Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
Nordea et DNB ont annoncé ce jeudi la cession pour un milliard d’euros d’une participation de 60% dans Luminor, établissement centré sur les pays baltes, à un consortium emmené par le fonds d’investissement Blackstone. Les deux banques suédoise et norvégienne avaient mis sur pied Luminor en 2016 en fusionnant leurs activités en Estonie, Lettonie et Lituanie.
Royal Bank of Scotland (RBS) pourrait consacrer jusqu'à 4 milliards de livres (4,5 milliards d’euros) de fonds propres excédentaires au versement d’un dividende exceptionnel à ses actionnaires, déclare Howard Davies, président de la banque britannique, dans le Times. Selon le journal britannique, Howard Davies préférerait allouer ce surplus de capital au rachat d’actions RBS à l’Etat, mais il ajoute qu’un dividende spécial n’est pas exclu s’il y a une forte demande des actionnaires en ce sens.
Natixis gagnait 3,5% à la mi-journée à la Bourse de Paris, après l’annonce mercredi soir du rachat d’une partie de ses activités de financements spécialisés par sa maison-mère BPCE. Cette opération à 2,7 milliards d’euros pourrait permettre à la filiale cotée du groupe mutualiste de verser à ses actionnaires un dividende exceptionnel pouvant atteindre 1,5 milliard d’euros, sauf projet d’acquisition importante d’ici à la clôture de la transaction, prévue avant la fin du premier trimestre 2019.
Performance. « Les banques françaises se révèlent globalement bien positionnées dans le panorama européen », estime François-Xavier Deucher, analyste chez FitchRatings, soulignant la solidité des résultats dévoilés par le secteur au titre du premier semestre 2018. Si la banque de détail est encore pénalisée par l’environnement de taux bas actuel, l’activité se porte mieux (voir le graphique). « Le phénomène de renégociation de prêts commence à s’essouffler. Les revenus d’intérêt sont par ailleurs soutenus par la croissance des volumes de crédit », explique l’analyste. Par ailleurs, les métiers de gestion d’actifs, d’assurance ou encore de flotte automobile se sont révélés dynamiques. Dans ce contexte, « nous prévoyons que les banques françaises continuent de renforcer leur franchise dans des activités spécifiques », prévoit François-Xavier Deucher.
Secondaire. Le ballon de baudruche des créances douteuses des banques italiennes accélère son dégonflement, avec un recul sur douze mois à fin mars de 21% à 258 milliards d’euros, comme le souligne Scope Ratings. L’agence souligne le rôle tant d’un environnement économique plus solide, source d’une moindre production de nouveaux crédits non performants, que d’un marché secondaire en ébullition. Ce dernier est soutenu par des aides de la puissance publique et un intérêt grandissant d’investisseurs « attirés par cette classe d’actifs potentiellement très rémunératrice bien qu’illiquide ». Ce marché pourrait encore doubler cette année pour dépasser 100 milliards d’euros, selon Scope Ratings, qui estime que le stock de créances douteuses pourrait chuter autour de 200 milliards fin 2018 et sous 150 milliards fin 2019.
La justice américaine a inculpé celui qu’elle tient pour responsable de plusieurs piratages spectaculaires, dont l’extorsion de 81 millions de dollars à la Banque du Bengladesh, le plus gros cybercasse de l’histoire qui a donné lieu à un grand programme de sécurisation des banques sous l’impulsion du réseau Swift. Park Jin-hyok, un Nord-Coréen de 34 ans, ferait partie du groupe Lazarus également accusé d’être derrière le piratage de Sony Pictures en 2014 et l’attaque Wannacry qui avait notamment perturbé les hôpitaux britanniques. S’il y a peu de chances que les Etats-Unis mettent un jour la main sur le pirate, les hackers devraient se méfier : Andreï Tyurin, un Russe auteur du vol de 83 millions de données clients de JPMorgan Chase en 2014, a été attrapé en Géorgie et vient d’être extradé vers les Etats-Unis.
La convergence des luttes est en marche au Crédit Mutuel. Inquiets des conséquences sociales d’une possible sécession d’Arkéa, les syndicats du groupe ont déclenché, pour la première fois, l’accord-cadre sur la gestion anticipée des restructurations. Rien d’étonnant… sauf que c’est Nicolas Théry (photo) lui-même, président du Crédit Mutuel, et ancien cadre de la CFDT, qui s’est chargé le 6 septembre d’expliquer à la presse la démarche des partenaires sociaux, le tout au siège de la Confédération nationale du Crédit Mutuel. A Brest comme à Paris ou Strasbourg, la banque mutualiste œuvre donc à la réconciliation du travail et du capital – ou plutôt, des parts sociales –, puisque les dirigeants d’Arkéa ont eux aussi rallié à leur cause un syndicat « maison » et défilé aux côtés des salariés pour défendre leur projet.
Dominique Rouquayrol de Boisse est nommé directeur conformité et juridique de La Banque Postale, a annoncé cet après-midi l'établissement public (lire par ailleurs). Il était depuis 2012 directeur juridique de la banque et ajoute à cette casquette celle de directeur de la conformité après le départ du titulaire du poste, Pierre-Manuel Sroczynski, qui a quitté le groupe.
Citigroup a relevé ses objectifs en matière de rendement des fonds propres et d'économies, à la faveur notamment de la réforme fiscale voulue par l’administration Trump. S’exprimant lors d’une conférence organisée par Barclays, son directeur financier John Gerspach a précisé que la banque anticipe désormais un ratio des capitaux propres tangibles (ROTE) attribuables aux actionnaires ordinaires de 13,5% d’ici 2020 et de 16% à long terme, contre 11% auparavant. La banque a également augmenté de 300 millions de dollars son estimation d'économies de coûts d’ici 2020, la portant à 2,8 milliards (2,4 milliards d’euros), se fondant sur l’hypothèse d’un taux d’imposition qui passera en 2020 sous 24%, au lieu des 33% attendus.
Des rachats d’actions pourraient permettre à l’Etat britannique de réduire sa participation dans Royal Bank of Scotland (RBS), a déclaré mercredi le président de la banque, Howard Davies. Dans un discours prononcé au Kings College à Londres, le dirigeant a indiqué que tout projet de rachat devrait être autorisé par les actionnaires, «mais la logique est évidente». «Une banque plus petite et moins risquée n’a pas besoin de la base de capitaux dont elle disposait par le passé», a-t-il ajouté. L’Etat britannique avait acquis 84,4% du capital de RBS pendant la crise financière en 2008. Cette participation a été réduite à 62,4% au moyen de deux opérations de cession, réalisées à l'été 2015 et en juin 2018. L’Etat compte céder pour environ 3 milliards de livres (3,36 milliards d’euros) d’actions RBS supplémentaires d’ici à mars 2019.
Des rachats d’actions pourraient permettre à l’Etat britannique de réduire sa participation dans Royal Bank of Scotland (RBS), a déclaré mercredi le président de la banque, Howard Davies. Dans un discours prononcé au Kings College à Londres, le dirigeant a indiqué que tout projet de rachat d’actions devrait être autorisé par les actionnaires, «mais la logique est évidente». «Une banque plus petite et moins risquée n’a pas besoin de la base de capitaux dont elle disposait par le passé», a-t-il ajouté.
Dominique Rouquayrol de Boisse est nommé directeur conformité et juridique de La Banque Postale, a annoncé cet après-midi l'établissement public. Il était depuis 2012 directeur juridique de la banque et ajoute à cette casquette celle de directeur de la conformité après le départ du titulaire du poste, Pierre-Manuel Sroczynski, qui a quitté le groupe.
Le directeur financier de Citi a annoncé ce mercredi que la banque américaine a relevé ses objectifs en matière de rendement des capitaux propres et d'économies de coûts, à la faveur notamment de la réforme fiscale voulue par l’administration Trump. S’exprimant lors d’une conférence organisée par Barclays, John Gerspach a précisé que Citi anticipe désormais un ratio des capitaux propres tangibles (ROTE) attribuables aux actionnaires ordinaires de 13,5% d’ici 2020 et de 16% sur le long terme, contre une projection d’environ 11% auparavant.
Les prêts non performants ont fortement décru, selon la Fédération bancaire européenne. Qui en profite pour repartir à l’attaque contre le plan de la Commission.
Comme l’avait révélé L’Agefi en juin, les Caisses d’Epargne vont lancer ce mois-ci leur offre de banque mobile à bas coût baptisée Enjoy. Disponible à partir du 17 septembre pour 2 euros par mois, elle comprendra «tous les services essentiels de la banque au quotidien : un compte, une carte bancaire, une appli mobile et l’accès à l’ensemble de l’offre de la Caisse d’Epargne en matière de crédit, d’épargne et d’assurance via leur conseiller Enjoy», explique l’enseigne dans un communiqué diffusé ce matin. Conçue sur le modèle d’Eko au Crédit Agricole, cette formule sans découvert sera assortie d’une carte à autorisation systématique de débit. «Enjoy permet aux clients de régler leurs achats en magasin, sur internet et dans les applis mobiles, mais aussi de payer directement depuis leur smartphone avec Apple Pay, Paylib sans contact et Samsung Pay», précisent les Caisses d’Epargne.
ING a annoncé mardi la démission de son directeur financier, Koos Timmermans. La semaine dernière, le premier groupe financier des Pays-Bas avait conclu un accord amiable de 775 millions d’euros avec la justice néerlandaise dans le dossier de soupçons de blanchiment d’argent.
Comme l’avait révélé L’Agefi en juin, les Caisses d’Epargne vont lancer ce mois-ci leur offre de banque mobile à bas coût baptisée Enjoy. Disponible à partir du 17 septembre pour 2 euros par mois, elle comprendra «tous les services essentiels de la banque au quotidien : un compte, une carte bancaire, une appli mobile et l’accès à l’ensemble de l’offre de la Caisse d’Epargne en matière de crédit, d’épargne et d’assurance via leur conseiller Enjoy», explique l’enseigne dans un communiqué diffusé ce matin. Conçue sur le modèle d’Eko au Crédit Agricole, cette formule sans découvert sera assortie d’une carte à autorisation systématique de débit. «Enjoy permet aux clients de régler leurs achats en magasin, sur internet et dans les applis mobiles, mais aussi de payer directement depuis leur smartphone avec Apple Pay, Paylib sans contact et Samsung Pay», précisent les Caisses d’Epargne.