Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
Les mesures de confinement en vigueur pour tenter d’enrayer l'épidémie de coronavirus en Italie seront prolongées au-delà des dates fixées, a déclaré jeudi le président du Conseil, Giuseppe Conte, au Corriere della Sera. Un décret en vigueur jusqu’au 3 avril interdit aux 60 millions d’habitants de l’Italie de sortir de chez eux, sauf absolue nécessité. La plupart des commerces doivent pour leur part rester fermés jusqu’au 25 mars.
Les rendements des emprunts d’Etat de la zone euro ont plutôt reculé jeudi matin, alors que la Banque centrale européenne (BCE) a dévoilé dans la nuit un nouveau programme d’achat d’obligations d’un montant de 750 milliards d’euros, visant à protéger l'économie de la zone euro contre les répercussions de la pandémie de coronavirus.
«Ce débat est prématuré», a déclaré mardi Olaf Scholz dans le quotidien Handelsblatt, qui lui demandait s’il fallait recourir au Mécanisme européen de stabilité (MES) en vue de fournir une aide aux pays de la zone euro fragilisés économiquement par l'épidémie de coronavirus. L’existence même du MES, créé durant la crise des dettes souveraines dans la zone euro au début de la décennie 2010, contribue à la stabilité de la région car il peut être mobilisé à tout moment et dispose d’une énorme puissance de feu, a ajouté le ministre allemand des Finances.
«Ce débat est prématuré», a déclaré mardi Olaf Scholz dans le quotidien Handelsblatt, qui lui demandait s’il fallait recourir au Mécanisme européen de stabilité (MES) en vue de fournir une aide aux pays de la zone euro fragilisés économiquement par l'épidémie de coronavirus.
La chute des marchés de taux liée à la pandémie de coronavirus en cours est en train de précipiter le système néerlandais des fonds de pension dans une nouvelle crise et le plus important d’entre eux, ABP, a averti lundi qu’il devrait réduire les pensions en 2021 pour respecter les règles de solvabilité en vigueur. ABP, qui gère 459 milliards d’euros d’actifs pour des fonctionnaires et des retraités de la fonction publique, a expliqué que le ratio de couverture de ses engagements était tombé à 88,7% en février, contre 94,1% en janvier. Le gouvernement, les syndicats et les fonds de pension ont entamé des discussions sur une refonte du système néerlandais de financement des retraites.
L’entrée en vigueur des nouvelles règles en application de la réforme de l’assurance chômage, initialement prévue au 1er avril, va être reportée au 1er septembre en raison de l'épidémie de coronavirus en France, a annoncé lundi la ministre du Travail.
La chute des marchés de taux liée à la pandémie de coronavirus en cours est en train de précipiter le système néerlandais des fonds de pension dans une nouvelle crise et le plus important d’entre eux, ABP, a averti lundi qu’il devrait réduire les pensions en 2021 pour respecter les règles de solvabilité en vigueur.
L'économie allemande devrait se contracter de 0,1% cette année du fait des répercussions de la pandémie de coronavirus, avant de rebondir en 2021 avec une croissance du PIB de 2,3% selon les prévisions de l’institut IfW Kiel. «A l’heure actuelle, il est impossible de chiffrer précisément l’impact économique du coronavirus», a déclaré Stefan Kooths, économiste chez IfW. De son côté, l’institut munichois Ifo a annoncé que 56% des entreprises allemandes étaient pénalisées par la crise sanitaire actuelle. D’après cette enquête effectuée auprès de 3.400 entreprises, 63% des entreprises du secteur manufacturier se disent touchées. Les secteurs des services (50%), de l’hébergement (79%) et du tourisme (96%) sont particulièrement touchés.
L'économie allemande devrait se contracter de 0,1% cette année du fait des répercussions de la pandémie de coronavirus, avant de rebondir en 2021 avec une croissance du PIB de 2,3% selon les prévisions de l’institut allemand IfW Kiel publiées jeudi. «A l’heure actuelle, il est impossible de chiffrer précisément l’impact économique du coronavirus», a déclaré Stefan Kooths, économiste chez IfW.
Le ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire, a déclaré lundi que l’impact de l'épidémie de coronavirus sur la croissance de l'économie française serait «beaucoup plus significatif» que sa première estimation (-0,1 point de croissance). Sans avancer de chiffre, il a rappelé «que l'épidémie touche maintenant beaucoup plus de pays, notamment la France et d’autres pays européens». Les ministres des Finances du G7 se concerteront par téléphone dans la semaine pour coordonner leur réponse aux effets de cette crise mondiale de santé publique. La Banque publique d’investissement (Bpifrance) se portera garante de tous les prêts de trésorerie dont les PME pourraient avoir besoin «pour passer ce moment difficile».
La contraction manufacturière s’est atténuée dans la zone euro en février malgré la propagation du coronavirus et les risques que fait peser l'épidémie sur les chaînes d’approvisionnement. L’indice de l’enquête mensuelle réalisée par IHS Markit auprès des directeurs d’achat (PMI) s’affiche à 49,2 pour février, après 47,9 en janvier (version révisée), restant sous la barre de 50 pour le 13e mois consécutif. La contraction du secteur manufacturier s’est atténuée également en Allemagne, avec un indice remonté à 48 en février, après 45,3 en janvier. Au Royaume-Uni, l’indice est remonté à 51,7 pour février, après 50 en janvier. En revanche, en France, l’indice PMI est retombé à 49,8 en février, après 51,1 en janvier.
La contraction manufacturière s’est atténuée dans la zone euro en février malgré la propagation du coronavirus et les risques que fait peser l'épidémie sur les chaînes d’approvisionnement. L’indice de l’enquête mensuelle réalisée par IHS Markit auprès des directeurs d’achat (PMI) s’affiche à 49,2 pour février, après 47,9 en janvier (version révisée), ce qui reste sous la barre de 50 pour le 13ème mois de suite malgré un plus haut de un an.
Le ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire, a déclaré lundi que l’impact de l'épidémie de coronavirus sur la croissance de l'économie française serait «beaucoup plus significatif» que sa première estimation (-0,1 point de croissance). Sans avancer de chiffre, il a rappelé «que l'épidémie touche maintenant beaucoup plus de pays, notamment la France et d’autres pays européens, l’impact du coronavirus sur la croissance française sera beaucoup plus significatif (...) mais je ne veux pas avancer de chiffre précis». Les ministres des Finances du G7 se concerteront par téléphone dans la semaine pour coordonner leur réponse aux effets de cette crise mondiale de santé publique.
Les statistiques de l’Insee ont confirmé vendredi une contraction du PIB de -0,1% au quatrième trimestre en France, notamment sous l’effet des intempéries et des grèves contre la réforme des retraites. Mais la consommation des ménages a également fortement baissé en janvier, de -1,1%, avant même le début de l'épidémie de coronavirus. La cause principale : la forte baisse de la consommation de biens fabriqués (-2,7% après +2,4% en décembre). Mais l'économie dans son ensemble est chaque jour un peu plus fragilisée par le développement de l'épidémie.
Les statistiques de l’Insee ont confirmé vendredi une contraction du PIB de -0,1% au quatrième trimestre en France, notamment sous l’effet des intempéries et surtout les grèves contre la réforme des retraites. Mais la consommation des ménages a également fortement baissé en janvier, ce qui constitue une grande surprise puisque cette contraction de -1,1% intervient avant même le début de l'épidémie de coronavirus.
Le sentiment économique dans la zone euro s’est amélioré plus nettement qu’attendu en février avec une hausse de la confiance du consommateur dans le secteur manufacturier, malgré l'épidémie de coronavirus, montrent les enquêtes publiées jeudi par la Commission européenne. L’indice du sentiment économique dans les 19 pays membres a atteint 103,5, contre 102,6 en janvier. Le sentiment des consommateurs a lui progressé à -6,6, contre -8,1 en janvier. L’indice du sentiment dans l’industrie est remonté à -6,1 après -7,0 en janvier, alors que le consensus le donnait à -7,3.