Le groupe Up prend part au lancement du fonds d’investissement CoopMed, qui soutient le développement économique et social des pays des rives Sud et Est de la Méditerranée. Le groupe Up, acteur majeur de l'Économie Sociale et Solidaire (ESS), dont la maison-mère est une société coopérative et participative (SCOP), renforce ainsi sa stratégie d’investissement dans ses zones d’implantation et son soutien à l’ESS. CoopMed est le premier outil de financement et de développement de l'Économie Sociale et Solidaire dans les pays du pourtour méditerranéen¹. Il regroupe d’importants intervenants de l’ESS comme des banques coopératives, des mutuelles ainsi que des acteurs institutionnels dont la Banque Européenne d’Investissement. CoopMed a pour mission de développer la création d’emplois et d’activités économiques en s’appuyant sur les acteurs financiers locaux qui financent l'Économie Sociale et Solidaire. Les interventions de CoopMed bénéficieront au final à des coopératives et des micro-entrepreneurs. CoopMed vise également à lutter contre les changements climatiques en favorisant les initiatives vertes et innovantes. Le fonds va ainsi accompagner l'émancipation de la société civile en soutenant les initiatives économiques locales. La capacité initiale d’investissement de CoopMed est actuellement de 10,5 millions d’euros. L’ambition est d’atteindre 20 millions d’euros. Pour le groupe Up, ce nouvel investissement dans un fonds de développement de l’ESS vient renforcer sa politique de développement local, au cœur de ses zones d’implantation, et témoigne de sa volonté de contribuer au développement de l'Économie Sociale et Solidaire. Déjà, en 2014, le groupe Up avait intégré le fonds d’investissement CoopEst. A cela s’ajoutent les actions de la Fondation du groupe Up réalisées en 2015 dans huit pays. La Fondation du groupe Up s’engage dans le soutien aux porteurs de projets qui œuvrent pour lutter contre toutes formes d’exclusion et de discrimination, et créent de l’emploi à travers l’innovation sociale, le développement local et durable des territoires, la promotion de l’ESS et de la gouvernance démocratique. « En investissant dans CoopMed, le groupe Up soutiendra des projets ancrés dans l'Économie Sociale et Solidaire, proches de ses valeurs, afin de faire en sorte que développement économique rime toujours avec progrès social», a indiqué Yassir FICHTALI, Directeur des Relations Extérieures du groupe Up, membre du CA de CoopMed.
La production totale de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a reculé en février à 32,37 millions de barils par jour (bpj) après avoir atteint 32,65 millions de bpj en janvier, selon une étude de Reuters. Pour l’essentiel, ce déclin n’est pas le fruit de la volonté des pays de l’Opep. Le recul le plus important provient ainsi d’Irak, qui a été le principal moteur de la hausse de la production en 2015. L’oléoduc transportant le brut produit au Kurdistan est à l’arrêt depuis le 17 février et pourrait rester fermé jusque mi-mars.
Quatorze ans après un défaut sur sa dette souveraine, l’Argentine est parvenue à un accord avec ses principaux créanciers obligataires, qui avaient refusé les restructurations de dette de l’Etat (les holdouts). L’accord, conclu dans la nuit de dimanche à lundi, a été annoncé dans la journée par Daniel Pollack, un médiateur mandaté par un tribunal de New York. «C’est une étape considérable dans ce litige interminable, mais ce n’est pas l’étape finale», a-t-il déclaré. L’accord est conditionné au feu vert du parlement argentin, et plus précisément à la levée de la «Lock Law» et de la «Sovereign Law» qui interdisent tout accord de ce type.
Le Japon n’est pas intervenu sur le marché des changes entre le 28 janvier et le 25 février, a affirmé lundi le ministère des Finances, bien que le yen s’apprête à afficher sa plus forte hausse mensuelle depuis le mois d’octobre 2008. Le 11 février, le yen a atteint un pic de 15 mois à 110,985 face au dollar, profitant de son statut de valeur refuge dans un contexte d’inquiétude face au ralentissement mondial.
L’activité manufacturière dans la région de Chicago s’est de nouveau contractée en février, contrairement aux attentes, montre lundi l’enquête mensuelle auprès des directeurs d’achat. L’indice PMI de Chicago est tombé à 47,6 ce mois-ci après 55,6 en janvier, alors que les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre de 53,0. Cet indice est particulièrement volatil depuis un an. Il a été à sept reprises inférieur à 50, signe d’une contraction de l’activité, en 2015.
En 2015, 2 162 fonds ont été lancés en Europe, confirmant un déclin amorcé depuis 2011. Cette année-là, 3 196 fonds avaient été lancés. Depuis, ce nombre ne cesse de diminuer. Thomson Reuters Lipper, qui publie ces statistiques, note toutefois que cette tendance à la baisse des lancements ralentit depuis le pic de 2010. Parallèlement, 1 573 fonds ont été liquidés, soit un peu moins que l’année passée, et 1 127 fonds étaient fusionnés (stable). Les souscriptions record dans les fonds qui ont conduit à un niveau élevé d’encours à la fin 2015 ont sans doute allégé les pressions en termes de rentabilité pour les sociétés de gestion et donc ralenti le processus de concentration. « Cela signifie que certaines liquidations ou fusions de fonds ont été décalées dans le temps et auront lieu dans les années à venir », commente Thomson Reuters Lipper.Les lancements de fonds ont principalement concerné les fonds actions en 2015 (760) et les fonds diversifiés (701), les fonds obligataires arrivant en troisième position (461 fonds), devant les « autres » fonds (205) et les fonds monétaires (35). Une évolution en ligne avec la structure et les tendances du marché, note Thomson Reuters Lipper. Concernant les liquidations, ce sont aussi les fonds actions qui arrivent en tête (471), devant les « autres » fonds (397), les fonds obligataires (353) et les fonds diversifiés (342). Les fonds fusionnés concernent les fonds actions (384 fonds), les fonds obligataires (353) et les fonds diversifiés (259).Hormis les fonds diversifiés, qui s’étoffent de 100 produits, et dont la popularité se lit dans les chiffres de collecte 2015, toutes les classes d’actifs ont connu une baisse du nombre de produits disponibles, conclut Thomson Reuters Lipper.
L’opérateur boursier allemand Deutsche Börse et le britannique London Stock Exchange (LSE), en discussion en vue d’une possible fusion, ont reconnu le 26 février dans un long communiqué qu’un possible «Brexit» faisait peser un risque sur l’opération. En cas de Brexit, terme désignant une sortie du Royaume-Uni hors de l’Union européenne, le projet de fusion entre Deutsche Börse et le LSE serait en danger, affirment les deux opérateurs. Un comité commun a été créé pour étudier les implications du vote par les électeurs du Royaume-Uni sur la présence du pays au sein à l’Union européenne et formuler éventuellement des recommandations, précisent les deux groupes. Le Premier ministre britannique David Cameron va faire voter ses concitoyens le 23 juin sur le maintien ou non de son pays dans l’Union. Il a tout récemment obtenu d’importantes concessions de la part des 27 autres pays de l’Union pour assurer le respect des intérêts britanniques au sein de l’Union. En attendant, les deux candidats au mariage ont donné quelques précisions sur les modalités de leur rapprochement. En cas de feu vert des autorités et d’un accord entre les deux entreprises, le nouveau groupe sera domicilié à Londres et chapeauté par une nouvelle maison mère britannique, assurant vouloir réaliser, comme ils l’avaient déjà initialement souligné, une fusion entre égaux, selon le communiqué.En vue de ce rapprochement, le LSE et Deutsche Börse ont entamé des discussions avec les autorités financières britannique et allemande, ainsi qu’avec les gouvernements du Royaume-Uni, d’Allemagne, d’Italie et de France, précisent-ils. Dans le détail, l’Allemand Carsten Kengeter, actuel PDG de Deutsche Börse, est appelé à devenir le patron de cette nouvelle structure. Le directeur financier du LSE, David Warren, assurera cette fonction au sein du groupe fusionné. L’actuel patron du LSE, le Français Xavier Rolet, va quant à lui démissionner de ses fonctions en cas de succès de ce mariage.La nouvelle entité serait dotée d’un directoire unitaire avec une égale représentation du groupe LSE et Deutsche Börse, détaillent les deux groupes.
Lazard Asset Management (Lazard AM) a décidé d’arrêter la gestion d’une stratégie actions asiatiques hors Japon à Singapour mais la société de gestion reste présente dans le pays et reste engagée dans la région, rapporte le site spécialisé Asian Investor. Selon le site d’information, l’équipe actions basée à Singapour comptait six personnes, placées sous la responsabilité de Manish Singhai. « La décision a été prise d’un point de vue purement commercial, a indique un porte-parole de Lazard AM à Asian Investor. Cela n’a rien à voir avec la performance de l’équipe. » La société de gestion a précisé que cette stratégie actions asiatiques, baptisée Lazard Asia ex-Japan Advantage Strategy, serait désormais gérée depuis les Etats-Unis. « Nous ne fermons pas notre bureau à Singapour et nous ne nous retirons pas du pays, a tenu à précisé le porte-parole de Lazard AM. Nous sommes et nous resterons engagés en Asie. »
Deutsche Asset Management a décidé de limiter l’accès à un fonds d’actions allemandes si les encours continuent de croître, rapporte le site spécialisé Citywire Selector. Le DWS Aktien Strategie Deutschland, géré depuis l’an 2000 par Henning Gebhardt, a attiré 1,3 milliard d’euros au cours des douze derniers mois pour atteindre la barre des 3 milliards d’euros. Un porte-parole de Deutsche AM a indiqué à Citywire que le fonds était désormais très proche de son plafond, ce qui impose de limiter son accès à de nouveaux engagements afin de préserver sa stratégie d’investissement.Le fonds domicilié en Allemagne mais disponible sur de nombreux marchés a dégagé 62,3% au cours des trois années à fin janvier 2016, à comparer à un gain de 31,8% pour l’indice de référence, le HDAX TR sur la même période.
Tommaso Corcos, le numéro un d’Eurizon Capital Sgr, la société de gestion d’Intesa Sanpaolo, sera le futur président d’Assogestioni, l’association italienne des professionnels de la gestion, rapporte Bluerating. Il remplacera Giordano Lombardo, le directeur général de Pioneer Investments, qui va prendre la présidence de la future holding de gestion d’actifs entre Unicredit et l’espagnol Santander. La nomination du président d’Assogestioni serait le fruit en premier lieu d’un accord entre les dirigeants des deux grandes banques italiennes, Carlo Messina pour Intesa Sanpaolo, et Federico Ghizzoni pour Unicredit, commente Bluerating. Generali aurait été opposé à cette nomination, de même qu’Anima Sgr et Azimut.
Le directeur général de Credit Suisse pour la Russie, Steven Hellman, a quitté la grande banque, rapporte L’Agefi suisse. Il a renoncé à son poste ce mois-ci, a déclaré un porte-parole du numéro deux bancaire suisse, confirmant une information de la NZZ am Sonntag. Au vu d’un environnement économique détérioré, le directeur général de Credit Suisse Tidjane Thiam a décidé d’accélérer le réalignement de l’entreprise.
Eric Bourguignon est nommé depuis le 1er décembre 2015, Responsable des activités pour comptes de tiers en France. Dans sa nouvelle fonction, Eric Bourguignon sera chargé de poursuivre le développement et la mise en oeuvre de la stratégie d’investissement en gestion d’actifs pour compte de tiers en France.Diplômé de Sciences-Po Paris (1986) et Docteur en Economie et Finance internationales de Paris IX Dauphine (1987), Eric Bourguignon a consacré l’essentiel de sa carrière à la gestion d’actifs. Il a été gérant obligataire pendant six ans à Segespar (Groupe Crédit Agricole) puis Directeur Général Adjoint pendant 13 ans à CCR-Gestion (Groupe UBS). Enfin, il a rejoint en 2009 Swiss Life Asset Managers, où il occupait jusqu’alors les fonctions de Directeur de l’ensemble de la gestion taux et de crédit et Directeur Général Délégué de Swiss Life AM (France). Il est l’auteur de trois ouvrages : «Dynamique des marchés de taux» (2013), «Alerte au tsunami monétaire» (2015) et «La Science Economique» (sortie prévue en avril 2016).
Les actifs sous gestion du groupe Raiffeisen ont dépassé l’an dernier la barre des 200 milliards de francs suisses pour atteindre 207,5 milliards de francs, selon les chiffres communiqués le 26 février. Les entrées nettes se sont élevées l’an dernier à 14,4 milliards de francs, dont 6 milliards proviennent du rachat de La Roche Banque Privée.Notenstein La Roche Banque Privée s’est focalisée l’an dernier sur l’activité de base Private Banking. «L’intégration de l'établissement bancaire bâlois traditionnel La Roche entraîne une importante consolidation de notre position sur le marché suisse», relève le communiqué. Au cours de la période sous revue, les actifs sous gestion dans les opérations avec la clientèle privée ont progressé pour s'établir à 22 milliards de francs et le coefficient d’exploitation s’améliore en passant sous la barre des 80%. L’asset management a été regroupé dans Vescore SA, une nouvelle société du Groupe.Le groupe a annoncé un bénéfice annuel record de 808 millions de francs, en hausse de 6,4% par rapport à l’année précédente. La progression du bénéfice s’explique en partie par le produit exceptionnel de 66 millions de francs provenant de la vente partielle de la participation dans Leonteq, précise un communiqué.
VZ Holding a enregistré l’an dernier une progression généralisée de ses résultats. Les actifs sous gestion ont fait un bond de plus de 13% à 16,50 milliards de francs suisses. Les revenus des activités de conseil ont augmenté de 12,5% à 18,1 millions de francs suisses et les frais de gestion de fortune de 15,1% à 160,7 millions de francs suisses. Cette bonne tenue des activités commerciales a favorisé des progressions à deux chiffres des résultats financiers. Le produit d’exploitation a progressé de près de 15% à 226,4 millions de francs et l’excédent brut d’exploitation (Ebitda) de 16,7% à 106,5 millions de francs. Le bénéfice net affiche ainsi une hausse de pratiquement 20% à 84,3 millions de francs. Les Produit d’exploitation, bénéfice net et avoirs sous gestion ont pris de l’embonpoint. Le conseil d’administration proposera un dividende augmenté de 50 centimes à 4,20 francs par action.
En 2015, selon l’Association suisse des institutions de prévoyance (ASIP), le rendement moyen des portefeuilles des caisses de pension suisses a été de 0,7%, un niveau inférieur au taux d’intérêt minimal qu’elles doivent créditer à leurs assurés. Mais une fois encore, selon le Temps, c’est l’immobilier qui a tiré le rendement de leurs portefeuilles vers le haut, l’immobilier suisse indirect et l’immobilier suisse direct ayant affiché des progressions de respectivement 5,1 et 5,3%.
Le gestionnaire d’actifs britannique Miton a décidé de fermer son fonds Total Return en raison d’une chute de ses encours le rendant non viable d’un point économique, rapporte Investment Week. De fait, ce véhicule, lancé en 2006, a vu ses actifs sous gestion fondre comme neige au soleil pour s’établir aujourd’hui à 6,1 millions de livres. Le fonds était géré par David Jane et Anthony Rayner, qui avait rejoint Miton en 2014 lors de l’acquisition de leur société, Darwin Investment Management.
BlackRock parie contre le cours de l’action de son concurrent en difficulté Aberdeen Asset Management, qui devrait bientôt sortir du FTSE 100, rapporte le Financial Times. La chute du titre a poussé le géant américain de la gestion à prendre une position courte de 0,58 % contre Aberdeen à la mi-février, selon le régulateur britannique. Les fonds indiciels de BlackRock sont tenus de détenir des sociétés dans le FTSE, ce qui signifie que le groupe est également le neuvième principal actionnaire d’Aberdeen avec 2,7 % des actions, selon Bloomberg.
Coup de froid pour la banque privée de RBS. A l’issue de l’exercice 2015, RBS Private Banking a un effet enregistré une perte opérationnelle de 470 millions de livres contre un bénéfice de 99 millions de livres en 2014, a annoncé le groupe bancaire ce 26 février à l’occasion de la publication de ses résultats annuels. La division « banque privée » a été pénalisée par une charge pour dépréciation de 498 millions de livres. Retraité de cette dépréciation, le bénéfice opérationnel ajusté de la banque privée s’établit à 113 millions de livres fin 2015. Les revenus de RBS Private Banking ressortent à 644 millions de livres fin 2015 contre 689 millions de livres fin 2014, soit un repli de 7% sur un an. Les actifs sous gestion s’établissent à 13,9 milliards de livres au 31 décembre contre 13,5 miliards de livres au troisième trimestre et 13,8 milliards de livres au 31 décembre 2014.
RWC Partners va lancer sa stratégie long/short actions Asie au sein de sa Sicav luxembourgeoise Ucits, rapporte Investment Europe. Sous réserve de l’approbation des autorités, le Global Innovation Absolute Alpha va devenir RWC Asia Absolute Alpha Fund. Garret Mallal va gérer le fonds. Il gère actuellement la stratégie RWC Asia Opportunity Fund domiciliée aux îles Caïmans.
Mike Trovato, qui supervisait jusque-là l’activité de gestion de fortune au Royaume-Uni et l’activité ETF pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique (EMEA) de Pimco depuis son bureau de Londres, a décidé de quitter la société de gestion, rapporte Financial News qui cite une source proche du dossier. L’intéressé a officiellement quitté Pimco le 18 février 2016, précise le site d’information britannique. Mike Trovato avait rejoint Pimco en 2001. Selon son profil LinkedIn, il avait récupéré la responsabilité de l’activité ETF dans la région EMEA en octobre 2015, activité qui totalise 6 milliards de dollars d’actifs sous gestion. En parallèle, il supervisait l’activité de gestion de fortune au Royaume-Uni, dont les encours s’élèvent à 12 milliards de dollars.
Christopher Metcalfe a pris la responsabilité de la gestion du fonds Newton UK Equity dont les actifs sous gestion s'élèvent à quelque 1 milliard de livres, jusqu’ici piloté par Paul Stephany, rapporte le site Investment Week.Paul Stephany va également abandonner la gestion du Newton UK Opportunities Fund, avec un encours de 371 millions de livres, qui sera également repris par Christopher Metcalfe. BNY Mellon, la maison mère de Newton, a confirmé le passage de témoin entre Paul Stephany et Christopher Metcalfe tout en ajoutant que le groupe ne faisait pas de commentaires sur les collaborateurs.Selon FE Trustnet, les deux fonds ont surperformé leur indice de référence au cours des trois dernières années, notamment le Newton UK Equity fund qui affiche une performance de 22,4% sur trois ans, contre une moyenne 15,7% pour le secteur IA UK All Companies.
Eaton Vance Investment Managers a enregistré une collecte nette de 5,3 milliards de dollars au cours de son premier trimestre fiscal à fin janvier de l’exercice 2016, selon les chiffres communiqués par le gestionnaire. Toutefois, le premier trimestre s’est aussi soldé par un impact marché négatif de 14,1 milliards de dollars. Les actifs sous gestion consolidés s’inscrivent ainsi à 302,6 milliards de dollars, en hausse de 2% sur un an mais en baisse de 3% par rapport à fin octobre (311,4 milliards de dollars). Sur un an, la collecte atteint 20,6 milliards de dollars, en partie effacés par un impact marché négatif de 13,7 milliards de dollars.Les commissions administratives et de conseil se sont élevées à 36,7 points de base au premier trimestre, en recul de 10% par rapport au premier trimestre fiscal 2015 et de 3% par rapport au quatrième trimestre de l’an dernier.
A l’occasion de la publication de ses résultats annuels, la société de gestion Fortress Investment Group a annoncé que ses actifs sous gestion se sont inscrits à 70,5 milliards de dollars au 31 décembre, en baisse de 5,1% par rapport au troisième trimestre 2015 (74,3 milliards de dollars) mais en hausse de 4,4% par rapport au 31 décembre 2014 (67,5 milliards de dollars). Au cours du dernier trimestre 2015, Fortress Investment a en effet subi 1,9 milliard de dollars de décollecte nette de la part de ses clients chez Logan Circle et 1,6 milliard de rachats sur son Liquid Hedge Fund. Dans le même temps, la société de gestion a distribué 800 millions de dollars de capital aux investisseurs. Elle a également été pénalisée par des effets marché et de change négatifs à hauteur de 800 millions de dollars. Ces baisses d’encours ont été partiellement compensées par une augmentation de 1,6 milliard de dollars des capitaux investis et par des levées de capitaux de 200 millions de dollars, précise la société de gestion dans un communiqué.Sur l’ensemble de l’exercice 2015, les rachats se sont élevés à 3,3 milliards de dollars et la décollecte nette a atteint 121 millions de dollars. Au cours de l’année écoulée, la société de gestion a distribué un total de 2,5 milliards de dollars de capitaux aux investisseurs. Dans le même temps, Fortress a levé un total de 7,7 milliards de dollars.A la fin de l’exercice 2015, Fortress Investment a réalisé un chiffre d’affaires de 1,2 milliard de dollars, en progression de 1% par rapport à 2014. En parallèle, ses dépenses et ses coûts ont progressé de 6% à 1,05 milliard de dollars. Dans un tel contexte, son bénéfice accuse une chute de 24% pour s’établir à 184 millions de dollars fin 2015 contre 240 millions de dollars fin 2014.
Après une collecte nette de 250 millions d’euros en 2015, BNY Mellon Investment Management France se montre confiant pour 2016. Et pour cause, la société vient notamment de remporter deux mandats importants, confie à Newsmanagers Anne-Laure Frischlander-Jacobson, directeur général France & Benelux de BNY Mellon IM. Elle évoque également les projets de la société en France.
18 countries posted net inflows in first quarter 2015, and eight of these had net inflows of over EUR1bn, according to statistics from the fourth quarter of 2015 published on 26 February by the European asset management association (EFAMA). Luxembourg attracted EUR29.9bn, with substantial inflows to all categories of fund, with the exception of bond funds. Among the other major players, Ireland has posted net inflows of EUR57.7bn, far ahead of Germany (EUR9.8bn) and the United Kingdom (EUR5.6bn).France has finished fourth quarter with net outflows of EUR1.9bn, largely due to outflows from multi-asset class funds. Among the Scandinavian countries, Sweden has posted the strongest inflows, with a total of EUR4bn, followed by Denmark (EUR0.6bn) and Finland (EUR0.2bn). Norway finished the quarter with net outflows of EUR2.5bn.In southern Europe, Italy has posted net inflows of EUR3.2bn, just ahead of Spain with EUR3bn. Switzerland, for its part, has posted net inflows of EUR13.5bn for the past quarter.For the past year overall, seven countries have posted total net inflows of over EUR20bn. Far out in front, Luxembourg, with EUR264bn, is followed by Ireland (EUR96bn), France (EUR70bn), Spain (EUR33bn), Switzerland (EUR29bn), Italy (EUR28bn) and Germany (EUR244bn).
In 2015, 2,162 funds were launched in Europe, confirming a decline which began in 2011. That year, 3,196 funds were launched. Since then, the number has been steadily falling. Thomson Reuters Lipper, who released these statistics, note, however, that the trend toward falling launches has been slowing since its peak in 2010.Meanwhile, 1,573 funds were liquidiated, slightly less than last year, and 1,127 funds were merged (stable). The record inflows to funds which led to high levels of assets in late 2015 undoubtedly eased the pressure in terms of profitability for asset management firms, and thus slowed the concentration process. “This means that some liquidations or mergers of funds were delayed in time and will take place in the coming years,” says Thomson Reuters Lipper.Launches of funds primarily concerned equity funds in 2015 (760), and diversified funds (701). while bond funds take third place (461 funds), followed by other funds (205) and money market funds (35). This development is in line with the structure and trends on the market, Thomson Reuters Lipper notes.In terms of liquidations, equity funds also came out on top (471), followed by other funds (397), bond funds (353) and diversified funds (342). Merged funds concern equity funds (384), bond funds (353) and diversified funds (259).Excluding diversified funds, which included 100 products, and whose popularity can be seen in the inflow figures for 2015, all asset classes have seen a decline in the number of available products, Thomson Reuters Lipper concludes.
Tommaso Corcos, the head of Eurizon Capital Sgr, the asset management firm for Intesa Sanpaolo, will be the next president of Assogestioni, the Italian association of asset management professionals, Bluerating reports. He will replace Giordano Lombardo, CEO of Pioneer Investments, who will be taking up a role as chairman of the future asset management holding company for a joint venture of Unicredit and the Spanish Santander. The appointment of the president of Assogestioni will be the first fruit of an agreement between the directors of the two major Italian banks, Carlo Messina for Intesa Sanpaolo, and Federico Ghizzoni for Unicredit, Bluerating comments. Generali is reported to have opposed the appointment, as are Anima Sgr and Azimut.
The German government has unveiled a bill on investment fund taxation which would harmonize taxation of funds domiciled in the country with those applied to funds domiciled abroad. German legislation has previously applied different taxation to the two categories of funds, with funds domiciled in Germany avoiding a 15% tax on capital gains, a practice which could be considered discriminatory by European law.The bill would impose a single tax of 15% for both categories of fund, with retail investors receiving tax exemption of 30% on equities, 155 on multi-asset and 60% to 80% for real estate funds. The bill would also introduce a required holding period of at least 45 days for equities to combat the high turnover which some investors engage in to avoid dividend tax. The German association of asset managers (BVI) estimates that these measures are a move int eh right direction, but that a lot still could be done in the institutional fund (Spezialfonds) sector, whose legal framework does not appear to need modification.
Eaton Vance Investment Managers has posted net inflows of EUR5.3bn in its first fiscal quarter to the end of January 2016, according to statistics released by the asset management firm. However, first quarter also ended with a negative market impact of USD14.1bn. Consolidated assets under management total EUR302.6bn, up 2% year on year, but down 3% compared with the end of October (USD311.4bn). Year on year, inflows totalled USD20.6bn, partly wiped out by a negative market impact of USD13.7bn. Administrative and advising commissions totalled 36.7 basis points in first quarter, down 10% compared with the first fiscal quarter of 2015, anf down 3% compared with the fourth quarter of last year.
Eric Bourguignon has been appointed as head of activities serving third parties in France at Swiss Life from 1 December 2015. In his new position, he will be responsible for pursuing the development and implementation of asset management investment strategy for third parties in France.Bourguignon, a graduate of Sciences Po Paris (1986) and a doctor of economics and international finance from Paris IX Dauphine (1987), has dedicated most of his career to asset management. He was a bond manager for six years at Segespar (Crédit Agricole group) and then deputy CEO for 13 years at CCR-Gestion (UBS group). In 2009 he joined Swiss Life Asset Managers, where he had previously served in the position of director for all fixed income and credit management, and deputy CEO of Swiss Life AM (France).