Le coût total du dispositif de chômage partiel pour la période courant jusqu'à fin mai est désormais estimé autour de 24 milliards d’euros, dont 7,7 milliards pour l’Unedic. La situation financière de l’organisme paritaire assurant la gestion l’assurance chômage, déjà très endetté, devrait se dégrader d’autant qu’au chômage partiel s’ajoute l’augmentation des dépenses d’indemnisation de chômage et la baisse des recettes.
Le Debt Management Office (DMO), l’organisme qui gère la dette britannique (DMO), a annoncé hier qu’il prévoyait d'émettre 180 milliards de livres (202 milliards d’euros) de dettes entre mai et juillet pour financer les mesures sans précédent de soutien à l'économie annoncées le mois dernier. Le DMO prévoyait précédemment d'émettre des emprunts à hauteur de 156,1 milliards de livres entre avril 2020 et mars 2021. «Ce volume d'émission plus élevé ne devrait pas être nécessaire pour le reste de l’exercice financier», a déclaré le ministère britannique des Finances. L’actualisation du programme d’adjudications de dette sera annoncée le 29 juin.
Les émissions nettes des pays de la zone euro pourraient atteindre 1.000 milliards d'euros cette année. Un défi pour la BCE, et plus encore pour les teneurs de marché.
Le Debt Management Office (DMO), l’organisme qui gère la dette britannique (DMO), a annoncé jeudi qu’il prévoyait d'émettre 180 milliards de livres (202 milliards d’euros) de dettes entre mai et juillet pour financer les mesures sans précédent de soutien à l'économie annoncées le mois dernier.
L’Italie a enregistré, mardi matin, une forte demande pour deux émissions d’emprunts publics (BTP) à 5 ans et 30 ans sur le marché primaire obligataire. L’intérêt des investisseurs a dépassé les 68 milliards d’euros pour ces deux opérations. L’émission à 5 ans, offerte avec une prime d’environ 24 points de base (pb), enregistre 40 milliards de demandes. L’émission à 30 ans se fait sur la ligne 2,45% 2050 déjà existante. Elle recueille 28 milliards de demandes, avec un spread d’environ 12 pb. Ces émissions se sont déroulées dans le cadre d’une syndication bancaire à laquelle participaient Banca IMI, BoA Securities, Deutsche Bank, JPMorgan, Nomura et SG CIB.
Une lueur d’espoir sur le front de la zone euro où les questions de financement de la sortie de crise demeurent ? L’Italie a enregistré, mardi matin, une forte demande pour deux émissions d’emprunts publics (BTP) à 5 ans et 30 ans sur le marché primaire obligataire. L’intérêt des investisseurs a dépassé les 68 milliards d’euros pour ces deux opérations. L’émission à 5 ans, offerte avec une prime d’environ 24 points de base (pb), enregistre 40 milliards de demandes. L’émission à 30 ans se fait sur la ligne 2,45% 2050 déjà existante. Elle recueille 28 milliards de demandes, avec un spread d’environ 12 pb. Ces émissions se sont déroulées dans le cadre d’une syndication bancaire à laquelle participaient Banca IMI, BoA Securities, Deutsche Bank, JP Morgan, Nomura et SG CIB.
Des gestionnaires d’actifs détenteurs d’une partie de la dette de l’Argentine ont rejeté lundi la proposition de restructuration présentée la semaine dernière par Buenos Aires. Le gouvernement argentin a proposé d’alléger de 41,5 milliards de dollars sa dette, avec une réduction drastique (62%) de ses intérêts, soit une économie de 38 milliards de dollars, et une baisse de 5,4% de la valeur faciale de la dette.
Le groupe suédois de télésurveillance Verisure est la première entreprise high yield (HY) à émettre sur le marché euro depuis près de deux mois. L’annonce par la Réserve fédérale américaine d’inclure dans son programme de rachat de dette corporate certaines obligations HY (fallen angels) et des ETF HY a déverrouillé ce marché. Verisure a émis 200 millions d’euros (150 millions initialement prévus) d’obligations à 5 ans (avec un premier call à un an) à taux variable. Le coupon ressort à Euribor 3 mois plus 500 points de base. L’obligation a été placée à 99,5% du pair (dans le haut de la fourchette initiale 99%-99,5%).
Le groupe suédois de télésurveillance Verisure est la première entreprise high yield (HY) à émettre sur le marché euro depuis près de deux mois. L’annonce par la Réserve fédérale américaine d’inclure dans son programme de rachat de dette corporate certaines obligations HY (fallen angels) et des ETF HY a déverrouillé ce marché, notamment le primaire aux Etats-Unis. Le marché européen en profite mais plus prudemment.
La Banque Mondiale a annoncé jeudi que l’organisation AIR Worldwide détermine que le coronavirus, bien que déclaré pandémie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis début mars, ne permet toujours pas d’activer les seuils de «non remboursement» des obligations émises en 2017. Liées à sa Pandemic Emergency Financing Facility (PEF), celles-ci permettent de mobiliser l’argent pour soutenir la lutte contre l’épidémie dans les pays en voie de développement. Un cinquième critère restait à atteindre : il fallait que le taux d’expansion de l’épidémie dans les pays IDA/IRBD (dont la Chine) soit positif selon les calculs de l’agent tiers AIR Worldwide.
La Banque Mondiale a annoncé jeudi que l’organisation AIR Worldwide détermine que le coronavirus, bien que déclaré pandémie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis début mars, ne permet toujours pas d’activer les seuils de «non remboursement» des obligations émises en 2017. Liées à sa Pandemic Emergency Financing Facility (PEF), celles-ci permettent de mobiliser l’argent pour soutenir la lutte contre l’épidémie dans les pays en voie de développement.
Les banques libanaises, qui détiennent une grande partie de la dette externe et locale du Liban, craignent que la proposition de restructuration faite par le gouvernement n’affecte le système bancaire libanais et les déposants. L’Association bancaire libanaise l’a fait savoir au gouvernement dans un courrier adressé à la banque Lazard, son conseil dans cette restructuration.