Le régulateur européen des marchés, l’Esma, se dit favorable à l’extension du bénéfice du passeport AIFM à des gérants installés dans des juridictions tierces comme Jersey, Guernesey et la Suisse. Il réserve son avis pour Hong Kong, Singapour et les Etats-Unis et incite les autorités européennes à prendre leur temps avant de valider son feu vert.
Le ministre allemand des Finances a évoqué lors d’une récente réunion de l’Eurogroupe l’idée d’une modification de l'équilibre entre le rôle politique de la Commission européenne et son rôle de garant des règles communautaires. Berlin s’interroge sur la capacité de la Commission à faire respecter de manière neutre les règles budgétaires de l’Union européenne. Un porte-parole du ministère a démenti en revanche une information de presse selon laquelle Wolfgang Schäuble chercherait à priver la Commission de sa mission de garant des réglementations sur la concurrence et le libre-échange.
Dans une situation difficile après les deux attentats qui ont visé cette année le secteur du tourisme et des grèves qui ont perturbé les exportations de phosphate, la Tunisie a réduit à 0,5% sa prévision de croissance pour cette année, contre 1% précédemment, a fait savoir jeudi son ministre des Finances, Slim Chaker.
Le comité central de Syriza a approuvé jeudi soir la proposition du Premier ministre Alexis Tsipras d’organiser un congrès extraordinaire du parti mais a rejeté l’idée d’un vote des militants sur la stratégie à suivre envers les créanciers de la Grèce. Alexis Tsipras avait fait ces propositions dans la journée au comité central, à la suite des profondes divisions apparues au sein du parti de la gauche radicale.
La Banque Postale et Malakoff Médéric ont finalisé leur partenariat dans la gestion d'actifs, permettant à la filiale de la banque de renforcer sa place de 5e acteur français, selon un communiqué publié jeudi.
Le nombre de sociétés de gestion de portefeuille agréées en France s’est établi, au 31 décembre 2014, à 634. Un nouveau niveau record. Et la tendance pour l’année en cours laisse présager – sauf événement majeur au cours du second semestre 2015 – d’un nouveau record en fin d’année. Mais est-ce une si bonne nouvelle ?
Le groupe Caisse des Dépôts investit 46 millions d’euros sur fonds propres et quasi fonds propres pour réaliser le projet Calais Port 2015 dont le chantier a été confié à la Société des Ports du Détroit, subdélégataire du concessionnaire (la Société d’Exploitation des Ports du Détroit).
Le régulateur britannique estime que les banques et les brokers n’ont pas tiré toutes les leçons des affaires de manipulation des indices de référence tels que le Libor. Dans un rapport publié le 29 juillet, la Financial Conduct Authority (FCA) considère que ces acteurs n’ont pas assez renforcé leur gouvernance pour gérer au mieux les indices. «Il est essentiel que les sociétés agissent pour restaurer la confiance dans le système», a déclaré dans un communiqué Tracey McDermott, directrice de la supervision de la FCA.
Le conseil d’administration de Capital Group a élu Tim Armour au poste de président (« chairman »), a annoncé hier le gestionnaire d’actifs américain. Il remplace ainsi Jim Rothenberg, décédé brutalement le 21 juillet dernier à l’âge de 69 ans. Tim Armour travaille depuis 31 ans au sein du Capital Group. Il est actuellement président du comité de direction de Capital Group et président de Capital Research and Management Company, une des filiales de Capital Group.
Le gestionnaire d’actifs américain Putnam Investments, qui gère 156 milliards de dollars d’actifs, vient de nommer Walter C. Donovan, son actuel directeur des investissements (« chief investment offcier »), au sein de son conseil d’administration. Il intègre également le comité exécutif. L’intéressé, qui compte plus de 30 ans d’expérience dans l’industrie de la gestion, dirige la division « Investment » de Putnam depuis 2009. Avant d’intégrer Putnam Investments, Walter Donovan a travaillé pendant 14 ans chez Fidelity Investments, officiant notamment en qualité de « President » de la division Actions de la société de gestion. Plus tôt dans sa carrière, il avait travaillé chez Merrill Lynch Capital Markets en qualité de « Director » au sein du « Corporate Debt Trading Group ».
Le fonds phare du gérant britannique Mako Investment Managers, le Pelagus Capital Fund, a vu ses actifs sous gestion chuter de 95% depuis fin 2012, rapporte le Wall Street Journal. De fait, les encours du fonds Pelagus avaient atteint 1,14 milliard de dollars à fin 2012, selon une proche du dossier, avant de chuter à 59 millions de dollars à la fin du mois de juin, selon une lettre adressée aux investisseurs et consultée par le Wall Street Journal.
La société américaine de capital-investissement Lone Star Funds a annoncé l’acquisition du promoteur immobilier britannique Quintain Estates & Development pour environ 700 millions de livres, soit 1,1 milliard de dollars. Concrètement, les actionnaires de Quintain recevront en numéraire 131 pence par actions, soit 22% de plus que le cours de l’action à sa clôture le mardi 28 juillet, selon un communiqué. La transaction sera financée par des fonds fournis par le véhicule Lone Star Real Estate Fund IV.
La société de gestion américaine Principal Global Investors (Principal GI), qui gère 346,2 milliards de dollars d’encours, étoffe son équipe dédiée au fixed income en Europe. Mark Cernicky et Randy Woodbury rejoignent l'équipe basée dans les bureaux de Londres. Mark Cernicky est «managing director» et spécialisé dans la création de produits obligataires. Randy Woodbury est notamment responsable de la gestion du fonds Global Capital Structure Opportunities. Parallèlement, deux analystes rejoignent les équipes de Londres. Il s’agit de Nicholas Woodcock et Sebastien Poulin, spécialisés dans les télécoms et les médias.
A l’issue du premier trimestre de son exercice fiscal 2015-2016, le groupe financier japonais Nomura a dévoilé une croissance de 42% du bénéfice avant impôt de son pôle de gestion d’actifs. De fait, ce segment d’activité a dégagé un bénéfice avant impôt de 11,7 milliards de yens (95 millions de dollars) contre 8,3 milliards de yens au premier trimestre 2014. Les revenus nets de ce pôle s’établissent à 26,9 milliards de yens contre 23,3 milliards de yens un an plus tôt, soit une progression de 15%. A l’issue du premier trimestre, les actifs sous gestion atteignent le niveau record de 41.400 milliards de yens, portés notamment par une collecte nette de 1.300 milliards de yens sur les trois premiers mois de l’exercice 2015-2016.En prenant en compte l’ensemble des activités du groupe, Nomura a dégagé un bénéfice net de 68,7 milliards de yens (563 millions de dollars) contre 19,8 milliards de yens un an plus tôt. Son chiffre d’affaires ressort, pour sa part, à 508 milliards de yens, en croissance de 10% sur un an.
Une société chinoise d’investissement vient de recruter une équipe de quatre gérants spécialisés sur la Grande Chine du gestionnaire d’actifs britannique Hermes Investment Management, rapporte Bloomberg. Cette équipe, basée à Singapour et qui assure la gestion d’un fonds de hedge funds centré sur la Grande Chine, quittera la société de gestion à la fin du mois d’août pour intégrer son nouvel employeur, précise l’agence de presse qui cite une porte-parole de Hermes Investment. A ce stade, la société chinoise concernée n’a pas été identifiée.
A l’issue de son troisième trimestre fiscal clos au 30 juin 2015, le gestionnaire d’actifs britannique Brewin Dolphin a annoncé que les encours de ses fonds discrétionnaires se sont établis à 25,6 milliards de livres, en repli de 2,2% par rapport au trimestre précédent (26,2 milliards de livres d’encours à fin mars 2015) mais en hausse de 8% par rapport au 30 juin 2014 (23,7 milliards de livres). Le recul de ses encours d’un trimestre sur l’autre est principalement imputable à effet marché négatif, contribuant à réduire ses fonds sous gestion de 800 millions de livres au cours de son troisième trimestre fiscal. Durant le trimestre écoulé, Brewin Dolphin a pourtant enregistré 200 millions de livres de collecte nette, portant à 900 millions de livres les souscriptions nettes engrangés sur les neuf premiers mois de son exercice fiscal.Au terme de ce troisième trimestre fiscal, ses revenus s’établissent à 73 millions de livres contre 73,1 millions de livres un an plus tôt. Sur neuf mois, ses revenus ressortent à 221,4 millions de livres contre 219,4 millions de livres sur les neuf premiers mois 2014, soit une croissance de 1%.
Jupiter Fund Management a enregistré une collecte nette de 1,4 milliard de livres au cours des six premiers mois de l’année 2015 contre 1,3 milliard de livres au premier semestre 2014, a annoncé le gestionnaire d’actifs britannique à l’occasion de la publication de ses résultats semestriels. Grâce à cette activité commerciale soutenue, ses actifs sous gestion s’établissent à 34,3 milliards de livres, en hausse de 7,5% par rapport à fin 2014 (31,9 milliards de livres d’encours) et en progression de 3,6% par rapport au premier semestre 2014 (33,1 milliards de livres). Au terme du premier semestre 2015, ses revenus nets ressortent à 169,4 millions de livres contre 148,5 millions de livres au premier semestre 2014, soit une progression de 14% sur un an. Son bénéfice avant impôt s’établit, quant à lui, à 84 millions de livres à fin juin 2015 contre 48,4 millions de livres à fin juin 2015, soit un bond en avant de 74%.
Le gestionnaire d’actifs alternatifs Man Group a enregistré une décollecte nette de 2,6 milliards de dollars au cours du premier semestre 2015 contre une collecte nette de 2,8 milliards de dollars au premier semestre 2014, a annoncé le groupe britannique à l’occasion de la publication de ses résultats semestriels. L’essentiel de cette décollecte nette est à mettre au crédit de ses portefeuilles «long only», qui ont subi 3,3 milliards de dollars de sorties nettes sur les six premiers mois de l’année.Dans le détail, sa collecte brute a atteint 10,5 milliards de dollars à fin juin 2015 (contre 12,4 milliards de dollars à fin juin 2014) tandis que les rachats se sont élevés à 13,1 milliards de dollars à fin juin 2015 (contre 9,6 milliards de dollars à fin juin 2014). Malgré cette contre-performance, ses actifs sous gestion s’établissent à 78,8 milliards de dollars à fin juin 2015, en hausse de 8% par rapport à fin décembre 2014 (72,9 milliards de dollars d’encours) et en progression de 36,5% par rapport au 30 juin 2014 (57,7 milliards d’euros). La croissance des encours au cours du premier semestre a été principalement tirée par les acquisitions de Silvermine, NewSmith et l’activité fonds de fonds de Bank of America Merrill Lynch qui ont apporté 6,1 milliards de dollars d’actifs supplémentaires. En outre, le groupe a pu bénéficier d’un effet marché positif à hauteur de 3,8 milliards de dollars sur les six premiers mois de l’année. A la fin du premier semestre 2015, ses revenus nets s’établissent à 624 millions de dollars contre 452 millions de dollars au 30 juin 2014, soit une croissance de 38% sur un an. Son bénéfice ajusté avant impôt ressort, quant à lui, à 280 millions de dollars à fin juin 2015 contre 148 millions de dollars à fin juin 2014, soit un bond de 89,2%.
La banque privée suisse EFG International a fait état d’une décollecte nette de 300 millions de francs suisses contre une collecte nette de 2,7 milliards de francs suisses l’année précédente sur la même période, a-t-elle annoncé ce 29 juillet à l’occasion de la publication de ses résultats semestriels. Dans le détail, « le Royaume-Uni et Europe continentale ont généré un afflux net de nouveaux capitaux dans la fourchette d’EFG International, a indiqué la banque privée dans un communiqué. En Suisse, l’afflux net de nouveaux capitaux est resté neutre, ce qui constitue une amélioration encourageante par rapport aux trimestres précédents. L’Asie et les États-Unis ont déçu. » Dans un tel contexte, les actifs sous gestion générateurs de revenus se sont inscrits à 80,2 milliards de francs suisses au 30 juin 2015, stable par rapport au premier semestre 2014 mais en repli de 5% par rapport au 31 décembre 2014 (84,2 milliards de francs suisses), en raison notamment de la vigueur du franc suisse. De fait, les effets de change et de marché ont généré un impact négatif à hauteur de 3,7 milliards de francs suisses. Au terme du premier semestre 2015, EFG International a dégagé un résultat net de 48 millions de francs suisses contre une perte de 600 millions de francs suisses au premier semestre 2014. Ce chiffre est toutefois nettement inférieur aux 76 millions de francs attendus par le consensus Bloomberg. Son résultat opérationnel ressort à 353 millions de francs suisses, soit une progression de 3% par rapport au premier semestre 2014.Malgré ce premier semestre en demi-teinte, la direction d’EFG International fait preuve d’optimisme. Le groupe, dirigé par Joachim H. Straehle, estime ainsi pouvoir « accroître considérablement ses bénéfices à moyen terme » et met d’ailleurs « tout en œuvre pour accélérer le développement et atteindre rapidement les 100 milliards de francs suisses d’actifs sous gestion ». EFG International table d’ailleurs sur un afflux net de nouveaux capitaux de 5 à 10% par an.
Mandelbrot Asset Management et Universal-Investment lancent ensemble un fonds basé sur la théorie du mathématicien français Benoît Mandelbrot, selon lequel les marchés peuvent être battus de manière systématique. Le nouveau produit Mandelbrot Market Neutral Germany est un fonds action allemandes market neutral avec un objectif de rendement de 8 % annuel, pour une volatilité de 12 % et un max drawdown de 13.
Fidelity Worldwide Investments a décidé de fusionner le fonds European Agressive au sein du fonds European Dynamic Growth, rapporte Citywire Global. Ce changement est intervenu le 20 juillet et permet au nouveau fonds de totaliser désormais 952 millions d’euros d’actifs sous gestion. Le fonds European Aggressive affichait 359 millions d’euros d’encours au moment de la fusion. Les deux fonds concernés étaient gérés par Fabio Riccelli qui assume désormais la gestion du nouveau fonds fusionné.
Carlyle affiche son appétit pour le continent européen. Dix-huit ans après le lancement de son premier fonds européen, la société américaine de capital-investissement a en effet annoncé la finalisation d’une levée de capitaux d’un total de 3,75 milliards d’euros pour son quatrième fonds européens de LBO, Carlyle Europe Partners IV (CEP IV). Le groupe américain dépasse ainsi son objectif initial de 3,5 milliards d’euros. Au total, ce sont 140 investisseurs venant de 35 pays qui ont investi dans le fonds CEP IV, a précisé Carlyle dans un communiqué. Ce véhicule, dédié à l’investissement dans les entreprises du Vieux Continent, ciblera un vaste spectre de sociétés tous secteurs d’activités confondus avec des tickets allant de 100 millions à plus de 1 milliard d’euros via, éventuellement, du co-investissement. Le fonds s’attachera plus particulièrement à investir dans des entreprises de taille moyenne en Europe afin d’accélérer leur croissance et soutenir leurs efforts de développement à l’international.Le fonds CEP IV a déjà réalisé quatre investissements en France, en Italie et en Espagne: Homair Vacances, spécialiste de l’hôtellerie de plein air; Custom Sensors and Technologies, spécialisé dans les capteurs; Sematic, un fabricant d’ascenseurs italien; et, enfin, Palacios, un fabricant espagnol de plats cuisinés.
Le gestionnaire d’actifs américain Legg Mason a annoncé, ce 29 juillet, l’acquisition d’une participation majoritaire au capital de RARE Infrastructure, une société de gestion australienne fondée en 2006 et spécialisée dans les investissements dans les infrastructures cotées. Cette société, dont le siège est situé à Sydney, dispose de bureaux à Melbourne, Londres et Chicago et gère 7,6 milliards de dollars d’actifs pour le compte de clients institutionnels et particuliers. Cette opération permet à Legg Mason «d’élargir son offre dans les investissements alternatifs liquides en s’adjugeant les services d’un gérant expérimenté dans une classe d’actifs en forte croissance», indique la société de gestion dans un communiqué.Concrètement, Legg Mason acquiert 75% du capital de RARE Infrastructure auprès de ses actionnaires actuels, à savoir The Treasury Group et Northern Lights, pour un montant de 200 millions de dollars australiens (146 millions de dollars américains ou 132 millions d’euros). La direction de RARE Infrastructure conservera 15% du capital tandis que The Treasury Group restera actionnaire minoritaire avec 10% du capital. A l’issue de l’opération, dont la finalisation est attendue au quatrième trimestre 2015, RARE Infrastructure opérera en tant que filiale indépendante aux côtés de Brandywine Global, ClearBridge Investments, Martin Currie, Permal Group, QS Investors, Royce and Associates et Western Asset Management, toutes filiales du groupe Legg Mason. Ce dernier entend d’ailleurs accélérer le développement de RARE Infrastructure, déjà bien implanté en Australie, au Canada et en Asie, sur les marchés américain et européens.
Le gestionnaire d’actifs américain Northern Trust Asset Management a recruté Sabrina Bailey au poste nouvellement créé de responsable mondiale des solutions de retraite à contribution définie («Global Head of Defined Contribution»), selon un document interne consulté par le site Pensions & Investments. Jusque-là, Sabrina Bailey officiait en qualité de «principal» et responsable de l’activité «defined contribution» aux Etats-Unis pour le cabinet Mercer. Le document interne de Northern Trust AM indiqué également que Jim Danaher, «managing director» en charge des solutions «defined contribution», a quitté la société de gestion.