Nos articles d’actualité et d’analyse sur la Banque centrale européenne (BCE), sur les déclarations de ses principaux dirigeants, sur ses annonces de politiques monétaires (évolution des taux directeurs, programmes de liquidité ou de rachats d’actifs, suivi de l’inflation).
Le membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), Fabio Panetta, s’est exprimé lundi lors d’une conférence des banquiers centraux méditerranéens sur la stratégie de «flexibilité non conventionnelle» qu’utilise l’institution pour maintenir les coûts d’emprunt bas jusqu’à ce que les dépenses publiques aient contribué à faire grimper l’inflation. Il a appelé les gouvernements et le public à reconnaître que la combinaison actuelle de mesures de relance budgétaire et monétaire est «clairement supérieure» à celle d’avant la pandémie, lorsque les dirigeants politiques se concentraient sur la réduction de la dette : «Un retour de la politique macroéconomique au statu quo d’avant la pandémie serait une immense opportunité gâchée, a-t-il déclaré. Nous devons reconnaître que ce qui était considéré comme non conventionnel dans le passé est désormais conventionnel.»
Un récent séminaire des gouverneurs a mis en évidence la question persistante de la capacité ou la volonté de la BCE à rejoindre son objectif d'inflation.
La nouvelle opération de refinancement ciblé à long terme (TLTRO 3.8) de la Banque centrale européenne (BCE) a attiré encore beaucoup d’intérêts avec 110 milliards d’euros demandés par 224 banques européennes.
La Banque centrale européenne (BCE) a lancé mercredi un outil pédagogique sur l’inflation. Disponible en 23 langues, ce site proposé par la BCE explique ce qu’est l’inflation, comment elle est mesurée et quelles sont les différences entre l’inflation perçue et l’inflation réelle. Un des modules permet d’évaluer le coût de la vie propre à chacun des citoyens en zone euro, en fonction des habitudes de consommation et des dépenses mensuelles. Il va en ressortir un taux d’inflation individualisé. La BCE veut ainsi mettre en lumière l’écart entre l’inflation ressentie par chacun et l’inflation officielle.
Signe que c’est le débat du moment, la Banque centrale européenne (BCE) a lancé mercredi un outil pédagogique sur l’inflation. Disponible en 23 langues, ce site proposé par la BCE explique ce qu’est l’inflation, comment elle est mesurée et quelles sont les différences entre l’inflation perçue et réelle.
Faites ce que je dis, pas ce que je fais : selon une analyse de Bloomberg, seul un quart des investissements des membres du Conseil des gouverneurs et du Conseil de supervision de la Banque centrale européenne (BCE) prennent en compte les critères environnementaux et de durabilité. Heureusement que ces hauts fonctionnaires avaient promis d’intégrer ces questions dans leurs portefeuilles personnels, car on n’ose imaginer ce qu’auraient été les résultats autrement. L’analyse ne vient en tout cas pas faciliter le travail de la BCE, qui a déjà suffisamment à faire pour convaincre de l’intérêt d’associer questions climatiques et monétaires sans avoir à se compliquer elle-même la tâche…
La Cour constitutionnelle allemande a rejeté mardi un recours contre le programme d’achats de titres du secteur public (PSPP) de la Banque centrale européenne (BCE) de 2.400 milliards d’euros, estimant que la BCE avait démontré que ce programme était approprié.
L’Europe n’est pas confrontée aux mêmes perspectives que les Etats-Unis en matière d’inflation, a déclaré jeudi Yannis Stournaras, le gouverneur de la banque centrale grecque et membres du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), lors du Delphi Economic Forum à Athènes.
«Nous allons continuer nos achats au titre de notre programme exceptionnel d’urgence pandémique (PEPP) au moins jusqu’à mars 2022», a déclaré mardi sur Franceinfo le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, à propos des achats décidés en mars 2020 par la Banque centrale européenne (BCE) pour atténuer les effets de la crise sanitaire. «Toute hypothèse de réduction du volume de nos achats d’ici là, ce que l’on appelle en anglais le ‘tapering’ ou le ‘phasing out’, est purement spéculative», a-t-il poursuivi, expliquant que cette idée n’a même pas été évoquée lors du dernier conseil des gouverneurs. La BCE tiendra sa prochaine réunion de politique monétaire le 10 juin.
«Nous allons continuer nos achats au titre de notre programme exceptionnel d’urgence pandémique (PEPP) au moins jusqu’à mars 2022», a déclaré mardi sur Franceinfo le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, à propos des achats décidés en mars 2020 par la Banque centrale européenne (BCE) pour atténuer les effets de la crise sanitaire. «Toute hypothèse de réduction du volume de nos achats d’ici là, ce que l’on appelle en anglais le ‘tapering’ ou le ‘phasing out’, est purement spéculative», a-t-il poursuivi, expliquant que cette idée n’a même pas été évoquée lors du dernier conseil des gouverneurs.
La zone euro ne retrouvera son niveau de PIB de 2019 qu’au printemps de l’année prochaine, a déclaré Philip Lane, économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE), dans un entretien publié par le quotidien Le Monde. «Aujourd’hui, nous nous situons probablement 4% ou 5% au-dessous du niveau d’activité de 2019. C’est une contraction considérable. Lors d’une récession classique, le recul est plutôt de 2% ou 3%», note l’économiste. Les mois de mai et juin devraient constituer un «tournant conjoncturel» à partir duquel l’économie va croître rapidement, mais en partant d’assez bas. Pour Philip Lane, le taux de chômage ne retrouvera pas son niveau de 2019 avant 2023 et cette crise durera donc deux ou trois ans, d’où la nécessité d’un fort «soutien budgétaire et monétaire prolongé».
La zone euro ne retrouvera son niveau de PIB de 2019 qu’au printemps de l’année prochaine, a déclaré Philip Lane, économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE), dans un entretien publié par le quotidien Le Monde.
Les ETF activement gérés devraient gagner une plus grande part de marché au dépend des fonds traditionnels et des ETF passifs, selon des experts du secteur cités par le Financial Times. Ces véhicules d’investissement ne représentent que 4 % du marché total des ETF, selon TrackInsight. Toutefois, leur part croît rapidement: les encours sous gestion des ETF actifs ont augmenté de 13,7 % sur le premier trimestre pour atteindre 318 milliards de dollars. Et ce alors que la croissance des ETF au sens large est de 7,3 %, à 8.100 milliards de dollars. Les observateurs du secteur attribuent la hausse de la demande à deux facteurs: de nouveaux ETF thématiques et l’approbation par la SEC des ETF semi-transparents.