Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
La croissance des prêts aux entreprises non-financières de la zone euro est restée stable en février à 4,4% en rythme annuel, d’après les données publiées vendredi par la Banque centrale européenne (BCE).
La croissance de l’activité du secteur privé de la zone euro a ralenti moins vite que prévu en mars, grâce à la levée des restrictions liées à la pandémie, montre l’enquête IHS Markit/S&P Global auprès des directeurs d’achats. L’augmentation des prix à un rythme record devrait toutefois accentuer la pression sur l’économie. Selon les estimations préliminaires (flash), l’indice PMI composite en zone euro a diminué à 54,5 en mars, après 55 en février, au-dessus des prévisions des économistes (53,9). L’indice des services est tombé à 54,8 en mars, après 55,5 en février (54,2 attendu), et l’indice PMI manufacturier a reculé à 57 en mars, après 58,2 en février (prévision à 56). Un niveau de 50 marque la limite entre expansion et contraction de l’activité.
La croissance de l’activité du secteur privé de la zone euro a ralenti moins vite que prévu en mars, grâce à la levée des restrictions liées à la pandémie, montrent les premiers résultats de l’enquête IHS Markit/S&P Global auprès des directeurs d’achats. L’augmentation des prix à un rythme record devrait toutefois accentuer rapidement la pression sur l’économie.
La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a affirmé lundi matin ne pas envisager de récession en zone euro, même dans le pire des scénarios économiques qui conduirait à une forte hausse des prix et à un boycott du gaz et du pétrole russe.
Record. Des sanctions d’ampleur ont rapidement été mises en place contre la Russie mais épargnent toujours le secteur de l’énergie. Les chiffres de la balance courante russe permettent de juger de la pertinence de ces limites : la balance courante a atteint un record sur le mois de février de cette année. Selon les chiffres de l’Agence internationale de l’énergie, en effet, « les recettes provenant des taxes et des droits d’exportation liés au pétrole et au gaz représentaient 45 % du budget fédéral de la Russie en janvier 2022. Compte tenu des prix actuels du marché, la valeur des exportations de gaz russe par canalisation vers l’Union européenne s’élève à elle seule à 400 millions de dollars par jour. Les recettes totales des exportations de pétrole brut et de produits raffinés s’élèvent actuellement à environ 700 millions de dollars par jour ». Mieux vaut donc, pour l’Europe, se tourner vers d’autres sources de gaz naturel et développer des infrastructures. Connecter les gazoducs espagnols au reste de l’Europe pourrait libérer environ 50 milliards de m3 de capacité en Espagne et 10 milliards de m3 supplémentaires par an. Il est aussi possible d’importer davantage de gaz américain – même si les volumes sont déjà très importants : trois quarts du GNL américain a été exporté vers l’Union européenne en février. Enfin, selon le think tank Bruegel, un recours accru aux centrales nucléaires permettrait d’économiser 10 milliards de m3 de gaz annuellement.
La guerre en Ukraine sur l’Europe risque de réduire de deux points de pourcentage, donc de plus de la moitié, la croissance économique de l’Allemagne cette année, montre une étude de l’IAB. Cet institut spécialisé dans les recherches sur le marché du travail prévoit aussi que l’inflation allemande atteindra 7% en raison de l’envolée des prix de l'énergie. Le gouvernement allemand prévoit, pour l’heure, une croissance de 3,6% cette année après 2,9% l’an dernier et une inflation limitée à 3,3%. Si l’Allemagne arrêtait totalement ses importations de gaz, de pétrole et de charbon en provenance de Russie, l’impact sur la croissance économique serait deux fois plus important et l’inflation pourrait atteindre 10%.
Les premières prévisions confirment l’impact économique de la guerre en Ukraine sur l’Europe. Elle risque de réduire de deux points de pourcentage, donc de plus de la moitié, la croissance économique de l’Allemagne cette année, montre ainsi une étude publiée vendredi par IAB.
L’économie de la zone euro a progressé de 0,3% au quatrième trimestre de 2021, selon les statistiques publiées mardi par Eurostat. Sur un an, le PIB a progressé de +4,6%, un chiffre identique à la première estimation publié fin janvier. Au troisième trimestre, le PIB des 19 pays ayant adopté la monnaie unique avait augmenté de 2,3% par rapport au trois mois précédent et de +4,0% sur un an.
L’économie de la zone euro a progressé de 0,3% au quatrième trimestre de 2021, selon les statistiques publiées mardi par Eurostat. Sur un an, le PIB a progressé de +4,6%, un chiffre identique à la première estimation publié fin janvier.
Les ventes au détail dans la zone euro ont augmenté moins que prévu en janvier, freinées par la baisse des ventes de carburant et l’atonie des dépenses en ligne et en alimentation dans un contexte d’inflation supérieure à 5%. Elles ont augmenté de 0,2% en glissement mensuel en janvier et de 7,8% d’une année sur l’autre, selon les données Eurostat, soit nettement moins que les hausses respectives de 1,3% et 9,1% attendues par le consensus Reuters. Par rapport à janvier 2021, les ventes d’essence progressent de 12,7%, tandis que les achats en ligne ont diminué de 6,7% et les ventes d’aliments, de boissons et de tabac ont baissé de 1,7%.
Les ventes au détail dans la zone euro ont augmenté moins que prévu en janvier, freinées par la baisse des ventes de carburant et l’atonie des dépenses en ligne et en alimentation dans un contexte d’inflation supérieure à 5%. Elles ont augmenté de 0,2% en glissement mensuel en janvier et de 7,8% d’une année sur l’autre, selon les données publiées par Eurostat, soit nettement moins que les hausses respectives de 1,3% et 9,1% attendues par le consensus Reuters.
La croissance de l’activité du secteur privé en zone euro s’est fortement accélérée en février grâce à l’augmentation de la demande, en particulier dans le secteur des services, montrent les résultats définitifs de l’enquête réalisée par IHS Markit pour l’essentiel avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
L’inflation dans la zone euro a accéléré plus que prévu en février pour atteindre un plus haut historique. L’indice des prix à la consommation calculé aux normes européennes (IPCH) affiche une hausse de 5,8% sur un an, selon la première estimation publiée par Eurostat, après +5,1% en janvier et +5,4% attendu par le consensus Reuters Les prix continuent de progresser sous la pression de la hausse de ceux de l'énergie, favorisée par les craintes liées à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. La hausse des prix de l'énergie est estimée à 31,7% sur un an, contre +28,8% en janvier. Le taux d’inflation hors énergie et produits alimentaires non transformés ressort à 2,9% sur un an après +2,4% en rythme annuel en janvier.
L’inflation dans la zone euro a accéléré plus que prévu en février pour atteindre un plus haut historique. L’indice des prix à la consommation calculé aux normes européennes (IPCH) affiche une hausse de 5,8% sur un an, selon la première estimation publiée par Eurostat, après +5,1% en janvier et +5,4% attendu par le consensus Reuters
La dynamique de croissance du secteur manufacturier de la zone euro s’est légèrement dégradée en février, mais en restant soutenue alors que les contraintes sur les chaînes d’approvisionnement diminuaient, montre l’enquête d’IHS Markit. L’indice PMI manufacturier a reculé à 58,2, après 58,7 en janvier. Le sous-indice de la production est en légère hausse, à 55,5 après 55,4. Le sous-indice des prix à la production a légèrement reculé, à 71,7 après 72,7 en janvier. En Allemagne, l’indice PMI manufacturier ressort à 58,4 en février, après 59,8 en janvier. En France, l’indice PMI manufacturier remonte à 57,2 en février, après 55,5 en janvier.