Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
La filiale de La Poste a mandaté HSBC comme coordinateur global et structureur, ainsi que CA CIB, Credit Suisse, JPMorgan, Natixis et la Société Générale, en vue d'émettre des obligations perpétuelles additional tier 1 (AT1) en euros à 7 ans. Les titres seront notés BB par Fitch et S&P. Leur valeur pourra être partiellement ou intégralement dépréciée si le ratio de fonds propres durs consolidé de La Banque Postale (CET1) passe sous le seuil de 5,125%. A fin juin, le ratio CET1 de la banque dépassait de 345 points de base l’exigence minimale fixée par les superviseurs, rappelle l’agence Fitch dans une note publiée jeudi.
Le groupe Crédit Agricole avance dans la mise en place de son projet de groupe et nouveau plan à moyen terme pour 2022, présenté en juin 2019. Le directeur général adjoint de Crédit Agricole SA et directeur général d’Amundi, Yves Perrier, sera chargé à partir du 1er janvier 2020 du pilotage du projet sociétal du groupe, l’un des trois engagements principaux du projet du groupe Crédit Agricole. Ce dernier s’était aussi doté d’une raison d’être résumée par la formule : « Agir chaque jour dans l’intérêt de nos clients et de la société ». Yves Perrier s’attachera à poursuivre cet engagement en faveur de l’inclusivité et à faire de la finance verte l’une des clés de croissance de l’entreprise.
Malgré une hausse de son bénéfice net de 35% au troisième trimestre, à 294 millions d’euros, Commerzbank s’attend à une baisse de ses résultats en 2019. La banque allemande justifie cela par le ralentissement de l’économie, les tensions commerciales internationales et par la politique monétaire européenne. « Le résultat net consolidé pour l’année 2019 est attendu inférieur à celui de l’an dernier », précise la banque dans son communiqué.
« PAS ACCEPTABLES » Tel est le qualificatif utilisé par Noel Quinn, directeur général par intérim de HSBC, pour évoquer les résultats dévoilés par la banque. Alors que le bénéfice net a chuté de 24 % au troisième trimestre 2019, l’objectif d’un retour sur capitaux ajusté de 11 % en 2020 ne sera pas tenu. « HSBC affiche des résultats en demi-teinte, la bonne tenue de l’Asie, qui représente 87 % du résultat ajusté du troisième trimestre (et 96 % du résultat publié), ne compensant pas entièrement les mauvaises performances des autres zones », juge Octo Finances. HSBC, qui a annoncé d’importantes suppressions de postes et a mandaté Lazard pour étudier la cession de sa banque de détail en France, entend dès lors poursuivre sur la voie de la restructuration. « Les plans précédents ne suffisent plus à améliorer les performances, étant donné les perspectives plus sombres en termes de croissance des revenus », a déclaré Noel Quinn.
Plus qu’un mouvement ponctuel, le programme d’obligations panda du Crédit Agricole marque sa volonté de se positionner sur le marché chinois pour le long terme.
Le Crédit Agricole a obtenu l’accord des autorités chinoises pour émettre un programme obligataire Panda sur le Chinese Interbank Bond Market (CIMB). Le Crédit Agricole est la première banque européenne systémique (G-SIB) à obtenir une telle approbation de la banque centrale chinoise.
Le cours de l’action Société Générale progresse de 5,28% à 28,39 euros en milieu de séance grâce à l’annonce de données rassurantes sur les fonds propres de la banque. La Société Générale a atteint avec un an d’avance son objectif de réduction de 10 milliards d’euros des encours pondérés dans la BFI, dont 8 milliards pour ses activités de marché. Le ratio de solvabilité CET1 ressortait à 12,5% fin septembre, en hausse de 46 points de base par rapport au mois de juin et au-dessus de l’objectif de 12% fixé pour 2020.
La Banque centrale du Liban a demandé aux banques locales d’augmenter leurs capitaux de 20% d’ici juin et de ne pas verser de dividendes au titre de 2019. Les banques libanaises doivent garder des liquidités pour anticiper une possible dégradation de la qualité de crédit dans le pays à cause des problèmes politiques et économiques auxquels il fait face. Une première augmentation de 10% des fonds propres Core Tier 1 des banques devra intervenir avant la fin de l’année, et 10% supplémentaires avant le 30 juin 2020.
La société a réalisé une titrisation publique portant sur 710 millions d’euros de prêts résidentiels, après une première opération privée au mois de mars dernier.
La Banque centrale du Liban a demandé aux banques locales d’augmenter leurs capitaux de 20% d’ici juin et de ne pas verser de dividendes au titre de 2019. Les banques libanaises doivent garder des liquidités pour anticiper une possible dégradation de la qualité de crédit dans le pays à cause des graves problèmes politiques et économiques auxquels il fait face.
Lors de discussions informelles rapportées par le Financial Times, la BaFin et la Banque centrale européenne se seraient émues du fait que le CEO de Deutsche Bank, Christian Sewing, soit aussi à la tête de la banque d’investissement. Mais les parties ont démenti que les superviseurs feraient pression sur la banque allemande, en pleine restructuration, pour que le changement de gouvernance intervienne rapidement. Selon l’agence Bloomberg, la nomination d’un nouveau dirigeant l’année prochaine conviendrait aux autorités. Deutsche Bank a par ailleurs, annoncé vendredi la nomination de Fabrizion Campelli au conseil de direction pour diriger la restructuration, et Claudio de Sanctis le remplace à la tête de l’activité gestion de fortune.
Natixis entend localiser une centaine de fonctions supports à Porto, tandis que Caceis regroupe son développement informatique à Lisbonne, a appris L'Agefi.
Lors de discussions informelles rapportées par le Financial Times, la BaFin et la Banque centrale européenne se seraient émues du fait que le CEO de Deutsche Bank, Christian Sewing, soit aussi à la tête de la banque d’investissement. Christian Sewin avait pris ces dernières fonctions après le limogeage de Garth Ritchie au mois de juillet. L’information selon laquelle les superviseurs fairaient pression sur la banque allemande, en pleine restructuration, pour que le changement de gouvernance intervienne rapidement ont cependant été démenties par toutes les parties.
Le premier prêteur britannique, Lloyds Banking Group, a publié jeudi une perte nette de 238 millions de livres (277 millions d’euros) au troisième trimestre en raison d’une provision de 1,8 milliard liée au scandale de l’assureur emprunteur (PPI ou payment protection insurance). La charge supplémentaire engendrée par les réclamations déposées avant le 29 août a atteint le haut de la fourchette de 1,2 à 1,8 milliard de livres annoncée en septembre. Le bénéfice sous-jacent de Lloyds Banking Group est inférieur aux attentes, à 1,8 milliard de livres. En baisse de 15% sur un an, il pâtit d’une charge exceptionnelle de 371 millions de livres en partie due à une ligne de crédit d’un client entreprise en difficulté, resté anonyme. Les revenus ont reculé de 6% à 4,2 milliards de livres.
Le groupe Crédit Agricole, via les fonds CA Grands Crus et Grands Crus Investissements, vient de signer un protocole de cession, en vue de la vente de Château La Tour de Mons à Margaux à la SC Château Labégorce, selon un communiqué de la banque verte. L’acquéreur est aujourd’hui propriétaire du Château Labégorce et du Château Marquis d’Alesme Becker, deux crus historiques de l’appellation Margaux. CA Grands Crus et Grands Crus Investissements portent les propriétés et les investissements minoritaires que le groupe Crédit Agricole développe dans la filière vitivinicole.
Le groupe Crédit Agricole, via les fonds CA Grands Crus et Grands Crus Investissements, vient de signer un protocole de cession, en vue de la vente de Château La Tour de Mons à Margaux à la SC Château Labégorce, selon un communiqué de la banque verte. L’acquéreur est aujourd’hui propriétaire du Château Labégorce et du Château Marquis d’Alesme Becker, deux crus historiques de l’appellation Margaux.
Le banquier n’a pas à s’immiscer dans la gestion des affaires de son client, rappelle la cour d’appel de Paris., Celui-ci n’est pas tenu non plus d’une obligation de mise en garde, en l’absence de risque d’endettement.
Le premier prêteur britannique, Lloyds Banking Group, a publié ce jeudi une perte nette de 238 millions de livres (277 millions d’euros) au troisième trimestre en raison d’une provision de 1,8 milliard liée au scandale de l’assureur emprunteur (PPI ou payment protection insurance). La charge supplémentaire engendrée par les réclamations déposées avant la date butoir du 29 août a atteint le haut de la fourchette de 1,2 à 1,8 milliard de livres annoncée en septembre. La semaine dernière, RBS et Barclays ont elles aussi essuyé des pertes au troisième trimestre en raison de PPI.