Toute l’actualité du secteur du luxe, poids lourd de la Bourse parisienne et européenne, et de ses acteurs français (LVMH, Hermès, Kering, L’Oréal, Chanel) ou étrangers (Estée Lauder, Richemont, Swatch). Nos analyses de l’industrie et de ses évolutions (modes de consommation, zones géographiques).
LVMH a annoncé hier un résultat net en progression de 11% à 3,98 milliards d’euros en 2016, l’activité du groupe de luxe ayant bénéficié de marchés «bien orientés», aux Etats-Unis comme en Europe. L’an dernier, LVMH a vu son résultat opérationnel courant augmenter de 6%, à 7 milliards d’euros. Les ventes du groupe ont pour leur part atteint 37,6 milliards d’euros, en progression de 5%. La croissance organique est ressortie à 6%, comme en 2015.
L’homme d’affaires vient de prendre 3% du capital du groupe de luxe italien pour environ 60 millions d’euros. Des analystes relèvent leurs cibles sur le titre.
Le secteur horloger suisse peut profiter du succès croissant des montres connectées car les consommateurs vont rechercher des déclinaisons haut de gamme de cette nouvelle technologie, a déclaré hier Jean-Claude Biver, qui dirige TAG Heuer, Hublot et Zenith, marques du groupe LVMH. «Un marché de luxe se crée dès que les gens veulent se différencier des masses. C’est ce qui se passe aussi dans ce cas. Avec notre savoir-faire, la qualité et le prestige suisses, nous disposons des meilleures conditions pour maîtriser aussi ce segment», a-t-il expliqué au SonntagsBlick. Il a ajouté que le secteur horloger suisse connaissait une phase de consolidation avec une augmentation des parts de marché des principales marques.
Le joaillier américain a publié mardi un chiffre d’affaires en hausse pour la première fois en huit trimestres grâce à de solides ventes en Chine et au Japon qui ont plus que compensé la baisse enregistrée aux Etats-Unis. Sur son troisième trimestre clos le 31 octobre, le chiffre d’affaires net a progressé à 949,3 millions de dollars (890 millions d’euros) contre 938,2 millions un an plus tôt, dépassant le consensus qui le donnait à 923,7 millions. Également supérieur aux attentes, le bénéfice net s’élève à 95,1 millions de dollars, soit 76 cents par action, contre 91 millions de dollars (70 cents/action).
Les achats de produits de luxe effectués par les touristes russes dans le monde se sont redressés en octobre pour la première fois depuis près de trois ans, tandis que ceux de la clientèle chinoise ont limité leur recul, selon les chiffres publiés hier par Global Blue, spécialiste de la détaxe. Les achats des touristes russes ont progressé de 2,9% le mois dernier. A l’inverse, la tendance est restée baissière pour la cruciale clientèle chinoise, qui pèse près de 40% du marché mondial du luxe, mais dont le recul a été limité à 7,6% (après des chutes de plus de 14% au cours des deux mois précédents). En Europe, la flambée des achats opérés au Royaume-Uni s’est poursuivie (+34,7%), et la baisse a atteint 10,8% en France, après des chutes de plus de 20% intervenues au cours des deux mois précédents.
L Catterton, le fonds de private equity de LVMH, a annoncé aujourd’hui avoir bouclé la levée de fonds L Catterton Partners VIII à 2,75 milliards de dollars (2,59 milliards d’euros). Il investira des tickets de 60 millions à 500 millions de dollars dans des sociétés nord-américaines et européennes. La société est née cette année de la fusion des fonds de LVMH, L Capital et L Real Estate, avec le fonds américain Catterton. Elle est détenue à 60% par ses dirigeants, le solde étant aux mains du géant du luxe et de Groupe Arnault.
L Catterton, le fonds de private equity de LVMH, a annoncé aujourd’hui avoir bouclé la levée de fonds L Catterton Partners VIII à 2,75 milliards de dollars (2,59 milliards d’euros). Il investira des tickets de 60 millions à 500 millions de dollars dans des sociétés nord-américaines et européennes. L Catterton se présente comme le premier fonds mondial de private equity dédié aux biens de consommation.