nettes de fonds de Russie et d’Europe de l’Est sont restées à peu près au même niveau que le mois précédent, ce qui n’est pas particulièrement surprenant car une invasion à grande échelle était impensable pour beaucoup avant d'être un fait. Dès le début de la guerre, les épargnants n’ont eu que peu de temps pour agir. La Bourse de Moscou a fermé le lendemain de l’invasion et les fonds exposés au marché russe ont été contraints de suspendre leurs transactions», ajoute-t-elle. Fin février, les encours des fonds commercialisés en Suède ressortaient à 6.408 milliards de couronnes, en repli de 224 milliards de couronnes.
State Street Global Advisors (SSGA) SPDR, la division ETF de la société de gestion éponyme, vient d’annoncer la nomination de Konrad Kleinfeld au rang de responsable commercial pour des produits obligataires dans la région Europe, Moyen Orient et Afrique (EMEA). Basé à Francfort, il sera rattaché à Matteo Andreetto, directeur EMEA chez SSGA SPDR. Konrad Kleinfeld arrive de Blackrock iShares, où il était membre senior de l’équipe de distribution institutionnelle d’ETF et d’investissements indiciels à Francfort. Auparavant, il a travaillé sept ans comme vice-président de l’équipe Global Flow Credit chez Nomura International à Londres et à Francfort. Au début de sa carrière, il a occupé le poste de trader de dérivés de crédit et d’obligations d’entreprises chez Nord LB, une banque allemande. SSGA disposait 4140 milliards de dollars d’actifs sous gestion au 31 décembre 2021, dont 61,43 milliards de dollars d’actifs relatifs aux produits SPDR.
ETC Group et HANetf vient de conclure un partenariat afin de lancer un ETF Ucits sur la thématiques du métavers. Il est coté à la bourse londonienne London Stock Exchange. Ce fonds répliquera l’indice Solactive ETC Group Global Metaverse Index. Il investira dans des entreprises qui jouent un rôle clé dans le métavers. Il s’agit notamment des secteurs comme la réalité virtuelle et la réalité artificielle, les graphiques 3D, les semiconducteurs, les communications sans fil à haut débit, les jeux en ligne, le streaming vidéo, les technologies blockchain dont les NFT et les terres numériques, ainsi que le cloud connecté,le stockage de fichiers et de données. Cet ETF métavers est la deuxième collaboration d’ETC Group et HANetf, après le fonds indiciel Group Digital Assets & Blockchain Equity UCITS ETF, qui investit dans l’univers des actifs numériques.
State Street Digital, la division numérique de la sociétéde gestion éponyme, vient d’annoncer le lancement d’une offre de conservation des actifs cryptos et numériques, destinés aux investisseurs institutionnels. Pour ce faire, State Street Digital a conclu un partenariat avec Copper.co, un fournisseur d’infrastructure de conservation et trading pour actifs numériques basé à Londres. Ce service digital permettra aux investisseurs institutionnels de conserver et régler leurs actifs numériques dans un environnement sécurisé, géré par State Street et basé sur la technologie de Copper.co. State Street souhaite construire une infrastructure financière pour soutenir davantage des allocations institutionnelles dans cette nouvelle classe d’actifs, a souligné Nadine Chakar, directrice de State Street Digital.