Après de nombreux pays de la zone euro, le Royaume-Uni émet à son tour des emprunts via une syndication bancaire. Il a placé la première obligation à 10 ans de son histoire sur le marché primaire. La syndication bancaire permet, alors que la forte hausse des budgets publics pour faire face à la crise du coronavirus accroît massivement les besoins de financement, d’émettre des montants importants de dette en une seule opération. L’émission de Gilts à 10 ans de 12 milliards de livres a recueilli 82 milliards de livres de demande, selon Bloomberg. Le spread à l’émission (la prime payée au marché par rapport au secondaire) devrait être de 8,5 points de base.
Après de nombreux pays de la zone euro, le Royaume-Uni émet à son tour des emprunts via une syndication bancaire. Il a placé ce matin la première obligation à 10 ans de son histoire sur le marché primaire alors que le UK Debt Management Office, l’équivalent britannique de l’Agence France Trésor, passe normalement par des adjudications. La syndication bancaire permet, alors que la forte hausse des budgets publics pour faire face à la crise du coronavirus accroît massivement les besoins de financement, d’émettre des montants importants de dette en une seule opération.
Le Mécanisme européen de stabilité a levé lundi 1,5 milliard d’euros, une opération qui lui permet de boucler son programme de financement du deuxième trimestre, selon un communiqué. Le fonds de secours européen a abondé sa souche obligataire existante d'échéance septembre 2028. Le livre d’ordres, piloté par BNP Paribas, Citi et Natixis, a atteint 6,8 milliards d’euros.
Le Mécanisme européen de stabilité a levé lundi 1,5 milliard d’euros, une opération qui lui permet de boucler son programme de financement du deuxième trimestre, selon un communiqué. Le fonds de secours européen a abondé sa souche obligataire existante d'échéance septembre 2028. Le livre d’ordres, piloté par BNP Paribas, Citi et Natixis, a atteint 6,8 milliards d’euros.
L’équipementier télécoms a émis hier 1 milliard d’euros sur le marché high yield et recueilli plus de 6 milliards d’euros de demandes, signe de l’appétit des investisseurs sur ce marché qui a été fermé pendant plusieurs semaines. Cela a permis au groupe finlandais de réduire de 60 points de base (pb) le spread à l’émission par rapport à l’orientation initiale. Les deux tranches d’obligations à 5 et 8 ans, de 500 millions d’euros chacune, ont été émises avec un spread de 275 pb et 335 pb au-dessus des taux midswaps, soit un rendement de 2,45% et 3,1%, respectivement. L’émission est notée BB+ par S&P, Ba2 par Moody’s et BBB- par Fitch. L’engouement pour cette émission, qui doit permettre notamment de refinancer le remboursement par anticipation d’une obligation à échéance 2021, est d’autant plus marquant qu’elle ne contient pas de clause de changement de contrôle alors que Nokia a récemment fait l’objet de rumeurs d’offre hostile.
Pour sa première émission en syndication bancaire depuis cinq ans, l’Allemagne a engrangé 32 milliards d’euros de demandes de la part des investisseurs. La première économie de la zone euro, qui doit financer la forte augmentation de ses dépenses budgétaires pour faire face à l’épidémie de coronavirus, émet un nouvel emprunt à 15 ans. Le spread d’émission devrait être de 22 points de base (pb) au-dessus du benchmark (Bund à 10 ans), soit 2 pb inférieurs à l’orientation initiale. BNP Paribas, Bank of America Securities, Crédit Agricole CIB, Commerzbank et HSBC dirigent le placement.
Apple compte lancer un emprunt obligataire en quatre tranches, selon un prospectus déposé hier auprès des autorités boursières américaines. Les obligations proposés sont à échéance 2023, 2025, 2030 et 2050. Le montant visé n’est pas précisé dans le document. Ces fonds pourraient servir à financer des rachats d’actions ou au paiement du dividende, indique le groupe de produits électroniques. La dernière émission obligataire d’Apple remonte à fin 2019. Cette nouvelle émission sera pilotée par Goldman Sachs, BofA Securities, JPMorgan et Morgan Stanley.
Apple prévoit de lancer, lundi, un emprunt obligataire en quatre tranches, selon un prospectus déposé auprès des autorités boursières américaines. Les obligations proposés sont à échéance 2023, 2025, 2030 et 2050. Le montant visé n’est pas précisé dans le document. Ces fonds pourraient servir à financer des rachats d’actions ou au paiement du dividende, indique le groupe de produits électroniques.
Le coût total du dispositif de chômage partiel pour la période courant jusqu'à fin mai est désormais estimé autour de 24 milliards d’euros, dont 7,7 milliards pour l’Unédic. La situation financière de l’organisme paritaire assurant la gestion l’assurance chômage, déjà très endetté, devrait se dégrader d’autant qu’au chômage partiel s’ajoute l’augmentation des dépenses d’indemnisation de chômage et la baisse des recettes. Ses dépenses d’indemnisation chômage devraient s’accroître pour la période mars-mai (plus de 1,1 milliard) tandis que ses recettes vont baisser. Sa trésorerie est également pénalisée par les reports des échéances de paiement de cotisations accordés aux entreprises en difficultés de l’ordre de 3,5 milliards.
Fitch Ratings a abaissé mercredi sa note sur l’Italie à BBB-, évoquant l’impact de la crise du coronavirus sur l'économie italienne déjà lourdement endettée. La perspective est néanmoins stable. Moody’s attribue également une note Baa3 à la limite du junk bonds avec une perspective stable. Vendredi dernier, Standard and Poor’s a maintenu sa note de crédit pour l’Italie à BBB avec une perspective négative. Vendredi 8 mai, Moody’s doit publier sa nouvelle évaluation sur la note italienne.
Les rendements de la dette italienne se tendent ce matin après l’annonce de la rétrogradation de sa note de crédit par Fitch Ratings. L’agence de notation a abaissé sa note à BBB-, évoquant l’impact de la crise du coronavirus sur l'économie italienne déjà lourdement endettée. Cette décision intervient hors de tout calendrier (la prochaine publication sur l’Italie par cette agence était prévue le 10 juillet). Fitch est la deuxième agence à placer l’Italie à la limite du high yield. La perspective est néanmoins stable. Moody’s attribue également une note Baa3 à la limite du junk bonds avec une perspective stable. Vendredi dernier, Standard and Poor’s a maintenu sa note de crédit pour l’Italie à BBB avec une perspective négative.
Le coût total du dispositif de chômage partiel pour la période courant jusqu'à fin mai est désormais estimé autour de 24 milliards d’euros, dont 7,7 milliards pour l’Unedic. La situation financière de l’organisme paritaire assurant la gestion l’assurance chômage, déjà très endetté, devrait se dégrader d’autant qu’au chômage partiel s’ajoute l’augmentation des dépenses d’indemnisation de chômage et la baisse des recettes.