Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
L’Italie souhaite que la suspension du Pacte de stabilité et de croissance (PSC) européen soit prolongée en raison de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, ainsi que la mise en place d’un fonds de soutien aux pays de l’Union européenne (UE) qui seront le plus affectés par les sanctions visant Moscou. Le PSC est le principal instrument de coordination des politiques budgétaires des Etats membres de l’UE, et vise notamment à éviter des déficits excessifs. Il a été suspendu jusqu’en 2023 pour faire face à la crise économique provoquée par la pandémie de Covid-19, et devait faire l’objet d’une révision, particulièrement souhaitée par la France et l’Italie, avant la fin de la suspension. Le projet de résolution demande aussi au Parlement italien d’autoriser l’exportation d’équipements militaires pour aider l’Ukraine à se défendre.
La dynamique de croissance du secteur manufacturier de la zone euro s’est légèrement dégradée en février, mais en restant soutenue alors que les contraintes sur les chaînes d’approvisionnement diminuaient, montre l’enquête d’IHS Markit.
L’Italie souhaite que la suspension du Pacte de stabilité et de croissance (PSC) européen soit prolongée en raison de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, ainsi que la mise en place d’un fonds de soutien aux pays de l’Union européenne (UE) qui seront le plus affectés par les sanctions visant Moscou.
Les actions des groupes d'énergie allemands s’inscrivent en hausse lundi matin dans un marché en pleine correction. RWE (+3%), E.ON (+0,6%) et ENBW (+1,3%) profitent à la mi-séance de l’incroyable volte-face de Berlin en matière d'énergie.
Le produit intérieur brut (PIB) de l’Allemagne a moins reculé qu’initialement estimé au quatrième trimestre de 2021 par rapport aux trois mois précédents, selon la deuxième estimation publiée vendredi par l’Office fédéral de la statistique, Destatis. Il s’est replié de 0,3%, en données corrigées de l’inflation, des variations saisonnières et des effets calendaires. La première estimation publiée le 28 janvier faisait état d’une contraction de 0,7%. Sur un an, le PIB est ressorti en hausse de 1,8% au quatrième trimestre, alors que la première estimation faisait état d’une croissance de 1,4%. La croissance allemande en 2021 a ainsi été révisée à 2,9%, contre une progression de 2,8% annoncée précédemment.
La croissance des prêts aux entreprises de la zone euro s’est accélérée en janvier pour le cinquième mois consécutif, à +4,4% en rythme annuel après +4,3% en décembre, d’après les données publiées vendredi par la Banque centrale européenne (BCE). Le taux de croissance annuel de la masse monétaire M3, qui reflète principalement les achats d’obligations de la BCE, s’est quant à lui établi à +6,4% le mois dernier, un chiffre inférieur au consensus Reuters de +6,7%. Le taux de croissance annuel de l’agrégat monétaire plus étroit M1, comprenant la monnaie fiduciaire et les dépôts à vue, a diminué en passant de 9,8% à 9% en janvier. De son côté, la croissance des prêts aux ménages en janvier est ressortie à +4,3% par rapport à la même période de 2021, après +4,2% en décembre.
La croissance des prêts aux entreprises de la zone euro s’est accélérée en janvier pour le cinquième mois consécutif, à +4,4% en rythme annuel après +4,3% en décembre, d’après les données publiées vendredi par la Banque centrale européenne (BCE).
Le produit intérieur brut (PIB) de l’Allemagne a moins reculé qu’initialement estimé au quatrième trimestre de 2021 par rapport aux trois mois précédents, selon la deuxième estimation publiée vendredi par l’Office fédéral de la statistique, Destatis. Il s’est replié de 0,3%, en données corrigées de l’inflation, des variations saisonnières et des effets calendaires. La première estimation publiée le 28 janvier faisait état d’une contraction de 0,7%.
Le taux d’inflation dans la zone euro a atteint un record en rythme annuel en janvier, en raison principalement de la progression des prix de l'énergie, confirment les données Eurostat. L’indice des prix à la consommation calculé aux normes européennes (IPCH) affiche une hausse de 5,1% sur un an. Sur un mois, les prix ont augmenté de 0,3%. L’envolée des prix de l'énergie s’est accentuée, à 28,8% en rythme annuel, et a été le plus important contributeur à la hausse des prix (+2,80 points de pourcentage), devant la hausse des prix des services (+0,98 point), celle de l’alimentation-alcool-tabac (+0,77 point) et enfin celle des biens industriels hors énergie (+0,56 point).
Le taux d’inflation dans la zone euro a atteint un record en rythme annuel en janvier, en raison principalement de la progression des prix de l'énergie, confirment les données publiées mercredi par Eurostat.
Les prix à la production ont augmenté en janvier en Allemagne à leur rythme le plus rapide depuis 1949, grimpant de 25% sur un an alors que les coûts de l'énergie ont monté en flèche. En décembre, l’indice des prix à la production était déjà en hausse de 24,2%, en accélération par rapport aux mois précédents. Les prix de l’énergie ont bondi de 12%. Ces données renforcent l’idée que l’inflation sera plus persistante plus longtemps. L’association allemande des industriels BDI indique que ses membres ne voient pas l’inflation des prix diminuer.
L’activité du secteur privé de la zone euro a rebondi en février, l’assouplissement des restrictions sanitaires favorisant le secteur des services malgré une hausse des prix record, montre l’enquête d’IHS Markit. L’indice PMI «flash» composite atteint son plus haut niveau depuis cinq mois à 55,8 en février après 52,3 en janvier, contre un consensus Reuters de 52,7. L’indice PMI des services est remonté à 55,8 en février après 51,1 en janvier. L’indice PMI manufacturier, attendu stable, a légèrement reculé à 58,4 après 58,7. En Allemagne, l’indice PMI «flash» des services a grimpé à 56,6 en février après 52,2 en janvier. En France, l’indice PMI «flash» des services ressort en hausse à 57,9 en février, après 53,1 en janvier.
Le gouvernement italien a adopté vendredi un ensemble de mesures d’un montant de 6 milliards d’euros pour aider ménages et entreprises à faire face à l’envolée des prix de l’énergie, dans le cadre d’un plan de 8 milliards pour soutenir l’économie. Ces mesures s’ajoutent à quelque 10 milliards d’euros d’aides déjà portées au budget de l’Etat depuis juillet dernier pour atténuer la forte hausse des prix du pétrole et du gaz.
Le gouvernement italien a adopté vendredi un ensemble de mesures d’un montant de 6 milliards d’euros pour aider ménages et entreprises à faire face à l’envolée des prix de l’énergie, dans le cadre d’un plan de 8 milliards pour soutenir l’économie. Ces mesures s’ajoutent à quelque 10 milliards d’euros d’aides déjà portées au budget de l’Etat depuis juillet dernier pour atténuer la forte hausse des prix du pétrole et du gaz.
Les prix à la production ont augmenté en janvier en Allemagne à leur rythme le plus rapide depuis 1949, moment où les statistiques économiques ont commencé après-guerre, grimpant de 25% sur un an alors que les coûts de l'énergie ont monté en flèche.
L’activité du secteur privé de la zone euro a rebondi en février, l’assouplissement des restrictions sanitaires favorisant le secteur des services malgré une hausse des prix record, montrent les premiers résultats de l’enquête d’IHS Markit.