Nos articles d’actualité et d’analyse sur la Banque centrale européenne (BCE), sur les déclarations de ses principaux dirigeants, sur ses annonces de politiques monétaires (évolution des taux directeurs, programmes de liquidité ou de rachats d’actifs, suivi de l’inflation).
Les résultats de la première des sept opérations non ciblées et d’urgence pandémique (PELTRO) publiés mercredi montrent que seulement 19 banques ont participé à l’adjudication de 850 millions d’euros de prêts à échéance septembre 2021. Ils confirment le relativement faible intérêt de la mesure à l’échelle de la région. Sauf pour les plus petites banques pour lesquelles ces montants représentent des sommes importantes, malgré un taux d’emprunt assez peu intéressant. Il s'élève à -0,25% contre -1% pour les TLTRO. Cette nouvelle source de financement avait été annoncée par la BCE le 30 avril dernier.
La Banque centrale européenne souhaite que les banques de la zone euro sous sa supervision évaluent et rendent publics leurs risques climatiques. Christine Lagarde estime que la BCE, qu’elle préside, doit elle aussi participer à la lutte contre le changement climatique, y compris via son pouvoir de supervision. Dans un guide relatif à sa consultation, en cours jusqu’au 25 septembre, la BCE indique aussi qu’elles doivent assigner une responsabilité à leur management sur ces sujets. La BCE souhaite que les banques se conforment à ces nouvelles orientations dès qu’elles seront finalisées, fin 2020. Elle leur demandera des comptes à partir de 2021.
Concentrés sur l’assouplissement des opérations ciblées de refinancement à long terme (TLTRO 3) de la Banque centrale européenne (BCE), beaucoup d’observateurs n’avaient pas compris, le 30 avril dernier, le lancement à partir du 19 mai d’une série de sept opérations non ciblées et d’urgence pandémique (PELTRO) à un taux d’emprunt de -0,25% (contre -1% pour les TLTRO). Il avait fallu une note de l’économiste de la BCE, Philip Lane, le lendemain, pour éclairer sur le fait que ces PELTRO seraient plutôt destinées aux banques qui se concentrent sur les prêts aux secteurs non éligibles aux TLTRO, c’est-à-dire des prêts hypothécaires ou aux collectivités, et non aux entreprises.
La Banque centrale européenne (BCE) souhaite que les banques de la zone euro sous sa supervision évaluent et rendent publics leurs risques climatiques, a annoncé ce mercredi l’institution de Francfort. Christine Lagarde estime que la BCE, qu’elle préside, doit elle aussi participer à la lutte contre le changement climatique, y compris via son pouvoir de supervision.
L’intervention massive de la BCE (photo) pour éviter une crise financière et la polémique avec les juges constitutionnels allemands en avaient presque fait oublier les travaux sur l’impact climatique de la banque centrale. Presque, car Reclaim Finance a révélé le 18 mai le « sale secret » (sic) de l’institution : le programme d’achats d’actifs profite aussi à des entreprises actives dans le charbon. A la décharge de la Banque centrale européenne, l’ONG met à l’index toutes les entreprises ayant trempé un orteil dans le pétrole, le gaz ou l’électricité fabriquée dans des centrales à charbon, ce qui exclut de fait EDF, Enel, Engie ou Veolia. Difficile pour la BCE d’ignorer le secteur de l’énergie, gros émetteur de dette, dans son portefeuille d’obligations corporate.
L’ONG Reclaim Finance s’en est prise lundi à la Banque centrale européenne (BCE), qu’elle accuse de financer les entreprises polluantes au travers de son programme d’achats d’actifs. Dans un rapport intitulé «Quantitative easing et climat : le sale secret de la BCE», qui étudie la liste des actifs détenus au titre des achats d’actifs d’entreprises, elle montre que le quantitative easing a profité à 38 entreprises des énergies fossiles, dont 10 entreprises sont liées au secteur du charbon. Le champ est large, puisqu’il comprend aussi des producteurs de gaz.
L’ouverture par l’Union européenne (UE) d’une procédure contre l’Allemagne après le jugement de la Cour constitutionnelle allemande sur la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) «affaiblirait ou menacerait» l’UE elle-même, a déclaré l’un des juges de Karlsruhe, Peter Huber, cité par le Frankfurter Allgemeine Zeitung. «Une procédure d’infraction constituerait une escalade considérable, qui plongerait l’Allemagne et d’autres Etats membres dans un conflit constitutionnel difficile à résoudre», a estimé le magistrat. Une telle procédure n’est, selon lui, «en aucun cas inévitable».
Le vice-président de la Banque centrale européenne (BCE), Luis de Guindos, a déclaré jeudi que l’institution devait rendre compte aux institutions et aux tribunaux de l’Union européenne, plutôt que répondre aux lois nationales. Il réagissait ainsi à la décision de justice allemande sur le programme d’achat d’obligations de la BCE.
Gardez-moi de mes amis, quant à mes ennemis, je m’en charge. La zone euro pourrait faire sienne cette maxime à la lecture du verdict de la Cour constitutionnelle allemande. La haute juridiction a rendu le 5 mai une décision qui menace de lier les mains de la Banque centrale européenne au moment où celle-ci en a le moins besoin.
La Commission européenne, par l’intermédiaire de son commissaire à l’Economie, a insisté mercredi «sur la primauté du droit» et «des décisions de la Cour justice de l’Union européenne (CJUE) sur les juridictions nationales» au lendemain de l’arrêt de la cour constitutionnelle allemande. Mardi, cette dernière a donné trois mois à la Banque centrale européenne (BCE) pour justifier les achats d’obligations d’Etat réalisés pour son compte par la Bundesbank, sous peine de voir celle-ci cesser de participer au QE. «Nous avons toujours respecté et nous soutenons pleinement l’indépendance de la BCE dans la mise en oeuvre de la politique monétaire», a ajouté Paolo Gentiloni.
Parallèlement à l’assouplissement des opérations ciblées de refinancement à long terme (TLTRO 3), la Banque centrale européenne (BCE) a lancé le 30 avril une série de 7 opérations non ciblées et d’urgence pandémique (PELTRO) proposées à partir du 19 mai à un taux d’emprunt fixe de -0,25%, contre plutôt -1% pour les TLTRO. Les PELTRO seront plutôt destinées aux banques et contreparties qui se concentrent sur les prêts aux secteurs non éligibles aux TLTRO, a précisé Philip Lane, l’économiste membre du Conseil exécutif, dans une note. Jeudi, la président de la BCE, Christine Lagarde, n’a pas exclu que ce programme puisse ensuite être ouvert à des acteurs non bancaires.
Parallèlement à l’assouplissement des opérations ciblées de refinancement à long terme (TLTRO 3), la Banque centrale européenne (BCE) a lancé le 30 avril une série de 7 opérations non ciblées et d’urgence pandémique (PELTRO) proposées à partir du 19 mai à un taux d’emprunt fixe de -0,25%, contre plutôt -1% pour les TLTRO, ce qui pouvait laisser dubitatif sur leur attractivité.
Dans son jugement rendu mardi suite à plusieurs plaintes dirigées contre le Programme d’achat dans le secteur public (PSPP) de la Banque centrale européenne (BCE), la Cour constitutionnelle allemande a conclu que le gouvernement fédéral et le Bundestag ont violé les droits de la constitution allemande en omettant de contester que la BCE, dans ses décisions sur l’adoption et la mise en œuvre du PSPP, n’a ni évalué ni démontré que les mesures prévues dans ces décisions satisfont au principe de proportionnalité.
Plus de la moitié des gérants de hedge funds (53 %) utilisent des informations non conventionnelles comme les comportements d’achat des consommateurs, les tendances des réseaux sociaux, les conditions météorologiques ou les images satellites, révèle une nouvelle étude de l’Alternative Investment Management Association (AIMA). Cette étude a été réalisée auprès de 100 gérants de hedge funds dans le monde représentant 720 milliards de dollars d’actifs.