Plusieurs donateurs fortunés proches du parti démocrate ont annoncé suspendre leurs financements à la campagne du président en lice pour sa réélection. Depuis sa prestation ratée lors du débat télévisé avec Donald Trump, le 27 juin, ils veulent pousser le président âgé de 81 ans à se retirer de la course.
Le débat raté par l’actuel président américain Joe Biden semble avoir hypothéqué ses chances de réélection. Les marchés ont tout de suite réagi, notamment sur les taux, dans l’anticipation de politiques expansionnistes et inflationnistes.
L’inflation PCE a ralenti à 2,6% en rythme annuel en mai. Les dépenses de consommation ont augmenté de 0,2% en rythme mensuel, après +0,1% en avril, tandis que les revenus des Américains ont à nouveau progressé.
Les cours de l’or noir viennent de connaître trois semaines de progression, soutenus à la fois par les espoirs sur les taux, la saison estivale et les tensions géopolitiques.
A l’approche du premier débat Trump-Biden ce 27 juin, les analyses se recentrent sur les programmes économiques. La perspective d’une majorité relative pourrait limiter la marge de manœuvre du prochain hôte de la Maison-Blanche.
Le Bureau en charge du budget américain a publié mardi des projections économiques et budgétaires à dix ans remises à jour. L’inquiétude et les débats portent avant tout sur 2024.
La banque centrale américaine a laissé son principal taux directeur inchangé à 5,5%. Malgré les derniers chiffres de l'inflation meilleurs que prévu, la persistance des tensions sur les prix incite l'institution à faire preuve de prudence.
Devant l’absence de problèmes opérationnels majeurs, l’industrie a salué la transition des marchés d’actions et d’obligations américains vers un processus de règlement-livraison des titres à un jour, soit «T+1», au lieu de deux. Les coûts et conséquences à plus long terme restent sous surveillance.
La réunion du Comité de politique monétaire n’en sera pas moins suivie, car les gouverneurs mettront à jour leurs projections d’inflation et de taux, qui devraient donner la direction sur de possibles baisses de taux en 2024.
Contrairement à la BCE, qui vient d'annoncer une baisse de ses taux directeurs, la banque centrale américaine devrait maintenir les siens inchangés mercredi.
L’économie américaine a créé 272.000 emplois en mai, largement plus que prévu, avec des hausses de salaires toujours élevées. La progression du chômage n’y change rien. La Fed restera patiente et focalisée sur l’inflation. Les rendements américains se tendent.
La situation pourrait finir par peser sur la consommation aux Etats-Unis si elle se généralisait à toutes les catégories d’emprunteurs. Le risque des banques semble encore très circonscrit.
Actions et pétrole américains ont connu quatre séances chaotiques depuis la révision du PIB jeudi 30 mai. Ces publications auraient été accueillies positivement il y a quelques semaines.
Le vendeur à découvert juge la valorisation d’Axos Financial particulièrement flatteuse pour le secteur alors que ses fondamentaux ne la justifieraient pas.
La fuite en avant guette la dette publique des Etats-Unis. Le déficit moyen au cours des 30 années à venir serait presque deux fois plus élevé que celui des 50 dernières années, relève Julien Marcilly, chef économiste chez Global Sovereign Advisory.