Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
Les banques Abu Dhabi Commercial Bank (ADCB) et Union National Bank (UNB) ont annoncé lundi soir discuter d’une fusion à trois, avec la banque islamique Al Hilal Bank, dans le cadre d’une opération qui pourrait déboucher sur la création d’un groupe de 113 milliards de dollars (98 milliards d’euros) d’actifs. Si cette nouvelle fusion se concrétise, elle créerait le troisième établissement bancaire des Emirats arabes unis, derrière First Abu Dhabi et Emirates NBD. L’action ADCB a gagné près de 13% hier et le titre UNB près de 15%. La banque islamique Al Hilal n’est pas cotée.
Les banques Abu Dhabi Commercial Bank (ADCB) et Union National Bank (UNB) ont annoncé mardi discuter d’une fusion à trois, avec la banque islamique Al Hilal Bank, dans le cadre d’une opération qui pourrait déboucher sur la création d’un groupe de 113 milliards de dollars (98 milliards d’euros) d’actifs.
La justice néerlandaise et ING Bank sont parvenus à un règlement à l’amiable, mardi, dans le cadre d’une enquête pour «blanchiment d’argent et pratiques de corruption». Le groupe bancaire devra s’acquitter d’une somme record de 775 millions d’euros. Il a reconnu des défaillances dans ses procédures de surveillance de son unité néerlandaise entre 2010 et 2016. Défaillances qui ont permis à certains clients d’utiliser leurs comptes chez ING pour blanchir de l’argent.
Le directeur général de TSB Bank, Paul Pester, va quitter ses fonctions, a indiqué mardi la filiale britannique de la banque espagnole Sabadell. Le départ de ce dernier, critiqué à la suite des problèmes informatiques rencontrés ces derniers mois par l’établissement, conduira Richard Meddings, l’actuel président non exécutif de TSB, à prendre le relai.
Lloyds Banking Group pourrait annoncer cette semaine une réorganisation de sa banque commerciale, indiquait hier Bloomberg de sources proches du dossier. Le segment mid-markets, l’une des quatre divisions de la banque commerciale de Lloyds, pourrait être fusionné avec le pôle global corporates. Ces changements, menés par David Oldfield, à la tête de la division depuis l’an dernier, viseraient à simplifier la structure et à réduire les coûts. Des suppressions de postes seraient envisagées.
Bercy a dévoilé les engagements du secteur bancaire pour réduire ces frais, qui atteignent 6,5 milliards d’euros par an, auprès des populations fragiles.
La banque britannique a été affectée hier par une nouvelle panne informatique après celle survenue en avril, qui avait provoqué une importante paralysie de ses systèmes. La nouvelle interruption de service, qui affecte selon la banque les clients en ligne et sur mobile, a amené certains consommateurs à vouloir changer d’établissement. «Nous souhaitons nous excuser pour la gêne occasionnée», a déclaré une porte-parole de TSB, ajoutant que les clients pouvaient utiliser leurs cartes normalement. Un petit nombre de clients ont été touchés et, à la mi-journée, la grande majorité d’entre eux ont pu se connecter normalement, a souligné celle-ci. Elle a ajouté que le problème n’était pas lié à une opération de maintenance. La panne d’août, qui avait duré plusieurs jours, avait été déclenchée par le dysfonctionnement d’une mise à jour. Près de deux millions de personnes utilisent les services bancaires numériques de TSB, filiale de la banque espagnole Sabadell.
A l’occasion de l’actualisation semestrielle de son document de référence, le groupe pointe en particulier l’incertitude sur les réponses des régulateurs.
L’activité des clients de Credit Suisse a fléchi ces deux derniers mois sur fond de guerre commerciale, a déclaré vendredi Tidjan Thiam, directeur général de la banque helvète. «Ce que nous voyons jusqu'à présent c’est moins d’activité, moins de transactions et clairement moins de volume», a-t-il expliqué sur Bloomberg Television. «Oui, il a des tensions commerciales, mais elles sont relativement contenues», a-t-il ajouté. Depuis juillet, les investisseurs se sont montrés plus prudents dans leurs décisions tactiques et se sont un peu allégés alors que la courbe des rendements s’est accentuée, selon Tidjane Thiam.
L’activité des clients de Credit Suisse a fléchi ces deux derniers mois sur fond de guerre commerciale, a déclaré aujourd’hui Tidjan Thiam, le directeur général de la banque helvète. «Ce que nous voyons jusqu'à présent c’est moins d’activité, moins de transactions et clairement moins de volume», a-t-il expliqué sur Bloomberg Television. «Oui, il a des tensions commerciales, mais elles sont relativement contenues», a-t-il ajouté.
Danske Bank ne juge pas utile de provisionner une éventuelle amende relative au scandale de blanchiment d’argent présumé qui l’éclabousse depuis plusieurs mois. « Nous avons évalué la situation et nous estimons qu’il n’y a pas lieu de constituer des provisions », a déclaré Morten Mosegaard, directeur financier par intérim de la première banque danoise vendredi, dans un entretien à Bloomberg.
Lombard Odier a annoncé hier une hausse de 10% de ses revenus au premier semestre, à 592 millions de francs suisses. Le bénéfice net consolidé est multiplié par trois, à 205 millions de francs suisses, en raison de la vente de cinq biens immobiliers à Genève et de la cession des activités de gestion de fortune à Amsterdam, pour un montant total de 125 millions. Hors exceptionnels, le bénéfice net ressort à 80 millions de francs, en hausse de 16% sur un an. «L’amélioration de nos résultats au premier semestre 2018 reflète l’impact positif généré par les apports de nouveaux clients privés et institutionnels, et ce malgré un contexte boursier plus difficile durant cette première moitié d’année», a commenté Patrick Odier, associé-gérant senior. Sur le plan de la solvabilité, le groupe affiche un ratio CET1 de 26,5% à fin juin.
La banque Arkéa, branche sécessionniste du groupe bancaire Crédit mutuel, juge elle-même que son projet de désaffiliation unilatérale de la banque mutualiste est «complexe à réaliser» et comporte «des incertitudes et des risques». Dans une actualisation de son document de référence, déposée le 29 août à l’Autorité des marchés financiers (AMF) et disponible sur internet, Arkéa explique aussi que son projet de divorce du Crédit Mutuel devra être soumis à l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) ainsi qu’à la Banque centrale européenne (BCE), qui décident des agréments bancaires. «Le projet de désaffiliation tel qu’envisagé par Crédit mutuel Arkéa est inédit et particulièrement complexe à réaliser, écrit la banque sécessionniste. Du fait de son caractère inédit, Crédit mutuel Arkéa ne peut garantir que le projet sera conduit à son terme.»
Plus de 25 établissements bancaires ont déposé des demandes de licence en Allemagne après la décision du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne, a déclaré hier le président de la Bafin, l’autorité allemande des marchés financiers. Felix Hufeld a ajouté que la Bafin pourrait mettre en œuvre des mesures d’urgence dans l’éventualité d’un Brexit dur afin de limiter les conséquences d’une sortie désordonnée du Royaume-Uni de l’UE.
La banque Arkéa, branche sécessionniste du groupe bancaire Crédit mutuel, juge elle-même que son projet de désaffiliation unilatérale de la banque mutualiste est «complexe à réaliser» et comporte «des incertitudes et des risques».