La Corée du Nord a démenti hier avoir mené des attaques via internet contre les systèmes informatiques de la Corée du Sud, et qualifié les accusations de Séoul en ce sens d’inventions. Les services de renseignements sud-coréens ont fait savoir vendredi que la Corée du Nord avait récemment accéléré ses cyberattaques contre le Sud et avait réussi à pirater les téléphones mobiles de 40 responsables de la sécurité nationale.
La croissance de la production industrielle et des ventes au détail a ralenti plus que prévu sur la période janvier-février, ces deux mois étant comptabilisés ensemble pour tenir comptes des fêtes du Nouvel an lunaire. Selon des données publiées samedi, la production a progressé de 5,4% sur la période, contre +5,9% en décembre et un consensus de +5,6%. Les ventes au détail ont progressé de 10,2% sur ces deux mois, contre +11,1% en décembre et un consensus de +10,8%. Les investissements ont en revanche augmenté de 10,2% sur la période, contre +10,0% en décembre et un consensus de +9,5%.
Fitch a enlevé vendredi à la Finlande sa note souveraine maximale, la dégradant de AAA à AA+ avec perspective stable, en soulignant la difficulté du pays à renouer avec une croissance significative. La Commission européenne prévoit pour ce pays une croissance limitée à 0,5% cette année. Standard & Poor’s avait retiré à la Finlande son triple A en 2014, tandis que Moody’s accorde toujours la note maximale au pays mais avec une perspective négative.
L’Union chrétienne-démocrate (CDU) de la chancelière Angela Merkel a été devancée dans deux des trois Länder qui élisaient hier leurs parlements régionaux, sur fond de crise migratoire dont a profité le parti anti-immigration Alternative pour l’Allemagne (AfD), montrent les sondages après la fermeture des bureaux de vote. Les défaites de la CDU dans le Bade-Wurtemberg, où elle est devancée par les Verts, et en Rhénanie-Palatinat, où les sociaux-démocrates du SPD arrivent en tête, ont de quoi inquiéter la chancelière, qui a laissé entrer outre-Rhin l’an dernier plus d’un million de migrants, suscitant des remous au sein même de sa formation. En Saxe-Anhalt, dans l’ex-Allemagne de l’Est, la CDU reste en tête mais l’AfD recueillerait 21,5% des voix. L’AfD va ainsi faire son entrée dans les trois parlements régionaux. La participation a été supérieure à celle de 2011 (+5,7% dans le Bade-Wurtemberg, +9,7% en Rhénanie-Palatinat et + 11,8% en Saxe-Anhalt).
Le ministre du Pétrole iranien Bijan Zanganeh a déclaré que le pays prendrait part aux discussions sur un possible de gel de la production de brut une fois que sa propre production aura atteint quatre millions de barils équivalent pétrole par jour (bep/j), a rapporté hier l’agence de presse ISNA. Le mois dernier, l’Arabie saoudite, le Qatar et le Venezuela, tous membres de l’Opep, et la Russie, pays non membres, ont annoncé leur intention de geler leur production au niveau de janvier si d’autres pays participaient à l’accord.
La Grande-Bretagne devrait prendre l’engagement d’organiser un vote portant sur l’unification de l’Irlande si les Britanniques décident de sortir de l’Union européenne (UE) lors du référendum organisé en juin, a déclaré vendredi le vice-Premier ministre nationaliste nord-irlandais. Un «Brexit» représenterait un «bouleversement politique et économique majeur» pour l’Irlande, a ajouté Martin McGuinness, membre du Sinn Fein. L’ex-branche politique de l’Armée républicaine irlandaise (IRA) fait campagne pour que la Grande-Bretagne reste membre de l’UE.
Natixis Asset Management (NAM) tiendra cette semaine un conseil d’administration pour désigner le successeur de son directeur général Pascal Voisin, a indiqué vendredi dernier un porte-parole de la filiale de BPCE. Le dirigeant a annoncé jeudi après-midi en interne sa démission et son départ effectif le jour même, comme l’a révélé L’Agefi. Ce départ n’est en aucun cas le prélude à une absorption de NAM par Natixis Global Asset Management (NGAM), la holding qui coiffe toutes les sociétés de gestion de Natixis, précise le porte-parole.
Le comité de politique monétaire de la Banque du Japon (BoJ) discutera cette semaine d’une requête en vue d’exempter des taux négatifs une catégorie de fonds à court terme représentant 90 milliards de dollars (81 milliards d’euros), rapportait hier Reuters de sources proches du dossier. La requête a été déposée par une association professionnelle du secteur de la finance qui fait valoir qu’une telle mesure limiterait l’afflux de ces sommes vers des comptes bancaires.
Cuba n’a pas encore déposé de demande d’adhésion au Fonds monétaire international qui examinera une telle requête conformément à ses statuts, a fait savoir hier la directrice générale du FMI, Christine Lagarde. Cuba a fait partie des membres fondateurs du FMI avant de le quitter en 1964. L’Union européenne et Cuba ont signé vendredi à La Havane un accord de normalisation de leurs relations, le but étant à terme d'établir une coopération économique complète entre les Vingt-Huit et l'île communiste.
Jean-Pierre Lefranc, directeur financier de la Fondation de France dans un dossier sur la gestion institutionnelle publié par Option Finance : « Nous gérons aujourd’hui un peu plus de 2 milliards d’euros. Notre objectif n’est pas de capitaliser ces réserves, mais plutôt d’accompagner nos fondations sous égide dans la mise en place d’un budget de financement de leurs projets.» Nous détenons, dans notre portefeuille, un tiers d’actions, principalement des pays développés (Europe et Etats-Unis) ainsi que plusieurs fonds spécialisés sur des thématiques dites “durables” comme l’eau, la santé, les économies d’énergies... Nous travaillons d’ores et déjà avec nos gérants pour mieux calculer l’empreinte ISR de nos placements, notamment en actions. Nous souhaiterions aller plus loin dans notre démarche en intégrant davantage “l’impact investing”. »
Selon nos informations, l’OCDE aurait initié, mi décembre 2015, une recherche de gérant actions, pour un montant de 45 millions d’euros. L’investissement s’effectuerait via un OPCVM ouvert dans des actifs de l’Eurozone.
Le niveau de vie relatif des retraités français, aujourd’hui en moyenne légèrement supérieur à celui des actifs, sera moins élevé à l’horizon 2040 et continuera ensuite à se dégrader, estime le Conseil d’orientation des retraites (Cor). En 2012, la pension nette moyenne des retraités représentait 65,1% du revenu d’activité net moyen des actifs. Mais ceux-ci ont souvent des enfants à charge, tandis que les pensions ne sont qu’une composante du revenu des retraités. Résultat : le niveau de vie moyen des retraités représentait alors 102,6% de celui de l’ensemble de la population. «Au cours des dernières années, la pension moyenne des retraités a augmenté plus vite que le revenu d’activité moyen», les nouvelles générations, dont les retraites sont en moyenne plus élevées, remplaçant les plus anciennes, explique-t-il. Mais cette période est terminée. Selon le Cor, le niveau de vie des retraités évoluera désormais moins vite que celui des actifs pour retomber entre 82% et 94% en 2040, selon les scénarios économiques, et entre 73% et 92% en 2060.
Tous les négociateurs grecs participant aux discussions techniques avec les créanciers internationaux du pays ont quitté Bruxelles en direction d’Athènes, a appris Reuters auprès d’une source grecque. La réunion qui a eu lieu jeudi à Bruxelles entre le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et le Premier ministre grec Alexis Tsipras n’a pu aboutir à un accord sur la dette de la Grèce.
Le département de la Dordogne a conclu une émission obligataire listée sur Euronext Paris pour un montant total de 10 millions d’euros. Le placement des titres à 11 ans in fine s’est fait sur un coupon de 1,61%. Cette émission a été intégralement placée par GFI Securities.
Syz Asset Management, la division de gestion institutionnelle du Groupe Syz, lance deux nouvelles stratégies pour ses nouvelles recrues. Hartwig Kos, qui a rejoint Syz AM en octobre 2015 en tant que co-responsable de l’équipe multi-asset et vice-CIO, a ainsi pris la tête du fonds OYSTER Multi-Asset Diversified le 1er janvier dernier, en collaboration avec Fabrizio Quirighetti, co-responsable de l’équipe multi-asset et CIO. Le dirigeant s’appuiera sur son expérience de gestion d’un fonds multi-asset chez Baring Asset Management. En adoptant une gestion d’allocation dynamique du capital, le fonds vise une performance similaire aux marchés actions avec un risque inférieur. Syz AM lance également le fonds OYSTER Multi-Asset ActiProtect qui se base sur une allocation dynamique du budget de risque. Cette gestion de portefeuille « risk-based » est assumée par Claude Cornioley et Guido Bolliger, deux gérants qui ont développé des compétences quantitatives, notamment chez Dynagest, Olympia Capital et Julius Baer, et ont rejoint Syz l’an dernier. Ce fonds vise un objectif de 2/3 de la performance de certains marchés actions spécifiés, dans le but d’atteindre cet objectif avec 1/3 du risque correspondant. Ces deux approches complémentaires viennent s’ajouter à la stratégie Absolute Return, qui vise la protection du capital tout en offrant un profil rendement-risque substituable à un investissement obligataire. Toutes ces stratégies s’articulent autour d’un processus d’investissement commun et formalisé : l’Economic Cycle Analysis, une analyse macro-économique détaillée et standardisée des principales économies mondiales, l’Asset Valuation Analysis, une évaluation des classes d’actifs et l’Investment Strategy Group, qui sur la base des deux premiers points, hiérarchise les préférences d’investissement. Ce processus permet ensuite d’implémenter les allocations d’actifs dans les différents portefeuilles en fonction de leurs objectifs et contraintes de risques spécifiques.
Les fonds actions commercialisés en Suède ont vu sortir, en net, 3,7 milliards de couronnes suédoises, soit près de 400 millions d’euros, portant le total de la décollecte sur les deux premiers mois de l’année à 19,2 milliards de couronnes, soit un peu plus de 2 milliards d’euros montrent les dernières statistiques de l’association suédoise des fonds Fondbolagens Förening. Ce sont les fonds actions suédoises et mondiales et les fonds actions nord-américaines qui ont subi les plus forts rachats en février (-1,364 milliard de couronnes et 1,853 milliard de couronnes). Les fonds obligataires ont aussi vu sortir 1,6 milliard de couronnes, tandis que les fonds diversifiés enregistraient une légère collecte de 0,7 milliard de couronnes. Au cours du mois, seuls les fonds monétaires tirent leur épingle du jeu, en s’arrogeant en net 4,9 milliards de couronnes, portant leur collecte sur les deux premiers mois de l’année à 10 milliards de couronnes.Au total, les fonds commercialisés en Suède accusent des rachats nets de 0,4 milliard de couronnes sur février, et de 11,2 milliards de couronnes depuis le début de l’année.Malgré cela, les fonds suédois ont vu leurs encours légèrement augmenter, de près de 10 milliards de couronnes, à 3.097 milliards de couronnes, soit 334 milliards d’euros. Sur ce total, environ 54 % sont investis dans des actions.
Le gestionnaire d’actifs Invesco a nommé Henning Stein au poste de responsable de son activité de marketing institutionnel pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique, rapporte Reuters. L’intéressé, qui sera basé à Zurich, arrive en provenance de Deutsche Asset Management où il était responsable du marketing pour la région EMEA pour son activité de gestion active. Au cours de sa carrière, selon son profil LinkedIn, Henning Stein a également travaillé chez Goldman Sachs Asset Management, Fortis IM ou encore Axa Allemagne.
Les actifs sous gestion du groupe J. Safra Sarasin sont demeurés stable l’an dernier à 144 milliards de francs suisses tandis que le résultat net du groupe a augmenté de 12% à 230,5 millions de francs suisses en 2015, selon un communiqué publié ce matin. Le coefficient d’exploitation se situe à 59,2%, contre 61% l’année précédente, ce «qui place J. Safra Sarasin parmi les meilleures banques privées de l’industrie bancaire suisse»
Afin de relever le défi grandissant qui consiste à trouver des actions à fort dividende, Source et le spécialiste du smart beta et de l’allocation d’actifs Research Affiliates, LLC, ont lancé trois ETF « smart beta income ». Ces ETF ont pour objectif de fournir une exposition aux nouveaux indices FTSE RAFI™ Equity Income, qui visent des actions à fort dividende générant un rendement régulier. Grâce à ces ETF, les investisseurs pourront choisir entre une exposition aux États-Unis, au Royaume-Uni et à l’Europe.Pour créer ces nouveaux indices, Research Affiliates utilise une approche fondamentale afin d’écarter ces entreprises en mauvaise santé financière, pour ensuite choisir parmi les actions restantes les meilleurs 50 % de chaque secteur, d’après leurs rendements sur dividende. Par la suite, il pondère les titres par leur taux de dividende et par leur poids économique tel que calculé par Research Affiliates, qui repose sur la taille de la société plutôt que sur sa capitalisation boursière. Le but de ce procédé est d’élaborer un portefeuille à haut rendement contenant des actions de qualité supérieure, tout en évitant les déséquilibres excessifs et les biais sectoriels qui sont inhérents aux indices pondérés par capitalisation boursière.Il s’agit également des premiers fonds lancés sur la nouvelle plateforme d’ETF à réplication physique de Source géré par Legal & General Investment Management, le fournisseur de fonds indiciels leader au Royaume-Uni, avec un total de 288 milliards de livres sous gestion en fonds indiciels et le plus important gestionnaire d’indices FTSE RAFI dans le monde, avec 8,9 milliards de livres. Les ETF de Source FTSE RAFI Equity Income profiteront d’une exposition en physique aux titres de l’indice, au travers d’un investissement dans le fonds maître.Une étude réalisée par Source montre que 27 % des investisseurs institutionnels déclarent désormais investir dans des stratégies « smart beta », et parmi ceux qui ne le font pas, 31 % envisagent ce type d’investissement pour les deux prochaines années. En outre, 57 % sont convaincus que le marché des ETF « smart beta » va se développer ces trois prochaines années, et plus d’un quart d’entre eux (28 %) pensent que les investisseurs institutionnels vont s’intéresser de plus près à ces types de stratégies pour augmenter leurs dividendes. Car, parallèlement, la majorité des institutionnels s’attendent à une baisse des dividendes cette année, 72% d’entre eux estimant que la croissance des dividendes mondiaux sera inférieure ou égale à 5%, alors qu’elle a atteint 9,3% l’an dernier.
Peter Harrison, le futur directeur général de Schroders, va démissionner de son poste de président non exécutif de RWC Partners et sera remplacé par Nicky Richards, responsable mondial des actions de Schroders, rapporte Investment Week. Peter Harrison avait pris ces fonctions chez RWC, où il a été directeur général pendant huit ans, après avoir quitté la société en 2014 pour Schroders, qui détient environ 49 % de RWC.
Aviva Investors, la société de gestion du groupe d’assurance britannique Aviva, a subi des rachats nets de 5,073 milliards de livres en 2015, soit pratiquement le même montant qu’en 2014, ainsi qu’un effet de marché négatif de près de 5 milliards de livres. Elle a néanmoins vu ses encours augmenter de 44 milliards de livres sur l’année à 289,9 milliards de livres, grâce à l’apport des encours de Friends Life Investments, pour un montant de 45 milliards de livres. La société a aussi bénéficié du transfert pour 9 milliards de livres d’activités immobilières. L’intégration de Friends Life Investments a aussi dopé le bénéfice d’exploitation d’Aviva Investors à hauteur de 9 millions de livres : il est ressorti à 105 millions de livres, contre 79 millions de livres en 2014. Hors FLI, l’augmentation de 17 millions de livres a été principalement alimentée par une hausse des commissions de performance, en partie effacée par l’augmentation des frais d’exploitation (à 345 millions de livres, contre 298 millions de livres en 2014). Ce bénéfice a été qualifié « d’étape importante » par Mark Wilson, le directeur général d’Aviva. « Toutefois, il est encore tôt pour l’activité d’Aviva Investors et nous nous attendons à ce que la poursuite de flux importants dans les mandats externes fortement margés appuient la croissance », a-t-il commenté.
L’assureur allemand Allianz a annoncé, ce 10 mars, la nomination de Jacqueline Hunt, 47 ans, au sein de son conseil d’administration en qualité de responsable de la gestion d’actifs et de l’assurance vie aux Etats-Unis. Elle remplacera ainsi Jay Ralph, 57 ans, qui a décidé de quitter la compagnie pour consacrer plus de temps à sa famille, selon un communiqué. Sa démission sera effective à compter du 30 juin 2016. Jacqueline Hunt occupait précédemment le poste de directrice générale (CEO) de Prudential pour le Royaume-Uni, l’Europe et l’Afrique. Sa nomination prendra effet le 1er juillet 2016 et courra jusqu’au 31 décembre 2019. En parallèle, Allianz a annoncé la nomination de Günther Thallinger, 44 ans, au sein de son conseil d’administration à compter du 1er janvier 2017 et ce jusqu’au 31 décembre 2019. Il sera responsable du « Investment Management » ainsi que de l’activité vie et santé à l’échelle mondiale. Il remplacera ainsi Maximilian Zimmerer, 57 ans, dont le mandat prend fin le 31 décembre 2016. Günther Thallinger occupe actuellement le poste de directeur général (« chief executive officer ») d’Allianz Investment Management SE.
Le groupe allemand Feri, spécialisé dans le conseil et la gestion de fonds, souhaite se développer dans les pays germanophones, rapporte le site spécialisé Das Investment. «Nous voulons nous développer par croissance interne et par d'éventuelles acquisitions de petites sociétés de gestion en Allemagne, en Suisse, au Luxembourg ou encore en Autriche», a déclaré le 9 mars à Francfort Arnd Thorn, président du directoire de Feri à l’occasion de la présentation des résultats annuels du groupe. Actuellement, Feri a son siège à Bad Homburg et dispose de bureaux à Düsseldorf, Munich, Luxembourg, Zürich et Vienne.L’an dernier, les actifs gérés et conseillés par Feri ont atteint 29 milliards d’euros, en hausse de 1,5 milliard d’euros par rapport à l’année précédente. Les investisseurs institutionnels représentent 80% des encours. Le total des revenus a progressé de 14% l’an dernier à 130 millions d’euros.
La banque suédoise SEB a licencié Peter Kubicki, son responsable de l’activité gestion de fortune (« wealth management ») au Danemark, rapporte le site danois Finanswatch. L’intéressé a passé 17 ans au sein de la banque. Cela s’inscrit dans le cadre d’une réorganisation.
Après Morningstar, c’est au tour de MSCI de se lancer dans la notation durable des fonds. Le fournisseur d’indices a annoncé avoir élargi la couverture de son service MSCI ESG Research pour y inclure environ 21.000 fonds et ETF. MSCI ESG Fund Metrics mesurera les caractéristiques environnementales, sociales et de gouvernance des titres en portefeuille et classera ou étudiera les fonds en se basant sur divers facteurs dont l’impact durable, l’alignement des valeurs et les risques ESG, incluant l’empreinte carbone.Chaque fonds obtiendra une note globale, le Fund ESG Quality Score, un classement par catégorie et des notes individuelles pour l’environnement, le social et la gouvernance. Les clients auront aussi accès à plus de 100 métriques pour évaluer les caractéristiques ESG de leurs portefeuilles.
Les hedge funds sont encore très peu présents sur les réseaux sociaux. Selon une étude de l’agence de communication et relations publiques Peppercomm, reprise par Les Echos, seuls 11,1% des 314 plus gros hedge funds sont présents sur les réseaux sociaux (hors LinkedIn), soit une très légère augmentation par rapport à 2014 (9,9%). Beaucoup de comptes sont toutefois inactifs. Sur Twitter, un hedge fund a, en moyenne, 15.000 abonnés et il livre une dizaine de messages par mois seulement. Ce sont surtout les sociétés de gestion traditionnelles, qui disposent aussi de stratégies alternatives, qui sont les plus pourvoyeuses d’informations. En parallèle, les fonds alternatifs ont augmenté leur présence sur LinkedIn : les trois-quart y étaient présents en 2015 contre deux tiers en 2014. Mais là aussi, les comptes actifs sont minoritaires (18%), avec en moyenne près de 2.300 abonnés. Les hedge funds, traditionnellement secrets et peu habitués à communiquer, voient dans les réseaux sociaux une source de risques plus qu’une source d’opportunités.
On peut toujours regretter qu’il faille leur accorder une journée - comme ce fut le cas cette semaine - pour se rendre compte de l’importance des femmes. Mais si c’est une occasion pour souligner qu’elles parviennent parfois à ébrécher le plafond de verre, ou plus simplement les préjugés, alors il faut s’arrêter un temps sur leur combat et leur réussite. Y compris dans le monde de l’asset management. Cette semaine, une étude mondiale de Preqin a été publiée, qui estime que les femmes représentent 12,6% des employés senior dans les sociétés de private equity. Contre 11,7% en 2015. La gente féminine prend donc du poids même si les disparités sont encore très fortes selon les stratégies d’investissement. Et rien n’est jamais acquis. Dans les sociétés de LBO, les femmes tendent même à être de moins en moins présentes...En parlant de poids, on a appris cette semaine que deux sociétés de gestion de groupes japonais Dai Ichi Life Insurance et Mizuho vont donner naissance à un petit Sumo de la gestion d’actifs. Asset Management One naîtra précisément le 1er octobre prochain et pèsera 400 milliards d’euros d’encours. Cela étant, au contraire de ce que tout bon diététicien pourrait préconiser, la surcharge pondérale est plutôt conseillée dans l’asset management. Et le Crédit Agricole l’a bien compris qui, dans son Plan Moyen Terme exposé cette semaine, a confirmé les ambitions d’Amundi, et laissé entendre que des acquisitions créatrices de valeur pourraient intervenir à un horizon assez proche. Sur le modèle de « l’union fait la force », l’américain Mass Mutual a, quant à lui, fait le choix de regrouper toutes ses filiales de gestion dédiées à l’institutionnel. Le nouvel ensemble affiche désormais 262 milliards de dollars d’actifs sous gestion et prend le nom d’une de ses filiales en question… Barings. D’une façon générale, tout est passé au crible pour réaliser de bonnes affaires. Ainsi, alors que le groupe Old Mutual envisage de se scinder, les fonds Cinven et Warburg Pincus auraient déjà déposé une offre conjointe pour reprendre Old Mutual Wealth, une filiale de gestion de fortune centrée sur le marché britannique.Pour donner corps à l’idée de « big is beautiful », cette semaine a aussi mis au jour les difficultés d’une petite société de gestion française dont les derniers espoirs d’un adossement se sont envolés. Il est donc désormais question de liquidation judiciaire pour Arkéon Gestion. Pour les mêmes raisons qu’exprimées plus haut, elle n’en suscite pas moins l’intérêt de quelques repreneurs comme Invest Securities, Amplegest, Portzamparc ou encore Financière d’Uzès. A suivre donc.Finalement, tous ces mouvements n’ont qu’un objectif : pérenniser l’entreprise… « Si vis pacem, para bellum » et le danger semble guetter dans l’industrie financière. Pour l’Alfi, l’association luxembourgeoise des fonds luxembourgeois, ce sont les FinTech qu’il faut surveiller, car elles vont rebattre les cartes de la distribution. Ce qui a fait dire à la présidente de l’Association du Grand-Duché que ces FinTech «auront un impact fondamental sur les modèles d’affaires des gestionnaires d’actifs, des intermédiaires de la distribution et des prestataires de services qui sont également confrontés à de nouveau comportements de la part des investisseurs». Mais la concurrence est une chose. Et les risques une autre. A l’évidence, ces derniers sont pris au sérieux par le Conseil de stabilité financière qui, lorsqu’il pense FinTech, évoque également des risques systémiques. Bien évidemment, pour résister aux nouvelles concurrences, d’autres stratégies que la prise d’embonpoint existent. A commencer par celles qui consistent à varier les sources de revenus. A ce titre, les sociétés de gestion se développent dans les «leveraged loans» et taillent des croupières aux banques. En Suisse, des banques de gestion jouent également la carte de la diversification. Elles lancent des plateformes de trading de devises ou cherchent à développer une activité de conseil, ou encore du private equity local, voire des prestations de dépositaire et de gouvernance de fonds de placement, etc. Pour le coup, on ne peut certainement pas appeler cela une diversification. Appelons plutôt cela des réparations. Pas des moteurs en l’occurrence mais plutôt du préjudice subi. Dans les faits, après le scandale Volkswagen, l’assureur Allianz a annoncé cette semaine qu’il entendait poursuivre le constructeur automobile en justice. Enfin, la semaine dernière, les investisseurs, eux, ont calé. Plongés dans l’attentisme, ils portent désormais les niveaux de cash à leurs plus hauts niveaux depuis novembre 2001. L’attentisme justement… S’agirait-il désormais de l’attitude adoptée par les assets managers directement concernés par le résultat du référendum britannique en juin ? Toujours est-il que comparé à la lecture abondante sur le sujet à laquelle on a eu droit la semaine dernière, ces derniers jours ont ressemblé au désert des Tartares. Pas une publication d’importance sur la sortie ou non de la Grande Bretagne de l’Union européenne. A croire que seul le PSG se souciait du Brexit mercredi soir sur la pelouse de Chelsea !
Les actifs sous gestion de la Liechtensteinische Landesbank (LLB) ont diminué l’an dernier de 9,3% pour s'établir à 45,6 milliards de francs suisses, selon un communiqué publié le 10 mars. Cette évolution est due pour l’essentiel à la vente de Swisspartners Group qui représente un encours de 3,3 milliards de francs et à un effet devises négatif de 1 milliard de francs suisses. Les sorties nettes se sont élevées à 206 millions de francs durant l’exercice écoulé contre 350 millions de francs l’année précédente.La banque privée a enregistré un bénéfice net en hausse de 19,7% à 86,3 millions de francs en 2015. La direction proposera un relèvement du dividende de 10 centimes par rapport à l’année précédente à 1,60 franc par action.