Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
La Banque d’Espagne a révisé en baisse vendredi ses prévisions de croissance pour cette année et l’année prochaine. La reprise économique a ralenti au quatrième trimestre, le pays étant touché par les goulets d'étranglement de la chaîne d’approvisionnement, la hausse de l’inflation et une nouvelle vague de contagion au Covid-19, explique cette dernière.
Le taux d’inflation dans la zone euro a bien atteint 4,9% sur un an en novembre, son plus haut niveau jamais enregistré, toujours sous l’effet de la hausse des prix de l’énergie, montrent les chiffres publiés vendredi par Eurostat, qui confirment sa première estimation.
Quatre partis politiques néerlandais sont parvenus lundi à un accord qui devrait permettre au Premier ministre Mark Rutte de former son quatrième gouvernement, près de neuf mois après les élections législatives aux Pays-Bas. Le scrutin du 17 mars avait vu le parti de centre-gauche pro-européen D-66, partenaire gouvernemental mais rival du VVD de Mark Rutte, se hisser à la deuxième place. Mark Rutte a échappé de justesse à une motion de censure en avril dernier. Il avait déjà été contraint de démissionner en janvier après que des milliers de parents ont été accusés à tort de fraude aux allocations familiales.
Quatre partis politiques néerlandais sont parvenus lundi à un accord qui devrait permettre au Premier ministre Mark Rutte de former son quatrième gouvernement, près de neuf mois après les élections législatives aux Pays-Bas. La coalition sera composée des quatre partis au pouvoir depuis 2017, mais il aura fallu de longues négociations pour parvenir à la former, après le scrutin du 17 mars qui avait vu le parti de centre-gauche pro-européen D-66, partenaire gouvernemental mais rival du VVD de Mark Rutte, se hisser à la deuxième place.
Relance de l'investissement, respect des règles de déficit, président à trouver pour la Bundesbank : les chantiers du nouveau gouvernement sont nombreux.
Les commandes industrielles allemandes ont chuté beaucoup plus que prévu en octobre, montrent les données publiées lundi par l’office fédéral de la statistique. Elles ont ainsi reculé de 6,9% en données ajustées, après une progression de 1,8% en septembre, selon Destatis, alors que les prévisions anticipaient une baisse de seulement 0,5% pour le mois d’octobre. Ce fléchissement s’explique par une baisse de la demande étrangère, de 13,1%, en raison d’une baisse de 3,2% des commandes de la zone euro et d’une chute de 18,1% des commandes des autres pays, cette dernière découlant de l’absence de commandes importantes de machines et d’équipements. En revanche, la demande intérieure a augmenté de 3,4%.
L’indice IHS Markit PMI Eurozone Construction est passé à 53,3 en novembre 2021, après 51,2 en octobre, indiquant la plus forte croissance du secteur de la construction depuis février 2018, dans un contexte de renforcement de la demande. Les données du sous-secteur ont montré une augmentation soutenue de l’activité de construction de logements, ainsi qu’une deuxième augmentation consécutive de la construction commerciale. Les entreprises de construction ont augmenté leurs effectifs pour le sixième mois consécutif, et au taux le plus élevé depuis février 2020, mais d’importants retards dans la chaîne d’approvisionnement ont maintenu l’inflation des coûts des intrants à un niveau élevé. De plus, la confiance des entreprises a baissé à son plus bas niveau en sept mois.
Les commandes industrielles allemandes ont chuté beaucoup plus que prévu en octobre, montrent les données publiées lundi par l’office fédéral de la statistique. Elles ont ainsi reculé de 6,9% en données ajustées des variations saisonnières, après une progression de 1,8% en septembre, selon Destatis, alors que les prévisions anticipaient une baisse de seulement 0,5% pour le mois d’octobre.
L’indice IHS Markit PMI Eurozone Construction est passé à 53,3 en novembre 2021, après 51,2 en octobre, indiquant la plus forte croissance du secteur de la construction depuis février 2018, dans un contexte de renforcement de la demande. Les données du sous-secteur ont montré une augmentation soutenue de l’activité de construction de logements (la plus forte depuis janvier 2018), ainsi qu’une deuxième augmentation consécutive de la construction commerciale. Les travaux de génie civil ont continué de baisser, bien qu’à un rythme plus modéré.
L’activité des entreprises de la zone euro a accéléré en novembre mais ce rebond pourrait être temporaire. La croissance de la demande a déjà commencé à s’affaiblir et les craintes liées au variant Omicron du coronavirus pèsent sur la confiance.
Les ventes au détail ont baissé de 0,3% d’un mois sur l’autre en octobre en Allemagne, après une baisse (révisée) de 1,9% en septembre, et des attentes de marché qui tablaient sur une augmentation de 1,0%, selon les statistiques publiées mercredi par l’office fédaral de statistiques Destatis. Sur une base annuelle, le commerce de détail a chuté de 2,9% en octobre. Alors que les goulots d’étranglement continuent de bloquer l’offre, les ventes d’aliments, boissons et tabac ont diminué de 0,7%, tandis que le commerce non alimentaire a augmenté de 0,6% grâce aux textiles, vêtements, chaussures et articles en cuir (5,4%). Le e-commerce a progressé de 4,9%.
Les ventes au détail ont baissé de 0,3% d’un mois sur l’autre en octobre en Allemagne, après une baisse (révisée) de 1,9% en septembre, et des attentes de marché qui tablaient sur une augmentation de 1,0%, selon les statistiques publiées mercredi par l’office fédaral de statistiques Destatis. Sur une base annuelle, le commerce de détail a chuté de 2,9% en octobre.
La croissance de l’activité manufacturière en zone euro a légèrement accéléré en novembre selon les indices définitifs publiés mercredi par IHS Markit après enquête auprès des directeurs d’achats. Mais les goulets dans la chaîne d’approvisionnement se sont aggravés, limitant la production et faisant grimper les coûts. L’indice PMI du secteur est remonté à 58,4 en novembre, après 58,3 en octobre (58,6 en estimation «flash»). Un indice mesurant la production, considéré comme un bon guide de la santé économique, a augmenté à 53,8, après 53,3 en octobre.
Le taux d’incidence du Covid-19 a très légèrement baissé pour la première fois en trois semaines en Allemagne, selon les données publiées mardi par l’Institut Robert-Koch (IRB). Il s’établit désormais à 452 cas en moyenne sur sept jours pour 100.000 habitants. Face à la flambée des infections, qui génère un afflux de patients dans les hôpitaux, les autorités allemandes ont imposé des restrictions aux personnes non vaccinées et entrepris d’accélérer la campagne de rappel vaccinal pour les autres (68% de la population). Angela Merkel et son successeur désigné à la chancellerie Olaf Scholz doivent discuter avec les dirigeants des Länder de l’évolution de la crise sanitaire, sur fond d’apparition du nouveau variant Omicron, déjà détecté en Allemagne. Ailleurs en Europe, la situation devient préoccupante en Slovaquie (1.431 cas pour 100.000 habitants), Belgique (1.096), Tchéquie (1.067), aux Pays-Bas (911), Croatie (795), Slovénie (785) et Hongrie (735). Elle s’est améliorée en Autriche avec le confinement débuté la semaine dernière (904), mais progresse presque partout ailleurs : 609 en Irlande, 583 en Suisse, 515 au Danemark er 320 en France.
Le rythme de l’inflation sur un an a accéléré davantage qu’attendu en novembre dans l’Hexagone, toujours porté par l’accélération des prix de l'énergie. L’indice des prix à la consommation harmonisés IPCH, qui permet les comparaisons avec les autres pays de la zone euro, progresse de 0,4% sur un mois et s’inscrit en hausse de 3,4% sur un an, selon une première estimation publiée mardi par l’Insee. Il s’agit d’une progression sans précédent depuis le mois de septembre 2008. Le consensus Reuters tablait sur une stagnation à 3,2%. Dans une publication distincte, l’Insee fait état d’un recul de 0,4% de la consommation des ménages français en biens en octobre.
Le rythme de l’inflation sur un an a accéléré davantage qu’attendu en novembre dans l’Hexagone, toujours porté par l’accélération des prix de l'énergie.
Le ministre français de l’Economie s’est déclaré lundi confiant dans la possibilité de parvenir à des compromis avec la nouvelle coalition au pouvoir en Allemagne sur une réforme des règles budgétaires européennes. Bruno Le Maire s’est réjoui de constater que la coalition formée à Berlin par les sociaux-démocrates (SPD), les Verts et les libéraux partageait la volonté du gouvernement français de renforcer la souveraineté européenne face aux Etats-Unis et à la Chine. Ce qui passera par une réforme des règles encadrant les finances publiques de la zone euro, le pacte de stabilité et de croissance (PCC), sur lequel il se dit «convaincu que nous saurons trouver des points d’entente pour qu’il garantisse à la fois la stabilité de la zone euro et la nécessité aussi d’avoir plus de croissance, une croissance plus verte et une croissance qui finance des investissements technologiques indispensables». Et ce malgré la désignation du libéral Christian Lindner, qui s’est jusque-là toujours opposé aux déficits budgétaires.