La Liechtensteinische Landesbank (LLB) a corrigé ses résultats annuels et semestriels 2015, sur la base d’une révision en cours de ses comptes. Selon les chiffres révisés, la banque prévoit désormais un bénéfice annuel d’environ 86 millions de francs, après 84 millions de francs annoncés en janvier, a-t-elle indiqué le 29 février dans un communiqué. Le produit d’exploitation devrait s'élever à 313 millions de francs, après une annonce initiale de 323 millions. Le bénéfice au premier semestre 2015 a été revu à la baisse à 40,8 millions de francs, après 44,2 millions de francs, en raison d’une revalorisation du bénéfice provenant de la déconsolidation du groupe Swisspartners. Par ailleurs, la banque a dû procéder à d’autres ajustements, notamment au niveau de la valorisation de ses obligations envers la caisse de pension du personnel. Les chiffres ne sont pas encore audités. Le groupe LLB publiera son rapport détaillé le 10 mars 2016
Le groupe suisse Bellevue a terminé l’exercice 2015 dans le rouge sur une perte nette de 0,8 million de francs suisses, après un bénéfice net de 11,1 millions de francs suisses en 2014, selon les chiffres publiés le 29 février. Cette évolution est due à une dépréciation exceptionnelle de 24,7 millions de francs au premier semestre, précise un communiqué. Le résultat d’exploitation et les actifs sous gestion ont en revanche évolué à la hausse. Le bénéfice d’exploitation a ainsi bondi de 85% à 24,6 millions de francs suisses, tandis que le produit d’exploitation s’est accru de 40% à 80 millions de francs. Les actifs sous gestion ont quant à eux progressé de 14% à 5,3 milliards de francs.
Edmond de Rothschild (Suisse) a nommé Roland D. Eberhard au poste de head of Multi-Management Alternatives, Hedge Fund Investments pour la Suisse, à compter du 1er mars 2016. A ce titre, Roland D. Eberhard sera responsable de la gestion de l’offre de Multigestion Alternative de Edmond de Rothschild (Suisse). Il est rattaché à Rick Sopher, responsable de la Multigestion pour le groupe Edmond de Rothschild, et à Craig Lewis, directeur des Investissements de Edmond de Rothschild (Suisse). Roland D. Eberhard sera en charge de promouvoir en Suisse l’offre de hedge funds. Dans le cadre de ses fonctions, il sera amené à promouvoir et à développer la gamme actuelle et future de hedge funds afin de répondre au mieux aux attentes des clients
Dans ses activités de placement avec les clients tiers, Swiss Life Asset Managers a engrangé un afflux de nouveaux capitaux nets de 7,2 milliards de francs contre 4,5 milliards de francs l’année précédente, a indiqué ce matin le groupe Swiss Life. Fin 2015, l’entreprise gérait donc 38,8 milliards de francs d’actifs pour le compte de clients tiers, précise un communiqué. Au 31 décembre 2015, Swiss Life Asset Managers gérait au total pour 185 milliards de francs d’actifs (+1%), dont 39 milliards de francs dans le secteur de l’immobilier. De plus, Swiss Life administre 28,6 milliards de francs d’immobilier pour le compte de tiers. Ainsi, avec 67,6 milliards de francs d’actifs immobiliers gérés et administrés, Swiss Life fait partie des principaux gestionnaires d’actifs immobiliers d’Europe. Le résultat de Swiss Life Asset Managers a pu ainsi enregistrer l’an dernier une croissance de 28%, à 242 millions de francs. En France, Swiss Life a connu une hausse de son résultat de 20%, à 219 millions d’euros. Cette progression a été soutenue par le résultat d’épargne de 163 millions d’euros (+12%), mais aussi par le résultat de risque de 82 millions d’euros (+18%) et le résultat lié aux frais et commissions de 43 millions d’euros (+38%). Swiss Life France a enregistré une croissance des primes de 2%, à 4,2 milliards d’euros. «La qualité des affaires nouvelles vie a encore augmenté avec une progression de la part d’unités de compte, qui a atteint 60%», souligne le communiqué. Le groupe Swiss Life a réalisé un bénéfice d’exploitation corrigé de 1,3 milliard de francs (+17%) et le bénéfice net a progressé de 7%, pour s'établir à 878 millions de francs. Swiss Life a accru son résultat lié aux frais et commissions de 36%, à 342 millions de francs, et son résultat sur risque de 4%, à 395 millions de francs. Durant l’exercice sous revue, Swiss Life a engrangé pour 4,3 milliards de francs de produits directs des placements (contre 4,5 milliards en 2014), malgré la faiblesse persistante des taux et un effet monétaire négatif. Les revenus nets des placements ont augmenté de 5,1 à 5,2 milliards de francs, ce qui correspond à un rendement net des placements de 3,7% (contre 3,8% l’exercice précédent). « Nous sommes de nouveau parvenus à réaliser de bons produits des placements. Au vu de la faiblesse persistante des taux et de la volatilité des marchés financiers, c’est très important pour nos clients. Le solide rendement de placement nous a permis, en 2015 encore, de renforcer de 1,2 milliard de francs les provisions techniques qui assurent la durabilité de notre modèle commercial», commente Patrick Frost, CEO du groupe Swiss Life, cité dans le communiqué.
Le gérant vedette Richard Pease a porté plainte contre son ancien employeur Henderson, rapporte le Sunday Times. Il affirme que la société de gestion n’a pas respecté son contrat en refusant de lui payer 2,7 millions de livres gagnés entre 2012 et 2014. Richard Pease percevait la moitié des frais payés par les investisseurs des trois portefeuilles qu’il gérait. Cela représentait près de 14 millions de livres entre 2009 et 2015. Richard Pease a quitté Henderson en 2014 pour créer Crux Asset Management.
BNP Paribas Investment Partners (BNPP IP) a recruté Bryan Carter en tant que responsable obligations émergentes, afin de remplacer John Morton qui a quitté le groupe. L’intéressé était précédemment gérant de portefeuille et responsable des stratégies obligataires de rendement absolu chez Acadian Asset Management, à Boston. Il était également membre des comités d’investissement et de stratégies macroéconomiques. Avant de rejoindre Acadian en 2007 pour le lancement des gestions d’obligations émergentes, il a été économiste pendant quatre ans, pour le département du Trésor américain, puis pour T Rowe Price Associates. Chez BNPP IP, Bryan Carter sera basé à Londres et rapportera à Dominick DeAlto, chief investment officer et responsable de la gestion taux internationaux de la ligne de métier institutionnels. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, il supervisera la gestion des portefeuilles d’obligations émergentes et sera responsable de la stratégie d’investissement, de la performance et de l’allocation du budget risque entre les diverses sources d’alpha des marchés émergents. L'équipe dédiée aux obligations émergentes de BNPP IP compte huit professionnels de l’investissement et gérait au 31 décembre dernier 1,3 milliard de dollars en fonds ouverts et mandats dédiés.
Le groupe Advenis a annoncé lundi 29 février une réorganisation de sa gouvernance avec prise d’effet immédiate. La direction générale déléguée du groupe est confiée à Rodolphe Manasterski qui rapporte directement à Stéphane Amine, président directeur général d’Advenis.Rodolphe Manasterski était jusqu’à présent le Directeur des Opérations d’Advenis, en charge des activités Supports. Auparavant, il était directeur au sein du cabinet Alvarez & Marsal spécialisé dans la conduite du changement et la réorganisation d’entreprises. Il a débuté sa carrière en tant que banquier d’affaires à Londres chez Crédit Suisse.D’autre part, Jérôme Frank va coordonner l’ensemble de l’activité commerciale auprès de la clientèle institutionnelle et Family Office d’Advenis, à laquelle est proposée l’offre globale du groupe (produits financiers et immobiliers). En qualité de président directeur général d’Advenis Investment Managers, il sera épaulé par Thibault Delahaye, directeur général d’Advenis Investment Managers, précise un communiqué.Enfin, Fadi Caledit rejoint Inovalis, la maison-mère d’Advenis, pour y exercer des fonctions liées aux investissements et arbitrages immobiliers, notamment le montage des opérations immobilières et de promotion.Par ailleurs, le groupe Advenis qui publiait également hier ses résultats financiers au titre de l’exercice 2015, a réalisé un chiffre d’affaires de 86,1 millions d’euros marqué par un certain nombre d’éléments exceptionnels, selon le groupe. La hausse du chiffre par rapport à l’année précédente est de 8% en vision proforma. En Gestion d’Actifs, Gestion Privée et Distribution, le chiffre d’affaires de 27,614 millions d’euros est en légère diminution d’une année à l’autre (-1%). L’activité commerciale est touchée par le ralentissement des ventes immobilières. Le pôle Services Immobiliers bénéficie d’une transaction exceptionnelle pilotée par les activités allemandes d’Advenis Real Estate Solutions, ainsi que d’une hausse mécanique de l’activité Conseil et Transaction, consécutive à l’intégration des équipes ex-Gemofis. Ces deux éléments ont généré un impact favorable d’environ 5,7 millions d’euros sur le chiffre d’affaires en 2015.Le pôle Production Immobilière affiche une hausse de chiffre d’affaires de 10%. Celle-ci s’explique principalement par un effet-volume lié à la taille et à l’avancement en 2015 du chantier de réhabilitation de l’ancien hôpital de Valenciennes. L’activité de marchands de biens est en revanche en recul par rapport à l’année dernière.En 2016, le groupe Advenis a déclaré vouloir accentuer la complémentarité de ses métiers et orienter son développement commercial autour de trois axes de progression prioritaires dont l’amélioration de la productivité commerciale dans les domaines immobilier et financier, et en assurance.
La holding familiale Téthys, présidée par Françoise Bettencourt Meyers, se dote d’une nouvelle filiale baptisée Téthys Invest, rapporte Les Echos. Ce fonds d’investissement s’appuiera sur la puissance financière de sa maison-mère et doit permettre à la troisième génération portée par Françoise Bettencourt Meyers, son mari et leurs deux enfants, à diversifier ses actifs et prendre des participations financières dans plusieurs entreprises de différents secteurs et de taille variable. Téthys Invest sera dirigé à partir du 15 mars prochain par Alexandre Benais, un banquier d’affaires de 40 ans qui était associé-gérant au sein de la banque Lazard depuis 2011. La maison-mère de Téthys Invest, qui détient près d’un tiers de L’Oréal et plus de un milliard d’euros d’actifs, lui offrira une puissance de feu financière. Téthys obtient en effet chaque année près de 500 millions de dividendes provenant du groupe de cosmétiques.
Le fonds de pension canadien Omers, qui constitue une partie importante du système de retraite de l’Ontario, a fait état pour l’exercice écoulé d’une augmentation de 5 milliards de dollars de son actif net à 77 milliards de dollars et a enregistré un rendement net des placements de 6,7 % (après déduction de toutes les dépenses), dépassant ainsi ses exigences de capitalisation à long terme (6,5%). Le taux de couverture s’est amélioré à 91,5% contre 90,8% précédemment.« Les rendements exceptionnels des actions de sociétés fermées, des actifs d’infrastructure, et de l’immobilier ont aidé à contrebalancer les difficultés rencontrées dans les marchés publics, ce qui témoigne de l’importance de la diversification et l’investissement dans des actifs de haute qualité », a déclaré Michael Latimer, président et chef de la direction d’Omers.Les investissements publics ont dégagé un rendement de 0,7 % (net) et les investissements privés ont généré un rendement de 14,5 % (net). Bien que les rendements des marchés privés demeurent élevés, les marchés financiers doivent faire face au ralentissement de la croissance mondiale, à la faiblesse persistante des taux d’intérêt et à une volatilité accrue. Durant l’année écoulée, la part des investissements publics est passée à 52% des encours contre 58% précédemment. Du côté des investissements privés, les actions passent de 12,2% en 2014 à 14,7% l’an dernier, les infrastructures de 14,7% à 16,4% et l’immobilier de 15,1% à 16,9%. Le rendement de la poche infrastructures s’inscrit à 17,3% en 2015 contre 10,6% l’année précédente, celui de l’immobilier à 15,3% contre 8,7%.
In January, ETFs dedicated to European equities continued to figure as the most popular vehicles with investors. Developed Markets Europe Large Cap ETFs, which as of the end of January had assets of EUR143.1bn, attracted EUR1.78bn in the first month of the year, a figure which has fallen since December (over EUR5bn), but the highest in the equity ETF universe, according to TrackInsight, the ETF data platform developed by Koris International.North American large caps, with assets totalling USD64.74bn as of the end of January, attracted only USD31bn, though they had totalled over USD20bn in net inflows in the past three months. Asian large caps and emerging markets, which have very similar asset volumes, with about EUR19.9bn each, have posted net outflows of EUR644m and EUR929m, respectively.European equities also figure among the most traded ETFs on European markets in January. After taking the top spot in December, the iShares Core DAX UCITS ETF (DE) – EUR takes second place in January, with an aggregate trading volume of EUR1.75bn, higher than in the previous month, behind the iShares Core MSCI World UCits ETF – USD (USD2.1bn). Another very busy ETF was the LYXOR UCITS ETF EURO STOXX 50 - D – EUR, with a trading volume of EUR1.58bn.For bonds, government bond ETFs on developed markets have built up their assets to EUR51.29bn, and posted net inflows of EUR760m. However, ETFs dedicated to corporate bonds from developed countries rated investment grade (EUR28.53bn in assets) finished January with net outflows of EUR462m.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } The Swiss Bellevue group finished the year 2015 in the red with a net loss of CHF0.8m, after net profits of CHF11.1m in 2014, according to statistics relased on 29 Febbruary. This development is due to a one-time depreciation of CHF24.7m in first half, a statement says. Operating profits and assets under management, however, have risen. Operating profits have risen 85% to CHF24.6m, while operating revenues rose 40% to CHF80m. Assets under management, for their part, rose 14% to CHF5.3bn.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } iShares, the ETF division of the BlackRock group, has renewed its partnership with Poste Italiane, the Italian postal service, and the “zero commissions” initiative launched in October 2013, with the objective of promoting familiarity with ETFs on the part of retail investors. Until 31 December 2016, it will be possible to trade ETFs from iShares listed in Milan on the BancoPosta online trading platform with no commisions for receiving or making orders for purchases of a minimum of EUR1,000.
Institutional investor clients at Willis Towers Watson have, in 175 selections, allocated USD10bn to diversification investment strategies. Overall, liquid alternative products were most popular, with more than USD8.1bn, more than half of which was in smart beta, and USD1.9bn in secure income.Results indicate that clients at Willis Towers Watson (including pension funds, sovereign funds, charities and insurance companies) last year performed 215 expert credit selections, for a total of USD18bn, a significant proportion of which remain high quality credit (USD5.9bn in global bond mandates, and USD3.3bn in US mandates).Clients of Willis Towers Watson invested USD6.6bn in alternative credit mandates in 2015, of which USD1.4bn were in credit hedge funds, and USD1.3bn in illiquid credit. The number of alternative credit selections (98) has more than doubled compared with the previous year.For equities, global mandates, with a total of USD8.2bn in 2015, remain the most popular with clients of Willis Towers Watson, followed by Australian equity mandates (USD3.1bn) and a record total of new investments were placed in smart beta equity strategies (USD2.6bn). Equity markets in emerging countries attracted USD2.2bn during the year, while USD3.0bn were invested in US equities. Since a significant allocation of capital to Private Equity in 2013, clients of the company are now preferring more illiquid niche strategies rather than traditional buyout approaches. Private equity as a result attracted less assets than in previous years (USD500m). In total, equity mandate selections in 2015 totalled USD21.5bn, for about 250 selections.In 2015, institutional investor clients of Willis Towers Watson made more than USD7bn in mandate selections in smart beta strategy, which brings their total exposure to this strategy to USD46bn for all asset classes. Overall manager selection activity at Willis Towers Watson totalled 730 selections in 2015, representing a total of about USD60bn, for 270 clients.
BNP Paribas Investment Partners has recruited Bryan Carter as head of emerging market debt, replacing John Morton, who has left the group. Carter had previously been a portfolio manager ressponsible for absolute return bond strategies at Acadian Asset Management in Boston. He was also a member of the macroeconomic strategy and investment committees. Before joining Acadian in 2007 to launch emerging market bond management, he served as an economist for four years, for the US Treasury department, and then for T Rowe Price Associates.At BNPP IP, Carter will be based in London and will report to Dominick DeAlto, chief investment officer and head of international fixed income management for the institutional profession.In his new role, he will oversee management of emerging market bond portfolios, and will be responsible for investment strategy, performance and allocation of risk budget between various sources of alpha on emerging markets. The team dedicated to emerging market bonds at BNPP IP has eight investment management professionals, and as of 31 December 2015, had USD1.3bn in open-ended funds and dedicated mandates.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } The star manager Richard Pease has filed suit against his former employer Henderson, the Sunday Times reports. He claims that the firm violated their contract when it refused to pay him GBP2.7m made between 2012 and 2014. Pease had received half of all fees paid by investors in three portfolios which he had managed. That amounteed to GBP14m between 2009 and 2015. Pease left Henderson in 2014 to create Crux Asset Management.
La croissance du PIB italien s’est reprise moins fortement qu’attendu en 2015 après trois ans de récession, à un rythme de 0,8%. Le gouvernement dirigé par Matteo Renzi prévoyait une croissance de 0,9% et anticipe désormais une accélération à 1,6% cette année, même si les derniers indicateurs laissent à penser que cet objectif sera difficilement atteignable. D’autant que l’OCDE a indiqué le mois dernier que la croissance italienne pourrait ne pas dépasser le seuil de 1% cette année. Si le déficit budgétaire a été contenu en 2015 à 2,6% du PIB, le niveau de dette publique a cependant atteint un nouveau record de 132,6% du PIB.
L’activité manufacturière dans la région de Chicago s’est de nouveau contractée en février, contrairement aux attentes, montre lundi l’enquête mensuelle auprès des directeurs d’achat. L’indice PMI de Chicago est tombé à 47,6 ce mois-ci après 55,6 en janvier, alors que les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre de 53,0. Cet indice est particulièrement volatil depuis un an. Il a été à sept reprises inférieur à 50, signe d’une contraction de l’activité, en 2015.
La production totale de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a reculé en février à 32,37 millions de barils par jour (bpj) après avoir atteint 32,65 millions de bpj en janvier, selon une étude de Reuters. Pour l’essentiel, ce déclin n’est pas le fruit de la volonté des pays de l’Opep. Le recul le plus important provient ainsi d’Irak, qui a été le principal moteur de la hausse de la production en 2015. L’oléoduc transportant le brut produit au Kurdistan est à l’arrêt depuis le 17 février et pourrait rester fermé jusque mi-mars.
Dans un nouveau rapport, l’agence Standard & Poor’s dit s’attendre à ce que le stock mondial de dette gouvernementale progresse de 2% cette année pour atteindre 42.400 milliards de dollars, avec des emprunts nets de 6.700 milliards de dollars qui continueront à surpasser les montants remboursés. Les Etats-Unis devraient accroître leurs emprunts de 8% ou 163 milliards de dollars, tandis que la Chine le fera à hauteur de 18% ou 51 milliards de dollars.
L’activité en Grèce a enregistré une croissance de 0,1% au quatrième trimestre, au lieu d’une contraction de 0,6% initialement estimée, montrent les données révisées du produit intérieur brut publiées lundi par l’institut de la statistique Elstat. Sur un an, le PIB affiche une baisse de 0,8%, moins importante que celle de 1,9% annoncée en première estimation. Le PIB du troisième trimestre a également été révisé à la hausse, sa contraction ressortant à 1,4% contre un recul de 1,2% précédemment annoncé.
La croissance du Danemark a ralenti à 1,2% en 2015 après 1,3% l’année précédente, la consommation des ménages n’ayant pas repris autant qu’attendu, montrent les données préliminaires publiées lundi. Le gouvernement comme la banque centrale prévoyaient en moyenne une croissance de 1,4%. Sur le seul quatrième trimestre, le produit intérieur brut (PIB) a progressé de 0,2% après une contraction de 0,5% les trois mois précédents. Pour l’année 2016, le gouvernement prévoit une hausse de 1,9% de l’activité.
La présentation du projet de loi sur la réforme du marché du travail au conseil des ministres est reportée d’une quinzaine de jours pour «lever les incompréhensions» et «corriger ce qui doit l'être», a indiqué lundi le Premier ministre, Manuel Valls. Très critiqué par l’ensemble des syndicats et une partie des élus socialistes, le texte devait à l’origine être présenté le 9 mars au conseil des ministres.
Le Japon n’est pas intervenu sur le marché des changes entre le 28 janvier et le 25 février, a affirmé lundi le ministère des Finances, bien que le yen s’apprête à afficher sa plus forte hausse mensuelle depuis le mois d’octobre 2008. Le 11 février, le yen a atteint un pic de 15 mois à 110,985 face au dollar, profitant de son statut de valeur refuge dans un contexte d’inquiétude face au ralentissement mondial.
Edmond de Rothschild (Suisse) a nommé Roland D. Eberhard au poste de head of Multi-Management Alternatives, Hedge Fund Investments pour la Suisse, à compter du 1er mars 2016.
La société de gestion d’Olivier Delamarche et Jean Borjeix a fusionné avec A2 Gestion, une société de multigestion qui totalise 30 millions d’euros d’encours sous gestion. La structure est présidée par Hervé de Beublain.
Les statistiques nationales publiées par Efama pour l’année 2015 ne montrent pas de profonds changements dans la hiérarchie des places domiciliataires.
L'augmentation des encours sous gestion au sein de l'industrie des OPCVM en Europe aurait ralentit le processus de consolidation du secteur, estime Lipper. Tour d'horizon des tendances des offres produits par classes d'actifs.
A 20 ans, David Charlet a une idée très précise de ce qu’il veut et surtout de ce qu’il ne veut pas faire. « J’avais envie de gérer des entreprises, de m’occuper du développement de structures et éventuellement d’évoluer dans le monde de la gestion de patrimoine sans que cela soit très précis, nous confie-t-il. Je n’avais pas envie d’être un gérant de fonds et je ne voulais pas être un salarié toute ma vie. J’avais l’ambition de fabriquer quelque chose. »
La Caisse des dépôts (CDC) a franchi en hausse le seuil de 10% du capital de Vallourec après l’acquisition par sa filiale Bpifrance d’actions du spécialiste des tubes sans soudure en acier, selon un avis de l’Autorité des marchés financiers (AMF) publié mardi. L’AMF précise que la CDC détient 10,08% du capital de Vallourec, dont 7,93% détenus par Bpifrance qui a aussi 11,73% des droits de vote. La filiale de la CDC, qui s’est engagée auprès de Vallourec à ne pas monter à plus de 15% du capital, a aussi informé l’AMF qu’elle entendait demander un siège au conseil de surveillance du groupe français. Fin janvier, Vallourec a annoncé un projet d’augmentation de capital d’un milliard d’euros à laquelle participeront Bpifrance et Nippon Steel & Sumitomo Metal Corporation (NSSMC). A l’issue de cette levée de fonds, Bpifrance et NSSMC porteront leur part au capital de Vallourec à 15% chacun. (Matthieu Protard, édité par Dominique Rodriguez)