Le capital investisseur Apollo global Management a affiché pour janvier-mars 2013 un bénéfice net de 249 millions de dollars, soit plus du double du montant enregistré pour la période correspondante de l’an dernier, sur un chiffre d’affaires qui a gonflé de 69 % à 1,31 milliard de dollars grâce à aux ventes de participation et à une hausse des recettes tirées des commissions de gestion, rapporte The Wall Street Journal.Leon Black, le CEO a précisé qu’Apollo a été vendeur net d’actifs et récolte à présent, sur un marché bouillant, le fruit de ses investissements passés .
Selon le Financial Times, Bank of America (BofA) a annoncé avoir conclu un accord à l’amiable avec le rehausseur de crédit MBIA, auquel il va verser 1,7 milliard de dollars pour mettre fin à un litige issu de la crise financière. 1,6 milliard seront versés en numéraire, 100 millions sous forme d’obligations MBIA auxquelles BofA va renoncer. L’accord a fortement dopé le cours de Bourse des deux sociétés, note le quotidien.
Entre janvier et mars, la collecte de nouveaux capitaux chez le spécialiste des services financiers Swissquote a chuté de 55,1% à 240,8 millions de francs suisses, selon un communiqué publié le 6 mai. Malgré cette baisse, les dépôts de la clientèle ont progressé de 7,4% au premier trimestre à 9,1 milliards de francs.Swissquote a par ailleurs maintenu ses objectifs de 1 mililard de francs suisses de nouveaux capitaux et d’une progression de 5% à 10% du nombre de clients pour 2013. les dépôts de la clientèle ont progressé de 7,4% au premier trimestre à 9,1 milliards de francs.Selon Swissquote, «les réticences et les incertitudes des investisseurs, très sensibles en 2012, se sont calmées au premier trimestre 2013", les revenus d’exploitation ayant progressé de 1,9% et le nombre de comptes de 1,4% sur un an. Au seul premier trimestre, le nombre de comptes a augmenté de 1,4% à 203.005.Le bénéfice net de Swissquote a reculé au premier trimestre 12,2% à 5,5 millions de francs suisses en raison d’une légère hausse des charges d’exploitation et d’une diminution du chiffre d’affaires.
Le gestionnaire de fonds canadien Cordiant Capital Inc, spécialisé sur les marchés émergents, vient de boucler le premier closing de son fonds Cordiant Emerging Loan Fund IV (CELF IV) à 250 millions de dollars américains.CELF IV accordera des prêts seniors et subordonnés à taux variable libellés en dollars américains à des entreprises et projets dans les marchés émergents, l’Afrique en tête. Sur ces transactions spécifiques, CELF IV interviendra en partenariat avec des institutions financières internationales et de grandes banques commerciales.Le précédent fonds, Cordiant Emerging Loan Fund III LP, d’un montant de 460 millionsde dollars, a terminé sa phase d’investissement et gère actuellement les remboursements aux prêteurs.Les actifs sous gestion de Cordiant s'élèvent à environ 2,5 milliards de dollars.
L’allemand Deutsche Asset & Wealth Management (DeAWM) a annoncé le 6 mai qu’il diminue le taux de frais sur encours (TFE ou TER en anglais) sur les parts institutionnelle (IIC) et retail (RIC) de son fonds luxembourgeois DB Platinum IV European Top STARS à respectivement 0,76 % contre 1,16 % et à 1,5 % contre 1,8 %. Cette démarche vise selon le communiqué "à rendre l’acquisition des parts de ce fonds plus attrayante pour les investisseurs». Cela posé, selon fondsweb.de, le fonds en question, lancé le 5 octobre 2007, n’afficherait que 4,76 millions d’euros d’encours (fin janvier)…Actuellement (à fin mars), le portefeuille du European Top STARS se compose de 53 lignes capipondérées. Un quart du portefeuille est repondéré chaque semaine.
La nouvelle équipe multiclasses d’actifs recrutée en août 2012 auprès de Deutsche Asset Management et qui se compose d’Adrian Daniel, Frank Schwarz et Patrick Vogel (lire Newsmanagers du 30 août 2012), est chargée de gérer le premier fonds multiclasses d’actifs et de performance absolue de MainFirst Asset Management. Le gestionnaire francfortois a en effet lancé le 30 avril un produit de droit luxembourgeois, le MainFirst AR Multi Asset Fonds, qui vise une performance annuelle supérieure à 5 % et qui est disponible en trois classes de parts.Une des particularités du fonds tient à ce que le processus d’investissement ne se fonde pas sur une structure prédifinie, top-down, du portefeuille : l'équipe de gestion mise sur des tendances prometteuses sur le long terme, comme l’importance croissante de l’agriculture, la reprise du marché américain du résidentiel ou la propagation de l’internet mobile. D’un autre côté, les gérants renoncent à investir dans des segments qui manquent de perspectives positives, comme actuellement les assurances, les services aux collectivités ou le commerce de détail.L'équipe de gestion peut investir en obligations d’Etats et d’entreprises, en actions, y compris émergentes, en devises et en matières premières. Actuellement, le premier portefeuille cible se compose de 42 % d’actions, de 29 % d’obligations d’Etats notées en moyenne A, de 25 % d’obligations d’entreprises (en moyenne BBB) et de 3 % de cash.Pour couvrir ses positions, le fonds peut utiliser des contrats à terme ou des devises. En cas de besoin, la poche de liquidités peut être augmenté et, dans un cas extrême, une classe d’actifs peut être entièrement laissée de côté.Adrian Daniel, le gérant principal, souligne que la limitation des pertes a clairement la priorité sur la performance.CaractéristiquesDénomination : MainFirst AR Multi Asset FondsCodes Isin :Classe de parts A (souscription minimale : 2.500 euros) : LU0864714000 (capitalisation)Classe de parts C (500.000 euros) : LU0864714935 (capitalisation)Classe de parts D (500.000 euros) : LU0864715312 (distribution)Commissions de gestion :1,2 % (parts A)0,8 % (parts C et D)Commission de performance :15 % de la surperformance par rapport au taux butoir de 5 %, avec high watermark.
Le 6 mai, Robeco Allemagne a annoncé avoir l’obtenu en mars l’agrément de la BaFin pour la commercialisation en Allemagne du fonds de dette souveraine émergente en monnaies locales Robeco Emerging Lux-o-rente Local Currency D EUR. Ce un produit de droit luxembourgeois lancé aux Pays-Bas le 12 décembre 2012 est désormais commercialisé en Allemagne.La stratégie de gestion mise en œuvre par l'équipe de Maurice Meijers se fonde sur un modèle quantitatif utilisé depuis 1994 pour le Robeco Lux-o-rente. Le modèle vise à prévoir l'évolution des taux sur les différents marchés obligataires.L’ajustement de la duration s’effectue au moyen de swaps de taux et de futures sur les marchés obligataires les plus liquides parmi les pays émergents (Brésil, Pologne, Mexique, Corée du Sud, Malaisie et Afrique du Sud). Cela permet de corriger la duration de +/- 3 ans. L’indice de référence, le JP Morgan GBI-EM Global Diversified Index, affiche actuellement duration d’environ 5 ans.CaractéristiquesDénomination : Robeco Emerging Lux-o-rente Local Currency D EURCode Isin : LU0862488169Droit d’entrée : 3 % maximumCommission de gestion (retail) : 1,20 %Frais de garde (0,12 %)
Le 1.028ème ETF coté sur le segment XTF de la plate-forme électronique Xetra est, depuis le 3 mai, le db X-trackers II Australian Dollar Cash UCITS ETF, un produit de droit luxembourgeois qui est le premier à ouvrir l’accès au marché monétaire en dollars australiens, indique la Deutsche Börse. Il réplique un indice calculé par la Deutsche Bank, maison-mère de db x-trackers au travers du pôle Deutsche Asset & Wealth Management (DeAWM).CaractéristiquesDénomination : db X-trackers II Australian Dollar Cash UCITS ETFCode Isin : LU0482518031Indice de référence : Deutsche Bank Australia Overnight Money Market TRITaux de frais sur encours : 0,20 %
Lundi matin, la Lufthansa annonçait dans un communiqué boursier que son ancien président du directoire (jusqu’à 2010), l’Autrichien Wolfgand Mayrhuber, retirait sa candidature à la présidence du conseil de surveillance pour l’assemblée générale de ce mardi, en raison de l’opposition «d’actionnaires influents» (il s’agirait d’Union investment, de Franklin Templeton et du cabinet Institutional Shareholder Services ou ISS), rapporte la Frankfurter Allgemeine Zeitung.Mais, finalement, lundi soir, Wolfgang Mayrhuber était de nouveau candidat après avoir apparemment accepté les conditions imposées par les actionnaires récalcitrants. Les deux premiers ont surtout critiqué les décisions stratégiques malheureuses prises par l’impétrant à l’époque (2002-2010) où il était président du directoire, et l’ISS lui reproche d’avoir accepté six mandats d’administrateur depuis qu’il a quitté la direction opérationnelle de la compagnie aérienne.
Le spécialiste italien de la multigestion Kairos Partners s’apprête selon Citywire à lancer deux stratégies alternatives sous forme de fonds Ucits, l’un sur les obligations internationales, l’autre investie sur les actifs réels. Les deux produits doivent encore obtenir leur agrément. Selon Citywire, ce lancement est un premier pas vers la diversification de la Sicav de Kairos Partners, jusqu'à présent uniquement composée de compartiments investis en actions.
La banque directe Knab, qui appartient à l’assureur Aegon, compte lancer ce mois-ci aux Pays-Bas la plate-forme Gemakbeleggen (investir facilement) qui permet aux clients d’investir dans quelque 200 fonds d’investissements et ETF sélectionnés par trois spécialistes, Sven Bouman, Martine Hafkamp et Royce Tostrams, rapporte Fondsnieuws.Les investisseurs bénéficieront de ristournes sur les fonds intermédiés par Knab. Et les clients paieront ce service 0,5 % par an, plus un euro par ordre, mais les transactions seront gratuites.René Frijters, directeur-fondateur de Knab, précise que les clients recevront une alerte lorsqu’il faudra rebalancer les fonds pour que le portefeuille revienne en ligne avec leur profil de risque.Parmi les produits sélectionnés figurent des fonds de grandes maisons internationales comme BlackRock/iShares, BNP Paribas ou DWS, mais aussi de gestionnaires néerlandais comme Delta Lloyd, Kempen Capital management et ING Investment Management.
Franklin Templeton Investments a annoncé le lancement du Templeton Asian Dividend Fund géré par Mark Mobius asisté de Tom Wu, rapporte Fundweb. Il s’agit d’un compartiment de la sicav luxembourgeoise Franklin Templeton Investment Funds (FTIF).L’équipe de gestion mettra en œuvre une approche sans contrainte avec un objectif de long terme en investissant dans des titres asiatiques offrant des dividendes élevés et des perspectives de croissance
La collecte nette des banques du Liechtenstein s’est élevée l’an dernier à 13,2 milliards de francs suisses, soit près du double du montant enregistré l’année précédente, selon l’Autorité liechtensteinoise de surveillance des marchés financiers (FMA). A elle seule, LGT Group, banque détenue par la famille princière, a collecté 10,5 milliards de francs (+12%).Fin 2012, les banques du Liechtenstein administraient 184 milliards de francs, soit une hausse de 11% sur un an. Outre la collecte, cette progression s’explique aussi par l'évolution favorable du marché des actions, ainsi que les effets de change.Le bénéfice total des banques de la Principauté a bondi l’an dernier à 388 millions de francs suisses contre 122 millions de francs suisses en 2011.
D’après des proches du dossier cités par le Financial Times Fund Management (FTfm), le gestionnaire alternatif londonien Centaurus Capital va rembourser ses clients externes et son encours tombera à environ 100 millions de dollars contre 300 millions actuellement, 1 milliard l’an dernier 5 milliards en 2008.Les fondateurs, d’anciens traders de BNP Paribas, Bernard Oppetit et Randel Freeman, veulent pouvoir gérer à leur guise leur propre argent. Ils vont aussi fermer leur bureau de Hong-Kong ainsi que deux fonds aux résultats peu probants, l’un sur l’arbitrage des risques à l’international, l’autre sur l’Asie.
Le Portugal a ouvert un livre d’ordre en vue de l'émission de trois milliards d’euros d’obligations à 10 ans qui seraient mises à prix à 400-405 points de base au-dessus des mid-swaps, apprend-on mardi auprès d’une des banques chefs de file. La demande des investisseurs dépasse d’ores et déjà les quatre milliards d’euros. Ces obligations arriveront à maturité en février 2024.
Après 300 millions de dollars de capitaux sortis en mars, les produits indiciels en Europe ont subi une nouvelle décollecte de 800 millions de dollars en avril
Membre de la Commission sur les marchés à terme aux Etats-Unis, la CFTC, Bart Chilton assure dans un entretien que la monnaie électronique fait l’objet d’une attention particulière et sera régulée par l’autorité si elle sert de support à des contrats de produits dérivés. «De vraies personnes peuvent courir un vrai risque avec ces instruments» souligne le responsable de la CFTC.
Les autorités chinoises ont interdit selon le quotidien au fonds souverain China Investment Corp d’investir au Royaume-Uni avant que les deux pays ne mettent un terme à une mésentente causée par la rencontre l’an passé entre le Dalaï-Lama et David Cameron. De quoi remettre en cause la participation de CIC notamment dans le programme nucléaire ou le train à grande vitesse.
Furn-Invest, la holding du groupe d’ameublement haut de gamme, cède 20% de son capital à Tamburi Investment Partners (TIP). Outre Roche Bobois, elle comprend également Cuir Center. Ses actionnaires majoritaires sont les familles Roche et Chouchan. TIP reprend la participation à des fonds gérés par Azulis Capital, Sigefi, BNP Paribas Développement et Natio Vie Développement.
Le groupe pétrolier et gazier basé à Denver et contrôlé par Warburg Pincus prépare une introduction en Bourse qui pourrait le valoriser à environ dix milliards de dollars, selon Reuters qui cite des sources proches. L’agence assure que le groupe a mandaté à ce sujet Barclays, JPMorgan et Citigroup.
Apollo Global Management a vu son résultat net économique bondir de 72% au premier trimestre, à 792,4 millions de dollars (1,89 dollar par titre), grâce à plusieurs plus-values de cession (LyondellBasell Industries, Charter Communications…). La valeur de ses fonds de private equity a grimpé de 14%.
Le loueur de voitures a annoncé que ses actionnaires ayant conclu son acquisition en 2005 auprès de Ford (avant une IPO l’année suivante) ont soldé leur part au capital. Clayton, Dubilier & Rice, Carlyle et Bank of America Merrill Lynch ont ainsi cédé 50 millions de titres pour 1,24 milliard de dollars à Goldman Sachs, qui les remettra sur le marché.
Le régulateur vient de prononcer à l’encontre de la société Viveris Management une sanction pécuniaire de 200.000 euros pour atteinte à la bonne information des porteurs dans le cadre des investissements réalisés dans le secteur photovoltaïque, et défaillance des procédures de conformité et de contrôle interne.
Henri Chaffiotte, Directeur général délégué de la CARMF lors d’une table ronde organisée par amLeague et Newsmanagers : Nous essayons de réduire un peu la volatilité dans les fonds. Je n’ai pas fait d’analyse fine, fonds par fonds. Depuis le début de l’année, alors qu’on avait eu une fin d’année 2012 assez optimiste, il y a plus de volatilité, et les comportements sont plus heurtés. Nous l’analysons plus comme étant des conséquences des problèmes externes, exogènes comme le problème de l’euro, de Chypre, etc. Ce sont des facteurs essentiellement psychologiques, donc des facteurs qui influent d’une manière générale sur le marché, donc le bêta. Ensuite, cela dépend de la volatilité du style de gestion de chacun des gérants. D’une manière générale, nous essayons de baisser la volatilité, mais nous ne le faisons pas pour une raison conjoncturelle. Ce n’est pas parce que nous avons connu les quatre mois récents qu’on le fait. Nous le faisons dans une perspective de moyen terme. En fait, le placement actions est pour nous presque un placement par défaut. Nous n’avons rien à attendre des taux, les rendements obligataires sont très faibles, sauf à se gorger de high yield... Les actions dans un environnement économique mondial qui reste quand même relativement positif sont l’alternative. Le seul risque que je vois serait des soubresauts sur l’Europe qui peuvent affecter les marchés européens. C’est pour cela que nous essayons de diversifier quand même notre portefeuille et de prendre des valeurs européennes qui soient liées à la croissance mondiale. Là aussi, il faut se méfier des cycliques, parce que les cycles peuvent être assez violents. Et puis il y a encore pas mal de volatilité sur ces titres. Aussi, nous cherchons plutôt à réduire la volatilité en conservant l’Europe qui n’est fondamentalement pas chère.
L’Italie peut redresser son économie sans creuser davantage sa dette, a lundi Enrico Letta, dont le gouvernement de coalition, à peine formé, souffre déjà de tiraillements sur la question des finances publiques. Ministre délégué à l’Economie, Stefano Fassina a jugé dimanche que l’Italie devrait pouvoir laisser filer son déficit en 2013.