Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'écosystème du paiement, avec les banques, les fintechs (Stripe, PayPal, Klarna), les acteurs spécialisés (Worldline), les Gafa (Apple Pay), la réglementation (DSP), le paiement instantané, les virements, le buy now pay later.
Accor et Visa ont annoncé la conclusion d’un partenariat international ouvrant de nouvelles possibilités de paiement aux membres du programme de fidélité ALL-Accor Live Limitless. Le premier groupe hôtelier européen et le leader mondial des paiements numériques précisent que ce partenariat associera le programme de fidélité d’Accor aux moyens de paiement de Visa, afin de créer une nouvelle carte, ALL Visa, utilisable partout où la carte Visa est acceptée.
Le groupe américain de paiement Mastercard va ouvrir en 2021 son centre européen de cybersécurité à Waterloo, en Belgique, selon le journal L’Echo. Il sera ouvert de façon provisoire au printemps 2020. Selon Henri Dewaerheijd, le dirigeant de la branche belge de Mastercard, cette opération doit permettre à l’entreprise de se rapprocher physiquement de certaines institutions stratégiques, comme les banques centrales d’Europe ou les institutions européennes. Les montants investis et le nombre de postes prévus ne sont pas communiqués. Le 23 janvier, Mastercard avait déjà annoncé la création d’un centre de lutte contre la cybercriminalité à Vancouver (Canada) en partenariat avec le gouvernement fédéral du Canada.
Le groupe américain de paiement Mastercard va ouvrir en 2021 son centre européen de cybersécurité à Waterloo, en Belgique, selon le journal L’Echo. Il sera ouvert de façon provisoire au printemps 2020. Selon Henri Dewaerheijd, le dirigeant de la branche belge de Mastercard, cette opération doit permettre à l’entreprise de se rapprocher physiquement de certaines institutions stratégiques, comme les banques centrales d’Europe ou les institutions européennes.
La BaFin, l’autorité de régulation financière allemande, aurait déjà reçu plus de 40 demandes d’établissements bancaires pour proposer une offre de service de garde de cryptoactifs, selon le quotidien Handelsblatt. Le bitcoin, l’ethereum, ou encore le XRP de Ripple pourraient ainsi bientôt être proposés aux guichets des banques. Une nouvelle loi votée en Allemagne permet aux banques traditionnelles, depuis le 1er janvier 2020, de gérer et proposer des cryptomonnaies à leurs clients. Mais selon la BaFin, elles devront obtenir une licence d’exploitation pour proposer ces services de garde, conformément à la nouvelle loi. Une période de transition, allant jusqu’au 20 novembre 2020, permettra aux candidats de se conformer à cette réglementation. Elle est rendue nécessaire notamment vis-à-vis des fintech qui proposeraient déjà ce type de services.
La banque centrale de Chine a donné mardi son feu vert à Mastercard pour installer dans le pays un système de compensation des paiements par carte. Le groupe américain, qui fait équipe avec NetsUnion Clearing, aura un an pour bâtir son système. La Chine, devenue le premier marché mondial des paiements, met ainsi en pratique ses engagements pris vis-à-vis des Etats-Unis d’ouvrir davantage son système financier aux acteurs étrangers.
La banque centrale de Chine a donné mardi son feu vert à Mastercard pour installer dans le pays un système de compensation des paiements par carte. Le groupe américain, qui fait équipe avec NetsUnion Clearing, aura un an pour bâtir son système. La Chine, devenu le premier marché mondia des paiements, met ainsi en pratique ses engagements pris vis-à-vis des Etats-Unis d’ouvrir davantage son système financier aux acteurs étrangers.
Rencontres. Worldline va racheter Ingenico pour 7,8 milliards d’euros et compte ainsi donner naissance au numéro 4 mondial du paiement. C’est une nouvelle étape dans la course à la taille des acteurs de ce secteur en forte croissance. Worldline, séparée d’Atos depuis un an, a déjà racheté le groupe suisse Six Payment Services pour 2,3 milliards d’euros en 2018. Au niveau mondial, l’américain FIS avait repris Worldpay pour 35 milliards de dollars l’année dernière et Fiserv s’était offert First Data pour 22 milliards de dollars. Ensemble, Worldline et Ingenico réalisent un chiffre d’affaires de 5,3 milliards d’euros et espèrent réaliser 250 millions d’euros d’économies annuelles d’ici à 2024. Surtout, ils couvrent la totalité de la chaîne des paiements de l’émission des moyens de paiement à l’acquisition côté commerçants et disposent d’une forte complémentarité géographique.
Le cours de l’action Ingenico gagne 12,21% à 118,05 en milieu de journée après l’annonce ce matin du projet d’acquisition du groupe de paiements par son concurrent français Worldline. Le titre de ce dernier recule de 3,06% à 61,80 euros.
Les groupes français de paiements Worldline et Ingenico ont annoncé lundi un accord de rapprochement qui prendra la forme d’un rachat du groupe dirigé par Nicolas Huss par l’ex-filiale d’Atos.
La société spécialisée dans la gestion des paiements en ligne, PayPlug, a annoncé le lancement de son offre omnicanale. Elle met ainsi à disposition des PME traditionnelles des terminaux de paiement (TPE) prêts à l’emploi. Cette offre permet le paiement en points de vente, mais aussi aux commerçant de «suivre l’ensemble de ses paiements physiques et en ligne depuis une interface unique via le portail de PayPlug», explique la société dans un communiqué. Fondée en 2012, PayPlug propose une solution qui permet à tous les e-commerçants d’accepter les paiements par carte bancaire, en ligne et sur mobile.
La société spécialisée dans la gestion des paiements en ligne, PayPlug, annonce aujourd’hui le lancement de son offre omnicanale. Elle met ainsi à disposition des PME traditionnelles des terminaux de paiement (TPE) prêts à l’emploi. Cette offre permet le paiement en points de vente, mais aussi aux commerçant de «suivre l’ensemble de ses paiements physiques et en ligne depuis une interface unique via le portail de PayPlug», explique la société dans un communiqué. Fondée en 2012, PayPlug propose une solution qui permet à tous les e-commerçants d’accepter les paiements par carte bancaire, en ligne et sur mobile.
L’opérateur américain de cartes de crédit Visa a publié jeudi des résultats conformes aux attentes au premier trimestre fiscal, son bénéfice ayant progressé de 10%. Sur les trois premiers mois de l’exercice 2019-2020, Visa a dégagé un bénéfice net de 3,3 milliards de dollars, soit 1,46 dollar par action. Le résultat ajusté ressort également à 1,46 dollar par action, contre 1,30 dollar sur la période correspondante l’an dernier, quasiment en ligne avec le consensus FactSet. Le chiffre d’affaires a progressé de 10%, à 6,1 milliards de dollars. Les volumes de paiement de Visa à taux de change constants ont progressé de 8% sur le trimestre. L’action perdait 1,5% dans les échanges post-clôture après avoir terminé la séance en hausse de 1,6%, à 208,2 dollars.
Le vice-président de la Commission européenne (CE) Maros Sefcovic a confirmé mercredi que l’exécutif européen envisageait de supprimer les pièces de 1 et 2 centimes. «Mais il n’y a pas de décision définitive à ce stade» a assuré le Slovaque. Les prix sont en effet déjà arrondis en magasins en Finlande, aux Pays bas, en Irlande, en Belgique et en Italie. La suppression de ces pièces permettrait d’éliminer un poste coûteux de production monétaire et de simplifier les paiements en espèces. Un rapport de 2013 estimait que la production de ces pièces avait coûté 1,4 milliard d’euros à la zone euro depuis 2002. L’idée avait déjà été lancée par la précédente CE en 2018, sans succès. L’Allemagne y serait opposée.
Le Vice-Président de la Commission européenne (CE) Maroš Šefčovič a confirmé aujourd’hui que l’exécutif européen envisageait de supprimer les pièces de 1 et 2 centimes. « Nous allons procéder avec les parties prenantes à une évaluation de l’efficacité de l’utilisation de ces pièces et nous assurer d’avoir des règles communes pour l’arrondi. Mais il n’y a pas de décision définitive à ce stade » a assuré le Slovaque. Les prix sont en effet déjà arrondis en magasin en Finlande, aux Pays bas, en Irlande, en Belgique et en Italie.
Le Crédit Agricole va prendre le contrôle de Linxo, en montant à 85% du capital de cette fintech dont il est actionnaire minoritaire depuis 2016. Créé en 2010, Linxo est spécialisé dans l’agrégation de données bancaires et de l’initiation de paiements. La participation sera portée par Crédit Agricole Payment Services et par FIRECA (Fonds d’investissement et de recherche du Crédit Agricole). Le solde du capital reste détenu par les dirigeants et fondateurs. Cette opération valoriserait Linxo sur une base moins élevée que lors de sa levée de 20 millions d’euros en 2017, selon la lettre spécialisée Mind Fintech.