Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'écosystème du paiement, avec les banques, les fintechs (Stripe, PayPal, Klarna), les acteurs spécialisés (Worldline), les Gafa (Apple Pay), la réglementation (DSP), le paiement instantané, les virements, le buy now pay later.
Yasuhiro Sato, le PDG de Mizuho Financial Group, a confirmé aujourd’hui dans le Financial Times que des douzaines de banques, dont Mizuho, la Japan Post Bank et de nombreuses banques régionales, se préparaient à lancer une crypto-monnaie suivant le cours du yen, baptisée « J Coin ». L’information avait initialement été rapportée mi-septembre par le Nikkei, citant des sources anonymes.
Ça roule ! IBM, UBS et l’équipementier automobile ZF collaborent pour créer un système de paiement à base de Blockchain (Hyperledger) qui permettra de payer automatiquement le stationnement, les péages mais aussi le rechargement en électricité ou le covoiturage… Cette plate-forme vise en particulier à équiper les véhicules autonomes ou les véhicules électriques et permettra le déploiement de nouveaux services liés à la mobilité.
Au-delà de son application de paiement entre particuliers, gratuite et multidevise, la fintech compte révolutionner le rapport à l’argent grâce à la blockchain et aux cryptomonnaies.
La firme américaine a lancé cette semaine une nouvelle application gratuite baptisée Tez qui permet d’effectuer paiements mobiles et transferts de fonds.
Google a lancé une nouvelle application de paiement mobile en Inde pour profiter d’un marché en plein essor. Baptisée Tez, l’application de la firme américaine s’appuiera sur le système Unified Payments Interface mis en place par les autorités et soutenu par de nombreuses banques locales, permettant ainsi des transferts d’argents directs de banque à banque.
Mobilité. Là où les infrastructures bancaires sont faibles, les télécoms ont investi dans le paiement mobile. Inde, Thaïlande, Indonésie mais aussi Mexique ou Brésil l’ont largement adopté, mais l’étude réalisée par Aite et ACI Worldwide n’a pas pris en compte la Chine (Alipay, WeChat Pay), ni le Kenya (M-Pesa) où une large part de la population l’utilise quotidiennement. En Europe et aux Etats-Unis, où d’autres moyens de paiement sont bien installés, le paiement mobile met davantage de temps à convaincre les utilisateurs, y compris les commerçants. Le phénomène est somme toute assez récent, il a bénéficié du lancement d’ApplePay, il y a près de trois ans, qui a contribué à populariser le paiement mobile sans contact, tandis que les portefeuilles mobiles chinois utilisent le QR Code. La mise à disposition en 2018 du paiement instantané en Europe, aux Etats-Unis et dans d’autres pays devrait stimuler de nouveaux moyens de paiement dont le mobile. En Espagne, Bizum, lancé en octobre 2016, a déjà convaincu 630.000 utilisateurs.
Le Groupement des Cartes Bancaires CB et son conseil de direction «ont la grande tristesse d’annoncer le décès de Gilbert Arira, administrateur du GIE CB de 2013 à 2016», selon un message envoyé à L’Agefi. Gilbert Arira était âgé de 67 ans. Il avait été le patron de la filière monétique du groupe BNP Paribas pendant de nombreuses années. Philippe Laulanie lui avait succédé en décembre 2016 à la direction opérationnelle du Groupement des Cartes Bancaires.
Le Groupement des Cartes Bancaires CB et son conseil de direction «ont la grande tristesse d’annoncer le décès de Gilbert Arira, administrateur du GIE CB de 2013 à 2016», selon un message envoyé à L’Agefi. Gilbert Arira était âgé de 67 ans. Il avait été le patron de la filière monétique du groupe BNP Paribas pendant de nombreuses années. Philippe Laulanie lui avait succédé en décembre 2016 à la direction opérationnelle du Groupement des Cartes Bancaires.
Énorme. Que ce graphique n’induise personne en erreur, si Union Pay est bien le premier émetteur de cartes bancaires dans le monde (5,3 milliards de cartes), devant Visa et Mastercard, la domination chinoise sur le secteur du paiement mondial est déjà bien plus importante. C’est ce que dévoile une étude de Juniper Research. Alors que Union Pay poursuit sa conquête du monde en passant des accords avec Vocalink ou Sberbank, ce qui lui permet d’être accepté dans 150 pays, les portefeuilles mobiles Alipay et WeChat ont déjà conquis 90 % des Chinois qui achètent sur mobile et ont dépensé 282 milliards de dollars en 2016. Alipay est présent en Europe grâce à des partenariats avec Wirecard et Ingenico, alors que WeChat supporte déjà 9 devises et travaille avec Western Union. La dynamique chinoise est telle que Juniper estime à 3.400 milliards de dollars par an le montant des paiements à traiter d’ici à 2021.
Secoué par les difficultés de ses deux principales activités, mobiles et bancaires, le groupe de carte à puces préfère reporter à 2018 son nouveau plan stratégique.
Gemalto a reporté vendredi son nouveau plan stratégique pluriannuel au premier semestre 2018 après quatre profit warnings en moins d’un an à cause de la dégradation du marché mondial des cartes SIM et de l’accumulation de stocks de cartes bancaires aux Etats-Unis. Philippe Vallée, le directeur général du groupe, a indiqué lors d’une conférence de présentation des résultats semestriels entrevoir une normalisation du marché des cartes bancaires aux Etats-Unis au cours des prochains trimestres, mais il ne voit pas d’amélioration sur le marché de la carte SIM. Les Etats-Unis ont adopté tardivement la carte à puce et la taille et la fragmentation du marché du paiement dans le pays ont provoqué une accumulation de stocks inédite. Ce n’est qu’une fois ces stocks résorbés que le marché américain redeviendra prévisible.
Le grand, le fort, le vénérable Swift se laissera-t-il impressionner par les assauts peu courtois de son jeune et impétueux rival, Ripple ? Ce dernier, qui réalise déjà des paiements internationaux bien plus vite et pour bien moins cher grâce à la Blockchain, se voit déjà remplacer l’institution quadragénaire. Swift a bien riposté en lançant son initiative GPI (global payment innovation) qui vise à améliorer la rapidité et la transparence des transactions internationales. Mais là, Ripple franchit une nouvelle étape en choisissant pour sa conférence du mois prochain les mêmes dates – du 16 au 18 octobre – et le même lieu, Toronto, que ceux du Sibos, l’incontournable rendez-vous annuel de Swift. Non content d’avoir débauché la responsable du programme GPI de Swift, Ripple accueillera quelques intervenants de marque comme Ben Bernanke, l’ancien directeur de la Fed, ou Tim Berners-Lee, l’inventeur du World Wide Web. De quoi secouer le petit monde de la banque...
Ingenico a programmé des rencontres avec les investisseurs européens à partir du 1er septembre en vue de l'émission de 500 à 750 millions d’euros d’obligations à taux fixe, réparties en une ou deux tranches et présentant des maturités de 7 à 10 ans. Barclays et Natixis sont les coordinateurs globaux et teneurs de livre associés de l’opération, aux côtés de BNP Paribas, Crédit Agricole CIB et Commerzbank. Cette émission vise à financer l’acquisition de Bambora annoncée en juillet pour un montant de 1,5 milliard d’euros.
Ingenico a programmé des rencontres avec les investisseurs européens à partir du 1er septembre en vue de l'émission de 500 à 750 millions d’euros d’obligations à taux fixe, répartis en une ou deux tranches et présentant des maturités de 7 à 10 ans. Barclays et Natixis sont les coordinateurs globaux et teneurs de livre associés de l’opération, aux côtés de BNP Paribas, Crédit Agricole CIB et Commerzbank. Cette émission vise à financer l’acquisition de Bambora annoncée en juillet pour un montant de 1,5 milliard d’euros.
Le spécialiste des paiements électroniques a indiqué hier qu’il prévoyait désormais une croissance du chiffre d’affaires comprise entre 3,5% et 4,0%, une marge brute opérationnelle de plus de 20,5% et une génération de flux de trésorerie disponible de plus de 170 millions d’euros pour l’année 2017. Il tablait auparavant sur une croissance organique de 3,5% similaire à celle de 2016, sur une marge comprise entre 20 et 20,5% et sur un flux de trésorerie disponible compris entre 160 millions et 170 millions. Au premier semestre, le résultat net ajusté de la filiale cotée d’Atos est ressorti à 72 millions d’euros, en progression de 16%. Worldline a en outre annoncé avoir conclu un accord avec First Data Corporation concernant l’acquisition de 100% du capital de ses filiales en Lituanie, Lettonie et Estonie (First Data Baltics) pour environ 73 millions d’euros. La transaction sera financée sur la trésorerie existante.