La Banque du Japon (BoJ) a pris note mardi du ralentissement de la demande des pays émergents qui pèse sur l’activité mais s’est abstenue d’augmenter son programme de relance monétaire, préservant ainsi ses munitions dans l’éventualité où la hausse des taux attendue aux Etats-Unis viendrait accroître la volatilité sur les marchés mondiaux. Comme attendu, elle a maintenu son programme d’assouplissement quantitatif (QE) en réitérant son engagement d’augmenter la masse monétaire au rythme annuel de 80.000 milliards de yens (589 millions d’euros) par le biais de rachats d’emprunts d’Etat et d’actifs plus risqués comme des fonds indiciels (ETF). La décision a été votée par huit voix contre une au comité de politique monétaire.
Quelque 140 économistes et universitaires, dans une tribune publiée mardi matin par Le Monde, demandent au Parlement de ne pas approuver le choix de François Villeroy de Galhau comme futur gouverneur de la Banque de France. Ils estiment que son expérience de 12 ans comme haut dirigeant de BNP Paribas lui confère «une excellente expertise du secteur bancaire au moins autant qu’elle l’expose à un grave problème de conflit d’intérêts et met à mal son indépendance». «Il est totalement illusoire d’affirmer qu’on peut avoir servi l’industrie bancaire puis, quelques mois plus tard, en assurer le contrôle avec impartialité et en toute indépendance», ajoutent les signataires, parmi lesquels on trouve Thomas Piketty, Michel Aglietta et François Bourguignon, ancien chef économiste de la Banque mondiale.
Le sentiment des investisseurs en Allemagne s’est dégradé nettement plus qu’attendu en septembre, montre mardi l’enquête mensuelle de l’institut d’études économiques ZEW. L’indice, calculé sur la base d’une enquête menée entre le 31 août et le 14 septembre, juste après le coup de tabac qu’ont connu les Bourses mondiales, est tombé à 12,1 contre 25,0 le mois dernier. Le consensus Reuters le donnait à 18,4.
L’Esma a relevé lundi 14 septembre à son niveau maximum son appréciation du risque sur les marchés. L’Autorité européenne de supervision des marchés, qui livrait lundi son deuxième rapport de l’année sur les tendances et les risques du secteur, juge désormais «très élevé» celui attaché aux marchés. L’indicateur de risque sur le crédit reste, lui, au rouge vif.
Le Sénat français a engagé hier l’examen du projet de loi sur la modernisation du système de santé, qu’il devrait profondément modifier par rapport au texte de l’Assemblée, notamment en supprimant la généralisation du tiers payant. Le vote du Sénat est prévu le 6 octobre et, faute d’accord prévisible avec l’Assemblée, les députés, qui auront le dernier mot, devraient se prononcer vers la fin de l’année.
La production industrielle en zone euro a dépassé les attentes en juillet grâce à la hausse de l’activité des secteurs de l’énergie, des biens d’équipement et des biens de consommation durables, montrent les chiffres publiés hier par Eurostat. Elle a augmenté de 0,6% par rapport à juin et de 1,9% sur un an. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une hausse de 0,3% sur un mois et de 0,6% en rythme annuel.
L’ex-Premier ministre grec Alexis Tsipras a opposé hier une fin de non-recevoir à la proposition de son adversaire de droite Vangelis Meïmarakis de former une grande coalition à l’issue des élections législatives dimanche prochain. Leurs deux partis, Syriza et Nouvelle Démocratie, sont donnés au coude à coude dans les sondages. Le chef de Syriza s’est une nouvelle fois dit convaincu que son parti remporterait la majorité absolue aux législatives, même s’il a annoncé être prêt à s’ouvrir à de petites formations si nécessaire.
Credit Suisse va débourser plus de 80 millions de dollars (71 millions d’euros) outre-Atlantique pour mettre fin à des soupçons de manque de transparence concernant la gestion de ses plates-formes de «dark pools», rapportait hier soir Bloomberg d’une source proche du dossier. La banque helvétique devrait payer une amende supérieure à 50 millions de dollars au gendarme boursier américain (SEC) et d’environ 30 millions au procureur général de l’Etat de New York Eric Schneiderman.
Le Canada a dégagé un excédent budgétaire en 2014-2015, mettant fin avec un an d’avance à une série de déficits annuels, une bonne nouvelle pour le parti conservateur en pleine campagne électorale. Selon le rapport financier annuel publié lundi par le département des Finances, le pays a dégagé un excédent de 1,9 milliard de dollars canadiens (1,27 milliard d’euros), alors qu’un déficit de 2 milliards était prévu dans le cadre du dernier rapport daté d’avril.
Le gouvernement italien va relever sa prévision de croissance pour 2015 de 0,7% à 0,9%, a annoncé hier le Premier ministre Matteo Renzi dans une interview à la chaîne de télévision La7. Ce nouvel objectif sera inscrit dans le document sur les perspectives pluriannuelles de l’Italie, que le gouvernement publiera dimanche prochain. Après trois années de récession quasi ininterrompues, le retour d’une croissance plus élevée qu’attendu pourrait permettre à Rome de respecter plus facilement ses objectifs de réduction du déficit budgétaire et de la dette, et au gouvernement de Matteo Renzi de baisser les impôts comme il l’a promis.
La Section générale de la Caisse des Dépôts oriente de manière croissante ses investissements dans le private equity hors de France. « C’est une poche qui se veut complémentaire avec ce que fait notamment BPI France. Nous n’allons pas faire concurrence à nous-mêmes », a déclaré Joël Prohin à la rédaction d’Instit Invest. Face aux bonnes performances de ce segment, l’institution souhaite augmenter « raisonnablement », en y allouant un montant annuel de nouveaux engagements de 200 à 300 M€. Pour rappel, en juin, la Caisse des Dépôts (CDC) a lancé les fonds Novi 1 et Novi 2, dotés de 580 millions d’euros, en collaboration avec 19 assureurs et 3 fonds de retraite. Idinvest et Oddo AM gèrent le premier, un tandem composé de Tikehau et de la Financière de l’Echiquier est chargé du second.
Longtemps concentrées sur la production d’OPCVM performants, les sociétés de gestion n’avaient jusqu’à récemment pas mis suffisamment l’accent sur le marketing. Mais l’atonie du marché de la gestion d’actifs en France et l’accentuation de la concurrence internationale les poussent à revoir leur stratégie. Elles s’appuient pour cela sur les nouvelles technologies.
Améliorer la rentabilité de leur activité d’assurance vie comme le font Allianz et Axa prend du temps et implique de piloter ses réseaux de vente avec finesse et prudence.
La société de conseil en gestion d'actifs auprès d'institutionnels et de corporates recherche un expert senior en sélection de gérants ainsi qu'un stagiaire. Elle conseille plus de 10 milliards d'euros d'encours.
Le Sénat français a engagé lundi l’examen du projet de loi sur la modernisation du système de santé, qu’il devrait profondément modifier par rapport au texte de l’Assemblée, notamment en supprimant la généralisation du tiers payant. Le vote du Sénat est prévu le 6 octobre et, faute d’accord prévisible avec l’Assemblée, les députés, qui auront le dernier mot, devraient se prononcer vers la fin de l’année.
Le Canada a dégagé un excédent budgétaire en 2014-2015, mettant fin avec un an d’avance à une série de déficits annuels, une bonne nouvelle pour le parti conservateur en pleine campagne électorale. Selon le rapport financier annuel publié lundi par le département des Finances, le pays a dégagé un excédent de 1,9 milliard de dollars canadiens (1,27 milliard d’euros), alors qu’un déficit de 2 milliards était prévu dans le cadre du dernier rapport daté d’avril.
Le Sénat français a engagé lundi l’examen du projet de loi sur la modernisation du système de santé, qu’il devrait profondément modifier par rapport au texte de l’Assemblée, notamment en supprimant la généralisation du tiers payant. Le vote du Sénat est prévu le 6 octobre et, faute d’accord prévisible avec l’Assemblée, les députés, qui auront le dernier mot, devraient se prononcer vers la fin de l’année.
Le Canada a dégagé un excédent budgétaire en 2014-2015, mettant fin avec un an d’avance à une série de déficits annuels, une bonne nouvelle pour le parti conservateur en pleine campagne électorale. Selon le rapport financier annuel publié lundi par le département des Finances, le pays a dégagé un excédent de 1,9 milliard de dollars canadiens (1,27 milliard d’euros), alors qu’un déficit de 2 milliards était prévu dans le cadre du dernier rapport daté d’avril.
L’Esma, a relevé hier à son niveau maximum son appréciation du risque sur les marchés. L’Autorité européenne de supervision des marchés, qui livrait lundi son deuxième rapport de l’année sur les tendances et les risques du secteur, juge désormais «très élevé» celui attaché aux marchés. L’indicateur de risque sur le crédit reste, lui, au rouge vif.
L’Esma, a relevé hier à son niveau maximum son appréciation du risque sur les marchés. L’Autorité européenne de supervision des marchés, qui livrait lundi son deuxième rapport de l’année sur les tendances et les risques du secteur, juge désormais «très élevé» celui attaché aux marchés. L’indicateur de risque sur le crédit reste, lui, au rouge vif.
La Banque des réglements internationaux (BRI / BIS) veut sensibilier le monde financier aux enjeux de sa nouvelle base de données sur les ratios de service de la dette (DSR). Dans un rapport qu’elle a publié mi septembre, «How much income is used for debt payments», elle souligne que cette base couvre actuellement les DSR du secteur privé non financier de 32 pays, de même que les DSR des ménages et des secteurs des entreprises non financières pour 17 pays séparément.
Lancé en début d’année (Newsmanagers du 26 janvier 2015), le partenariat noué par la société de gestion Aviva Investors avec le groupement de boutiques Virtus Investment Partners produit ses premiers résultats avec le lancement du VirtusMulti-Strategy Target Return Fund. Ce fonds, en principe le premier d’une série dans le cadre du partenariat, affiche un objectif très spécifique : fournir des rendements équivalents à ceux des actions internationales tout en tolérant moins de la moitié du risque sur trois ans. Pour respecter ce cahier des charges, Aviva Investors propose de mettre en œuvre de multiples stratégies au travers de l’obligataire, des devises, des actions, des convertibles, des fonds monétaires, des ETF et des dérivés. Virtus Investment Partenrs regroupe plusieurs boutiques dont Cliffwater Investments, Duff & Phelps Investment Management, Euclid Advisors, Kayne Anderson Rudnick Investment Management, Kleinwort Benson Investors International, Newfleet Asset Management, Newfound Investments, Rampart Investment Management et Zweig Advisers
L'été n’a pas été de tout repos sur les marchés mondiaux, a rappelé Philippe Weber, responsable des études et de la stratégie de CPR AM vendredi lors d’une conférence consacrée aux perspectives de marché. En Europe, les différents indices économiques se sont replié suite aux négociations tendues sur le dossier grec. Depuis le 13 juillet et l’accord conclu entre Athènes et les institutions, ces indices se redressent et la publication du PIB européen au deuxième trimestre «a rassuré malgré le ralentissement notable de la conjoncture en France», a souligné l’expert. De nouveaux défis politiques sont attendus en Europe. Le dossier grec reviendra sur le devant de la scène avec des élections législatives prévues le 20 septembre, «un scrutin qui devrait être sous tension», estime Philippe Weber. En Espagne, les élections générales en décembre s’annoncent tendues pour le parti du premier ministre M. Rajoy, qui selon les sondages n’obtiendrait pas la majorité nécessaire avec ses alliés. Autre dossier chaud de l'été, la baisse de la croissance en Chine inquiète les investisseurs qui peuvent s’interroger sur l’influence de cette baisse sur les économies avancées, notamment celle des Etats-Unis. Philippe Weber appelle a la prudence et la modération. «Bien sûr, la Chine est une énorme puissance économique et commerciale, mais son poids ne doit pas être surestimé», a-t-il avancé, précisant qu’elle n’est pas la première destinatrice des exportations américaines. «La Chine ne représente que 7% des exportations des Etats-Unis. Si l’on ajoute les autres grands pays asiatiques (Japon, Corée, Inde), on arrive à 22%, tout au plus 25% si l’on inclut l’Australie et un ou deux autres pays du Pacifique», souligne l’expert de CPR AM, pour qui même si il y aurait des effets croisés, des effets de confiance, des effets financiers, des effets de change, on ne doit pas exagérer le risque. Philippe Weber est également revenu sur la modification du régime de change de la Chine en août. Ce mouvement peut en effet apparaître brutal, «mais ne fait guère que nous ramener au niveau de 2012 et c’est davantage le symbole et le changement de détermination de la parité centrale qui sont importants que l’impact macroéconomique éventuel d’une dévaluation de 4%», estime-t-il.Pour Laetitia Baldeschi, stratégiste de CPR AM, la baisse de l'économie chinoise est naturelle, due aux changements structurels que vit l'économie du pays. La contribution à la croissance de l’industrie classique ne cesse de diminuer au profit de celle du secteur tertiaire, mois évidente à mesurer. D’autres signaux positifs existent sur la Chine, rappelle la stratégiste, comme le dynamisme de l’investissement en infrastructures, largement soutenu par les autorités publiques. Enfin, la consommation des ménages reste soutenue, avec des ventes de détail en hausse de plus de 10% sur un an. Et concernant la chute de la Bourse chinoise, elle «certes été rapide mais elle ne fait que corriger une partie de l’excès des derniers mois», insiste Laetitia Baldeschi. Côté classes d’actifs, l'été a vu le coup de semonce sur les marchés financiers les a toutes touchées, avec les actions qui ont «payé un lourd tribut dans ce vent de panique, les bourses actions mondiales reculant de plus de 10% en quelques séances, effaçant ainsi les gains de toute une année», a rappelé Malik Haddouk, directeur de la gestion diversifiée de CPR AM. Toutes les classes d’actifs sont revenues à leurs niveaux de début d’année, les investisseurs ayant craint le ralentissement de la Chine ainsi qu’un arrêt de la politique monétaire accommodante aux Etats-Unis. En zone euro, la démission du Premier ministre grec fait craindre, là aussi, un report de la mise en application du programme finalisé avec les créanciers en juillet dernier. Malik Haddouk constate que le Japon et la zone euro restent les grands bénéficiaires de la réallocation de flux enregistrée depuis le début de l’année. «Les tendances restent inchangées même si on notera une accélération de la fuite des capitaux de la classe d’actifs émergents, un montant qui pourrait encore s’accélérer dans les mois à venir à moins que le pire soit déjà derrière nous», anticipe-t-il.Pour les mois à venir, faut-il se laisser tenter par les Bourses émergentes ? Si la baisse marquée des marchés émergents et des devises pourrait laisser penser que celles-ci, après cinq années de sous-performance face aux pays développés, redeviennent attrayantes, « il est selon nous encore trop tôt pour se positionner », prévient Malik Haddouk. « Les marges continuent à se détériorer et l’endettement progresse à nouveau. Nous restons, pour l’instant, prudents à l’égard des résultats des entreprises des économies émergentes. La dégradation des estimations de bénéfices reste sévère », souligne-t-il. Dans les pays développés, une certaine dynamique économique devrait se maintenir selon CPR AM, avec une croissance qui se raffermit aux Etats-Unis et en Europe. CPR AM anticipe dans son scénario central une remontée des taux directeurs aux Etats-Unis ( à 0,5%), un maintien au Japon (0,07%) et en zone euro (0,05%). La société de gestion table par ailleurs sur une hausse des Bourses de 5% aux Etats-Unis, de 7,5% au Japon et de 10% en zone euro. Toutefois, « les marchés actions sont à la merci du scénario chinois et un ralentissement plus prononcé de la Chine entraînerait une nouvelle fois une baisse marquée des indices actions », prévient Malik Haddouk. Dans ce contexte, CPR AM continue à privilégier la zone euro et a réduit son exposition aux actions japonaises, réallouée aux actions américaines.
Philippe Thel, spécialiste des financements immobiliers, vient de rejoindre BNP Paribas RealEstate en tant que senior advisor. Rattaché au directoire, il participera au comité exécutif international, précise un communiqué. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Philippe Thel est chargé de trois principales missions stratégiques pour le développement de BNP Paribas Real Estate, à savoir assurer le suivi des grands clients investisseurs, accroître la liaison avec BNP Paribas et maintenir une liaison étroite avec les équipes de financement afin de mieux répondre aux besoins des clients. Philippe Thel a fait toute sa carrière au sein du Groupe BNP Paribas. Recruté par le réseau Entreprises de Paribas en 1979, il a occupé diverses responsabilités avant d’être nommé responsable du secteur BTP, Ingénierie et Concessions - Grandes Entreprises. A ce titre, il a été membre du comité technique et financier de Cofiroute et a participé à l’étude de grands projets d’infrastructure. Philippe Thel a ensuite rejoint les Financements Immobiliers de Paribas. Nommé responsable des Financements Immobiliers France de BNP Paribas CIB (Corporate & Institutional Banking) en 2003, il en fut le responsable Europe de 2006 jusqu'à son arrivée chez BNP Paribas Real Estate. Membre du conseil d’administration de Klépierre de 2006 à 2014, il a également siégé au conseil d’administration de BNP Paribas Immobilier (devenue BNP Paribas Real Estate) au début des années 2000, puis il fut membre du conseil de surveillance de 2004 à 2015.