The implication for UK fund managers depends heavily on what products they offer and the location and nature of their clients, says Julian Korek, global head of compliance and regulatory consulting at Duff and Phelps, in a note.Korek says that AIFMD, MIFID II and MAR would almost certainly continue to apply under UK law after a Brexit. «Of course our regulator will have little if any influence on future policy development. However, it’s hard to envisage the UK government having much appetite for further change, given the tsunami of regulation we currently face,» the head says.After Brexit, UK managers and funds will become third-country and ‘non-EU fund managers’. The biggest impact will likely be in respect of marketing, solicitation, passporting and operational issues. The future effect on the industry of such issues will inevitably depend on the stance the UK takes in its policy negotiation with the EU., says Korek.For some firms, without a pre-existing presence within the EU, it therefore will be necessary to be established in an EU jurisdiction to continue to pursue their business within the EU. While this will inevitably require planning and investment, the good news is that this does not necessarily entail moving lock, stock and barrel to an EU country.Finally, those foreign firms that have chosen to become fully AIFMD and UCITS compliant by basing their operations, regulatory permissions and status in the UK may need to re-evaluate their operating model.
Egamo, la société de gestion d’actifs filiale de la Mutuelle générale de l’éducation nationale (MGEN), poursuit son développement en toute discrétion. Son activité s’inscrit tout naturellement dans le cadre fixé par son actionnaire majoritaire pour qui elle fait avant tout de la gestion assurantielle. Dirigée par Nicolas Demont et Charles Bouffier, respectivement Directeur Général et Directeur Général Délégué, la société compte 23 collaborateurs, dont 9 personnes à la gestion. Ses actifs sous gestion s'élèvent à 8,5 milliards d'euros
Le gouvernement irlandais envisage de lancer un fonds de réserve, dont le financement pourrait être assuré par une ponction dans le fonds souverain existant, l’ISIF ou Ireland Strategic Investment Fund (ISIF), rapporte le site spécialisé IPE. Le ministre des finances, Michael Noonan semble vouloir respecter son engagement de mettre de côté 1 milliard d’euros par an pour faire face aux périodes de ralentissement économique à compter de 2019, date à laquelle est prévu le retour à l'équilibre budgétaire.Reste à préciser les modalités de fonctionnement. Le ministère des finances devrait lancer début 2017 une consultation qui précisera les modalités opérationnelles envisagées. On ne sait pas, par exemple, si le financement de ce nouveau fonds sera prélevé sur la poche de l’ISIF réservée à la stimulation de la croissance économique (7,9 milliards d’euros), ou si les fonds seront pris sur le portefeuille ad hoc (13,5 milliards d’euros) utilisé en 2009 pour racheter des participations dans Allied Irish Banks (AIB) et Bank of Ireland.
Le gestionnaire immobilier institutionnel Bouwinvest, basé aux Pays-Bas, a annoncé la nomination de Gerald Warmerdam au poste de conseiller en investissement stratégique. Il a pris ses fonctions début juin. Il travaillera notamment pour le fonds de pension BpfBouw (51 milliards d’euros) dédiée aux investissements des professionnels du secteur de la construction, selon IPE. Il rejoint Bouwinvest en provenance de Delta Lloyd.
Le parti conservateur est arrivé en tête des élections législatives ce dimanche, devant le parti socialiste. La déception est manifeste pour le mouvement Podemos, allié aux néocommunistes.
Les partis conservateur et travailliste britanniques étaient ce week-end au bord de l’implosion. Le Brexit a également poussé le commissaire européen aux services financiers Jonathan Hill à la démission.
Cinq ans après, le risque européen fait son grand retour. Le Brexit et ses conséquences valent bien le risque grec, portugais et espagnol réunis. Pour les investisseurs internationaux, l’Europe redevient cette région aux institutions inachevées, aux solidarités fragiles, à l’avenir nébuleux, aux dirigeants déconsidérés, aux démagogues triomphants.
L’agence de notation Moody’s a annoncé vendredi avoir abaissé sa note sur la dette souveraine de l’Autriche, qui passe de «Aaa» à «Aa1», à laquelle est attachée une perspective stable. Moody’s a précisé que cet abaissement a été motivé par la faiblesse des perspectives de croissance à moyen terme du pays.
L’historien Gudni Johannesson a remporté l'élection présidentielle de samedi en Islande, marquée par une défiance des électeurs à l'égard de la classe politique après la crise financière de 2008 et le scandale des «Panama Papers». Après le dépouillement de l’ensemble des bulletins, Gudni Johannesson, professeur à l’université d’Islande, a obtenu 39% des suffrages face à ses rivaux, un ancien Premier ministre et le gouverneur de la banque centrale islandaise, selon la chaîne de télévision publique RUV.
Il est urgent d’engager un rééquilibrage des politiques économiques mondiales, a estimé dimanche la Banque des règlements internationaux (BRI) en évoquant le «trio de risques» que constituent un endettement élevé, une faible croissance de la productivité et un manque de marges de manoeuvre des banques centrales. A l’occasion de son assemblée générale annuelle à Zurich, la BRI, organe international de coordination des grandes banques centrales, souligne ainsi les menaces auxquelles était exposée l'économie mondiale avant même le vote de jeudi en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. «Si cette situation devait se prolonger au point de saper la confiance de l’opinion publique dans les politiques menées, les conséquences pour les marchés financiers et l'économie pourraient être graves», a souligné Claudio Borio, chef du département monétaire et économique.
Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a chargé le diplomate belge Didier Seeuws de coordonner les négociations avec le Royaume-Uni sur sa sortie de l’Union européenne, a annoncé samedi un porte-parole à Bruxelles. Didier Seeuws a été chef de cabinet d’Herman Van Rompuy, prédécesseur de Donald Tusk à la présidence du Conseil européen, jusqu’en 2014. Les six pays fondateurs de l’Union européenne ont adressé samedi un message clair à la Grande-Bretagne afin qu’elle sorte de la structure communautaire sans tarder. Berlin fait toutefois preuve d’une plus grande prudence que Paris.
Le Brexit rend la «désintégration» de l’Union européenne «pratiquement irréversible», et les Britanniques vont pâtir sérieusement de leur décision à court et moyen terme, a estimé samedi le financier George Soros. «En quittant l’UE, la Grande-Bretagne se retrouvera peut-être au bout du compte, sans que cela soit sûr, plutôt dans une meilleure situation que d’autres pays ; mais son économie et ses habitants vont beaucoup souffrir, à court et moyen terme», a-t-il écrit sur le site internet Project Syndicate.
Le gouvernement écossais se prépare à présenter une loi autorisant la tenue d’un second référendum sur l’indépendance de l’Ecosse et souhaite débuter au plus vite des discussions sur sa place au sein de l’Union européenne, a déclaré samedi la Première ministre Nicola Sturgeon. La chef de file du Parti national écossais (SNP), favorable à l’indépendance, a expliqué qu’il était de son devoir de rassurer ses concitoyens, qui ont voté à 62% en faveur du maintien dans l’Union européenne lors du référendum de jeudi.
Le gouverneur de la Banque de France a maintenu samedi sa prévision d’une croissance du produit intérieur brut (PIB) de la France d’au moins 1,4% cette année, malgré la victoire du camp du «Brexit» au référendum britannique de jeudi. «Il n’y a pas aujourd’hui si on regarde l'économie française, de menace de rechute pour les prochains trimestres», a déclaré François Villeroy de Galhau sur France Inter. Selon lui, l’impact du Brexit concernera en premier lieu l'économie britannique.
Le chômage est reparti à la hausse en mai en France après deux mois consécutifs de recul, sous l’effet d’un nombre élevé de réinscriptions après les nombreuses désinscriptions pour défaut d’actualisation des dossiers du mois d’avril, selon les chiffres publiés vendredi par le ministère du Travail. Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (sans aucune activité) a progressé de 0,3% sur un mois, à 3.520.300, soit 9.200 personnes de plus qu'à fin avril.
Le moral des ménages américains s’est dégradé en juin, selon les résultats définitifs de l’enquête de l’Université du Michigan. Son indice de confiance est revenu à 93,5 après 94,7 en mai et une première estimation de 94,3 publiée il y a deux semaines. Les économistes et analystes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un repli plus limité, à 94,0. La composante du jugement des consommateurs sur leur situation actuelle a augmenté, de 109,9 à 110,8 (111,7 en première estimation). Mais celle des perspectives a nettement reculé, à 82,4 contre 84,9 en mai.
« Je ne peux pas continuer comme s'il ne s'était rien passé ». C'est ainsi que le commissaire européen à la Stabilité financière, Jonathan Hill, a annoncé sa démission samedi 25 juin, au lendemain des résultats du référendum sur le Brexit. Il est Britannique, proche du Premier ministre David Cameron.
L’ancien maire de Londres, Boris Johnson, qui a conduit avec succès le camp des partisans d’un divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, a déclaré que rien ne changerait à court terme au lendemain du référendum sur le Brexit. «Dans le vote pour une sortie de l’UE, il est vital de souligner qu’il n’y actuellement nul besoin de se hâter et en effet, ainsi que l’a dit le Premier ministre (David Cameron), rien ne changera à court terme», a-t-il dit à la presse.
Le moral des ménages américains s’est dégradé en juin, selon les résultats définitifs de l’enquête de l’Université du Michigan. Son indice de confiance est revenu à 93,5 après 94,7 en mai et une première estimation de 94,3 publiée il y a deux semaines. Les économistes et analystes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un repli plus limité, à 94,0. La composante du jugement des consommateurs sur leur situation actuelle a augmenté, de 109,9 à 110,8 (111,7 en première estimation). Mais celle des perspectives a nettement reculé, à 82,4 contre 84,9 en mai. La première estimation des résultats l’avait donné à 83,2.
La Réserve fédérale américaine a déclaré vendredi surveiller avec attention l'évolution des marchés financiers mondiaux après la victoire des partisans d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, se disant disposée à intervenir si nécessaire en cas de tensions. «La Réserve fédérale est prête à fournir des liquidités en dollar par le biais des lignes de swaps existantes avec des banques centrales, si nécessaire, pour répondre à des tensions sur les marchés mondiaux du financement qui pourraient avoir des conséquences néfastes sur l'économie américaine», a dit la Fed dans un bref communiqué.
C’est donc la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne qui a été votée par les Britanniques. Après dépouillement quasi définitif, la victoire du Brexit est sans appel. De l’ordre de 52 % contre 48 % pour le Bremain et ce, alors que le taux de participation aurait atteint 72%. Les conséquences politiques aussi vertigineuses soient-elles vont apparaitre au fil du temps. A leur rythme, dès lors qu’un article dans la construction - et la déconstruction de l’Europe - accorde au moins deux ans pour détricoter les accords du fait de la sortie d’un pays. Et aussi au rythme des Britanniques puisque des failles entre l’Ecosse et le Royaume se font clairement jour ce matin, l’un voyant son avenir en Europe et l’autre pas. Mais les marchés n’ont pas cette patience. La réaction ce matin est immédiate. Et impressionnante. A l’annonce des résultats, la livre a chuté de 11 %. En Asie, le Nikkei a plongé de près de 8% et à Hong-Kong, le rouge écarlate est aussi de mise. Par ailleurs, les places européennes sont attendues en baisse de 6 à 7%. La riposte à un mouvement de cet ampleur passe par les banques centrales, qui vont sans doute tenter une action coordonnée pour calmer les tensions. A ce titre, une conférence de presse de la Banque centrale européenne va se tenir à 10 heures. Sur le plan politique, le président François Hollande et la chancelière Angela Merkel devraient se rencontrer à Berlin lundi 27 juin. L’idée est d’arriver avec de nouvelles ambitions pour ce Vieux continent car il ne faut pas perdre de vue que la réponse du Royaume-Uni peut inspirer d’autres nations, d’autres peuples. Et dans ce cas, ce ne serait plus un feu que les européens devront circonscrire. Mais un gigantesque incendie.
La Banque Internationale à Luxembourg (BIL) organise la troisième édition de son Jobdating qui se tiendra le 2 juillet 2016 au Grand-Duché. L’accent sera mis sur les métiers du digital, indique l'établissement qui précise qu’en plus des postes commerciaux, les candidats se verront proposer des postes IT, tels que application software engineer, application support engineer, junior developer et des postes marketing, tels que community manager, content manager… Tous les postes à pourvoir sont en ligne sur le site jobdating interne. Au cours de la journée de recrutement, les candidats suivront un parcours en trois étapes. Ils seront d’abord reçus individuellement en entretien de 15 minutes par un expert en ressources humaines. Ils pourront ensuite rencontrer un des spécialistes des différents métiers de la banque. Ceux qui passeront ces deux étapes avec succès décrocheront un troisième entretien avec Karin Scholtes, Directrice des Ressources Humaines de la BIL, et un responsable métier senior.Depuis son lancement en 2014, la manifestation a accueilli plus de 500 candidats inscrits chaque année, et plus de 40 personnes ont été recrutées.
La société de capital-investissement BlackFin Capital Partners a annoncé, ce 23 juin, le lancement d’un nouveau fonds de capital-risque spécialisé dans les opportunités dans le secteur des Fintechs à travers l’Europe. La société s’attend à réaliser un premier « closing » du fonds au dernier trimestre 2016, avec un « closing » final attendu au premier trimestre 2017. Le fonds vise une taille de 120 millions d’euros, provenant d’un large ensemble d’investisseurs européens. « Après la réussite de ses deux premières générations de fonds de capital-développement spécialisés sur les services financiers (levées successives de 220 millions d’euros en 2011 et 400 millions d’euros en 2016 », BlackFin Capital met à profit son expertise pour investir le segment du capital-risque », la société dans un communiqué. Concrètement, ce nouveau fonds s’associera aux entrepreneurs les plus performants du secteur et pourra les accompagner à tous les stades du développement de leur entreprise, de la phase d’amorçage aux dernières étapes d’investissement. Le fonds sera dédié à l’univers Fintech, incluant l’ensemble des opérations bancaires, les paiements, la gestion de fortune et d’actifs, le courtage, l’assurance, la distribution de produits d’assurance, la technologie et les logiciels financiers, les technologies liées à la réglementation ou encore les médias financiers.
Eurazeo a annoncé le 23 juin la réalisation de l’acquisition de 67 % du capital de Novacap aux côtés de Mérieux Développement (9 %), d’Ardian (18 %) et du management (6 %). Eurazeo investit 160 millions d’euros en fonds propres sur la base d’une valeur d’entreprise de 654 millions d’euros (à laquelle pourra s’ajouter un montant additionnel jusqu’à 30 millions d’euros en 2018 en fonction de la performance de la société). La dette d’acquisition représente 435 millions d’euros et la société disposera d’une ligne de crédit de 90 millions d’euros dédiée au financement de ses investissements et de sa croissance externe.
Elles véhiculent une image d’élégance, de séduction, offrent un sourire ravageur et incarnent pour beaucoup une certaine idée de la perfection. Les hôtesses de l’air vivent cependant un drame. La plupart d’entre nous oublient totalement leurs charmes et leurs voix suaves dès lors qu’en vol, combiné en main, elles annoncent une forte zone de turbulences… Loin d’assimiler la Grande-Bretagne au personnel naviguant d’une compagnie aérienne, et l’Europe à un avion – avec un pilote naturellement -, il n’en demeure pas moins que notre voisine a endossé un rôle comparable. On admirait son économie florissante dans de nombreux domaines, mais désormais on s’effraie de la grande volatilité sur les marchés financiers qu’elle annonce après son vote... On ne peut considérer le Brexit comme un épiphénomène. Il est même probable qu’en créant un précédent, il marque le début d’un changement de ce qui était notre environnement depuis des décennies. Cela dit, puisqu’il est question ici de gestion d’actifs, il faut aussi relever le sérieux de ces derniers jours. Comme si il avait été question de se mettre au diapason. Que de sujets importants ont été abordés ! Le Conseil de stabilité financière (FSB) a ainsi publié un document de consultation dont l’objectif est de présenter des recommandations – quatorze au total - pour remédier aux faiblesses structurelles dans les activités de gestion d’actifs. Rien moins que ça…. En France, on s’est focalisé sur l’une d’entre elles. Via le Haut conseil de stabilité financière, le plafonnement des rachats des fonds pour limiter les risques de liquidité est clairement posé. Il faut bien reconnaître que les institutions et autres autorités en France se sont montrés particulièrement dynamiques cette semaine. Au grand dam de certains acteurs de l’industrie financière. La Banque Postale tout d’abord devait se préparer début juin à devoir débourser 1 million d’euros pour insuffisance d’informations concernant un fonds à capital garanti. Mais la Commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers n’a pas suivi le représentant du collège de l’Autorité des marchés financiers et a porté la sanction à 1,5 million d’euros. Dans un autre genre, l’affaire Kerviel, qui commence à dater, possède ce petit quelque chose qui fait qu’on ne se lasse pas d’en suivre l’évolution. Cette semaine, c’est l’avocat général à la cour d’appel de Versailles qui a fait sensation en demandant de rejeter la requête de la banque, la privant de sa demande de 4,9 milliards d’euros de dommages et intérêts en compensation du préjudice subi en 2008… Par ailleurs, des sujets sont clairement à l’étude chez le régulateur qui pourront déboucher sur des encadrements supplémentaires. C’est le cas pour les fintech, plus précisément les robo-advisors. L’idée est que ces machines ne comportent pas de biais lorsqu’elles entrent dans leur phase de préconisations. En clair, attention à ne pas drainer l’épargne vers des produits à forte marge ou donnant lieu à des commissions indirectes d’intervenants. On peut cependant être gendarme de la Bourse ou Autorité du contrôle prudentiel et de résolution et se montrer soucieux de ne pas entraver le développement des nouvelles fintech dont on perçoit l’importance dans l’avenir. Dans cette logique, dès cet automne, une plate-forme commune à l’ACPR et l’AMF va être mise en place sur leurs sites respectifs, qui permettra d’aiguiller les porteurs de projets de cette nature vers le régulateur compétent. On veut aussi au plus haut niveau de l’Etat ne pas souhaiter entraver les investissements étrangers dans les fonds français. De fait, un amendement vient en ce sens d’être adopté dans le cadre de la loi Sapin 2. Attention, la réglementation peut aussi susciter des remous. Les nouvelles règles visant à protéger les consommateurs qui font partie de la directive Priips par exemple, sont clairement contestées par huit sociétés de gestion. Et non des moindres : BlackRock, Schroders, Allianz Global Investors, Axa Investment Managers, ou JPMorgan Asset Management font partie du lot… A noter également qu’en Allemagne, le régulateur, la BaFin, ajoute une couche au dossier Volkswagen. Ce dernier a déposé une plainte contre l’ancien directoire du constructeur automobile, le soupçonnant de manipulation de cours liée au scandale des émissions polluantes. Volkswagen aurait dû informer le marché des possibles conséquences financières du dossier de la manipulation des tests anti-pollution avant le 22 septembre 2015 , a expliqué en début de semaine la Bafin. De façon un tantinet paradoxal, cette même semaine, une information du Financial Times a relevé que les Ferrari et les Porsche – gavées de chevaux et polluantes par essence - ont confortablement superformé la plupart des principaux gérants de hedge funds sur la dernière décennie, avec des rendements à trois chiffres. De 161 % et 467 % sur cinq ans et dix ans respectivement contre 4,75 % et 7,83 % pour le hedge fund moyen... Enfin terminons cette semaine anxiogène par une dernière étude... guère plus rassurante que les autres. Selon la dernière édition du sondage RiskMonitor d’AllianzGI, les stratégies de gestion des risques des investisseurs institutionnels nécessitent une révision urgente. Dans le détail, les sociétés interrogées qui représentent près de 24 000 milliards d’euros d’actifs sous gestion dans le monde n’ont que peu fait évoluer leurs pratiques en matière de gestion des risques. Pourtant, près des deux tiers des investisseurs interrogés ont admis que ces stratégies n’ont pas apporté la protection recherchée contre le risque de perte. Près de la moitié se déclarent d’ailleurs disposés à investir pour un accès à de meilleures stratégies de gestion des risques, et 54% d’entre eux confirment avoir alloué des ressources supplémentaires en vue d’améliorer la gestion des risques. Le jeu en vaut effectivement la chandelle. Car en cas de nouvelle crise majeure, il pourrait ne pas être question de turbulences. Mais plutôt de crash.
BlackRock va exhorter les banques, les courtiers et tous les autres avec lesquels il interagit à communiquer via une plateforme de messagerie soutenue par des banques et des sociétés d’investissement appelée Symphony Communication Services, selon le Wall Street Journal qui cite des sources proches du dossier. La société de gestion, qui est aussi un investisseur dans Symphony, a commencé à tester le système avec des milliers d’employés en interne l’année dernière et a migré toutes ses communications par messages internes vers le service. Symphony a été créé comme une alternative aux terminaux Bloomberg. Mais jusqu’ici, son utilisation reste marginale.
La société de gestion Beaumont Capital Management (BCM), qui fournit des solutions d’investissement tactiques basées sur des ETF, a annoncé le recrutement d’Eric Biegeleisen en qualité de responsable de la recherche quantitative. Eric Biegeleisen aura aussi la responsabilité de plusieurs portefeuilles d’investissement, créés spécialement pour BCM.Eric Biegeleisen travaillait précédemment chez Broadmeadow Capital, qu’il a contribué à créer en 2014 et dont il était le responsable des investissements. Il était précédemment analyste senior chez Windhaven Investment Management. Avant de travailler dans la gestion d’actifs, Eric Biegeleisen, ingénieur de formation, a œuvré chez General Dynamics et Textron.Les actifs gérés et administrés par BCM, une division de Beaumont Financial Partners, ont été multipliés par trois au cours des deux dernières années pour s'élever à environ 2,8 milliards de dollars.