Nos articles d’actualité et d’analyse sur la Banque centrale européenne (BCE), sur les déclarations de ses principaux dirigeants, sur ses annonces de politiques monétaires (évolution des taux directeurs, programmes de liquidité ou de rachats d’actifs, suivi de l’inflation).
François Villeroy de Galhau a appelé lundi «à garder la tête froide» face aux effets de l'épidémie de coronavirus, jugeant que la politique monétaire déjà très accommodante des banques centrales était adaptée. «Nous allons continuer à suivre d’extrêmement près les développements économiques, a dit le gouverneur de la Banque de France sur BFM Business. S’il fallait faire davantage et que nous avions la conviction que c’est efficace, nous pourrions le faire, mais nous n’en sommes pas encore là (…). Les médecins sont aujourd’hui plus importants que les banquiers centraux. »
Après l’ouverture d’un bureau permanent en novembre dernier, le CFA Society France poursuit sa montée en puissance. Selon nos informations, l’association vient de recruter Bernard Coupez, le président du Haut Conseil Certificateur de Place, pour diriger la représentation des intérêts de ses 1.200 membres. Le nouveau managing director «head of advocacy affairs» sera notamment chargé des relations avec les régulateurs et organisations professionnelles en France et en Europe. Son périmètre thématique comprend l'éthique et les standards professionnels, la promotion des pratiques et des marchés financiers équitables et transparents, et la protection des investisseurs. Spécialiste de la régulation financière, Bernard Coupez est président du Haut Conseil Certificateur de Place depuis 2017. A ce titre, il supervise le contenu académique de l’examen de l’Autorité des marchés financiers (AMF), plus connu sous le nom de «Certification AMF», dont l’obtention est nécessaire pour exercer de nombreuses professions dans le domaine des services d’investissement. Il fut également membre du Collège de l’AMF entre 2015 et 2019.
La Banque centrale européenne (BCE) ne prévoit pas prendre de mesures contre les effets du coronavirus lors de sa prochaine réunion du conseil des gouverneurs, le 12 mars, mais elle pourrait convoquer une réunion d’urgence, a déclaré le gouverneur de la Banque centrale de Lituanie, Vitas Vasiliauskas, lors d’une conférence de presse à Bruxelles vendredi. Malgré son «approche attentiste», «il n’y a aucun problème pour que le conseil des gouverneurs se réunisse d’une manière extraordinaire, sans attendre la prochaine réunion de politique monétaire», a-t-il indiqué.
Les gouverneurs se saisiront du sujet le 19 février à Francfort. La Banque de France devrait animer les débats dans l’Hexagone ces prochaines semaines.
La société de gestion espagnole BBVA Asset Management a procédé à plusieurs changements au sein de sa division de gestion d’actifs et de gestion de fortune internationale. Le gestionnaire hispanique souhaite une plus grande intégration de ses équipes à l’international et des synergies entre ses différentes ressources tant nationales que locales. Ainsi, Javier Marsal, qui était jusqu’alors directeurdes investissements de BBVA AM pour l’Europe, est nommé responsablede la gestion des investissements. Il aura pour mission de coordonner les activités de gestion d’actifs sur tous les territoires où est présent BBVA AM et assumera la supervision directe des équipes de la firme en Argentine, au Pérou, en Colombie ainsi qu’en Turquie. Pour les équipes basées au Mexique et en Europe, il travaillera en collaboration avec le responsable des investissements mondial de BBVA AM, Eduardo Garcia Hidalgo. Le poste de responsable des investissements en Europe échoit àTomás Pérez, par ailleurs responsable des investissements des fonds actifs obligataires et actions, en plus des fonds garantis et passifs. Autre nomination, celle de José Luis Segimón en qualité de directeur des investissementsdans les marchés privés. L’intéressé était jusqu'à présent responsable de l’analyse et de la sélection de fonds de Quality Funds. Javier Marsal, Tomás Pérez etJosé Luis Segimón sont rattachés à Eduardo Garcia Hidalgo, directeur des investissements à l’international de la division de gestion d’actifs et de fortune internationale de BBVA AM. Gisela Medina devient la nouvelle responsable d’analyse et de sélection de fonds de l'équipe Quality Funds et est rattachéeà Belén Blanco. Enfin, BBVA AM a créé une unité d’investissements responsables qui sera dirigée par Alberto Estévez. Il sera responsable pour la gestion des solutions ISR et supervisera l’intégration de ladurabilité dans les investissements de BBVA AM. Il est rattaché àJaime Martínez, directeur global de l’allocation d’actifs.
La société de gestion américaine T. Rowe Price a indiqué que Chris Alderson, son responsable des actions internationales, va prendre sa retraite fin 2020 après 32 ans de présence dans l’entreprise. Il sera remplacé par Justin Thomson, actuellement directeur des investissements pour les actions internationales, au 1er janvier 2021. Justin Thomson, qui évolue chez T. Rowe Price depuis 22 ans, gère le fonds T. Rowe International Small Cap Equity (8,6Md$ d’encours). Le 1er mars prochain, Ben Griffiths sera nommé co-gérant du fonds et passera gérant principal lorsque Justin Thomson prendra ses nouvelles fonctions. T. Rowe Price gérait 1.200 milliards de dollars d’encours fin 2019.
L’industrie des fonds d’investissement luxembourgeois a terminé l’année 2019 avec des encours s'élevant à4.719 milliards d’euros, selon les données du régulateur financier local CSSF. Ils progressent de 16,10% sur l’année 2019 et de 1,05% sur le seul mois de décembre 2019 (soit 49,2Md€ supplémentaires).La collecte nette des fonds luxembourgeoisreprésentait 27,2 milliards d’euros sur le dernier mois de 2019 et la performance de marché 22 milliards d’euros. A fin 2019, l’industrie des fonds luxembourgeois recensait 3.746 organismes de placement collectif, contre 3.779 en novembre. 2.452 entités ont adopté une Sicav, ce qui représente 13.514 compartiments. S’ajoutent à cela1.294 entités à structure classique. Au total, 14.808 unités sont actives sur la place financière luxembourgeoise.
Avec la sortie du Royaume-Uni du système européen des banques centrales (SEBC), la Banque centrale européenne (BCE) va rembourser la part de la Banque d’Angleterre (BoE) dans son capital libéré, conformément à l’accord de retrait (58 millions d’euros). Mais elle maintiendra son capital souscrit à 10,8 milliards d’euros selon une clé de répartition réactualisée des 14,3% souscrits par la BoE entre les banques centrales nationales (BCN) de la zone euro et hors zone euro restantes. Après le retrait, les pondérations seront recalculées en fonction de la part de chaque État membre dans la population totale et le produit intérieur brut de l’UE.
Avec la sortie du Royaume-Uni du système européen des banques centrales (SEBC), la Banque centrale européenne (BCE) va rembourser la part de la Banque d’Angleterre (BoE) dans son capital libéré, conformément à l’accord de retrait (58 millions d’euros). Mais elle maintiendra son capital souscrit à 10,8 milliards d’euros selon une clé de répartition réactualisée des 14,3% souscrits par la BoE entre les banques centrales nationales (BCN) de la zone euro et hors zone euro restantes.
Le directoire de la Banque centrale européenne (BCE) a nommé mardi Roland Straub comme conseiller de la présidente et coordinateur des conseils du directoire pour trois ans. Il était déjà conseiller du président précédent, Mario Draghi, depuis février 2017. A 45 ans, titulaire d’un doctorat en économie de l’Institut universitaire européen de Florence (Italie), il travaille pour la BCE depuis treize ans et avait été conseiller de l’ancien membre du directoire Benoît Cœuré. Auparavant, il a travaillé dans les directions générales de la recherche et des relations internationales et européennes, ou encore au Fonds monétaire international (FMI) en tant qu'économiste.
Stabilité des prix. A l’occasion de la réunion du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) le 23 janvier dernier, sa présidente Christine Lagarde a officiellement lancé les travaux de revue de la stratégie de politique monétaire de l’institution. Ce processus devrait être conclu d’ici à la fin de l’année 2020, a indiqué la banque centrale, même si certains intervenants espèrent que la BCE fournira dès ce printemps de premiers éléments à l’occasion de la publication des premières perspectives trimestrielles pour la zone euro. « Nous pensons que le principal débat de la revue stratégique, et le résultat le plus pertinent pour les marchés financiers, demeure [la question des] modifications apportées à la définition de la stabilité des prix, y compris s’il y aura une fourchette ou non », estiment les experts d’ING.
Le directoire de la Banque centrale européenne (BCE) a nommé mardi Roland Straub comme conseiller de la présidente et coordinateur des conseils du directoire pour trois ans. Roland Straub était déjà conseiller du président précédent, Mario Draghi, depuis février 2017. A 45 ans, titulaire d’un doctorat en économie de l’Institut universitaire européen de Florence (Italie), il travaille pour la BCE depuis treize ans et avait été conseiller de l’ancien membre du directoire Benoît Cœuré. Auparavant, il a travaillé dans les directions générales de la recherche et des relations internationales et européennes, ou encore au Fonds monétaire international (FMI) en tant qu'économiste.
La croissance du crédit aux entreprises a ralenti en décembre en zone euro pour tomber à son plus bas niveau depuis deux ans, tandis que celle des prêts aux ménages s’accélérait, montrent les statistiques publiées mercredi par la Banque centrale européenne (BCE). Les prêts aux entreprises non-financières ont augmenté de +3,2% par rapport à décembre 2018, après +3,4% en novembre. Celle des prêts aux ménages a atteint +3,7%, son plus haut niveau depuis 2008, après +3,5%, précise la BCE dans un communiqué. La masse monétaire M3 affiche quant à elle une croissance de +5,0% seulement en rythme annuel en décembre, alors que les économistes et analystes interrogés par Reuters tablaient sur une hausse de 5,5%.
Les prévisionnistes professionnels (SPF) font état de prévisions d’inflation annuelle IPCH de 1,2%, 1,4% et 1,5% pour respectivement 2020, 2021 et 2022, comme dans la précédente enquête (quatrième trimestre 2019) pour 2020 et 2021. De même, les anticipations moyennes d’inflation à plus long terme (2024) sont restées à 1,7%. Les attentes du SPF concernant la croissance du PIB réel en zone euro sont de 1,1%, 1,2% et 1,4% pour 2020, 2021 et 2022. À 1,4%, les anticipations moyennes à plus long terme restent inchangées. Enfin, ce consensus maintient ses attentes en matière de taux de chômage à 7,5%, 7,4% et 7,3% pour 2020, 2021 et 2022, avec une diminution globale de l’incertitude et des risques.