Toute l’actualité du secteur du luxe, poids lourd de la Bourse parisienne et européenne, et de ses acteurs français (LVMH, Hermès, Kering, L’Oréal, Chanel) ou étrangers (Estée Lauder, Richemont, Swatch). Nos analyses de l’industrie et de ses évolutions (modes de consommation, zones géographiques).
Une nouvelle dette senior financera l’accélération du déploiement aux Etats-Unis et en Chine. Elle ouvre aussi la voie à une sortie de TA Associates du capital.
Saint Laurent, nouvelle pépite de Kering qui a multiplié ses ventes par plus de quatre en six ans, pense pouvoir encore doubler son chiffre d’affaires dans les trois à cinq ans qui viennent tout en améliorant sa rentabilité. Saint Laurent a vu ses ventes franchir le cap du milliard d’euros en 2016, à 1,2 milliard, tandis que sa rentabilité opérationnelle courante a fait un bond en avant de 470 points de base à 22,0%. Saint Laurent peut, selon Francesca Bellettini, PDG de la griffe depuis 2013, atteindre un chiffre d’affaires de 2,0 milliards d’euros d’ici 3 à 5 ans et 3,0 milliards à plus long terme «tout en améliorant sa rentabilité».
Grâce à des résultats annuels 2016-2017 supérieurs aux attentes, Rémy Cointreau a relevé son objectif de marge. A l’horizon 2019-2020, le groupe de spiritueux vise une marge opérationnelle courante comprise entre 21,5% et 22,5%. Jusqu’alors, il tablait sur une fourchette de 18% à 20%. Mais celle-ci a déjà été dépassée. Sur son exercice clos fin mars 2017, Rémy Cointreau a enregistré un bond de 3,7 points de sa marge à 20,7%, soutenu par une progression de 26,7% (+13,8% en organique) de son résultat opérationnel courant. Le groupe profite des très bonnes performances de ses spiritueux d’exception, d’une valeur unitaire supérieure à 50 dollars, et de la maîtrise de ses coûts de communication et de structure.
Les ventes mondiales du secteur devraient progresser de 2% à 4% en 2017, selon Bain, alors que le cabinet tablait initialement sur une hausse de 1% à 2%.
Mieux que prévu. Le marché mondial du luxe devrait croître cette année de 2% à 4%, selon Bain. Si en octobre dernier, le cabinet de conseil tablait seulement sur une progression de 1% à 2% en 2017, il estime désormais que la progression des dépenses de la clientèle en Chine et en Europe va compenser le ralentissement observé aux Etats-Unis et en Asie du Sud-Est. Le chiffre d’affaires total du secteur devrait atteindre 254 à 259 milliards d’euros cette année, après avoir stagné en 2016 à changes constants à 249 milliards d’euros.
Le fonds américain cherche à vendre le dernier joyau de l’empire Taittinger en sa possession, a appris L’Agefi. Un groupe chinois est en pole position.
Profitant de la reprise en fanfare du marché après l'élection française, le groupe de luxe a émis hier 4,5 milliards d'euros afin de préfinancer l'acquisition de Christian Dior Couture.
Les ventes de Richemont ont baissé de 4% à taux de change constants pour l’exercice 2016-2017 clos fin mars, à 10,65 milliards d’euros, un chiffre légèrement inférieur aux 10,68 milliards d’euros attendus par les analystes. La croissance du chiffre d’affaires de la joaillerie, principalement celui des marques Cartier et Van Cleef & Arpels, a ralenti à 7% à taux de change constants, contre 8% pour l’exercice 2015-2016. Les ventes de montres, dont celles de Piaget et de IWC, ont continué de baisser, affichant un recul de 15% après une baisse de 8% pour l’exercice précédent. La marge d’exploitation a baissé à 16,6%, contre 18,6% un an plus tôt, un recul auquel Richemont dit vouloir répondre avec des mesures de réductions de coûts et un remaniement de son état-major.
LVMH a annoncé mercredi le lancement d’un site de e-commerce multimarque inspiré du Bon Marché, visant à offrir une nouvelle vitrine au luxe parisien et marquant une nouvelle étape dans la stratégie digitale du groupe. Baptisé «24 Sèvres» - l’adresse du grand magasin de la rive gauche - le site offrira une sélection parmi plus de 150 marques de mode, de cosmétiques et de maroquinerie, dont une vingtaine appartenant au géant mondial du luxe.
Le constructeur de voiliers et de yachts a publié hier un chiffre d’affaires en hausse de 23,6% à 430,3 millions d’euros sur les six mois à fin février 2017. Le résultat net part ressort négatif de 4 millions d’euros, contre une perte de 25,5 millions un an plus tôt. Le groupe anticipe une progression de son chiffre d’affaires global de 10% et s’estime en mesure de dépasser sa prévision d’objectif de résultat opérationnel courant, désormais vu dans une fourchette de 63 à 68 millions d’euros, contre 53 à 60 millions auparavant.
Le Groupe Arnault va utiliser des actions Hermès pour financer l'acquisition de Christian Dior. Cela va améliorer la liquidité du titre du maroquinier.
Le président du directoire de Puma a répété ce mardi n’avoir aucune information sur une éventuelle mise à l'étude par son actionnaire majoritaire Kering de la possibilité d’une vente. « Il faut leur demander », a ajouté Bjorn Gulden. Kering possède un peu plus de 85% du capital du groupe allemand d’articles de sport.
L’action LVMH caracolait en tête du CAC 40 ce matin avec une hausse de 4,29% à 223,9 euros en fin de matinée, portant à 113,56 milliards d’euros la capitalisation boursière du numéro un mondial du luxe. Les investisseurs réagissent favorablement au projet de simplification de structure révélé ce matin par LVMH.
L’enseigne de mode britannique Jimmy Choo a annoncé ce matin qu’elle était en attente de propositions d’achat, dans le cadre d’un examen stratégique dont l’objectif est d’accroître sa valeur pour l’actionnaire. Spécialisé dans les sacs, chaussures et accessoires, le groupe a précisé que la procédure avait fait l’objet d’une discussion avec son actionnaire majoritaire, l’investisseur allemand JAB Luxury, qui soutient la procédure en question. JAB Luxury détient 67,7% du capital de Jimmy Choo, présent dans plus de 150 boutiques de par le monde.
Le groupe de luxe britannique Burberry a subi un ralentissement plus marqué que prévu de ses ventes au quatrième trimestre de l’exercice 2016-2017, clos le 31 mars, à périmètre comparable, une performance « exceptionnelle » sur son marché intérieur n’ayant pas selon lui suffi à compenser un environnement difficile aux Etats-Unis. En comparable, la croissance est de 2% au quatrième trimestre, alors que les analystes tablaient sur une hausse de 3 à 4% après les 3% du troisième trimestre. Une déception sanctionnée par une baisse de plus de 5% de l’action à Londres à mi-séance.