Dans un entretien avec la Frankfurter Allgemeine Zeitung, Fredrik Boheman, directeur général du groupe bancaire suédois SEB pour l’Allemagne, indique que le bénéfice d’exploitation au premier trimestre a plus que doublé à surface comparable, pour ressortir à 33 millions d’euros. La contribution de la gestion de fonds de valeurs mobilières et de fonds immobiliers a représenté un cinquième de ce résultat.L’activité de banque du particulier (174 agences) a été vendue pour 555 millions d’euros à l’espagnol Santander, de sorte que SEB se concentre désormais en Allemagne sur la clientèle d’entreprises et la gestion d’actifs.
Aberdeen Immobilien KAG a annoncé être parvenue à revendre à un investisseur institutionnel l’immeuble de bureaux Alder Castle dans Noble Street à Londres. Il s’agit d’un immeuble de bureaux (8.620 mètres carrés) acheté en novembre 2003 pour le fonds DEGI International, dont les remboursements sont gelés depuis novembre 2010 et dont l’encours se situait fin avril à 1,59 milliard d’euros.La cession s’est effectuée à 60 millions de livres, pour une valeur vénale en dernier lieu de 60,9 millions. Cette transaction permet d’augmenter les liquidités du fonds de 200 points de base. Aberdeen a l’intention de rouvrir le fonds aux remboursements le 16 novembre 2011 (lire notre article du 8 novembre 2010) et, pour cela de vendre quelques autres actifs sur les 37 immeubles restant dans son portefeuille.Aberdeen précise enfin que le taux de remplissage des actifs du DEGI International se situe actuellement à 96,1 %.
Jusqu’au 6 juin, Pioneer Investments Allemagne commercialise le Emerging Markets Corporate Bond Fonds 2016 (ISIN: LU0551346850), dont l'échéance est fixée au 30 décembre 2016, rapporte Das Investment.Ce fonds coordonné libellé en euros investira jusqu'à 75 % en obligations à haut rendement d’entreprise des pays émergents, les 25 % restants étant placés en obligations d’entreprise catégorie investissement.La souscription minimale sera de 1.000 euros.
Le constructeur automobile BMW a annoncé le 30 mai que BlackRock l’a avisé avoir augmenté au 20 mai sa participation à 3,05 %, ce qui correspond à 18.382.836 actions. Le gestionnaire américain est pour l’instant le seul investisseur institutionnel à avoir franchi le seuil des 3 % du capital de la société allemande.
Le groupe UBS a annoncé la nomination d’Albert A. Momdjian au poste de directeur des unités d’affaires Clientèle Ultra High Net Worth et Corporate Advisory pour la région Proche-Orient/Afrique. Albert Momdjian, qui prendra ses fonctions au 1er août 2011, sera basé à Dubaï. Il travaillait précédemment au Crédit Agricole.
A la suite du retrait de Lee Kuan Yew du poste de chairman et directeur du fonds souverain Government of Singapore Investment Corp (GIC), Lee Hsien Loong, va en prendre la présidence à compter du 1er juin 2011. De son côté, Lee Kuan Yew a été nommé conseil senior auprès du fonds.
Le Fonds de réserve pour les retraites (FRR) a indiqué le 30 mai que le rendement de ses actifs de performance, dont l’objectif à long terme est une performance annualisée de 6%, a atteint 2,6% entre le 13 décembre 2010, date de référence de la nouvelle allocation stratégique, et le 31 mars 2011. A cette même date, la performance annualisée du portefeuille du FRR nette de tout frais s'élevait à 3%.La nouvelle allocation stratégique du FRR traduit les changements législatifs qui définissent désormais le passif du Fonds à la suite de la réforme des retraites en assignant au FRR deux objectifs précis : permettre une sécurisation du paiement du passif du FRR, d’une part, rechercher un rendement supplémentaire à l’horizon 2024, d’autre part. Dans cette perspective, les modalités de gestion « sous contrainte de passif » (Liability driven investment) retenues reposent sur une large couverture du passif par des actifs destinés à cet effet (portefeuille de couverture) et sur la gestion dynamique d’un portefeuille de performance. Au 31 mars 2011, le ratio de financement, qui mesure la sécurité du paiement du passif (rapport entre valeur de marché de l’actif net et valeur actuelle du passif), s’élevait à 143%. La valeur totale de l’actif net s’établissait en effet à 37,4 milliards d’euros à cette même date et la valeur actuelle du passif à 26,1 milliards d’euros. Au 31 mars 2011, la poche de couverture représente 59,3% du total des actifs et la poche de performance 40,7%.
Le 30 mai, David Benmussa, qui a été jusque récemment directeur de la distribution France et Monaco chez Schroders à Paris pour le compte de tiers (depuis 2002), a rejoint l'équipe parisienne de BlackRock en tant que responsable de la relation commerciale en France pour iShares. Il est subordonné à Eric Wohleber, directeur général de BlackRock en France.Après les recrutements de Gad Amar en septembre et David Disneur début janvier, l'équipe de vente de BlackRock/iShares se trouve ainsi renforcée d’un professionnel confirmé. Elle pourrait d’ailleurs être complétée d’une personne durant le second semestre.
La légère reprise économique redonne des ailes aux fonds de reprise de sociétés en difficultés, rapporte Les Echos. Après deux années atones, ils se font plus sélectifs et opportunistes sur des sociétés en meilleure santé financière.
Following the retirement of Lee Kuan Yew from his position as chairman and director of the sovereign fund Government of Singapore Investment Corp (GIC), Lee Hsein Long will take over as chairman and director from 1 June 2011. Lee Kuan Yew has been appointed as senior advisor to the fund.
L’agence de notation a annoncé ce matin qu’elle pourrait abaisser la note de la dette à long terme du Japon de Aa2 dans les trois mois, citant l’endettement massif aggravé par le séisme. «La faible perspective de croissance et une réponse politique inadaptée pourraient rendre plus difficile à atteindre l’objectif de réduction du déficit», a expliqué l’agence. A 226% du PIB en 2010, la dette nipponne dépasse déjà «de loin celle des autres pays développés». Bien que le pays n’encourt aucun problème de financement à court ou moyen terme, Moody’s souligne que ce problème budgétaire pourrait favoriser «des tensions» sur les obligations d’Etat. Et la facture du séisme pourrait atteindre l'équivalent de 2% du PIB, sans compter les conséquences de l’accident nucléaire de Fukushima. La production industrielle au Japon est pourtant légèrement remontée de 1% en avril, stoppant sa chute vertigineuse du mois précédent causée par le séisme.
Berlin serait prêt à accorder une rallonge sans conditions à court terme sur les créanciers privés pour sortir de l’impasse, selon le Wall Street Journal
En plus du trading à haute fréquence, des divergences transatlantiques en matière de réglementation, ou de la complexité de certains produits pour les épargnants, l’Autorité des marchés financiers s’inquiète du poids grandissant en Europe des fonds monétaires à valeur liquidative constante.
Deux débats ont été organisés lors de la célébration du centenaire de L’Agefi à la Sorbonne le 19 mai 2011. Intitulé «Finance et Régulation», le premier réunissait Dominique Cerutti, Jean-Pierre Jouyet, Alain Pons et Jean-Pierre Petit. Le second portait sur «Finance et Société» et comptait comme intervenants Gérard Mestrallet, Nicole El Karoui, Denis Ranque et Jean-Hervé Lorenzi. Vous pouvez y accéder en cliquant sur le débat qui vous intéresse.
La filiale de Deutsche Bank, db-X, a annoncé lundi le lancement sur Xetra du premier ETC (exchange traded commodities) indexé sur l'évolution des prix du rhodium, un métal précieux très utilisé dans l’industrie automobile. Le produit sera assis sur des stocks physiques de métal.
L’Egypte a donné au Fonds monétaire international (FMI) son accord de principe pour un prêt de trois milliards de dollars (2,1 milliards d’euros) étalé sur douze mois, a annoncé le ministre des Finances Samir Radouane. Le prêt doit permettre au pays de combler son déficit budgétaire pour l’année fiscale s’achevant en juin 2012. Samir Radouane a estimé ce déficit à 11,3% du produit intérieur brut.
L’Italie a émis globalement 8,28 milliards d’euros d’obligations à des taux d’intérêt en baisse pour deux émissions sur trois, signe d’une détente du marché après les tensions dues à la révision de la perspective de la note souveraine par Standard and Poor’s. Le Trésor italien a émis 3,5 milliards d’euros de titres à échéance trois ans avec un taux d’intérêt s’est inscrit en légère baisse à 3,43%; 2,951 milliards d’euros de titres à échéance dix ans, à un taux en baisse à 4,73%; et enfin 1,834 milliard d’euros de titres à échéance sept ans. Pour cette émission, le taux d’intérêt a en revanche progressé à 3% contre 2,89%.
L’AMF vient de publier la cartographie 2011 des risques et tendances sur les marchés financiers et pour l’épargne. La plupart des risques identifiés en avril 2010 lors du précédent exercice se confirment cette année, et certains, dans le contexte de la crise de la dette souveraine en Europe, se sont accentués. Par ailleurs, plusieurs sujets importants mis en avant par l’AMF constituent des axes majeurs et nouveaux du programme de travail du G-20 en matière de régulation financière comme les transferts de risques de la sphère bancaire vers d’autres secteurs du système financier, désormais traités sous l’angle général du shadow banking, les objectifs de transparence, d’intégrité et d’efficience des marchés ou l’encadrement et la surveillance des marchés dérivés de matières premières.
Début avril, la société de gestion britannique Henderson, qui gérait 60,5 milliards de livres fin mars, a bouclé l’acquisition de sa concurrente Gartmore, dont les encours ressortent à 15,7 milliards de livres. Cette opération qui ne devrait pas être la dernière, lui permet d’asseoir un peu plus son positionnement d’acteur international de la gestion d’actifs. En France, ce rachat permet à Patricia Kaveh, directeur du développement de Henderson Global Investors pour la France, Monaco et Genève, d’élargir l’offre de ses clients, qui représentent aujourd’hui 1,2 milliard d'euros.
Durant les deux jours des Oyster Days 2011 à Madrid, les premiers véritablement loin des bases du gestionnaire de fonds de la banque genevoise Syz & Co, les responsables et gérants des Oyster Funds ont présenté à quelque 110 clients de toute l’Europe et de Hong-Kong les stratégies mises en œuvre dans la plupart des 26 fonds de la gamme, dont 8-9 sont gérés en externe. Comme l’explique Ricardo Payro, directeur de la communication de la banque, l’objectif consiste pour un acteur de niche à récupérer des parts de marché sur les concurrents en s’adressant entre autres aux particuliers haut de gamme qui souhaitent diversifier leurs placements en dehors de l’immobilier et des dépôts. Avec les produits coordonnés, il est possible de proposer une gestion de fortune "à la suisse» avec un savoir-faire en différentes monnaies et une très bonne qualité de service, ce que peu d’acteurs maîtrisent réellement.D’autre part, la rémunération est liée à la performance dans tous les métiers, si bien que le groupe helvétique s’attache à abaisser ses points morts et a tout intérêt à éviter les pertes, ce que les clients savent apprécier. D’ailleurs, 80 % des clients ont opté pour cette formule, plutôt que pour la facturation traditionnelle.En outre, comme 90 % de la clientèle ne sont pas captifs, Syz et ses Oyster Funds sont obligés de trouver les meilleurs gérants, ce qui implique le recours à une architecture vraiment ouverte. Ainsi, une quarantaine de personnes sont affectées à la sélection de hedge funds, au service de cette poche qui représente environ 3 milliards de francs suisses, tandis que 8 personnes sont spécialistes de la sélection des produits long only."Absolute return» et hedge funds coordonnésLa demande de la clientèle s’oriente surtout actuellement vers les produits de performance absolue et les fonds alternatifs coordonnés. Les premiers pèsent 1 milliard de francs suisses, dont 350 millions de livres pour le britannique et 130 millions d’euros pour l’européen. Un fonds en francs suisses devrait être lancé prochainement, a précisé Jérôme Schupp, directeur de la recherche et gérant. Ce nouveau produit aura les mêmes poches que les autres en matière de cash, d’actions et de hedge funds (Pictet, Rothschild, Absolute Investment Services, Syz) mais bien sûr des lignes locales pour la partie obligataire, qui sera gérée à Zurich. Dans tous les cas, l’objectif consiste à surperformer le Libor de 200 point de base avec une volatilité qui, historiquement, est demeurée de l’ordre de 2 %.Concernant la gestion alternative, la spécialité de la filiale 3A dont l’encours se situe aux alentours de 3,4 milliards de dollars, José Galeano dirige une équipe de 10 personnes pour les fonds de fonds, dont deux spécialistes à Hong-Kong et huit à Genève. La préoccupation centrale est de conjurer le risque de liquidité. Le patron de la gestion alternative reconnaît néanmoins que la sécurité offerte par les produits coordonnés se paie par une performance inférieure. A titre d’exemple, les fonds basse volatilité ont généré en 2010 un gain de 4 %, alors que les produits coordonnés ne livraient que 1 %. Depuis le début de l’année, les gains ont été de 2 % pour les hedge funds non coordonnés et de 1 % pour ceux conformes à la directive OPCVM III.
Norinvest a annoncé le 27 mai une restructuration du groupe dans le cadre de la stratégie de concentration des activités dans le secteur des services financiers. Une fois cette restructuration achevée, le groupe aura une filiale opérationnelle unique, active dans le domaine bancaire, précise Norinvest, dans un communiqué. Norinvest avait indiqué récemment avoir un objectif d’actifs sous gestion de l’ordre de 5 milliards de francs suisses dans les deux à trois ans.Dans le cadre de l’OPA d’octobre 2008, Norinvest avait indiqué vouloir se concentrer dans le secteur financier en développement la Banque Cramer & Cie (BCC) et, indirectement, au travers de sa filiale Golay-Buchel Holding (GBH). Norinvest avait aussi indiqué son intention de fusionner Golay-Buchel avec une autre société du groupe. Détenant actuellement plus de 98% du capital actions et du capital participation de Golay-Buchel, Norinvest souhaite maintenant mettre la fusion en oeuvre.Dans une première étape, Norte SA, une filiale à 100 % de NIH, absorbera ainsi GBH par voie de fusion et procédera au squeeze-out des actionnaires et titulaires de bons de participation minoritaires de GBH par remise à ces derniers d’actions Norinvest à titre de dédommagement. Les conseils d’administration de GBH et de Norte SA ont signé le contrat de fusion le 27 mai. La fusion sera également soumise à l’approbation des Assemblées générales de Norte et GBH le 27 juin 2011.Dans une seconde étape, qui devrait avoir lieu durant les mois d’août et septembre 2011, Norte SA sera quant à elle absorbée par voie de fusion par BCC.
Le gestionnaire new yorkais Global X Funds (1,8 milliard de dollars d’encours au 29 avril) a annoncé le 26 mai le lancement sur la plate-forme NYSE Arca de l’ETF Global X Fertilizers/Potash ETF (*). Chargé à 0,69 %, il réplique l’indice Solactive Global Fertilizers/Potash Index qui couvre les plus grandes capitalisations du secteur des engrais et de la potasse dans le monde. Au 23 mail, les trois lignes les plus lourdes étaient CF Industries Holdings Inc., Yara International ASA et Incitec Pivot Ltd.(*) Code Isin : US37950E4998, acronyme : SOIL
Actuellement, les fonds levés pour le capital-risque sont à un très bas niveau aux Etats-Unis. Sur base annuelle, ils ne dépassent pas 10 milliards de dollars, alors que la moyenne est de 18,8 milliards au cours des huit dernières années, a déclaré au Temps Rainer Ender, directeur d’Adveq, une société de fonds dans le private equity, à Zurich.