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Désireuses d’attirer les clients en magasins, les enseignes imaginent de nouveaux services qui doivent intégrer le paiement le plus naturellement possible.
Rapide. Ripple, qui compte déjà plus d’une centaine d’institutions financières parmi ses clients, a convaincu non seulement Moneygram, le spécialiste des transferts d’argent internationaux, mais aussi Crédit Agricole Payment Services de recourir à sa technologie à base de Blockchain pour réaliser des paiements internationaux. La banque française compte utiliser Ripple pour simplifier et accélérer les virements de ses clients frontaliers qui travaillent à l’étranger : cette expérimentation de six mois concerne le transfert des salaires en francs suisses de 90.000 clients frontaliers entre le Crédit Agricole des Savoie et la banque suisse Crédit Agricole Next Bank. Elle permettra le règlement des transferts en devises de banque à banque, le règlement des transactions en temps réel, l’horodatage dans un registre infalsifiable et accessible en temps réel, et la réduction des coûts de transfert. Le processus, qui inclut une opération de change, est piloté directement depuis le smartphone du client.
Ingenico a annoncé aujourd’hui la signature d’un accord en vue d’acquérir Paymark, premier réseau néo-zélandais de paiement électronique, pour 190 millions de dollars néo-zélandais (112,3 millions d’euros environ). Le closing de l’acquisition devrait être réalisé au deuxième trimestre 2018. Ingenico a été conseillé par FNZC, Credit Suisse, Allens, Chapman Tripp et Deloitte.
Ingenico a annoncé ce mercredi la signature d’un accord en vue d’acquérir Paymark, premier réseau néo-zélandais de paiement électronique, pour un montant total de 190 millions de dollars néo-zélandais (112,3 millions d’euros environ). Basé à Auckland et employant plus de 150 personnes en Nouvelle-Zélande, Paymark dispose de 25 années d’expérience dans le traitement de transactions sécurisées pour le compte de banques et acquéreurs, et permet aux marchands d’accepter un large éventail de paiements par carte, souligne le leader français des moyens de paiements. Réalisant plus d’un milliard de transactions chaque année, le réseau de Paymark est connecté à tous les émetteurs de cartes de paiement et acquéreurs, ainsi qu'à plus de 80.000 commerçants.
Dans un post de blog publié lundi, Pali Bhat, VP du management produits en charge des paiements chez Google, annonce que le groupe va regrouper ses différents services de paiement, notamment Android Pay et Google Wallet, sous la marque ombrelle Google Pay. «Il sera plus simple pour vous d’utiliser les informations de paiement sauvegardées dans votre compte Google, afin de valider rapidement vos paniers de courses en toute tranquillité, explique le responsable. Durant les prochaines semaines, vous découvrirez Google Pay en ligne, en magasin, et à travers les produits Google, de même que lorsque vous payez vos amis». Ces différentes options seront aussi ajoutées au service de paiement par messagerie Tez en Inde.
Dans un post de blog publié hier, Pali Bhat, VP du management produits en charge des paiements chez Google, annonce que le groupe va regrouper ses différents services de paiement, notamment Android Pay et Google Wallet, sous la marque ombrelle Google Pay. « Il sera plus simple pour vous d’utiliser les informations de paiement sauvegardées dans votre compte Google, afin de valider rapidement vos paniers de courses en toute tranquillité, explique le responsable. Durant les prochaines semaines, vous découvrirez Google Pay en ligne, en magasin, et à travers les produits Google, de même que lorsque vous payez vos amis ». Ces différentes options seront aussi ajoutées au service de paiement par messagerie Tez en Inde.
En passe d’être racheté par Thales, Gemalto a annoncé hier avoir été sélectionné par Bank of Cyprus afin de proposer la première carte EMV biométrique à double interface pour des paiements avec et sans contact. Cette technologie utilise la reconnaissance d’empreintes digitales, au lieu d’un code PIN, pour authentifier le titulaire de la carte. Le groupe souligne que le capteur biométrique de la carte est alimenté par le terminal de paiement et ne nécessite pas de batterie intégrée, ce qui signifie qu’il n’y a pas de limite de durée de vie ni de nombre de transactions.
La banque japonaise et Dai Nippon Printing ont uni leurs efforts pour mettre au point une technologie de reconnaissance faciale destinée à accroître la sécurité des transactions bancaires sur smartphones, rapportait hier le Nikkei sans préciser ses sources. Bank of Yokohama, propriété de Concordia Financial Group, commencera à utiliser ce service à compter du printemps 2018. Les données afférentes à la clientèle seront encryptées et comparées à des images préalablement enregistrées. Cette technologie sera proposée à une dizaine de banques l’an prochain.
La banque Mizuho prévoit d’émettre la cybermonnaie J-coin en accord avec d’autres établissements de crédit japonais l’année prochaine, déclare son président Yasuhiro Sato dans un entretien au quotidien Nikkei. Cette monnaie virtuelle convertible en yen, imaginée pour inciter les consommateurs nippons à abandonner les transactions en liquide au profit d’un système «cashless», devrait être largement répandue à l’horizon de 2020. Le dirigeant estime toutefois qu’il est important que le J-coin soit compatible avec la solution de paiement Alipay du chinois Alibaba.
C’est arrivé à New York le 4 novembre dernier, explique L’Informaticien. Un braqueur aurait agressé un homme pour s’emparer de son téléphone portable, de son portefeuille d’ethers, la cryptomonnaie, et de ses clés, ou codes secrets, pour pouvoir lui dérober ses avoirs virtuels, soit 1,8 million de dollars tout de même. Le malfaiteur a ensuite transféré les ethers vers son propre compte et s’est fait repérer. Le procureur de New York, qui a ouvert des poursuites judiciaires, s’inquiète du risque d’augmentation de ce type de braquages, d’autant plus que le cours de plusieurs cryptomonnaies explose littéralement. Cette affaire est le signe, selon lui, de l’intersection de plus en plus fréquente entre cybercrime et crime violent. Peut-être un sujet de discussion pour le prochain G20…
La parole à... Gonzague de Monteil, directeur associé en charge de l’expertise paiements, monétique et risques, et Grégoire Jahan, expert paiements, Rhapsodies Conseil
La néobanque Revolut (un million d’utilisateurs) propose d’acheter et de vendre du bitcoin, du litecoin et de l’ether grâce à son compte courant, avec des frais de 1,5 %. De son côté, le cabinet Chappuis Halder a développé Coqonut, une plate-forme de gestion de cryptomonnaies à destination des banques afin qu’elles puissent offrir à leurs clients un outil pour acheter, vendre, agréger leurs positions sur diverses places de marché, et même participer à des ICO (initial coin offerings).
Crédit Agricole Payment Services, filiale du groupe bancaire, et le spécialiste allemand des solutions de paiement Wirecard ont annoncé ce lundi la signature d’une lettre d’intention entamant des négociations visant à sceller un partenariat entre les deux groupes. Cela permettrait de proposer une offre de services « dans le domaine de l’acceptation et de l’acquisition monétique », aux marchands et aux clients des banques du Crédit Agricole en France et en Europe.