Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
Les chefs d’Etat et de gouvernement européens ne devraient pas parvenir à une décision définitive sur le financement de la relance de l'économie de l’Union européenne malmenée par la crise sanitaire actuelle, à l’occasion du Conseil européen par visioconférence de jeudi, ont déclaré mardi à Reuters des diplomates et responsables européens.
L’Italie annoncera d’ici à la fin de la semaine son plan de sortie progressive du confinement à partir du 4 mai, avec le souci d'éviter une réaccélération de l'épidémie de coronavirus, a annoncé mardi le président du Conseil, Giuseppe Conte. Rouvrir «immédiatement (…) serait irresponsable. Cela ferait grimper la courbe des contagions de manière incontrôlée et annihilerait tous les efforts que nous avons accomplis jusqu'à présent», a précisé le chef du gouvernement. «Nous devons agir sur la base d’un plan national, qui prend cependant en compte les spécificités territoriales», a-t-il ajouté.
Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, devrait proposer, jeudi lors du sommet de l’Union européenne (UE), la création d’un fonds de 1.500 milliards d’euros pour aider les pays les plus affectés économiquement par l'épidémie, rapporte lundi le journal El Pais. Ce fonds serait alimenté par de la dette émise par l’UE et les sommes remises à chaque pays seraient considérées comme des transferts et non comme de la dette, selon le quotidien. Le 9 avril, les pays de la zone euro ont convenu de mesures d’urgence pour environ 500 milliards d’euros, mais des divergences persistent sur le financement d’un futur plan de relance, dont l'éventualité d’une mutualisation de la dette.
Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, devrait officiellement proposer, jeudi lors du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne (UE), la création d’un fonds de 1.500 milliards d’euros pour aider les pays les plus affectés économiquement par l'épidémie de coronavirus, rapporte lundi le journal El Pais, citant un document gouvernemental.
Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne tiendront le 23 avril un sommet par visioconférence pour débattre de la réponse économique à la crise du coronavirus, a annoncé vendredi le président du Conseil européen, Charles Michel. L’annonce intervient au lendemain de l’accord conclu dans la douleur par les ministres des Finances. Celui-ci prévoit 100 milliards d’euros de financement pour des mesures de chômage partiel, 200 milliards de prêts aux entreprises via la Banque européenne d’investissement (BEI) et jusqu'à 240 milliards de prêts aux Etats par l’intermédiaire du Mécanisme européenne de stabilité (MES).
Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne tiendront le 23 avril un sommet par visioconférence pour débattre de la réponse économique à la crise du coronavirus, a annoncé vendredi le président du Conseil européen, Charles Michel.
Berlin espère qu’un accord sera trouvé ce jeudi entre les ministres des Finances de la zone euro sur un plan de soutien à l'économie d’un montant de 500 milliards d’euros, malgré les divergences qui demeurent, a déclaré jeudi le ministre allemand de l’Economie Peter Altmaier sur Deutschlandfunk radio. Après 16 heures de discussions étalées sur mardi et mercredi, la dernière réunion de l’Eurogroupe a abouti à un échec, les ministres des Finances de la zone euro n'étant pas parvenus à s’entendre sur les mécanismes communs à mettre en oeuvre pour surmonter la crise économique liée au coronavirus.
La Banque centrale européenne (BCE) a informé les ministres des Finances de la zone euro réunis en Eurogroupe le 7 avril que les Etats membres pourraient avoir besoin de 1.500 milliards d’euros de soutien budgétaire supplémentaire pour résoudre la crise du coronavirus. Lors d’une visioconférence qui s’est achevée mercredi sans accord après 16 heures de discussions, l’Allemagne, les Pays-Bas et d’autres pays du nord de l’Europe étaient prêts à approuver un plan européen d’une valeur de 500 milliards d’euros seulement, selon des responsables ayant assisté à la réunion.
La Banque centrale européenne (BCE) a informé les ministres des Finances de la zone euro réunis en Eurogroupe que les Etats membres pourraient avoir besoin de 1.500 milliards d’euros de soutien budgétaire supplémentaire pour résoudre la crise du coronavirus.
Alors que se tient aujourd’hui un Eurogroupe décisif pour un éventuel mécanisme de solidarité budgétaire au sein de la zone euro, l’Autriche a réaffirmé mardi par la voix de son ministre autrichien des Finances, Gernot Blümel, son opposition à la création d’une dette mutualisée.
Le gouvernement italien doit approuver aujourd’hui le décret en faveur de garanties publiques pouvant aller jusqu'à 100%, selon les montants, sur les prêts des banques aux entreprises. Cette garantie serait apportée par la Cassa Depositi e Prestiti (CDP) et son agence de crédit export (Sace) jusqu’à 200 milliards d’euros, selon un projet de décret vu par Reuters. Sur les 200 milliards d’euros, 30 milliards d’euros seraient destinés aux PME italiennes. Le Trésor créerait en outre un fonds dédié de 1 milliard d’euros pour des garanties destinées à atténuer l’impact économique du coronavirus dans l’urgence.
Dans un courrier à ses 1.700 investisseurs en début de semaine, le Mécanisme européen de stabilité (MES/ESM) a annoncé qu’il introduira au deuxième trimestre un nouveau programme d’obligations à 12 mois. Ces titres seront également éligibles dans le cadre du programme d’achat d’urgence PEPP lancé par la Banque centrale européenne (BCE) pour répondre à la pandémie de coronavirus. Les premières enchères commenceront le 15 avril, puis le deuxième mardi de chaque mois ensuite. Le MES, qui gère également le fonds de sauvetage FESF créé en 2010 et qu’il a relayé à partir de 2013, a pu boucler normalement son programme de financement du premier trimestre. Le dispositif, qui a permis de prêter aux Etats en difficulté près de 300 milliards d’euros, conserve encore 410 milliards de capacité de prêts disponibles.
Dans un courrier à ses 1.700 investisseurs en début de semaine, le Mécanisme européen de stabilité (MES/ESM) a annoncé qu’il introduira au deuxième trimestre un nouveau programme d’obligations à 12 mois. «Dans l’environnement actuel, les risques de liquidité ont augmenté. L’environnement de taux bas et leur volatilité accrue ont une incidence sur nos exigences en matière de garanties. L’ajout d’une nouvelle gamme de créances contribuera à gérer ces exigences de manière fluide et en même temps nous permettra de réduire potentiellement les volumes des créances à 3 et 6 mois», explique Kalin Anev Janse, son directeur financier. Ces titres seront également éligibles dans le cadre du programme d’achat d’urgence PEPP lancé par la Banque centrale européenne (BCE) pour répondre à la pandémie de coronavirus. Les premières enchères commenceront le 15 avril, puis le deuxième mardi de chaque mois ensuite.
Sans surprise, l’activité en zone euro s’est effondrée en mars avec le confinement de nombreux pays pour faire face au coronavirus. L’indice composite PMI auprès des directeurs d’achat calculé par IHS Markit a chuté à un niveau record de 29,7 en mars, après 51,6 en février, et 31,4 en estimation flash. Cela constitue de loin la plus forte baisse sur un mois depuis le début de l’enquête en 1998.
Le chômage dans la zone euro était tombé à 7,3% en février, juste avant la multiplication des mesures de confinement liées à la pandémie, qui menacent de provoquer son envolée. Pour les 19 pays ayant adopté la monnaie unique, il s’agissait de son plus bas niveau depuis mars 2008, a annoncé mercredi Eurostat. Dans les 27 Etats membres de l’Union européenne, les demandeurs d’emploi représentaient 6,5% de la population active en février, un niveau inchangé par rapport à janvier, au plus bas depuis 2000. La République tchèque enregistrait un taux record de 2,0%, le plus élevé étant en Grèce, à 16,3%.