Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a appelé à une révision du Pacte de stabilité et de croissance, tout en saluant le projet de relance de 500 milliards d’euros proposé lundi par Berlin et Paris.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) a annoncé lundi la suspension de l’interdiction portant sur la création de positions courtes nettes et l’augmentation de positions courtes nettes existantes. L’autorité a indiqué constater «une normalisation progressive des indicateurs de risque du marché français». Cette interdiction a été instaurée le 17 mars puis prolongée jusqu’au 18 mai à minuit. La décision de l’AMF a été adoptée en concertation avec l’Autorité européenne des marchés financiers (Esma). Ses homologues en Autriche, Belgique, Espagne, Grèce et Italie ont également décidé de ne pas renouveler l’interdiction des ventes à découvert sur leurs marchés respectifs.
Emmanuel Macron et Angela Merkel s’entretiendront ce lundi avant de présenter vers 17 heures une «initiative franco-allemande» portant notamment sur des question de santé, de relance économique face à l'épidémie de coronavirus, de transition écologique et numérique et de souveraineté industrielle, a annoncé la présidence française.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) a annoncé lundi la suspension de l’interdiction portant sur la création de positions courtes nettes et l’augmentation de positions courtes nettes existantes. L’autorité a indiqué constater «une normalisation progressive des indicateurs de risque du marché français» pour expliquer sa décision. Cette interdiction avait été mise en place dès le 17 mars puis avait été prolongée jusqu’au 18 mai à minuit.
L'économie allemande s’est contractée de -2,2% au premier trimestre, sa pire performance depuis le premier trimestre 2009 (-4,7% à l’époque) et la crise financière mondiale, en raison de la fermeture des entreprises - pourtant moins stricte qu’ailleurs - décidée pour freiner l'épidémie de coronavirus, montre la première estimation officielle du PIB publiée vendredi.
L’ouverture par l’Union européenne (UE) d’une procédure contre l’Allemagne après le jugement de la Cour constitutionnelle allemande sur la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) «affaiblirait ou menacerait» l’UE elle-même, a déclaré l’un des juges de Karlsruhe, Peter Huber, cité par le Frankfurter Allgemeine Zeitung. «Une procédure d’infraction constituerait une escalade considérable, qui plongerait l’Allemagne et d’autres Etats membres dans un conflit constitutionnel difficile à résoudre», a estimé le magistrat. Une telle procédure n’est, selon lui, «en aucun cas inévitable».
Le directeur général du Mécanisme européen de stabilité (MES), Klaus Regling, appelle les pays à utiliser ses lignes de crédit pour faire face à l’impact de la pandémie, dans un entretien à l’agence de presse allemande dpa. Les ministres des Finances de l’Eurogroupe ont finalisé vendredi l’accord pour fournir via le MES des lignes de crédit ECCL à bas coûts de long terme pour l’équivalent de 2% du PIB (soit jusqu'à 240 milliards d’euros pour l’ensemble de la zone) et avec des conditions allégées aux pays ayant besoin de financements pour faire face aux dépenses de santé exceptionnelles liées au coronavirus.
Le directeur général du Mécanisme européen de stabilité (MES), Klaus Regling, ne voit aucun signe d’une nouvelle crise de la dette au sein de la zone euro et appelle les pays à utiliser ses lignes de crédit pour faire face à l’impact de la pandémie de coronavirus, a-t-il déclaré dans un entretien à l’agence de presse allemande dpa.
Le vice-président de la Banque centrale européenne (BCE), Luis de Guindos, a déclaré jeudi que l’institution devait rendre compte aux institutions et aux tribunaux de l’Union européenne, plutôt que répondre aux lois nationales. Il réagissait ainsi à la décision de justice allemande sur le programme d’achat d’obligations de la BCE.
La Commission européenne, par l’intermédiaire de son commissaire à l’Economie, a insisté mercredi «sur la primauté du droit» et «des décisions de la Cour justice de l’Union européenne (CJUE) sur les juridictions nationales» au lendemain de l’arrêt de la cour constitutionnelle allemande. Mardi, cette dernière a donné trois mois à la Banque centrale européenne (BCE) pour justifier les achats d’obligations d’Etat réalisés pour son compte par la Bundesbank, sous peine de voir celle-ci cesser de participer au QE. «Nous avons toujours respecté et nous soutenons pleinement l’indépendance de la BCE dans la mise en oeuvre de la politique monétaire», a ajouté Paolo Gentiloni.
Dans son jugement rendu mardi suite à plusieurs plaintes dirigées contre le Programme d’achat dans le secteur public (PSPP) de la Banque centrale européenne (BCE), la Cour constitutionnelle allemande a conclu que le gouvernement fédéral et le Bundestag ont violé les droits de la constitution allemande en omettant de contester que la BCE, dans ses décisions sur l’adoption et la mise en œuvre du PSPP, n’a ni évalué ni démontré que les mesures prévues dans ces décisions satisfont au principe de proportionnalité.
Alors que les 27 Etats membres de l’Union européenne (UE) discutent, en parallèle des 19 de la zone euro, d’un plan de relance économique d’une ampleur d’environ 1.500 milliards d’euros, le commissaire européen à l’Economie et aux Affaires financières, Paolo Gentiloni, a déclaré dimanche, dans un entretien à la télévision italienne Rai 3, qu’«un financement doit être fourni dès maintenant», pour être disponible d’ici à la mi-septembre. «Nous ne pouvons pas attendre deux ans, comme cela s’est produit entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et le plan Marshall», a-t-il précisé, avant d’ajouter que ce plan devrait idéalement comprendre des prêts et des subventions.
Alors que les 27 Etats membres de l’Union européenne (UE) discutent, en parallèle des 19 de la zone euro, d’un plan de relance économique d’une ampleur d’environ 1.500 milliards d’euros, le commissaire européen à l’Economie et aux Affaires financières, Paolo Gentiloni, a déclaré, dans un entretien à la télévision italienne Rai 3 dimanche, qu’«un financement doit être fourni dès maintenant», pour être disponible d’ici à la mi-septembre. «Nous ne pouvons pas attendre deux ans, comme cela s’est produit entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et le plan Marshall», a-t-il précisé, avant d’ajouter que ce plan devrait idéalement comprendre des prêts et des subventions.