Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
Le taux d’inflation de l’Espagne a atteint 5,6% sur un an en novembre, après 5,4% en octobre, selon des estimations préliminaires de l’INE conformes aux attentes du marché. Il s’agirait de la plus forte hausse des prix à la consommation depuis septembre 1992. Les prix alimentaires ainsi que des carburants ont joué un rôle important, mais l’inflation de base, qui exclut l’alimentation et l’énergie, a atteint également un record de 1,7% en novembre, après 1,4% en octobre. Sur une base mensuelle, la hausse des prix est estimée à 0,4%, en net ralentissement par rapport à une hausse (révisée à la baisse) de 1,8% en octobre.
Le taux d’inflation de l’Espagne a atteint 5,6% sur un an en novembre, après 5,4% en octobre, selon des estimations préliminaires de l’INE conformes aux attentes du marché. Il s’agirait de la plus forte hausse des prix à la consommation depuis septembre 1992.
Le gouvernement italien de Mario Draghi discutait mercredi des détails de la mise en place d’un «Super Green Pass», avec de nouvelles mesures strictes face au coronavirus, qui pourraient inclure des restrictions sur les personnes non vaccinées. Ces mesures ne permettraient qu’aux personnes ayant une preuve de vaccination d’accéder à des lieux tels que les cinémas et les théâtres. Les personnes non vaccinées pourraient continuer à accéder à leur lieu de travail avec des tests négatifs. Ces mesures s’inscriraient dans une vague de restrictions à travers le continent. La moyenne sur 7 jours des nouveaux cas quotidiens de Covid-19 atteint 114 cas pour 100.000 habitants en Italie. L’Autriche a imposé un reconfinement complet pour 20 jours.
Le gouvernement italien de Mario Draghi se réunit mercredi pour discuter des détails de la mise en place d’un «Super Green Pass», avec de nouvelles mesures strictes pour endiguer l’augmentation des cas de coronavirus qui pourraient inclure des restrictions sur les personnes non vaccinées. Ces mesures ne permettraient qu’aux personnes ayant une preuve de vaccination d’accéder à des lieux tels que les cinémas et les théâtres. Les personnes non vaccinées pourraient continuer à accéder à leur lieu de travail avec des tests négatifs.
La recrudescence de l’épidémie de Covid-19 et les mesures de restriction de certains pays n’affectent pas pour le moment l’activité dans la zone euro. La croissance de l’activité du secteur privé a même enregistré une accélération inattendue en novembre, montrent les premiers résultats des enquêtes d’IHS Markit. La principale inquiétude reste l’inflation. L’indice PMI composite flash est remonté à 55,8 après 54,2 en octobre, dépassant le consensus Reuters, en baisse à 53,2. Le PMI du secteur des services ressort en hausse à 56,6 après 54,6 le mois dernier et celui de l’industrie manufacturière progresse à 58,6 après 58,3. En France, la croissance de l’activité dans le secteur privé a été supérieure aux attentes en novembre.
La recrudescence de l’épidémie de Covid-19 et les mesures de restriction prises par certains pays en Europe n’affectent pas pour le moment l’activité dans la zone euro. La croissance de l’activité du secteur privé a même enregistré une accélération inattendue en novembre, montrent les premiers résultats des enquêtes d’IHS Markit. La principale inquiétude reste l’inflation. Les pressions à la hausse sur les prix ont continué de s’accumuler.
Selon le budget final du gouvernement dévoilé vendredi, les autorités grecques s’attendent à ce que l’économie progresse de +6,9% en 2021 grâce à un rebond de la consommation, au retour du tourisme, et au soutien des aides d’Etat. La dette publique devrait s’établir 197,1% du PIB en 2021. Pour 2022, le budget prévoit une croissance de +4,5%. La dette publique reculerait alors à 189,6% du PIB. Selon ce même budget, le pays prévoit de récupérer 2,2 milliards d’euros en plus en 2022 grâce à la privatisation des ports, des actifs immobiliers et des autoroutes nationales.
Troisième révision à la hausse. Selon le budget final du gouvernement dévoilé vendredi, les autorités grecques s’attendent à ce que l’économie progresse de +6,9% en 2021 grâce à un rebond de la consommation, au retour du tourisme, et au soutien des aides d’Etat. En octobre, le budget soumis au Parlement prévoyait une croissance, déjà revue à la hausse, de +6,1%. La dette publique devrait s’établir 197,1% du PIB en 2021.
Le président italien Sergio Mattarella a étouffé les spéculations selon lesquelles il pourrait rester pour un second mandat, laissant le Premier ministre Mario Draghi devenir le principal candidat au poste pour le début de l’année prochaine.
Les ventes au détail dans la zone euro ont enregistré une baisse inattendue de 0,3% en septembre sur un mois (+2,5% sur un an), pénalisées par le ralentissement de la consommation en Allemagne et la faiblesse des ventes de produits non alimentaires, selon les statistiques Eurostat. Les ventes de produits non alimentaires ont en revanche diminué de 1,5%, avec un repli de 1,4% pour les ventes par correspondance et en ligne. L’Allemagne, première économie de la zone euro, a enregistré la plus forte baisse des ventes au détail, soit 2,5%, suivie de la Finlande et des Pays-Bas, également en recul.
Les ventes au détail dans la zone euro ont enregistré une baisse inattendue de 0,3% en septembre sur un mois (+2,5% sur un an), pénalisées par le ralentissement de la consommation en Allemagne et la faiblesse des ventes de produits non alimentaires, montrent les statistiques publiées vendredi par Eurostat.
L’activité du secteur privé dans la zone euro a continué de croître en octobre mais à son rythme le plus faible en six mois. Le secteur manufacturier est affecté par les goulets d'étranglement dans la chaîne d’approvisionnement et les problèmes logistiques liés à la pandémie de Covid-19 tandis que l’activité dans les services commence à s’essouffler après le rebond consécutif à la réouverture des économies.
Freins. Les chiffres de la croissance du troisième trimestre en zone euro sont éloquents. Si la consommation a porté l’activité et permis à la France de faire mieux que ses voisins (+3 % d’un trimestre à l’autre), les tensions sur les chaînes d’approvisionnement expliquent sans doute la relative contre-performance de l’Allemagne (+1,8 %). Et le phénomène risque de s’amplifier sur le trimestre en cours. Les indicateurs avancés PMI pour octobre, publiés le 2 novembre, témoignent d’un essoufflement. L’indice d’activité du secteur manufacturier mesuré par IHS Markit a reculé à 58,3 contre 58,6 le mois précédent. Le sous-indice mesurant la production est tombé à 53,3, son plus bas niveau depuis juin 2020, après 55,6 en septembre.
Malgré des perspectives de croissance revues à la hausse par le FMI, à 5 %, et quelques tensions sur le marché de l’emploi, la zone euro semble échapper à la boucle « prix - salaire ».
Les goulets d’étranglement affectent l’industrie, en raison de la pénurie de composants et de matières premières ou de délais de livraisons longs qui pèsent sur la production. Ces difficultés se reflètent toujours davantage dans les indices PMI d’octobre, publiés ce mardi. C’est le cas dans la zone euro où la croissance de l’activité manufacturière décélère. L’indice d’activité PMI du secteur manufacturier mesuré par IHS Markit a reculé à 58,3 contre 58,6 le mois précédent et moins que l’estimation «flash» de 58,5. Un indice mesurant la production est tombé à 53,3, son plus bas niveau depuis juin 2020, après 55,6 en septembre. Les délais de livraison d’intrants ont augmenté à un rythme quasi-record. Cette tendance s’est répercutée sur les prix des achats et les prix de vente: l’indice des prix des intrants est passé de 86,9 à 89,5, son plus haut niveau depuis le début de l’enquête en 1997.