Toute l’actualité du secteur du luxe, poids lourd de la Bourse parisienne et européenne, et de ses acteurs français (LVMH, Hermès, Kering, L’Oréal, Chanel) ou étrangers (Estée Lauder, Richemont, Swatch). Nos analyses de l’industrie et de ses évolutions (modes de consommation, zones géographiques).
LVMH a annoncé hier l’acquisition pour un montant non précisé d’une part majoritaire dans le parfumeur de luxe français Maison Francis Kurkdjian. Cette opération «permettra à Maison Francis Kurkdjian de poursuivre son développement, notamment international, dans le respect de sa singularité, de ses exigences de qualité et de sa liberté créative», explique le groupe de luxe. Le solde du capital restera contrôlé par Francis Kurkdjian et par Marc Chaya, directeur de la création et co-fondateur de l’entreprise.
LVMH est en train de finaliser un important projet de plate-forme de e-commerce qui devrait accueillir les multiples marques du groupe de luxe et voir le jour d’ici à l'été, ont déclaré à Reuters des sources proches du dossier. «Cette plate-forme devrait offrir une très importante visibilité aux différentes marques de LVMH», a dit l’une d’entre elles. Elle offrira aussi d’autres marques n’appartenant pas au groupe, a-t-elle ajouté. Le projet est piloté par Ian Rogers, recruté chez Apple en septembre 2015 par LVMH pour accompagner son évolution dans le commerce en ligne et le digital. Interrogé, le groupe LVMH s’est refusé à tout commentaire.
Les dépenses des touristes internationaux ont augmenté de 17,2% en janvier, portées par un rebond des achats des clientèles chinoise et américaine. Les achats des touristes chinois ont ainsi bondi de 25,2% le mois dernier, stimulés par les fêtes du nouvel an chinois plus précoces, selon le spécialiste de la détaxe Global Blue. Par ailleurs, la reprise des achats touristiques intervenue en France fin 2016 s’est poursuivie en janvier (+19,7%) tandis que la baisse de la livre sterling a continué d’attirer massivement les touristes à Londres. Les dépenses y ont encore grimpé de 45,5%, après des hausses comprises entre 30% et 40% depuis juillet.
Le joaillier américain Tiffany a annoncé hier la nomination de trois administrateurs indépendants dans le cadre d’un accord avec le fonds activiste Jana Partners, moins de trois semaines après le départ de son directeur général, Frédéric Cumenal. Francesco Trapani, ancien directeur général de Bulgari, qui détient avec Jana 5,1% du capital de Tiffany, fera son entrée au conseil d’administration du groupe, tout comme Roger Farah, co-directeur général du maroquinier Tory Burch, et James Lillie, ex-directeur général de Jarden. Le nombre d’administrateurs passera ainsi de 10 à 13.
Le joaillier américain Tiffany a annoncé mardi la nomination de trois administrateurs indépendants dans le cadre d’un accord avec le fonds activiste Jana Partners, moins de trois semaines après le départ de son directeur général, Frédéric Cumenal. Francesco Trapani, ancien directeur général de Bulgari, qui détient avec Jana 5,1% du capital de Tiffany, fera son entrée au conseil d’administration du groupe, tout comme Roger Farah, co-directeur général du maroquinier Tory Burch, et James Lillie, ex-directeur général de Jarden. Le nombre d’administrateurs passera ainsi de 10 à 13.
Les dépenses des touristes internationaux ont grimpé de 17,2% en janvier, portées par un rebond des achats des clientèles chinoise et américaine qui pourrait être de bon augure pour les ventes trimestrielles du luxe. Après avoir progressé en décembre pour la première fois depuis près d’un an, les achats des touristes chinois ont bondi de 25,2% le mois dernier, dopés par les fêtes du nouvel an chinois plus précoces cette année, selon les chiffres établis par le spécialiste de la détaxe Global Blue.
Le chiffre d’affaires de Prada a baissé de 9% à taux de change constants lors de l’exercice 2016-2017, clos fin janvier. Il s'élève à 3,18 milliards d’euros, contre 3,55 milliards un an plus tôt. Le groupe de luxe italien a particulièrement souffert en Asie, son premier marché. Son chiffre d’affaires à taux de changes constants a chuté de 12% dans la région Asie-Pacifique et de 13% au Japon, après cinq années consécutives de croissance.
Le chiffre d’affaires de Prada a baissé de 9% à taux de change constants lors de l’exercice 2016-2017, clos fin janvier. Il s'élève à 3,18 milliards d’euros, contre 3,55 milliards un an plus tôt. Le groupe de luxe italien a particulièrement souffert en Asie, son premier marché. Son chiffre d’affaires à taux de changes constants a chuté de 12% dans la région Asie-Pacifique et de 13% au Japon, après cinq années consécutives de croissance. «L’année dernière, nous avons intégré un profond processus de rationalisation, qui est encore en cours, et identifié des stratégies pour assurer la croissance du groupe à l’avenir», a précisé le directeur général Patrizio Bertelli dans un communiqué.
Sous la houlette de sa nouvelle direction, la marque italienne a dégagé une croissance de 12,7% et regagné plus de 2 points de marge opérationnelle en 2016.
Kering a dégagé en 2016 un résultat opérationnel courant de 1,89 milliard d’euros, en hausse de 14,5%, porté par les bonnes performances de Gucci et de Saint Laurent. La marge opérationnelle de la marque italienne est remontée à 28,7%, contre 26,4% en 2015, et celle de Saint Laurent dépasse pour la première fois la barre des 20%, à 22%. Le résultat net récurrent du groupe de luxe a progressé de 26% à 1,28 milliard. La génération de cash flow libre opérationnel a quasiment doublé à 1,189 milliard d’euros.
L’Oréal a confirmé hier soir, lors de la publication de ses résultats annuels, avoir «décidé d’explorer toutes les options stratégiques concernant le capital de The Body Shop afin d’offrir à cette affaire le maximum d’opportunités et lui donner toutes les chances de se développer». «Aucune décision n’a été prise à ce stade», a ajouté le groupe de cosmétiques dont le résultat net a baissé de 5,8% en 2016, à 3,1 milliards d’euros.
Hermès International a franchi le cap des 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2016 grâce à la très bonne performance de la maroquinerie qui a permis au sellier de faire une nouvelle fois mieux que ses concurrents. Le groupe a vu ses ventes annuelles progresser de 7,5% à 5,2 milliards d’euros, niveau conforme aux attentes. Sa croissance organique ressort à 7,4%, en retrait par rapport aux 8,1% de 2015. Sur le seul quatrième trimestre, la croissance a ralenti à 6,6% à taux de changes constants (après +8,8% au troisième trimestre et 7,7% sur neuf mois). Le groupe, qui publiera ses résultats annuels le 22 mars, a confirmé que sa rentabilité opérationnelle pour 2016 serait légèrement supérieure à celle de 2015 grâce aux taux de changes.
LVMH a créé un véhicule dédié à l’investissement dans des marques de luxe émergentes. Baptisé LVMH Luxury Ventures, il est dirigé par Julie Bercovy, une des responsables des fusions-acquisitions du groupe. Il visera des entreprises de 2 à 5 millions d’euros de chiffre d’affaires et dotées d’un fort potentiel, indique le numéro un mondial du luxe. L’enveloppe de LVMH Luxury Ventures atteint 50 millions d’euros, pour des tickets de 2 à 10 millions. A terme, LVMH revendra sa participation ou prendra le contrôle des entreprises «à condition que ce soit un souhait partagé avec le management».
LVMH a créé un véhicule dédié à l’investissement dans des marques de luxe émergentes baptisé LVMH Luxury Ventures et dirigé par Julie Bercovy, une des responsables des opérations de fusion-acquisition du groupe. Ce véhicule aura pour mission de prendre des participations dans des entreprises réalisant un chiffre d’affaires compris entre 2 et 5 millions d’euros et dotées d’un fort potentiel, indique le numéro un mondial du luxe.
LVMH va entrer au capital de l’italien Marcolin et constituer avec celui-ci une coentreprise dont il détiendra la majorité des parts, afin de contrôler la production et la commercialisation des lunettes de ses multiples marques. Marcolin a annoncé hier que le géant du luxe allait prendre une participation d’environ 10% dans son capital, via une augmentation de capital réservée de 21,9 millions d’euros, et qu’une coentreprise détenue à 51% par LVMH allait être constituée en 2018. Le fabricant de lunettes a précisé que l’objectif était à terme de faire de la coentreprise «le partenaire privilégié de LVMH dans la lunetterie».
LVMH s’apprête à entrer au capital de Marcolin et à constituer avec l’italien une coentreprise dont il détiendra la majorité des parts. Cela lui permettra de contrôler la production et la commercialisation des lunettes de ses multiples marques. Marcolin a annoncé dans un communiqué que le géant mondial du luxe allait prendre une participation d’environ 10% dans son capital, via une augmentation de capital réservée de 21,9 millions d’euros, et qu’une coentreprise détenue à 51% par LVMH allait être constituée en 2018. Le lunetier italien a précisé qu’il allait concevoir et fabriquer les lunettes pour Céline et Louis Vuitton à partir de 2018 et que l’objectif était à terme de faire de la coentreprise «le partenaire privilégié de LVMH dans la lunetterie».
Le premier fabricant mondial de montures de lunettes, qui va fusionner avec le fabricant de verres Essilor, a fait état hier d’un chiffre d’affaires ajusté annuel en progression de près de 1% à 9,09 milliards d’euros grâce notamment à l’expansion de son réseau de distribution. Hors effets de changes, le chiffre d’affaires ajusté du groupe italien progresse de 1,9%, rythme un peu inférieur aux attentes. Le bénéfice annuel net ajusté, qui sera annoncé le 1er mars, devrait être en hausse par rapport à 2015.
L’action Bénéteau a terminé la séance de vendredi en baisse de 9,76% à 11,97 euros, le constructeur de bateaux de plaisance ayant anticipé un ralentissement de la croissance de ses ventes en 2017. Malgré une hausse de près de 12% du chiffre d’affaires et de 27% du résultat opérationnel courant en 2016, le groupe a exprimé un «optimisme prudent pour les prévisions de croissance des marchés de la plaisance en Europe, Amérique du Nord et flottes, ainsi que pour l’habitat de loisirs». Il s’attend à une progression de son chiffre d’affaires comprise entre 4,5% et 7% cette année.
L’action Bénéteau a chuté de 9,76% aujourd’hui à 11,97 euros, après que le constructeur de bateaux de plaisance anticipe un ralentissement de la croissance de ses ventes en 2017. Malgré une hausse de près de 12% du chiffre d’affaires et de 27% du résultat opérationnel courant en 2016, le groupe a exprimé un «optimisme prudent pour les prévisions de croissance des marchés de la plaisance en Europe, Amérique du Nord et flottes, ainsi que pour l’habitat de loisirs». Dans un contexte macroéconomique toujours incertain, il s’attend à une progression de son chiffre d’affaires comprise entre 4,5% et 7% cette année.