Le président italien Giorgio Napolitano a annoncé vendredi avoir accepté la démission d’Enrico Letta, président du Conseil mis en minorité la veille par son Parti démocrate (PD, centre gauche). Le chef de l’Etat a ajouté qu’il entendait boucler ses consultations d’ici samedi en vue de la formation d’un nouveau gouvernement dont la direction devrait revenir à Matteo Renzi, triomphalement élu en décembre dernier à la tête du Parti démocrate.
La banque centrale russe a laissé aujourd’hui son principal taux directeur inchangé à un niveau de 5,5%, malgré une inflation à 6,1% bien supérieure à l’objectif de 5% que s’est fixé l’autorité. Elle a néanmoins indiqué que si les anticipations de hausse des prix venaient à dévier de leur trajectoire baissière, «la banque centrale sera prêt à durcir sa politique monétaire». Le rouble chutait de 0,9% contre euro pour tomber à 48,44, son plus faible niveau historique, ce qui alimente les tensions sur les prix. Parallèlement, la croissance a chuté à 1,3% en 2013, et la banque centrale a revu à la baisse ses prévisions pour cette année, entre 1,5% et 1,8%.
La production manufacturière aux Etats-Unis a enregistré en janvier une baisse inattendue de 0,8%, la plus forte depuis mai 2009, à cause de la vague de froid qui a touché une bonne partie du pays, montrent les statistiques officielles publiées vendredi par la Réserve fédérale. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une hausse de 0,1% d’un mois sur l’autre. Le taux d’utilisation des capacités de production est revenu à 78,5% en janvier contre 78,9% en décembre, soit 1,6 point en dessous de sa moyenne de long terme.
Deux fonds de pension néerlandais, dont l’identité n’est pas précisée, viennent de lancer un appel d’offres portant sur des club deals dans l’immobilier résidentiel européen, à l’exclusion des Pays-Bas, rapporte le site IPE.La société de conseil Grontmij Capital Consultants a été chargée de piloter cet appel d’offres. La taille des investissements sera comprise entre 10 millions de dollars et 30 millions de dollars par mandat. Les deux fonds de pension disent préférer une approche active mais pourraient accepter des approches core, value-add (à haute valeur ajoutée), opportunistes ou sectorielles (spécifiques ou diversifiées).
L’Agefi rapporte que Lloyds Banking Group a annoncé avoir augmenté de 8% le total des bonus versés à ses salariés, la banque britannique ayant dégagé en 2013 un premier bénéfice statutaire annuel depuis que l’Etat a volé à son secours en 2008. L'établissement a versé un total de bonus de 395 millions de livres, dont 1,7 million pour son directeur général Antonio Horta-Osorio.
Les fonds Ucits de long terme (c’est-à-dire hors fonds monétaires) ont enregistré en décembre une collecte nette de 31 milliards d’euros, contre 21 milliards d’euros en novembre, selon les statistiques communiquées par l’association européenne des gestionnaires d’actifs (Efama). Sur l’ensemble de l’année, la collecte des fonds de long terme atteint 320 milliards d’euros.Les fonds d’actions ont doublé leur collecte en décembre à 20 milliards d’euros contre 10 milliards en novembre alors que les fonds diversifiés attiraient 13 milliards d’euros contre 8 milliards d’euros le mois précédent. En revanche, les fonds obligataires, qui avaient collecté 6 milliards d’euros en novembre, ont terminé le mois de décembre sur des rachats pour un montant net de 6 milliards d’euros.Les fonds monétaires ont affiché une décollecte nette de 19 milliards d’euros, qui peut être mise sur le compte des retraits périodiques et de fin d’année. La collecte des fonds Ucits dans leur ensemble s’est ainsi inscrite en baisse à 13 milliards d’euros contre 18 milliards d’euros en novembre.Les actifs des fonds Ucits ont encore progressé de 0,1% en décembre à 6.929 milliards d’euros, les actifs des fonds non coordonnés affichant une hausse de 0,3% à 2.799 milliards d’euros.
Les sociétés de gestion européennes vont continuer à se réorganiser, mais cela ne devrait pas passer par une vague de fusions et acquisitions, estime Fitch Ratings.« Nous n’anticipons pas des fusions et acquisitions à grande échelle parce qu’il ne reste pas beaucoup de gros candidats et que les opérations peuvent comporter des risques considérables », explique l’agence de notation. Parmi ces écueils, Fitch Ratings cite les différences culturelles susceptibles d’exister entre les sociétés de gestion et les rachats de la part des investisseurs. L’autre grand péril est l’impact négatif éventuel sur le profil de crédit de la société de gestion si une acquisition implique le recours à l’endettement, si des problèmes réglementaires dans la phase d’approbation sont rencontrés et si l’acquéreur surpaye sa cible.Néanmoins, Fitch entrevoit tout de même quelques acquisitions ciblées, notamment dans les domaines où les investisseurs institutionnels exigent une taille critique, comme la gestion alternative, le private equity et l’immobilier. Les acquisitions de petits spécialistes devraient aussi se poursuivre, car elles permettent aux sociétés de gestion de renforcer leurs savoir faire, leurs produits, leurs clientèle ou leur canaux de distribution. Enfin, Fitch note que les sociétés de gestion européennes intéressent les groupes étrangers voulant prendre pied sur le Vieux Continent.
Dotée d’un nouvel actionnaire et d’un nouveau nom, Dexia Asset Management - désormais Candriam Investors Group - peut enfin songer à l’avenir. « Nous visons 8 % à 10 % de croissance de nos encours par an, dans l’hypothèse de marchés en hausse de 4-5 % par an », a déclaré Naïm Abou-Jaoudé, CEO de Candriam. « Sur cinq ans, cela fait 50 % d’actifs en plus, ce qui nous permettrait de dépasser à nouveau la barre des 100 milliards d’euros. » Actuellement, les encours de Candriam, qui a été racheté par l’américain New York Life, ressortent à 73 milliards d’euros, après avoir connu un pic en 2007, à 105 milliards d’euros. « Nous allons pouvoir regagner les parts de marché perdues et retrouver notre positionnement de leader, maintenant que le poids de l’histoire et des incertitudes de la vente est derrière nous », se réjouit Naïm Abou-Jaoudé.Les deux moteurs de croissance des encours seront la distribution, qui représente 38 % des encours, et les institutionnels, qui constituent le solde. Naïm Abou-Jaoudé fonde notamment beaucoup d’espoirs dans la clientèle de la distribution, qui était jusqu’ici refroidie par le processus de vente et par la réputation de l’ex-maison mère. A noter aussi que 35 % des actifs sont gérés pour Belfius (ex-Dexia) et pour BIL, en vertu de « partenariats de long terme ». L’international n’est pas en reste et Candriam a l’intention de renforcer son équipe institutionnelle en Allemagne, plutôt concentrée sur la distribution, de recruter un responsable des consultants en Angleterre et d’étoffer ses effectifs en Suisse. « Nous sommes en mode développement », martèle Naïm Abou-Jaoudé, qui confirme au passage que les équipes de Dexia AM resteront en place.Enfin, Candriam va aussi pouvoir remettre en route la machine à fabriquer de nouveaux produits, avec le lancement d’un fonds total return income, d’un fonds de placements privés européens et d’un fonds equity global optimum pour les assureurs. Naïm Abou-Jaoudé n’exclut pas de proposer des fonds des boutiques d’investissements de New York Life aux investisseurs européens, mais cela est pour le moment au stade de la réflexion. L’actionnaire pourrait aussi confier des actifs à Candriam, mais cela est aussi encore trop tôt pour le dire…
Allianz Global Investors (GI) entend bien donner une nouvelle envergure à sa division «Global Solutions». Regroupant aujourd’hui 90 professionnels en Europe, en Asie-Pacifique et aux Etats-Unis, cette entité affiche aujourd’hui plus de 60 milliards d’euros d’actifs conseillés ou sous gestion pour plus de 100 clients institutionnels de haut niveau. La société de gestion n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. «Nous visons une croissance de nos encours de 10 % par an et 5 milliards d’euros d’encours supplémentaires cette année», a annoncé Dr. Reinhold Hafner, chief investment officer de Global Solutions chez Allianz GI, de passage à Paris le 13 février. L’activité «Global Solutions» prend également ses marques sur le marché français, avec un certain succès puisque l’ERAFP est récemment devenu client d’AllianzGI Global Solutions et en particulier de Risklab, le pôle spécialisé sur la gestion des risques et les solutions de risques dédiées à destination des investisseurs institutionnels piloté par Wolfgang Mader.Créée en 2011, l’entité «Global Solutions» a vocation à proposer aux clients un ensemble de services et de solutions d’investissements sur mesure autour de différents pôles: le conseil en investissement et en risque, les solutions retraites, la recherche et la sélection de gérants, les solutions hybrides d’assurance vie et, enfin, le fiduciary management. Cette dernière activité est d’ailleurs appelée à se développer davantage. «C’est un domaine sur lequel nous avons une forte demande de la part des clients», a observé Reinhold Hafner. A ce jour, le fiduciary management représente entre 15 et 16 milliards d’euros d’actifs sous gestion avec environ 13 ou 14 clients.
Syz & Co a lancé en Italie le fonds Oyster multi asset inflation shield, appelé Oyster Mais, rapporte Bluerating. Le portefeuille est investi dans des obligations, des actions et des matières premières.
La société de gestion suédoise East Capital vient de faire agréer en Italie son fonds actions chinoises East Capital China Fund, rapporte Bluerating. Les principaux thèmes d’investissement de ce produit sont la croissance économique rapide de la Chine et les perspectives de revalorisation du yuan par rapport aux autres devises mondiales.
Solocal Group va passer entre les mains de hedge funds, rapporte L’Agefi. Amber Capital, Boussard & Gavaudan, Credit Suisse, Paulson & Co et Praxient, les principaux créanciers de l’ex PagesJaunes vont prendre possession d’une grande partie du capital, en dessous de la minorité de blocage mais suffisamment pour en devenir les actionnaires de référence. Ces fonds garantissent 355 des 440 millions d’euros de l’augmentation de capital envisagée par Solocal.
La SPGP muscle sa force de frappe commerciale. La société de gestion, présidée par Cédric Chaboud, vient de se doter d’une équipe de distribution en recrutant des professionnels issus de grandes maisons de la place. Ainsi, Sassan Golshani, 37 ans, a rejoint la SPGP en tant que directeur du développement & marketing. Ancien de Richelieu Finance Gestion Privée, KBL, Sassan Golshani était précédemment directeur de Global Investment Managers, la société de gestion du groupe Global Investment Services.Sassan Golshani s’appuiera sur une équipe de deux personnes, appelée à s'étoffer rapidement, selon la SPGP. Ainsi, Marie-Alix Robert, 25 ans, rejoint la société au poste de chargée de la distribution externe. Après une première expérience chez Fédéral Finance en 2011, elle officiait précédemment au sein du groupe Global Investment Services au sein de sa filiale spécialisée dans la distribution de fonds externes en tant que chargée de développement France et International.Enfin, Henri Rayot, 30 ans, est nommé chargé de la vente Institutionnelle en Europe (Benelux, Suisse et Allemagne). Ancien d’Oddo Securities, et de Crédit Agricole CIB à Francfort, il a rejoint la SPGP en 2012 pour, dans un premier temps, commercialiser les fonds actions et obligataires auprès d’investisseurs institutionnels en Europe (Suisse, Benelux et France).
En matière de développements, 2014 devrait être particulièrement chargée pour amLeague. Au cours d’une réunion, mercredi soir, de son club regroupant des investisseurs de toute nature – institutionnels membres de l’Af2i, multigérants, etc - Antoine Briant, le CEO de la plateforme a fait part de plusieurs projets et pistes de réflexion dont certaines pourraient permettre à la société, à l’origine d’une compétition entre sociétés de gestion au sein de différents mandats notionnels, de changer de dimension.Outre le lancement du mandat ISR Europe le 1er janvier dernier qui délivre des informations tant financières qu’extra-financières - permettant notamment de déterminer les biais Environnement ou Social ou Gouvernance de chaque portefeuille (lire Newsmanagers du 18 décembre 2013) -, Antoine Briant a officialisé le lancement de deux sources d’informations supplémentaires à la disposition de l’ensemble des gérants : l’Individual Research Report (IRR) et le Peers Research Report (PRR). Outre une multitude d’informations sur chaque portefeuille de l’ensemble des sociétés de gestion (max draw down, tracking error; alpha, beta, etc), l’IRR donne accès à un ensemble de données «pointues» telles que le nombre de jours de marchés baissiers (beta bear) ou haussiers (beta bull) sur différentes périodes, le nombre d’ordres passés, à l’achat, à la vente par le gérant, la contribution à la performance des quinze premières valeurs en portefeuilles, le taux de rotation du portefeuille en général et par secteurs sur un mois, etc. «L’ensemble de ces données seront uniquement visibles par le gérant», a rappelé Antoine Briant qui a néanmoins précisé que les sociétés de gestion pourront en disposer librement, et, si elles le souhaitent, les rendre visibles à tous. Le deuxième bouquet de données – le PRR – sera, pour sa part, librement accessible. Il offrira des indications semblables mais qui auront été cependant agrégées en regroupant les sociétés de gestion dans les différents mandats. Parfois, les informations pourront être étonnantes… Une lecture récente des taux de rotation des portefeuilles, par exemple, a ainsi permis de constater qu’au sein du mandat Actions Europe, ils varient entre 2 % et… 500 % depuis le lancement d’amLeague en juin 2010. Autrement dit, certains gérants n’ont quasiment pas modifié leur portefeuille tandis que d’autres l’ont fait «tourner» cinq fois... Autre information que la plateforme amLeague est aussi en mesure de fournir : le peu d’appétit des gérants pour certains titres ou à l’inverse, leur fort intérêt pour d’autres. Exemple, dans le mandat Europe, des titres comme Vodafone ou Novartis sont globalement sous-pondérés dans les portefeuilles actions européens contrairement aux titres Safran ou EADS… Dans un genre un peu différent, les investisseurs constateront, toujours sur le Vieux Continent, la surpondération en euro des gérants et la souspondération en livre sterling… Par ailleurs, ils pourront constater que le portefeuille de la société de gestion Delubac AM est le plus marqué «croissance» et celui de Bestinver, le plus «value». Quant à celui de Vivienne Investissements, il se présente comme le plus liquide…Rendus possible par les développements informatiques récents de la plateforme, les autres développements annoncés par Antoine Briant sont encore au stade de propositions. Pour autant, ils sont incontestablement d’importance. Il serait en effet question d’autoriser des «asset managers» à disposer des outils nécessaires pour tester une stratégie avant de la décliner sous forme de produit. Y compris si, dans le cadre de cette stratégie, le gérant a recours à une poche de liquidités ou souhaite réaliser une sélection de valeurs hors indice imposé - ce qui est rigoureusement interdit actuellement. Pour donner du «poids» à ce service, amLeague annonce que ladite stratégie serait certifiée par ses soins. Reste que Antoine Briant n’entend pas brouiller l’image de la plateforme qui a gagné ses galons en mettant à armes égales et de façon impartiale les gérants au sein de cinq mandats. Notamment en ayant accès aux mêmes univers d’investissements et soumis aux mêmes coûts de transaction. De fait, «les sociétés de gestion intéressées devraient obligatoirement concourir dans le cadre de l’un des mandats notionnels», a indiqué Antoine Briant.Annoncée par Thierry Callault, invité pour la circonstance, la dernière proposition pourrait permettre à amLeague de s'élargir encore. Après avoir insisté sur son engagement en matière d’incubation et d’amorçage de petites sociétés de gestion talentueuses, Thierry Callault est revenu sur les grandes difficultés que les jeunes pousses de la finance peuvent rencontrer en France pour trouver du capital d’amorçage. Dans ce cadre, amLeague pourrait les intégrer dans un espace dédié et reprendre la notion de portefeuilles notionnels. «De cette façon», a indiqué, Thierry Callault, «ces gérants pourraient créer leur track record"… et susciter de l’intérêt en monnaie sonnante et trébuchante.Enfin, la dernière partie de la réunion a été consacrée à la remise des prix récompensant dans les quatre mandats ouverts en 2013, les gérants les plus performants. En termes de gestion, les adeptes de l’analyse fondamentale – typés value – ont fait match nul avec les «quants». Dans le premier groupe, le portefeuille de Jeffrey Taylor d’Invesco AM a réalisé un gain de 38,70 % dans le mandat euro et AllianceBerstein, une performance de 30,24 % dans le mandat Global Equities. Dans le deuxième groupe, le portefeuille de Theam a réalisé une performance de 28,06 % sur l’Europe et le portefeuille de CCR AM, un gain de 15,84 % dans le mandat «multi asset class».
L’action Aberdeen Asset Management a chuté en deçà des 420 pence, prix auquel il finance l’acquisition de Scottish Widows Investment Partnership (Swip) pour 550 millions de livres, rapporte Financial News. Pour chaque penny en dessous de ce niveau, la société de gestion devra trouver 1,3 million de livres supplémentaire, selon les estimations de Bank of America Merrill Lynch. Ainsi, Aberdeen devra payer à Lloyds 16,9 millions de livres en plus sur les 12 prochains mois si la baisse persiste.
BlacRock propose cinq mutual funds qui vont s’efforcer de fournir des performances à long terme correspondant au rendement lié aux indices de retraite de BlackRock CoRI.Les indices CoRI aident les investisseurs à estimer les rendements annuels futurs de leurs économies actuelles à compter de leurs 65 ans, ou, inversement, estimer l’effort d'épargne à consentir pour atteindre un certain niveau de revenus à partir de 65 ans.Les cinq fonds proposés sont les suivants : - BlackRock CoRI 2015 Fund (BCVAX) - BlackRock CoRI 2017 Fund (BCWAX) - BlackRock CoRI 2019 Fund (BCXAX) - BlackRock CoRI 2021 Fund (BCYAX) - BlackRock CoRI 2023 Fund (BCZAX)Ces produits sont investis en priorité dans l’obligataire mais également dans d’autres instruments financiers. Ils seront gérés par Scott Radell et James Mauro, du pôle «North America portfolio solutions» au sein des stratégies obligataires alpha dédiées à la région Amériques de BlackRock.
La société de gestion Dreyfus, du groupe BNY Mellon; vient de lancer le Dreyfus Global Emerging Markets fund, une stratégie actions gérée activement.La société affiliée Newton Capital Management sera sous-conseiller sur ce fonds, avec deux spécialistes des marchés émergents issus de la société, Robert Marshall-Lee et Sophia Whitbread.
Société Générale Securities Services (SGSS) annonce le lancement d’une offre de reporting réglementaire conforme à la directive AIFM pour les gestionnaires d’actifs et leurs fonds. SGSS rappelle que les gestionnaires d’actifs devront fournir aux régulateurs des rapports détaillés à la fois pour leurs sociétés et les fonds qu’elles gèrent ou commercialisent. L’offre consiste en trois options de reporting différentes. Ces options vont de la collecte de données de base et des reportings conformes à la directive AIFM à l’externalisation complète de de la production des reportings : 1. Les reportings de base sur les fonds : SGSS gère la collecte de données internes. Le gestionnaire d’actifs demeure responsable de l’établissement de ces rapports et de leur dépôt auprès des régulateurs locaux. 2. Les reportings complets sur les fonds incluent la collecte et la consolidation de données, en interne auprès de SGSS et auprès de la société de gestion d’actifs. SGSS prépare des reportings conformes à la directive AIFM et les soumet à la validation du client, les dépose auprès des régulateurs locaux dans les pays où les fonds sont gérés ou commercialisés et gère toute demande des régulateurs en relation avec les reportings. 3. Les reportings complets sur les sociétés de gestion d’actifs et les fonds, incluant en complément la collecte de données auprès de tiers (par exemple l’administrateur de fonds lorsqu’il ne s’agit pas de SGSS), la confection des rapports pour l’ensemble de la gamme de fonds et l’élaboration du rapport consolidé au niveau de la société de gestion. SGSS soumet le rapport consolidé à la validation du client, le dépose auprès des régulateurs locaux dans les pays où les fonds sont gérés ou promus et gère toute demande des régulateurs en relation avec les reportings.
Le fonds actions mondiales décotées géré par David Samra et Daniel O’Keefe chez Artisan Partners sera fermé à la plupart des nouveaux investisseurs en fin de semaine, rapporte Citywire. Le fonds a atteint 14,1 milliards de dollars.
L’hémorragie s’accélère pour la gestion d’actifs de BNP Paribas. En 2013, cette activité portée par BNP Paribas Investment Partners (BNPP IP) a subi une décollecte de 31,4 milliards d’euros, malgré une collecte nette positive de l’ordre de 200 millions d’euros au quatrième trimestre, selon les données publiées par le groupe bancaire le 13 février. En 2012, la filiale avait déjà accusé 18,8 milliards d’euros de retraits nets. Le groupe BNP Paribas indique que la décollecte en 2013 s’est notamment matérialisée dans les fonds monétaires, sans donner plus de détail. Résultat: ses actifs sous gestion ont fondu comme neige au soleil, ressortant à 370 milliards d’euros fin 2013 contre 405 milliards fin 2012, soit une baisse de 8,5 %. BNP Paribas n’entend toutefois pas baisser les bras. Dans le cadre de son plan stratégique 2014-2016, le groupe a assigné à BNPP IP un objectif clair: relancer la collecte. Une vraie gageure au regard des performances affichées ces derniers années. A horizon 2016, BNPP IP doit ainsi réaliser un objectif ambitieux: engranger 40 milliards d’euros de collecte nette. Pour ce faire, la filiale de gestion d’actifs a ciblé trois axes de développement prioritaires: la clientèle institutionnelle, l’Asie-Pacifique et les marchés émergents, et, enfin, les plates-formes et les réseaux de distribution. L’avenir dira si BNPP IP aura réussi à relever ce défi.
Robeco Boston Partners, le spécialiste de l’approche value au sein du groupe Robeco, a terminé l’année 2013 sur les chapeaux de roue. Ses actifs sous gestion s’inscrivaient fin décembre 2013 à près de 51 milliards de dollars, contre 27 milliards de dollars à fin 2012. Une évolution due pour 40% à l’effet marché mais à 60% à la collecte nette. Depuis le début de l’année, la collecte s’est poursuivie et les actifs sous gestion tutoient désormais la barre des 54 milliards de dollars, avec une collecte de l’ordre de 600 millions de dollars émanant du marché européen. La part de l’international dans les encours se situe actuellement autour de 25% à 30% avec tendance ascendante.Christopher Hart, le gérant du fonds Robeco BP Global Premium Equities, de passage à Paris, a souligné le 13 février qu’il était désormais plus prudent vis-à-vis des grandes capitalisations et cherchait plutôt des opportunités d’investissement du côté des capitalisations moyennes. Le fonds, actuellement sous-pondéré sur l’Amérique du Nord mais surpondéré sur l’Europe continentale et très peu exposé aux marchés émergents, comporte une centaine de lignes. Depuis que Christopher Hart assure la gestion de cette stratégie (juillet 2008) jusqu'à fin 2013, le fonds a dégagé une performance annualisée de 10,29% net de commissions contre 7,86% pour l’indice MSCI World.Christopher Hart a indiqué à Newsmanagers que Robeco Boston Partners avait lancé il y a environ 6 mois une stratégie long/short global qui pourrait être ultérieurement introduite sur le marché européen.
L’Union Financière de France (UFF) poursuit sa marche en avant. En 2013, la filiale d’Aviva France a dégagé un résultat net consolidé de 18,4 millions d’euros, en progression de 21 % par rapport à 2012. En l’espace d’un an, son résultat d’exploitation a, quant à lui, augmenté de 21 % à 27,7 millions d’euros.La banque conseil en gestion de patrimoine a enregistré une progression sensible de son activité commerciale. De fait, sa collecte brute globale a augmenté de 14 % par rapport à 2012, pour dépasser le seuil du milliard d’euros (1,011 milliard). Cette performance a été portée par l’assurance vie (+20 % à 458 millions d’euros), la reprise des investissements en valeurs mobilières (+16% à 142 millions) et une progression des ventes de lots immobiliers (+15% à 215 millions). En revanche, l’UFF accuse une légère baisse des souscriptions en SCPI, en recul de 3 % sur un an à 96 millions d’euros. «Nos clients ont retrouvé un plus grand goût pour les actions et les multisupports, notamment en assurance vie, et ils ont continué à s’ouvrir vers la diversification, à savoir les placements dans les PME, tout en confirmant leur attachement très fort à l’immobilier», a commenté Nicolas Schimel, PDG d’UFF. Sur l’ensemble de l’année 2013, l’UFF a enregistré une collecte nette de 83 millions d’euros, contre 49 millions d’euros en 2012. Portés par ces flux entrants positifs et par un impact positif de la valorisation de ses actifs, ses encours gérés augmentent ainsi de 8 %, passant de 7,23 milliards d’euros en 2012 à 7,8 milliards d’euros en 2013.En 2014, la société entend bien poursuivre son action visant «à développer notre potentiel de distribution», a précisé Paul Younès, directeur général délégué d’UFF. La nouvelle année sera surtout consacrée à l’intégration des 220 collaborateurs du réseau Aviva Epargne & Conseils (AEC), acquis au 1er janvier 2014. «Cette acquisition nous permet d’afficher 10 milliards d’euros d’encours, grâce aux 2,5 milliards d’AEC, et de porter notre réseau commercial de 900 à 1.150 conseillers, a indiqué Paul Younès. En 2014, nous allons travailler à la fusion opérationnelle afin d’avoir un seul et même réseau homogène.» En parallèle, l’UFF compte accélérer le développement de CGP Entrepreneurs, sa filiale dédiée aux conseillers en gestion de patrimoine indépendants qui compte aujourd’hui une quinzaine de partenaires. Afin d’atteindre rapidement une taille critique dans ce domaine, l’UFF ne cache pas «regarder les opportunités pour des acquisitions potentielles», selon Paul Younès. Enfin, soucieuse de proposer davantage de produits actions à ses clients en 2014, l’UFF fait évoluer son offre en lançant de nouveaux produits comme UFF Euro Valeur 0-100, UFF Sélection Premium et, surtout, le fonds UFF Tremplin PME éligible au nouveau PEA-PME et dont la gestion est confiée à la Financière de l’Echiquier. «Nous allons prendre le cheval de bataille du PEA car nous considérons que c’est le meilleur produit pour investir en actions», a souligné Paul Younès, tout en précisant ne s'être fixé aucun objectif en termes d’encours sur ce fonds PEA-PME.
L’an dernier, 27 nouveaux fonds immobiliers allemands offerts au public ont été proposés aux investisseurs, selon les chiffres de l’agence berlinoise Scope. Parmi ces fonds, seuls 4 investissent prioritairement à l’international, contre 9 sur 68 en 2012. Dans le détail, 2 se spécialisent sur les Etats-Unis, un sur l’Australie et un sur la Belgique. Si le nombre de fonds spécialisés sur l’immobilier à l’international s’est réduit d’une année sur l’autre, le volume d'émission est bien plus important, note Scope. Ces émissions pesaient pour 18 % du total des émissions enregistrées par les fonds immobiliers allemands en 2012, part qui passe à 34 % en 2013. Une des explications pour ce poids de plus en plus important est la taille des fonds immobiliers spécialisés sur les actifs étrangers, en forte hausse. Au total, l’an dernier, les fonds immobiliers allemands offerts au public qui ne sont pas en liquidation ont investi 4,5 milliards d’euros, contre 4,3 milliards en 2012. Les fonds immobiliers allemands ayant enregistré les plus fortes souscriptions l’an dernier sont UniImmo: Deutschland (1,13 milliard), UniImmo: Europa (1,12 milliard), Deka-ImmobilienEuropa (559,358 millions), grundbesitz europa (346 millions) et Deka-ImmobilienGlobal (339,2 millions d’euros).
La foncière Unibail-Rodamco a annoncé le 13 février avoir signé un accord afin d’acquérir auprès du Groupe Stadium, promoteur initial de CentrO, sa part dans la société détenant l’actif, s’associant ainsi à Canada Pension Plan Investment Board (CPPIB).Situé à Oberhausen, au coeur de la Ruhr, l’une des régions les plus peuplées d’Allemagne, CentrO est l’un des plus grands et des plus performants centres commerciaux allemands. Ouvert en 1996 et agrandi de 17 000 m² en 2012, CentrO s'étend aujourd’hui sur 232 000 m² de commerces et de loisirs. Situé dans une zone de chalandise de plus de 3 millions d’habitants, le centre attire près 25 millions de visites par an, certains clients venant même des Pays-Bas. L’investissement en fonds propres pour Unibail-Rodamco n’excédera pas 535 millions d’euros, dont 469 millions d’euros payés à la signature. La transaction représente un taux de rendement de 4,4% et un prix moyen par m² de 7 800 euros.Le centre commercial dispose d’un potentiel de croissance future important, notamment grâce à l’introduction des dernières initiatives opérationnelles du Groupe Unibail-Rodamco (dont la Dining Experience et le label 4 étoiles) et aux possibilités d’extension et de rénovation. L’acquisition de CentrO offre une opportunité unique à Unibail-Rodamco de renforcer sa présence en Allemagne et d’y accélérer son développement après l’acquisition, en 2012, de participations dans mfi AG, 2ème propriétaire, opérateur et développeur de centres commerciaux en Allemagne, ainsi que dans Ruhr Park, l’un des plus grands centres commerciaux d’Allemagne. Elle permet également d’offrir aux enseignes partenaires du Groupe un accès aux meilleurs centres commerciaux allemands.Après avoir finalisé cet accord, Unibail-Rodamco comptera 1,5 millions de m² et 27 centres commerciaux en Allemagne, dont 20 gérés pour compte de tiers par mfi. Sont prévues en outre les livraisons des projets de Recklinghausen, Mönchengladbach et Osnabrück entre le second semestre 2014 et la fin 2016, qui renforceront le portefeuille de mfi de 100 000 m² de surfaces supplémentaires.
P { margin-bottom: 0.08in; } BlackRock is offering five mutual funds which will aim to provide long-term performance corresponding to the returns tied to BlackRock CoRI retirement indices. CoRI indices help investors to estimate the future annual returns from their current savings at the age of 65, or inversely, estimate the savings effort recommended to reach a certain level of income at 65. The five funds on offer are the following: - BlackRock CoRI 2015 Fund (BCVAX) - BlackRock CoRI 2017 Fund (BCWAX) - BlackRock CoRI 2019 Fund (BCXAX) - BlackRock CoRI 2021 Fund (BCYAX) - BlackRock CoRI 2023 Fund (BCZAX) These products are invested as a priority in bonds, but may also invest in other financial instruments. They will be managed by Scott Radell and James Mauro of the North America portfolio solutions unit, within the alpha bond strategies unit dedicated to the Americas region at BlackRock.
P { margin-bottom: 0.08in; } The global unlisted equity fund managed by David Samra and Daniel O’Keefe at Artisan Partners will be closed to most new investors at the end of this week, Citywire reports. The fund has USD14.1bn in assets.