Manulife Investment Management vient d’annoncer la promotion de Jessie Liu au rang de directrice des transactions et de la gestion de portefeuilles pour la division immobilière en Asie. Elle remplacera Kenny Lam, directeur d’investissement et directeur de transactions, qui quittera ce poste en juin après cinq ans. Basée à Hong Kong, Jessie Liu sera rattachée à Marc Feliciano, directeur mondial de l’immobilier. Elle rejoindra également le comité de direction pour l’immobilier au niveau mondial. Jessie Liu est entrée chez Manulife IM en 2019 comme managing director, où elle était chargée de diriger les transactions d’investissement sur des marchés clés en Asie à travers pour les secteurs de la logistique, de l’immobilier commercial et du multifamilial. Auparavant, elle a occupé plusieurs postes seniors chez China Resources Land Private Equity et Yue Yuen Industrial. Elle a également travaillé au sein de l’équipe immobilière de Blackstone et de Merrill Lynch Real Estate Principal Investments.
Quatre sélectionneurs de fonds de Lombard Odier viennent de quitter la banque genevoise, rapporte Citywire Selector. Cela comprend Philippe Baumann, le directeur de l’architecture ouverte, ainsi que trois de ses collaborateurs : Brian Thomas, Daniel Garcia et Fabrice Morandi. Selon le média britannique, les trois sélectionneurs restants (Sandro Antonucci, Severine Cauchie et Richard Sharman) sont désormais rattachés à Stéphane Monier, le directeur des investissements de Lombard Odier Private Bank.
L’inflation en Allemagne a encore accéléré en avril pour atteindre son plus haut niveau depuis l’automne 1981, d’après la première estimation publiée jeudi par Destatis, l’office fédéral de la statistique.
Axa Investment Managers (Axa IM) annonce, ce jeudi, le lancement du fonds Axa WF ACT Biodiversity. Ce fonds actions à impact, catégorisé article 9 au sens du règlement européen Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR), vise à soutenir la prévention de la perte de biodiversité et la restauration des écosystèmes. Géré par Amanda O’Toole et comparé à l’indice MSCI AC World Total Return Net, le fonds investit majoritairement dans des entreprises fournissant des solutions pour résoudre diverses problématiques. Celles-ci incluent notamment la pollution des sols et de l’eau, la dégradation des sols, la protection de la faune et de la flore, la désertification et la surconsommation. Quatre thèmes d’investissement ont été identifiés par Axa IM comme contribuant à la préservation ou à la restauration de la biodiversité. Il s’agit des matériaux durables, de la terre et du bien-être animal, des écosystèmes aquatiques ainsi que du recyclage et de la réduction des emballages. Les entreprises investies par le fonds soutiennent sur le long terme quatre des objectifs du développement durable (ODD) des Nations Unies. A savoir, eau propre et assainissement (ODD 6), consommation responsable (ODD 12), vie aquatique (ODD 14) et vie terrestre (ODD 15). L’équipe de gestion se base sur une analyse fondamentale et bottom-up pour la sélection des titres. Le fonds applique des exclusions ESG dont les producteurs d’armes au phosphore blanc, le tabac, la violation des normes et standards internationaux en matière d’ESG, les graves controverses et pays en grave violation des droits de l’homme. Certaines exclusions sont aussi sectorielles. Pour mesurer l’impact du portefeuille du fonds sur la biodiversité, Axa IM pourra compter sur son partenariat avec Iceberg Data Lab qui co-développe un outil de mesure d’impact sur la biodiversité avec des sociétés de gestion françaises. La société de gestion précise que les données ESG utilisées dans le processus d’investissement reposent sur des méthodologies basées en partie sur des données fournies par des tiers, et dans certains cas développées en interne. Axa IM indique par ailleurs que 5% des frais de gestion perçus au titre de la gestion du fonds seront reversés à plusieurs organisations caritatives visant à développer des solutions ayant un impact sociétal tangible. C’est aussi le cas pour les autres fonds de la gamme ACT d’Axa IM, dont les encours sous gestion atteignaient 29 milliards d’euros à fin décembre 2021.
TPG annoncé la levée de 7,3 milliards de dollars pour son fonds climatique, TPG Rise Climate, lancé début 2021. Il a déjà engagé plus de 2 milliards de dollars dans des entreprises du secteur du climat, a indiqué la société. Hank Paulson, ancien secrétaire au Trésor américain, est le président exécutif du fonds.
David Chin, responsable du groupe UBS pour la Chine, a quitté ses fonctions mais restera responsable de la banque d’investissement pour la région Asie-Pacifique, selon l’agence Bloomberg. La banque doit nommer Eugene Qian, qui dirige UBS Securities, une coentreprise continentale détenue majoritairement par la banque suisse, au poste de responsable pour la Chine, ajoute l’agence américaine.
BlackRock a élargi sa gamme «Megatrends» avec le lancement de deux nouveaux fonds thématiques négociés en bourse - l’ETF iShares Blockchain and Tech et l’ETF multisectoriel iShares Emergent Food and AgTech, rapporte le site Pensions&Investments. Selon Rachel Aguirre, responsable des produits iShares aux Etats-Unis chez BlackRock, «ce n’est qu’un début - beaucoup d’autres ETF sont à venir.» L’ETF iShares Blockchain and Tech cherche à s’exposer aux sociétés mondiales "à la pointe du développement, de l’innovation et de l’utilisation des technologies blockchain et crypto». Il n’investit pas directement dans les crypto. L’ETF multisectoriel iShares Emergent Food and AgTech offre une exposition aux sociétés «qui façonnent l’avenir de l’alimentation».
L’association italienne de la banque privée AIPB vient de nommer Andrea Ragaini président pour trois ans. L’intéressé est directeur général adjoint de Banca Generali, avec des responsabilités dans la gestion de fortune, les marchés et les produits. Il succède à Paolo Langé. Claudio Devecchi, de l’Université catholique de Milan, est nommé vice-président et Antonella Massari est confirmée au poste de secrétaire générale. L’AIBP estime que le marché italien de la banque privée va croître en passant de 1.030 milliards d’euros en 2021 à 1.157 milliards d’euros fin 2024.
JP Morgan Asset Management vient de recruter Jonathan Liang au rang de managing director et directeur des spécialistes d’obligations en Asie (hors Japon) au sein de sa division obligataire mondiale, devises et matières premières. Il remplace Ramon Maronilla, qui a quitté ce poste après 11 ans, afin de rejoindre T Rowe Price. Basé à Hong Kong, Jonathan Liang sera chargé de la direction des spécialistes d’investissement en Asie ainsi que de la communication des stratégies d’investissement aux clients prospects dans cette région. Il sera rattaché à Travis Spence, directeur mondial des spécialistes d’investissement. Jonathan Liang arrive d’AllianceBernstein, où il était managing director et stratégiste d’investissement senior pour les obligations depuis 2014. Auparavant, il occupait le poste de vice-président pour la gestion du produit depuis 2006. Auparavant, il a travaillé comme product manager chez Oppenheimer Capital ainsi que spécialiste produit chez Jennison Associates. Au début de son carrière, il a été directeur associé pour les services d’investissement chez Value Partners Group. La division obligataire mondiale, devises et commodités de JP Morgan AM disposait de 752 milliards de dollars d’encours sous gestion au 31 décembre 2021.
Sella Sgr, la société de gestion du groupe bancaire italien Sella, lance Active J.P. Morgan, un nouveau compartiment de son fonds de fonds Top Funds Selection, qui sera géré par J.P. Morgan Asset Management. Cette stratégie s’adresse aux épargnants qui veulent une gestion active de leurs investissements, avec une prise en compte rigoureuse des critères ESG. Le compartiment adopte une gestion flexible et l’allocation actions pourra varier entre 15 % et 65 %. Le solde sera investi en obligations. Le fonds, accessible à partir de 500 euros, est classé article 8. Six autres fonds de Sella Sgr deviennent article 8.
Invesco lance un ETF sur les métaux utilisés pour fabriquer des véhicules électriques, rapporte The Wall Street Journal. Le nouveau fonds, appelé Invesco Electric Vehicle Metals Commodity Strategy No K-1 ETF, détiendra des contrats de futures et autres produits financiers qui suivent le prix des métaux comme le cobalt, le cuivre, le nickel et l’aluminium. Ces métaux sont fortement demandés pour leur utilisation dans les voitures électriques et autres projets d’énergie propre.
Edmond de Rothschild Asset Management (Edram) a annoncé ce 27 avril avoir noué un partenariat de distribution avec Sura Investment Management, une société de gestion présente en Amérique latine. Le partenariat commercial concerne «une large gamme de services et de produits d’investissement d’Edmond de Rothschild Asset Management», tant sur le coté que le non coté. Sura IM, qui compte près de11 milliards de dollars d’encours sous gestion, est présente sur les classes d’actifs traditionnelles, ainsi que l’immobilier, les infrastructures, et la dette privée. Elle sert autant une clientèle privée qu’institutionnelle.
Schroders Capital, la branche du gestionnaire britannique éponyme dédiée aux actifs non cotés, a annoncé ce 27 avril avoir gagné un mandat en dette privée auprès d’un important fonds de superannuation australien. Le véhicule, doté de 250 millions de dollars australiens d’encours (169 millions d’euros), investira dans de la dette d’entreprise, immobilière et d’infrastructure. Il vise un rendement de 4,5% au-dessus de son indice Bloomberg AUSBOND Bank Bill index benchmark.
La société de gestion britannique abrdn va réorienter son focus d’investissement sur les actifs réels, notamment l’infrastructure énergétique et la dette privée, ainsi que sur les marchés émergents et les entreprises de petite capitalisation, a déclaré son directeur général Stephen Bird à Bloomberg News ce mercredi. abrdn, qui gère 542 milliards de livres (645,8 milliards d’euros), souhaite se différencier des autres sociétés de gestion actives, son directeur général constatant que «tout le monde a des fonds actions américaines de long-terme». La firme a, par ailleurs, annoncé, ce mercredi, qu’elle avait investi 75 millions de dollars dans la célèbre université London School of Economics (LSE) à travers un placement privé durable de long terme. Ce prêt servira à développer des projets sociaux et verts au sein de la LSE.
Le régulateur américain des marchés financiers Securities and Exchange Commission (SEC) a annoncé, ce mercredi, poursuivre en justice Bill Hwang, le dirigeant du family office Archegos Capital Management, pour avoir enfreint la loi américaine en matière de lutte anti-fraude et d’autres règles en matière d’instruments financiers. Archegos a fait l’objet d’une enquête pour manipulation de marchépar la SEC. Selon la presse américaine, Bill Hwang a été arrêté par la police dans la foulée La plainte a été déposée auprès d’une cour fédérale du district de Manhattan à New York.Le directeur financier d’Archegos Patrick Halligan, le responsable du trading William Tomita et le responsable du risque Scott Becker sont également poursuivis.Le parquet fédéral du district sud de New York a lui aussi annoncé des poursuites de nature pénale à l’encontre des protagonistes de l’affaire Archegos. Bill Hwang et ses anciens collègues d’Archegos sont soupçonnés d’avoirmis en œuvre un système frauduleux, qui a eu pour conséquence la perte de plusieurs milliards de dollars pour différentes contreparties dont les groupes financiers Credit Suisse, Morgan Stanley, UBS, Goldman Sachs, Deutsche Banket Nomura. Croissance artificielle Dans sa plainte, la SEC affirme qu’entre - au moins - mars 2020 et mars 2021, Bill Hwang a acheté sur marge des dérivésde crédit sur transfert de rendement (total return swaps) pour un montant de plusieurs milliards de dollars. Dans les faits, il s’agit d’un contrat passé entre un investisseur et une autre partie, en général une banque, qui permet à l’investisseur de recevoir le rendement total d’un titre financier sans qu’il ne détienne ce dernier. L’investisseur paye en retour un intérêt à un taux proche du Libor auquel s’ajoute le spread(autrement dit la rémunération additionnelle) à la banque. Cette pratique fait appel à l’endettement donc à l’effet de levier pour prendre de gros paris sur le titre d’une société. En outre, l’investisseur n’a pas obligation de dévoiler ce type de positions, les rendant donc presque indétectables pour la SEC. Or, selon la plainte du régulateur américain, Bill Hwang a fréquemment acheté certains de ces swaps sans autre but économique que de faire monter de façon significative et artificielle les prix des sociétés concernées par les swaps. Ce qui mécaniquement forçait les autres investisseurs à acheter les titres de ces sociétés dont la valeur était gonflée artificiellement. De fait, Archegos a connu une période de croissance rapide passant d’une valeur de 1,5 milliard de dollars avec 10 milliards de dollars d’exposition au marché en mars 2020 à une valeur de plus de 36 milliards de dollars avec 160 milliards de dollars d’exposition à son plus haut en mars 2021. Réforme à venir La SEC soutient qu’Archegos a trompé de manière répétitive et délibérée plusieurs de ses contreparties à propos de son exposition, de sa concentration et de sa liquidité. Ce, poursuit la SEC, dans le but de continuer à acheter des swaps dans ses positions les plus concentrées afin de faire gonfler artificiellement le prix des titres concernés. Parmi eux figuraient notamment ViacomCBS, Baidu, Tencent Music Entertainment, Farfetch ou encore Discovery. En mars 2021, les cours de ces titres ont baissé, déclenchant des appels de marge auxquels Archegos n’a pu faire face. Conséquence, le défaut puis la faillite du family office de Bill Hwang ont entraîné les pertes de milliards de dollars pour les contreparties. «L’effondrement d’Archegos au printemps dernier démontre comment les activités d’une seule entreprise peuvent avoir des implications d’une portée considérable pour les investisseurs et les participants de marché», a déclaré le président de la SEC, Gary Gensler. ll souligne aussi pour lui l’importance de mettre à jour le marché des swaps d’instruments financiers pour améliorer la protection des investisseurs ainsi que l’intégrité et la transparence de ce marché. Plusieurs hedge funds et brokers étudient cependant déjà la possibilité de déplacer sur le terrain judiciaire la réforme portée par la SEC après l’affaire Archegos.
Loin devant C’est un premier trimestre 2022 triomphal pour Ofi AM. Six Financial Information, qui passe au crible les fonds de droit français, positionne la filiale de la Macif et de la Matmut en haut de son classement trimestriel. A fin mars, Ofi AM rassemble 1,3 milliard d’euros de souscriptions, essentiellement sur sa gamme de trésorerie, dans un marché pourtant guidé par de forts décaissements (-56 milliards d’euros toutes classes d’actifs confondues et -50 milliards sur les seuls fonds de trésorerie). Le gestionnaire distance de très loin ses compétiteurs ; avec une collecte deux fois moins élevée (543 millions d’euros), SG 29 Haussmann se hisse à la 2e place du podium. Gestionnaire à la renommée discrète, cette entité a été créée par la Société Générale il y plus de dix ans. Suite à la vente de Lyxor, l’établissement bancaire veut faire de SG 29 Haussmann le cœur de son expertise en gestion d’actifs. A l’origine composée de fonds essentiellement maison, l’offre comprend désormais des expertises de gestionnaires tiers et est distribuée notamment par le réseau de la banque. A fin décembre 2021, les actifs sous gestion de cette entité atteignaient 30 milliards d’euros. A noter que SG 29 Haussmann est parvenue à collecter sur l’ensemble des classes d’actifs ce trimestre. Juste derrière elle, Vega IM dépasse d’une courte tête Abeille AM, avec respectivement 255 et 252 millions rassemblés sur les trois premiers mois de l’année. Le pôle de gestion patrimoniale du groupe BPCE se distingue par des flux de souscription en gestion actions et sur ses OPCVM diversifiés. Quant à Abeille AM, la société de gestion rebondit de la 243e place du tableau annuel 2021 à la 4e position du classement trimestriel, poussée par son offre en gestion actions et de fonds d’obligations convertibles. Incertitudes A l’inverse, Amundi AM et Natixis IM n’auront pas fait mieux et restent dans les « profondeurs » du palmarès des fonds. Amundi est emporté par les rachats opérés depuis ses fonds monétaires de droit français : pas moins de 24 milliards ont été rachetés entre janvier et mars de cette année. Le gestionnaire avait terminé 2021 en dernière position, avec un décaissement global s’élevant à plus de 19 milliards d’euros. Natixis IM, avant-dernier du classement annuel, affiche des rachats globaux de 5 milliards à fin mars. Là aussi en raison de flux sortants sur sa gamme de véhicules de trésorerie. A l’exception des OPCVM matières premières et des fonds garantis ou à formule, l’ensemble des classes d’actifs terminent ce premier trimestre en décollecte. Les investisseurs naviguent dans un environnement nourri d’incertitudes. Le resserrement monétaire devrait freiner la croissance économique, resserrement qui, conjugué à la hausse de l’inflation, a mis fin à la reprise post-Covid. A ce titre, pour la deuxième fois depuis octobre dernier, le Fonds monétaire international vient de revoir sa prévision de croissance mondiale à 3,6 % du produit intérieur brut mondial, contre 4,9 % attendu il y a six mois.
Réserve. Le conflit en Ukraine a des conséquences pour les porteurs du FCP Hugau Moneterme, un fonds du gestionnaire Hugau Gestion. Ce véhicule, dont l’encours sous gestion a fondu de près de moitié, à 750 millions d’euros, est investi dans deux obligations Gazprom à échéance 19 juillet 2022, et qui ne peuvent être correctement valorisées. En conséquence, Hugau Gestion a procédé à la scission du fonds en deux FCP de manière à cantonner les obligations Gazprom dans un fonds side-pocket. Les souscriptions et rachats ont été temporairement suspendus à compter du 1er avril, « à l’issue de cette procédure, les opérations de souscriptions/rachats sur le fonds contenant les obligations Gazprom isolées seront impossibles, en revanche, à partir du 22 avril 2022, les opérations de souscriptions/rachats seront de nouveau possibles sur le nouveau fonds avec la reprise de la valeur liquidative », avait indiqué la société de gestion. Les obligations Gazprom seront conservées dans le fonds de cantonnement, qui sera mis en liquidation et renommé Hugau Moneterme SP (side-pocket), jusqu’à leur remboursement le 19 juillet.
Contraction. Le fonds souverain norvégien a accusé des pertes de 683 milliards de couronnes (69,6 milliards d’euros) sur les trois premiers mois de l’année. Le fonds, qui totalise près de 11.500 milliards de couronnes d’actifs, enregistre un rendement négatif de 4,9 % sur la période. « Le premier trimestre a été marqué par des turbulences géopolitiques, qui ont également affecté les marchés », a déclaré Trond Grande (photo), son directeur général adjoint, ajoutant que le rendement s’était révélé négatif pour les actions et les produits de taux, mais positif pour l’immobilier non coté. Le fonds, qui est l’un des plus grands actionnaires de Credit Suisse, a par ailleurs demandé un « audit spécial » à la banque suisse dans le scandale Greensill.
Du pétrole ? Non, de l’huile de palme chargée à partir d’un tanker dans des camions sur le port de Djakarta (photo). L’Indonésie vient de créer le choc en décrétant un embargo sur ses exportations d’huile de palme, la plus consommée sur la planète, dont le pays représente 50 % de l’offre mondiale. Les cours ont aussitôt grimpé de 8 % le 25 avril. Djakarta a dû préciser sa position : seule l’oléine de palme, utilisée pour la friture, sera concernée, et non pas l’huile brute. La décision indonésienne, destinée à contrer les pénuries locales, devrait contribuer un peu plus à l’inflation des prix alimentaires mondiaux, facteur de troubles sociaux dans les pays émergents. Les matières grasses végétales sont en première ligne, puisque la guerre en Ukraine a aussi fait flamber les prix de l’huile de tournesol.
La SEC a déposé plainte, mercredi, contre Bill Hwang et d'autres dirigeants du family office, dont la faillite a coûté des milliards aux banques en 2021.
La République centrafricaine a adopté le bitcoin comme monnaie officielle, a annoncé mercredi la présidence. Elle devient le premier pays d’Afrique à prendre cette décision et seulement le deuxième au monde (après le Salvador, qui suscite le scepticisme ). En dépit de ses réserves d’or et de diamants, la Centrafrique est l’un des plus pauvres et des moins développés au monde, théâtre par ailleurs de violences depuis des années. Un projet de loi encadrant le recours à la cryptomonnaie a été adopté à l’unanimité par le Parlement, selon le secrétaire général de la présidence. Le président Faustin-Archange Touadera soutient le texte car cela «va améliorer les conditions de vie des citoyens», a déclaré Obed Namsio à Reuters, sans développer.
La Russie a interdit mercredi à 287 membres de la Chambre basse du Parlement britannique d’entrer dans le pays, en représailles à une mesure similaire de Londres contre des députés russes ayant soutenu l’offensive en Ukraine. «Les personnalités visées, dont l’entrée en Russie a été interdite, ont participé le plus activement à l’instauration de sanctions anti-russes par Londres», a indiqué la diplomatie russe dans un communiqué accompagné de la liste des parlementaires concernés, 287 sur les 650 membres de la Chambre.
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a discuté mercredi avec son homologue américain, Antony Blinken, de possibles nouvelles sanctions visant la Russie pour l’offensive que celle-ci mène en Ukraine, a rapporté la porte-parole du Quai d’Orsay dans un communiqué. Ils ont également discuté de l'«importance de (leur) relation avec les pays des Balkans occidentaux et de (leur) coordination pour assurer la stabilité et l’ancrage européen de ces partenaires face aux conséquences de la guerre en Ukraine», est-il précisé.
Après les voitures électriques, le nucléaire. HANetf va lancer un ETF sur l’uranium, le Sprott Uranium Miners Ucits ETF, à la Bourse de Londres. Ce fonds sera aussi agréé à la vente en Europe. Cet ETF vise à profiter de la croissance de l’énergie nucléaire et de la demande d’uranium, alors que la guerre en Ukraine rebat les cartes de l’approvisionnement en énergie. Il suivra l’indice North Shore Sprott Uranium Miners. Cet indice comprend des entreprises impliquées dans l’industrie de l’uranium: les mines, l’exploration, le développement et la production d’uranium. L’ETF peut aussi investir dans des entités qui détiennent de l’uranium physique, des royalties issues de l’uranium et autres actifs non minuers. Le partenaire d’HANetf pour ce nouveau produit est Sprott, un spécialiste de l’univers de l’uranium. Cette société pilote déjà un ETF sur l’uranium basé aux Etats-Unis et affichant un encours de 1,5 milliard de dollars et un trust sur l’uranium physique de plus de 3 milliards de dollars d’actifs.
Le gestionnaire d’actifs américain Wellington Management, basé à Boston dans l’Etat du Massachusets, va ouvrir son premier bureau à New York, rapporte Bloomberg. La société, qui gère 1.300 milliards de dollars (1.227 milliards d’euros), a signé une lettre d’engagement pour louer des bureaux de 6.600m2 sur quatre étages d’un nouvel immeuble construit au 799 Broadway. Quelque 250 salariés, qui travaillaient jusqu’alors à Boston, devraient s’y installer.