Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
La production industrielle de la zone euro a progressé nettement plus que prévu en décembre, en dépit des restrictions dues au variant Omicron, qui ont ralenti la croissance mondiale au quatrième trimestre, montrent des données publiées mercredi par Eurostat. Elle a augmenté de 1,2% en glissement mensuel en décembre, et de 1,6% en rythme annuel. Selon Eurostat, la hausse de 2,6% sur un mois des biens d’équipement a permis de compenser la baisse de la production d’énergie et de biens de consommation durables. En rythme annuel, la production de biens de consommation durables a progressé de 2,7%, et celle de biens non durables de 7,7%. La production des biens d’équipement a reculé de 1%.
La production industrielle de la zone euro a progressé nettement plus que prévu en décembre, en dépit des restrictions dues au variant Omicron, qui ont ralenti la croissance mondiale au quatrième trimestre, montrent des données publiées mercredi par Eurostat.
Le Fonds de garantie des dépôts bancaires en Italie a approuvé lundi la vente de sa participation dans Carige à BPER Banca, a déclaré une source au fait de la question à l’agence Reuters.
Les perspectives économiques des analystes financiers et des investisseurs institutionnels en Allemagne se sont améliorées en février, ces professionnels de la finance anticipant une levée des restrictions sanitaires et une reprise de l’économie au premier semestre, selon les données publiées mardi par l’institut de conjoncture allemand ZEW.
La Commission européenne a revu à la baisse jeudi sa prévision de croissance économique pour la zone euro cette année en raison notamment de la pandémie de Covid-19, des prix élevés de l’énergie et des perturbations continues de l’offre. L’exécutif européen table désormais sur une croissance de 4,0% du PIB en 2022 dans les 19 pays ayant adopté la monnaie unique, au lieu de 4,3% prévus en novembre. Pour 2023, la Commission se montre plus optimiste que précédemment et relève sa prévision de croissance de 2,4% à 2,7%. L’inflation devrait, elle, atteindre 3,5% cette année d’après la Commission, un chiffre bien supérieur à l’objectif de 2% de la Banque centrale européenne (BCE) et bien plus élevé que sa précédente estimation de 2,2%.
La Commission européenne a revu à la baisse jeudi sa prévision de croissance économique pour la zone euro cette année en raison notamment de la pandémie de Covid-19, des prix élevés de l’énergie et des perturbations continues de l’offre. L’exécutif européen table désormais sur une croissance de 4,0% du PIB en 2022 dans les 19 pays ayant adopté la monnaie unique, au lieu de 4,3% prévus en novembre.
Les exportations allemandes ont enregistré une hausse inattendue de 0,9% en décembre, après avoir augmenté de 1,8% en novembre, selon les données (ajustées des variations saisonnières) publiées mercredi par Destatis. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient une baisse de 0,2% par rapport à novembre, mais les carnets de commandes sont restés remplis malgré les pénuries de matières premières. Les exportations ont augmenté de 14% en glissement annuel, à 117 milliards d’euros, avec des ventes en hausse vers les Etats-Unis (16,7%), mais en baisse vers la Chine (-8,9%).
Les ventes au détail dans la zone euro ont chuté de 3% sur un mois en décembre 2021. Cette donnée, nettement inférieure aux attentes des économistes (-0,5%), est la plus forte baisse en huit mois, alors que les restrictions face à la nouvelle vague de Covid provoquée par le variant Omicron a pesé sur la consommation. Les ventes au détail de produits non alimentaires ont diminué de 5,2 % tandis que les ventes de produits alimentaires, boissons et tabac ont baissé de 0,3 %. En revanche, les ventes de carburants automobiles ont légèrement augmenté de 0,1 %. Parmi les plus grandes économies du bloc, les ventes ont diminué de 5,5 % en Allemagne, de 0,2 % en France et de 5,7 % en Espagne.
La croissance de l’activité du secteur privé dans la zone euro a encore ralenti en janvier, le secteur des services, le plus important, souffrant de l’impact de la vague Omicron. L’indice PMI composite a reculé à 52,3 en janvier, après 53,3 en décembre, revenant à son plus bas niveau depuis février 2021, montre jeudi l’enquête IHS Markit. Le PMI des services a reculé plus nettement encore, à 51,1 après 53,1, au plus bas depuis neuf mois.
La Commission européenne doit proposer un nouvel équilibre entre critères communs et soutien à l’investissement. Les idées fusent en Europe, sans qu’aucune ne s’impose.
L’Italie a reçu mercredi près de 19 milliards d’euros de demande pour une nouvelle obligation syndiquée à 10 ans indexée sur l’inflation européenne. Ce fort intérêt, le jour où le pays annonce une inflation record de 5,3%, a permis au Trésor italien de lever 5 milliards d’euros (au lieu de 4 ciblés), et à ses banques-conseils (BofA, Citi, HSBC, SG CIB, Unicredit) de fixer le rendement de ce BTP€i à échéance en mai 2033 à 34 points de base (pb) au-dessus du titre de référence (mai 2030). 110 investisseurs ont participé à l’émission, dont 53% d’investisseurs domestiques. Un tiers du montant est revenu aux investisseurs à long terme : assurances, fonds de pension, banques centrales... «Cette opération représente la plus grande émission obligataire indexée sur l’inflation européenne de l’Italie depuis plus de 15 ans», précise Michele Cortese, responsable Marchés de Capitaux Italie pour Société Générale CIB. Après l'émission à 30 ans de début janvier, une nouvelle syndicatiuon à long terme était attendue pour profiter du sentiment positif lié à la réélection de Sergio Mattarella à la présidence de la République.
La hausse des prix a atteint 5,1% en janvier, à cause de l’énergie. Des effets statistiques inhabituels liés à des changements dans les indicateurs ont pu jouer.
Le chômage dans la zone euro est tombé à un plus bas historique à 7% de la population active en décembre contre 7,1% révisé en novembre, selon des données Eurostat. Ce taux est le plus bas jamais enregistré depuis le début des mesures en avril 1998. Eurostat a déclaré que 11,481 millions de personnes étaient sans emploi dans la zone euro, en baisse de 185 000 personnes par rapport à novembre. Ce taux de chômage record est un facteur susceptible de s’ajouter aux pressions inflationnistes déjà élevées causées par les goulots d'étranglement de la chaîne d’approvisionnement.
Le chômage dans la zone euro est tombé à un plus bas historique à 7% de la population active en décembre contre 7,1% révisé en novembre, selon des données publiées mardi par Eurostat. Ce taux, légèrement inférieur aux attentes des économistes, est le plus bas jamais enregistré depuis le début des mesures en avril 1998. Eurostat a déclaré que 11,481 millions de personnes étaient sans emploi dans la zone euro, en baisse de 185 000 personnes par rapport à novembre. Ce taux de chômage record est un facteur susceptible de s’ajouter aux pressions inflationnistes déjà élevées causées par les goulots d'étranglement de la chaîne d’approvisionnement.
Comme attendu, la croissance a beaucoup ralenti au quatrième trimestre 2021 en zone euro, même si la France et de l’Italie ont compensé les difficultés de l’Allemagne, montre la première estimation du PIB publiée lundi par Eurostat. Le PIB des 19 pays partageant l’euro a augmenté de +0,3% par rapport aux trois mois précédents, après une progression de +2,2% au troisième trimestre, et de +4,6% sur un an. La France a enregistré une croissance de +0,7% au quatrième trimestre et de +5,4% en rythme annuel. L’Italie a affiché une croissance de +0,6% pour les trois derniers mois de 2021 et de +6,4% sur un an, et l’Espagne a vu son activité augmenter de +2% en rythme trimestriel, et de +5,2% en rythme annuel. L’économie allemande est en revanche tombée en contraction (-0,7%) sur octobre-décembre.
Comme attendu, la croissance a beaucoup ralenti au quatrième trimestre en zone euro, même si elle reste solide en rythme annuel grâce aux bonnes performances de la France et de l’Italie, qui ont compensé les difficultés de l’Allemagne, montre la première estimation du PIB publiée lundi par Eurostat.
Le Parti socialiste du Premier ministre sortant Antonio Costa a remporté les élections législatives de dimanche au Portugal avec près de 40% des voix, alors qu’il était donné au coude-à -coude dans les sondages avec les sociaux-démocrates, qui ont obtenu environ 30% des votes.
Les prêts aux entreprises de la zone euro se sont accélérés pour le quatrième mois consécutif en décembre, après une tendance baissière en milieu d’année. Ils ont augmenté de 4,2%, contre 2,9% en novembre, mais le taux de croissance est resté bien en deçà des 7,1% enregistrés un an plus tôt, selon les données publiées vendredi par la Banque centrale européenne (BCE).
L’Allemagne serait-elle devenu l’homme malade de l’Europe? L'économie allemande s’est contractée encore plus que prévu au quatrième trimestre 2021 sous l’effet des restrictions mises en œuvre pour ralentir la propagation du variant Omicron tandis que l’activité est restée soutenue en France et en Espagne sur la même période, les deux pays atteignant des croissances historiques en 2021.
Le taux de chômage en Espagne est tombé à 13,33% au quatrième trimestre 2021, contre 14,57% au cours des trois mois précédents, selon les données publiées jeudi par l’institut statistique espagnol INE. C’est le cinquième trimestre de baisse après le pic de 16,26% atteint au troisième trimestre 2020. Ce chiffre est nettement en-dessous des attentes du marché de 14,2%. Il s’agit du taux le plus bas depuis le troisième trimestre de 2008 (11,23%) et le plus bas pour un quatrième trimestre depuis 2007 (8,57%), alors que la demande de main-d'œuvre s’est renforcée dans un contexte de reprise économique.