Encore un effort. Alors que l’autorité bancaire européenne a publié les résultats de son exercice de transparence fin 2018, le pourcentage de créances douteuses (NPL, non-performing loans) des banques françaises comparé à l’ensemble de leurs prêts ressort à 3 % à fin juin. « [Ce] pourcentage est relativement réduit (…), mais reste quand même supérieur à celui de plusieurs pays européens », tels que les pays scandinaves, l’Allemagne ou le Royaume-Uni, souligne Eric Dor, directeur des études économiques à l’Ieseg School of Management. La situation varie fortement d’une banque à l’autre, ce rapport allant de 0,81 % pour La Banque Postale à 4,02 % pour BNP Paribas. La couverture des NPL par des provisions se révèle cependant très importante au sein des banques françaises (51,72 %, là où l’Allemagne et le Royaume-Uni affichent par exemple des taux de 40,02 % et 32,6 %).