Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
Lombard Odier a annoncé jeudi une hausse de 10% de ses revenus au premier semestre, à 592 millions de francs suisses. Le bénéfice net consolidé est multiplié par trois, à 205 millions de francs suisses, en raison de la vente de cinq biens immobiliers à Genève et de la cession des activités de gestion de fortune à Amsterdam, pour un montant total de 125 millions. Hors exceptionnels, le bénéfice net ressort à 80 millions de francs, en hausse de 16% sur un an.
Bercy a donné ce matin le coup d’envoi du rapprochement entre CNP Assurances et la Banque Postale pour créer un grand pôle financier public qui devra assurer l’avenir de La Poste, confrontée au déclin du courrier papier. Dans le cadre du projet de loi Pacte, l’Etat transfèrera une partie de sa participation de 74% au capital de La Poste à la Caisse des dépôts (CDC) qui deviendra l’actionnaire majoritaire de l'établissement public dont elle détient déjà 26%. A l’issue de l’opération, qui sera menée tout au long de 2019, la Caisse des dépôts détiendra la majorité du capital de La Poste, l’Etat conservant une minorité de blocage (supérieure à 33%) de établissement, qui restera «100% public».
Deutsche Bank n’a aucun projet d’abandonner sa présence mondiale, a déclaré hier son président du directoire, malgré d’importantes réductions d’emplois pour tenter de relever la rentabilité du groupe après trois années de pertes. Depuis qu’il a pris la tête de la deuxième banque allemande, en avril, Christian Sewing a annoncé une baisse de ses activités sur les marchés d’actions et d’obligations et de services aux fonds spéculatifs. Lors d’une conférence bancaire hier à Francfort, il a dit qu’il ne fallait pas y voir un signe de retranchement. «Nos ambitions mondiales ne seront pas remises en question sous ma direction», a-t-il dit, ajoutant qu’une série de crises politiques rendaient d’autant plus important pour la banque d’accompagner ses clients dans leurs activités internationales.
La banque japonaise Nomura a fixé hier le prix de sa première émission obligataire destinée à répondre aux exigences du régulateur nippon sur les banques domestiques systémiques. Le premier courtier du pays a vendu 100 milliards de yens (777 millions d’euros) de dette TLAC (total total loss-absorbing capacity) avec une maturité de cinq ans, précise un communiqué. Nomura devra atteindre un ratio de fonds propres TLAC de 16% minimum à partir du 31 mars 2021, puis de 18% trois ans plus tard.
La Commodity Futures Trading Commission (CFTC), l’autorité de régulation des marchés de dérivés aux Etats-Unis, a mis un terme à un litige avec BNP Paribas en infligeant une amende de 90 millions de dollars à la banque française pour des manipulations présumées de l’ISDAfix, un indice de référence pour une variété de produits de taux. La CFTC a estimé que, sur une période allant de mai 2007 à août 2012 au moins, plusieurs traders ainsi que certains de leurs supérieurs s’étaient concertés pour manipuler l’indice afin d’améliorer certaines des positions de la banque sur des swaps de taux d’intérêt et certains produits «structurés exotiques». BNP Paribas n’a pas nié, ni reconnu les faits, mais a accepté d’améliorer ses pratiques et ses contrôles dans le cadre de l’accord, selon la CFTC.
Deutsche Bank n’a aucun projet d’abandonner sa présence mondiale, a déclaré aujourd’hui son président du directoire, malgré d’importantes réductions d’emplois pour tenter de relever la rentabilité du groupe après trois années de pertes. Depuis qu’il a pris la tête de la deuxième banque allemande en avril, Christian Sewing a annoncé une baisse de ses activités sur les marchés d’actions et d’obligations et de services aux fonds spéculatifs.
La banque japonaise Nomura a fixé aujourd’hui le prix de sa première émission obligataire destinée à répondre aux exigences du régulateur nippon sur les banques domestiques systémiques. Le premier courtier du pays a vendu 100 milliards de yens (777 millions d’euros) de dette TLAC (total total loss-absorbing capacity) avec une maturité de cinq ans, précise un communiqué.
Les actions des banques italiennes ont fortement baissé hier à la Bourse de Milan, pénalisées par les risques d’instabilité politique en Italie, relèvent des analystes. Ces risques sont exacerbés pas l’annonce de l’ouverture d’une enquête par la justice italienne visant le ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini, après qu’il a refusé la semaine dernière à des migrants de débarquer d’un bateau dans le port de Catane, en Sicile. Cette enquête soulève des incertitudes sur l’avenir du gouvernement, en place depuis seulement trois mois. UBI Banca a clôturé en baisse de 2,95% hier, Banca Monte dei Paschi à -2,71%, UniCredit à -2,61%, BPER à -1,61%, et Intesa Sanpaolo en recul de 1,09%. Le rendement des BTP à dix ans a gagné 3,3 points de base, terminant au plus haut depuis mai 2014, à 3,177%.
Le groupe bancaire britannique Lloyds Banking Group a annoncé hier avoir terminé un plan de rachats d’actions de 1 milliard de livres sterling (1,1 milliard d’euros). Le groupe a indiqué qu’il avait racheté 1,58 milliard d’actions dans le cadre de ce programme, qui avait été annoncé en mars.
Le Crédit Mutuel Arkéa a présenté hier des résultats semestriels très bien orientés, dans la droite ligne de son exercice 2017. Le groupe a ainsi enregistré un nouveau record sur le plan de son bénéfice net, qui est ressorti à 247 millions d’euros, contre 193 millions un an plus tôt. Cela traduit une bonne dynamique au niveau des revenus du groupe, qui ont progressé de 7,9%, à plus de 1 milliard d’euros, tandis que le coefficient d’exploitation s’est encore amélioré. L’indicateur diminue de 0,8 point de pourcentage, à 67,8%. Côté solvabilité, le ratio de CET1 ressort à 18,3%, contre 18,5% à fin 2017.
La première banque chypriote a annoncé la cession d’un portefeuille de prêts non performants de 2,8 milliards d’euros au fonds de private equity Apollo.
Le Crédit Mutuel Arkéa a présenté mardi des résultats semestriels très bien orientés, dans la droite ligne de son exercice 2017. Le groupe a ainsi enregistré un nouveau record sur le plan de son bénéfice net, qui est ressorti à 247 millions d’euros, contre 193 millions un an plus tôt. Ceci traduit une bonne dynamique au niveau des revenus du groupe, qui ont progressé de 7,9%, à plus de 1 milliard d’euros, tandis que le coefficient d’exploitation s’est encore amélioré. L’indicateur diminue de 0,8 point de pourcentage, à 67,8%. Côté solvabilité, le ratio de CET1 ressort à 18,3%, contre 18,5% à fin 2017.
Credit Suisse envisage de rembourser 5,9 milliards de francs suisses (5,2 milliards d’euros) de dette souscrite après la crise financière auprès du fonds souverain Qatar Investment Authority et de la famille saoudienne Olayan. L’opération doit permettre de réduire ses coûts de financement.
Les actions des banques italiennes baissent fortement ce mardi à la Bourse de Milan, pénalisée par les risques d’instabilité politique en Italie, relèvent des analystes. Ces risques sont exacerbés pas l’annonce de l’ouverture d’une enquête par la justice italienne visant le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini après qu’il a refusé la semaine dernière à des migrants de débarquer d’un bateau dans le port de Catane en Sicile. Cette enquête soulève des incertitudes sur l’avenir du gouvernement, en place depuis seulement trois mois, et fait craindre une nouvelle montée en puissance au parlement des courants populistes, comme la Ligue de Matteo Salvini, et des eurosceptiques.
La Société Générale a annoncé lundi la nomination de David Abitbol comme prochain directeur du métier titres (services aux investisseurs) en remplacement de Bruno Prigent, qui a décidé de prendre sa retraite. L’établissement bancaire indique, dans un communiqué, que David Abitbol prendra ses nouvelles fonctions le 1er janvier 2019 et deviendra aussi, à cette occasion, membre du comité de direction de la Société Générale. Bruno Prigent a passé plus de trente-huit ans de sa carrière au sein de la banque française, dont vingt-sept dans le service du métier de titres. David Abitbol, de son côté, a rejoint la Société Générale en 1992. Il était, depuis mars 2014, directeur opérationnel (chief operating officer) de la banque française pour la région Asie-Pacifique et directeur général du groupe à Hong Kong.