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Le gouvernement britannique a annoncé mardi reporter l’introduction des contrôles douaniers complets sur les importations en provenance de l’Union européenne, dans une démarche «pragmatique» alors que le Royaume-Uni est déjà confronté à des difficultés d’approvisionnements. «Nous voulons que les entreprises se concentrent sur leur reprise post-pandémie plutôt que d’avoir à faire face à de nouvelles exigences à la frontière, c’est pourquoi nous avons établi un nouveau calendrier pragmatique pour l’introduction de contrôles complets aux frontières», a déclaré le ministre chargé du Brexit, David Frost, dans un communiqué.
Les prix à l’importation ont bondi de +15% en juillet en Allemagne selon l’Office fédéral des statistiques, soit la plus forte augmentation annuelle depuis septembre 1981, bien au-dessus des attentes du marché d’une hausse de +13,6%. Le coût de l’énergie est à l’origine de cette progression et reflète à la fois un faible effet de base notable lié à la crise du coronavirus en 2020 et la poursuite de la reprise de la demande. Dans le même temps, les prix à l’exportation ont grimpé de +6,3%, un plus-haut depuis janvier 1982.
Les prix à l’importation ont bondi de +15% en juillet en Allemagne selon l’Office fédéral des statistiques, soit la plus forte augmentation annuelle depuis septembre 1981, bien au-dessus des attentes du marché d’une hausse de +13,6%.
Les exportations allemandes vers la Chine ont baissé en juillet pour la première fois depuis près d’un an, reculant de -3,9% sur un an à 8,4 milliards d’euros, a indiqué mercredi l’Office fédéral de la statistique (Destatis). Il s’agit de la première baisse des exportations vers la Chine, deuxième marché de l’Allemagne en dehors de l’Union européenne (UE), depuis août 2020, et de la plus forte chute depuis mai 2020, période perturbée par la première vague de la pandémie de coronavirus. Par ailleurs, les exportations vers les Etats-Unis ont augmenté de +15,3% pour atteindre 10,8 milliards d’euros selon Destatis.
La Chine a levé mercredi les restrictions sanitaires dans l’un de ses grands ports, à Ningbo-Zhoushan (à 250 km au sud de Shanghai), où un important terminal avait été fermé le 11 août après la découverte d’un cas de Covid-19 parmi les employés. En 2020, 1,2 milliard de tonnes de marchandises avaient transité par les quais de ce port, le troisième au monde. Il sera à nouveau pleinement opérationnel le 1er septembre, précise la télévision publique CCTV. Près de 2.000 salariés avaient été mis à l’isolement, et ce blocage s’était ajouté aux difficultés actuelles des chaînes d’approvisionnement mondiales, liées au croisement entre les restrictions sanitaires et le redémarrage des économies, qui fait bondir la demande de biens. En mai, la fermeture temporaire du port chinois de Yantian, également dans le Sud et à cause du coronavirus, avait entraîné des semaines de retard dans l’expédition de marchandises.
Les exportations allemandes vers la Chine ont baissé en juillet pour la première fois depuis près d’un an, reculant de -3,9% sur un an à 8,4 milliards d’euros, a indiqué mercredi l’Office fédéral de la statistique (Destatis).
L’administration américaine entend durcir les règles qui s’appliquent en termes de commande publique, pour favoriser les entreprises des Etats-Unis, selon un projet rendu public mercredi. La Maison-Blanche veut dépoussiérer une loi de 1933 (Buy American Act), qui prévoit que tous les produits achetés par l’administration fédérale soient fabriqués «de manière substantielle» aux Etats-Unis, c’est-à-dire que 55% de la valeur de leurs composants ait été créée sur le sol américain. Washington veut porter cette proportion à 60% dans l’immédiat, puis à 75% plus tard, pour éviter que l’argent public n’aille à des biens fabriqués pour bonne partie à l'étranger. Le gouvernement fédéral entend aussi mettre en place un barème de prix préférentiels pour certains produits et composants jugés stratégiques, et produits aux Etats-Unis, afin d'éviter des pénuries de biens importés.
La Commission européenne a annoncé lundi contester devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC) les restrictions imposées par la Russie aux entreprises européennes dans le cadre de marchés publics. L’exécutif européen estime que la Russie a adopté des mesures qui restreignent ou empêchent les entreprises de l’UE de vendre des biens et des services aux entreprises publiques russes et à d’autres entités par le biais de marchés publics. La Commission juge ces pratiques contraires aux règles de l’OMC qui requièrent que ses membres ne se livrent à aucune discrimination à l'égard des entreprises étrangères dans ce domaine. L’UE juge que ces mesures, qui font selon elle partie d’un programme de substitution des importations, ont un impact économique considérable pour les entreprises européennes. En 2019, les appels d’offres publiés par les entreprises publiques s'élevaient à 23.500 milliards de roubles, soit 290 milliards d’euros, l'équivalent de 21% du produit intérieur brut (PIB) de la Russie.
D’après les données des douanes chinoises, les exportations de la Chine ont progressé de +32,2% en rythme annuel en juin, après une croissance de +27,9% en mai, et de +36,7% sur un an. C’est globalement bien plus qu’attendu par les analystes, l’impact de foyers locaux de l’épidémie de coronavirus et de perturbations portuaires ayant été effacé par une demande mondiale solide du fait de l’assouplissement des restrictions sanitaires et du déploiement des vaccins à travers le monde. Les données officielles montrent aussi des importations en hausse (plus lente qu’en mai). L’excédent commercial de la Chine ressort à 51,53 milliards de dollars, contre 45,54 milliards le mois précédent.
HANetf et Saturna Capital lancent un ETF durable géré de manière active avec une compensation carbone, le premier du genre en Europe, selon les deux protagonistes. Saturna Sustainable ESG Equity HANzero Ucits ETF sera coté à Londres début juillet. Saturna Capital est une société de gestion d’actifs spécialisée dans l’investissement socialement responsable gérant plus de 5 milliards de dollars d’actifs. L’ETF suivra la même stratégie d’investissement que le fonds commun de placement en actions durables de Saturna basé aux États-Unis, lancé en 2015 et géré par les mêmes gérants, Jane Carten et Scott Klimo. Le fonds procède à une sélection positive des facteurs ESG, tels que les entreprises faisant preuve d’une gouvernance d’entreprise jugée excellente, d’un engagement à réduire l’impact environnemental dans les domaines des émissions de carbone, de l’eau et des déchets, et de caractéristiques sociales jugées positives. La sélection négative exclut les entreprises engagées dans des activités à haut risque ESG (par exemple, pas d’alcool, d’armes, de jeux d’argent ou d’extraction de combustibles fossiles). Le fonds investit à l'échelle mondiale. L’ETF est le deuxième de HANetf à appliquer une compensation carbone. Ce système appelé «HANzero» permet aux investisseurs, en partenariat avec South Pole, de neutraliser directement les émissions de carbone de leurs investissements par le biais de projets tels que la conservation de la forêt de Topaiyo en Papouasie-Nouvelle-Guinée et la centrale hydroélectrique de la rivière Musi à Sumatra, en Indonésie.
Le Comité interprofessionnel du vin de Champagne s’est insurgé lundi contre une nouvelle loi en Russie qui réserve aux seuls producteurs russes le droit d’afficher uniquement le nom «champagne» sur leurs bouteilles, tandis que les vins importés doivent, eux, comporter aussi l’appellation «vin mousseux». «La Champagne est scandalisée par la nouvelle législation russe relative à l'étiquetage des vins», écrit le Comité Champagne dans un communiqué publié lundi, en rappelant la protection de l’appellation française «champagne AOC», reconnue dans plus de 120 pays.
Le Comité interprofessionnel du vin de Champagne s’est insurgé lundi contre une nouvelle loi en Russie qui réserve aux seuls producteurs russes le droit d’afficher uniquement le nom «champagne» sur leurs bouteilles, tandis que les vins importés doivent, eux, comporter aussi l’appellation «vin mousseux».
Réunis cet après-midi à Bruxelles, Joe Biden et les représentants de l’UE se pencheront sur plusieurs contentieux qui pourraient freiner la relance du partenariat transatlantique.
Les exportations allemandes ont légèrement augmenté en avril, tirées par la hausse des échanges avec les Etats-Unis, ce qui laisse entrevoir une poursuite de la reprise dans la plus grande économie d’Europe.
Les importations de la Chine ont progressé en mai à leur rythme le plus rapide en dix ans, de 27,9% en rythme annuel, sous l’effet de la flambée des prix des matières premières, alors que les analystes anticipaient une hausse de 32,1% après +32,3% en avril. Les importations ont, elles, augmenté de 51,1% sur un an, marquant une accélération après la croissance de 43,1% enregistrée en avril. Il s’agit de la plus forte croissance des importations depuis janvier 2011. L’excédent commercial de la Chine ressort à 45,53 milliards de dollars en mai, après 42,86 milliards en avril.
Les importations de la Chine ont progressé en mai à leur rythme le plus rapide en dix ans, sous l’effet de la flambée des prix des matières premières, tandis que les exportations du pays ont raté le consensus. D’après les données des douanes chinoises publiées lundi, les exportations ont progressé le mois dernier de 27,9% en rythme annuel, alors que les analystes anticipaient une hausse de 32,1% après +32,3% en avril.
Le Royaume-Uni a annoncé vendredi un accord de libre échange avec trois pays européens : la Norvège, l’Islande et le Liechtenstein. Ces trois pays ne sont pas membres de l’Union européenne mais y sont étroitement liés via leur appartenance à l’Espace économique européen (EEE). Depuis la sortie du Royaume-Uni de l’UE, le gouvernement de Boris Johnson a pour projet, qualifié de Global Britain, de négocier des accords commerciaux dans le monde, qui seront selon lui plus avantageux que ceux négociés par l’UE lorsque le pays en faisait partie. Londres a déjà obtenu des accords avec l’UE, Singapour et le Japon. Le pays est en discussions avec l’Australie, les Etats-Unis, l’Inde et la Nouvelle-Zélande, et bientôt avec le Canada et le Mexique.
Le Royaume-Uni a annoncé vendredi un accord de libre échange avec trois pays européens : la Norvège, l’Islande et le Liechtenstein. Ces trois pays ne sont pas membres de l’Union européenne mais y sont étroitement liés via leur appartenance à l’Espace économique européen (EEE).