Le Fonds de compensation commun au régime général de pension du Luxembourg (FDC) a sélectionné 6 gérants pour différentes classes d’actifs. Lot 1: « Global Bonds (hedged), Sustainable Approach »: Franklin Templeton Investment Management Limited et Neuberger Berman Asset Management Ireland Limited (montant indicatifde 850 millions d’euros par gérant). Un mandat de réserve a été attribué à Wellington Management International Limited. Lot 2: « Global Equities, Sustainable Approach »: HSBC Global Asset Management (France) et Union Investment Institutional GmbH (montant indicatifde 1 milliard d’euros par gérant). Un mandat de réserve a été attribué à KBI Global Investors. Lot 3: « Emerging Markets Equities, Sustainable Approach »: MFS Investment Management Company (Lux) S.à r.l. (montant indicatif de 600 millions). Un mandat de réserve a été attribué à Robeco Institutional Asset Management. Lot 4: « Global Equities, 2°C Aligned »: State Street Global Advisors Europe Limited (montant indicatif de 500 millions). Un mandat de réservé a été attribué à UBS Asset Management (UK) Limited.
Les dirigeants et les parlementaires de l’Union européenne (UE) qui négocient la refonte du marché européen du carbone n’arrivent pas à se mettre d’accord sur le projet visant à inciter les entreprises à réduire davantage leurs émissions de gaz à effet de serre. Certains Etats membres, craignant une augmentation de la facture énergétique en plus de la flambée actuelle des prix, ont montré une farouche opposition au projet. Cela pourrait conduire l’UE à envisager des compromis selon Reuters, notamment le report de l’extension du système actuel à 2027 ou 2028, ou l’introduction progressive du coût du CO2, ce qui pourrait mettre en péril les objectifs climatiques du bloc. Le système d’échange de quotas d’émission de l’UE a permis de réduire les émissions de ces secteurs de 43% depuis sa mise en place et l’UE a décidé de le remanier, ajoutant notamment les secteurs des transports et du bâtiment. Selon la Commission européenne, l’abandon de sa proposition impliquerait de la remplacer par des politiques nationales beaucoup plus strictes.
Les dirigeants et les parlementaires de l’Union européenne (UE) qui négocient la refonte du marché européen du carbone n’arrivent pas à se mettre d’accord sur le projet visant à inciter les entreprises à réduire davantage leurs émissions de gaz à effet de serre.
La Matmut a engagé 3 millions d’euros, soit environ 3% de ses actifs gérés en non coté dans le fonds Matmut Private Equity, dans le fonds d’impact Starquest Protect, dont le gérant Starquest Capital vient d’annoncer le premier closing à 60 millions d’euros. Ce dernier vise une collecte totale de 130 millions d’euros pour son véhicule article 9 au sens de la réglementation SFDR. Le fonds sera déployé sur la thèse de protection contre les pollutions environnementales et numériques avec des tickets de 3 à 10 millions d’euros dans les séries B de 12 à 15 sociétés innovantes. L’équipe de gestion prévoit de s’aligner avec les intérêts des souscripteurs, sa rémunération variable (carried interest) étant corrélée à hauteur de 35% au respect de trajectoires à impact concrètes et chiffrées, la neutralité des mesures étant garantie par le cabinet de conseil en transformation durable Sirsa. «La stratégie d’investissement du fonds Starquest Protect implique des thématiques qui nous sont chères telles que la protection contre le réchauffement climatique, la protection contre l’épuisement des ressources et l’optimisation de l’utilisation de l’eau, la lutte contre le gaspillage alimentaire (économie circulaire en général), les risques sociétaux liés aux externalités négatives de l’économie numérique (cyber harcèlement par exemple)», explique Léovic Lecluze, directeur des investissements de la Matmut. Le fonds a également convaincu d’autres investisseurs institutionnels tels que la Banque des Territoires, des entités des groupes Crédit Agricole, Crédit Mutuel et BPCE.
Chris Hohn, dirigeant du hedge fund The Children Investment Fund Management (TCI Fund Management), a vertement critiqué la stratégie dite d’engagement des sociétés de gestion avec les entreprises sur les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). L’investisseur, qui s’exprimait jeudi dans le cadre d’une conférence de Bloomberg sur l’investissement ESG, a assimilé l’engagement à «du bla-bla» sans action significative, reprenant une formule de l’activiste Greta Thunberg. Chris Hohn ne voit aucune évidence que cette stratégie fonctionne, constatant que les émissions de gaz à effet de serre actuelles au niveau mondial sont davantage en hausse qu’en baisse. Le directeur général de TCI Fund Management, qui a fait des dons à l’ONG Extinction Rebellion, estime qu’il y a une faillite collective dans le monde de l’investissement ESG. Il a indiqué que TCI était en train de déposer des résolutions demandant aux conseils d’administration d’entreprises d’«expliquer et justifier» pourquoi ils ne sont pas en mesure d’atteindre les objectifs climatiques à court terme. Autre intervenante de la conférence, l’ex-responsable de la durabilité de DWS, Desiree Fixler, a déclaré que les personnes chargées de faire appliquer les politiques et discours de durabilité dans leurs entreprises doivent «sortir le fouet»pour s’assurer qu’elles le soient. Desiree Fixler avait dénoncé l’an dernier le fait que son ancien employeur avait gonflé ses efforts dans l’ESG. Ses révélations avaient donné lieu à une enquête du régulateur américain Securities & Exchange Commission. La fonction d’officier de la durabilité en entreprise n’est «pas un job marketing», a-t-elle ajouté.
Le gestionnaire helvétique Pictet Asset Management va prendre part, en qualité de membre fondateur, à unprogramme international de recherche visant à aider le secteur financier à concevoir des stratégies axées sur la préservation du capital naturel et l’enraiement de l’érosion de la biodiversité. Ce programme, intitulé Biofin, qui va durer quatre ans, est encadrée par le Stockholm Resilience Centre (SRC) de l’Université de Stockholm et sera financé à hauteur d’environ 5 millions d’euros par Mistra, fondation suédoise pour la recherche stratégique sur l’environnement. La plateforme des Principes pour l’investissement responsables des Nations unies (UN PRI) et l’Université de Stanford en sont partenaires. Biofin sera dirigé par Gary Peterson, professeur au SRC, qui a fait partie des auteurs principaux chargés de coordonner les rapports « Scenarios Assessment » dans le cadre du Millennium Ecosystem Assessment et « Scénarios et modèle pour l’évaluation de la biodiversité » de la plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES). Il sera épaulé par Beatrice Crona, directrice scientifique adjointe au SRC. « La création d’un monde durable passe par une transformation en profondeur et le financement joue un rôle déterminant dans la concrétisation du changement. Afin de favoriser cette transformation, nous allons œuvrer pour que l’investissement traditionnel tienne davantage compte de la complexité du vivant. Et nous allons explorer d’autres formes d’investissement susceptibles de rapprocher le monde de la finance et celui du vivant », commente Gary Peterson. Pictet AM utilise les travaux du SRC pour la gestion de sa stratégiePictet-Global Environmental Opportunities.
Janus Henderson Investors a annoncé ce 5 mai l’obtention du label ISR pour ses deux fonds Article 9 : Janus Henderson Horizon US Sustainable Equity Fund et Janus Henderson Horizon Sustainable Future Technology Fund. L'évaluation a été menée par Ernst & Young. Le fonds Janus Henderson Horizon US Sustainable, géré par Hamish Chamberlayne et Aaron Scully, investit dans des sociétés américaines qui font face aux défis que posent les mégatendances mondiales, telles que le changement climatique, les contraintes liées aux ressources, la croissance démographique et le vieillissement des populations, ainsi que dans des sociétés cherchant à opérer une transformation positive des secteurs dans lesquels elles opèrent. Le fonds Janus Henderson Sustainable Future Technologies, géré par Richard Clode, Alison Porter et Graeme Clark, investit dans des entreprises liées aux technologies durables et u sélectionne celles qui tirent au moins 50 % de leurs revenus des thématiques relatives à ces technologies et s’aligne ainsi sur les objectifs de développement durable des Nations unies.
C’est le montant des plafonds fixés aux programmes de NEU CP ESG (4 milliards d’euros) et de NEU MTN ESG (1 milliard) que vient de signer le Crédit Mutuel Arkéa. Première banque à se lancer dans ces programmes d’émission en version ESG (environnement, social, gouvernance), le groupe, conseillé par CMS Francis Lefebvre, a donc inauguré la documentation financière mise au point pour ces opérations qui prévoient à chaque fois trois volets, un vert, un social et un autre durable, chaque émission s’inscrivant dans l’un d’eux.
Data. Le Conseil de stabilité financière (FSB) publie un rapport sur la surveillance des risques liés au climat et à la transition dans le secteur financier et leur caractère systémique. Il préconise une approche plus harmonisée des régulateurs et superviseurs sur le sujet climat, pour mieux traiter les risques et éviter la fragmentation du marché. Pour permettre aux autorités de surveillance une meilleure vision des risques, l’organisme créé par le G20 préconise une appréhension des sujets au-delà des secteurs et des risques spécifiques et s’appuyant sur des outils macro-prudentiels. La collecte de données suffisamment précises et granulaires, sur une base standardisée, représente la clé des avancées préconisées. La vérification par des tiers de confiance des données climatiques fait partie des solutions envisagées pour progresser. Le FSB lance une consultation sur ses recommandations jusqu’au 30 juin 2022.
Robeco vient de recruter deux nouveaux spécialistes en investissement responsable à Singapour. La société de gestion néerlandaise a nommé Ghislaine Nadaud au rang de spécialiste senior d’investissement durable et Rinchen Choegyal en tant qu’analyste de recherche. Basés à Singapour, les nouveaux arrivés seront chargés de fournir l’expertise régionale ESG. Ils seront rattachés à Peter van der Werf, manager senior de l’engagement ainsi que Rachel Whittaker, directrice de la recherche et de l’investissement responsable. Ghislaine Nadaud arrive de Sumitomo Mitsui Banking Corporation, où il était dernièrement directrice des solutions ESG pour l’Asie Pacifique. Elle a également été présidente du comité des entreprises durables au sein de ADB-DutchCham, l’association néerlandaise du commerce à Singapour. Elle a aussi été membre du comité des prêts verts et durables ainsi que membre de la table ronde sur l’huile de palme durable. Auparavant, elle a été directrice de la durabilité pour la même région chez ABN AMRO Bank depuis 2016. Elle est entrée chez la banque néerlandaise comme conseillère juridique en 2006, avant d’être promue au rang de conseiller senior pour le risque ESG, l’advisory et surveillance. Au début de sa carrière, elle a travaillé comme avocate. Rinchen Choegyal, pour sa part, arrive de Ruffer Investment Management, où il était gérant de fonds axé sur les marchés émergents et l’Asie Pacifique depuis 2021, après avoir été analyte pour le même fonds depuis 2019. Auparavant, il a travaillé chez BlackRock au sein du business développement, avant d’être promu au poste d’analyste en 2015. La société de gestion néerlandaise a également réinstallé Laura Bosch Ferreté, spécialiste d’investissement responsable, de Rotterdam à Singapour. Elle sera chargée de l’engagement environnementaux et sociaux au sein de l’industrie de biens de consommation. Entrée chez Robeco comme associé de la recherche en 2016, elle était analyste d’engagement depuis 2017. Elle travaillait comme spécialiste d’engagement depuis 2020.
L’affilié de Natixis Investment Managers, Loomis Sayles, a nommé ce mardi Colleen Denzler au poste de responsable de l’ESG (critères environnementaux, sociaux et de gouvernance). Basée à Boston, elle est rattachée au directeur des investissements David Waldman. Dans ses nouvelles fonctions, elle supervisera entre autres les initiatives ESG de Loomis Sayles, travaillera avec diverses équipes pour affiner les priorités, buts, critères et métriques ESG et incorporer les critères ESG dans les process d’investissement. Colleen Denzler s’occupait précédemment de l’intégration de l’ESG chez Smith Capital Investors. Elle a été responsable des investissements de First Affirmative Financial Network, un conseiller en investissements financier américain focalisé sur les investissements durables. Colleen Denzler a par ailleurs occupé des postes de gérante de fonds chez Calvert, Janus Henderson, où elle a été responsable de la stratégie obligataire, et American Century Investments, où elle a aussi travaillé comme directrice des fonds monétaires.
Amundi vient d’annoncer ce 3 mai le recrutement de trois responsables au sein de ses équipes d’investissement durable. La société de gestion parisienne a nommé Edouard Dubois, un ancien d’ISS ESG, au rang de responsable du vote, Alice Sireyjol, venue d’EY, comme responsable adjointe du développement ESG, et Hélène Champollion-Morel, de Mirova, au poste de responsable de l’advocacy. Edouard Dubois a commencé sa carrière en France comme analyste en gouvernance d’entreprise au sein d’ISS et puis de BNP Paribas Asset Management. Il a rejoint BlackRock en 2013 à San Francisco puis, en 2014, l’équipe de stewardship à Londres où il a été chargé du vote et de l’engagement sur différents marchés européens, basé à Londres. Depuis 2019, il conseillait des émetteurs et investisseurs dans leurs pratiques d’engagement, d’abord comme associé dans la société de conseil SquareWell Partners, puis comme responsable du stewardship et de l’engagement au sein d’ISS ESG. Alice Sireyjol a commencé sa carrière en 2012 à Londres chez Trucost comme analyste climat et biodiversité. Elle a rejoint ensuite l’équipe londonienne de PwC où elle s’est spécialisée dans la mesure d’impact sur le capital naturel et social. En 2018, Alice Sireyjol a intégré à Paris le cabinet EY où elle conseillait depuis lors les entreprises pour réduire leur empreinte environnementale, repenser leur chaine d’approvisionnement et transformer leur modèle d’affaires dans le but de générer une plus grande résilience et stimuler l’innovation. Elle a été experte pour de nombreuses initiatives telles que la TNFD (Taskforce on Nature Related Disclosures) ou VBA (Value Balancing Alliance). Hélène Champollion-Morel a commencé sa carrière en 2007 au sein du département d’analyse financière de Deloitte, puis a rejoint le groupe Leaders League en tant que journaliste financière en 2010. Elle a intégré en 2011 le coverage sectoriel de Natixis CIB, puis en 2015 a rejoint Mirova, la société de gestion dédiée à l’investissement durable du groupe Natixis, où elle y était directrice de la communication depuis 2017.
Un changement de paradigme doit nous conduire à nous débarrasser des énergies fossiles, mais aussi de faire un meilleur usage des terres et des forêts par exemple. Et la finance, accusée injustement de tous les maux, sera nécessaire pour accompagner et financer cette transition.
Face à la pression croissante pour accélérer les efforts des entreprises en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, le premier assureur européen a déclaré vendredi qu'à compter de l’an prochain il n'émettrait plus de nouveaux contrats d’assurance dommage pour financer de nouveaux projets pétroliers et gaziers, et qu’il cesserait de renouveler les contrats existants à partir de juillet 2023. A partir de janvier 2025, il n’assurera en outre que les entreprises pétrolières et gazières qui se sont engagées pour atteindre l’objectif ‘zéro émission nette’ d’ici à 2050, y compris les grandes compagnies responsables de la majeure partie des émissions.
A la fois superviseur, banque centrale et détenteur d’actifs, l’établissement accélère ses engagements pour la transition climatique dans ses portefeuilles.
Controverses, interrogations existentielles, capharnaüm des labels et avalanches de nouvelles réglementations : l’investissement socialement responsable cherche sa voie. Au risque de perdre l’épargnant en cours de route
Le pétrolier ne l’inscrira pas à l’ordre du jour de l’AG du 25 mai, mais invite au dialogue lors de l’assemblée. Follow This pousse les pétrolières à atteindre l’accord de Paris.