Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
BBVA a dégagé un bénéfice de 1,23 milliard d’euros au troisième trimestre, en hausse de 6,1% sur un an, hors effet de base lié à la plus-value exceptionnelle du fait de la cession de sa filiale chilienne en juillet 2018. Hors plus-value, le résultat chute de 31 % par rapport au 3e trimestre 2018. Il apparaît toutefois supérieur à celui du consensus des analystes qui attendaient un bénéfice de 1,14 milliard d’euros.
BNP Paribas a publié ce jeudi des résultats légèrement supérieurs aux attentes au troisième trimestre, soutenus par ses mesures d'économies et une activité bien orientée dans les services financiers internationaux et la banque d’investissement.
Credit Suisse a dégagé un bénéfice net de 881 millions de francs suisses (798,5 millions d’euros) au troisième trimestre 2019 contre 424 millions pour la même période en 2018. Ses revenus ont progressé de 9%, à 5,33 milliards de francs, au-delà des prévisions. Malgré cela, l’action Credit Suisse clôturait à -2,63%. «La marge brute de la banque privée, et plus particulièrement de [la banque universelle suisse], est inférieure aux attentes», rapportait L’Agefi Dow Jones, citant la banque Citi. Sur un an glissant, les activités de gestion de fortune progressent de 12%, comme la gestion d’actifs. Les revenus des activités Global Markets croissent de 8% (sur une base en dollars), tirés par le trading (+34%).
La banque britannique Standard Chartered a annoncé mercredi un résultat net en hausse de 16% au quatrième trimestre et légèrement supérieur aux attentes, à 1,07 milliard de dollars (962 millions d’euros). L’établissement très exposé aux pays émergents a toutefois mis l’accent sur les risques croissants pesant sur ses objectifs de rentabilité. Le plan stratégique de StanChart prévoit un doublement du dividende et du rendement des fonds propres tangibles (ROTE) qui doit atteindre 10% en 2021, en réduisant les coûts de 700 millions de dollars et en augmentant les revenus.
La banque allemande pâtit à la fois de ses coûts de restructuration et de la chute inexorable de ses revenus, en retrait de 15% au troisième trimestre.
Après cinq années à la tête du lobby bancaire tricolore, Marie-Anne Barbat-Layani, 52 ans, a quitté hier la direction générale de la Fédération bancaire française (FBF) et de l’Association française des banques (AFB), selon un communiqué. Elle a été nommée hier en conseil des ministres au poste de secrétaire générale des ministères économiques et financiers. A compter du 1er décembre, elle remplacera Isabelle Braun-Lemaire, nommée directrice des Douanes. A la FBF, Benoît de La Chapelle Bizot, actuel numéro deux, a été désigné directeur général par intérim. Marie-Anne Barbat-Layani, administratrice civile et énarque, a exercé différentes fonctions à la direction du Trésor de 1993 à 2007, avant de rejoindre le Crédit Agricole, le cabinet du Premier ministre François Fillon, puis l’inspection générale des finances.
Pour répondre complètement aux attentes des consommateurs, les banques doivent collaborer plus amplement avec des sociétés du monde digital, conclut une étude de Capgemini et de l’Efma.
La banque Santander a présenté un résultat net au troisième trimestre 2019 à 510 millions d’euros, en baisse de 75% par rapport au troisième trimestre 2018, suite à une dépréciation de 1,5 milliard d’euros de sa filiale britannique et d’une provision de 103 millions d’euros en prévisions de charges liées au scandale de l’assurance emprunteur (PPI) en Grande-Bretagne. Sur les neuf premiers mois de l’année, la Banque Santander a généré 36,9 milliards d’euros de revenus, en progression de 3% en année glissante. Elle affiche un ratio prudentiel CET1 de 11,3% et un ratio de prêts non performants (NPL) de 3,47%. Le cours de Santander clôturait en baisse de 6,48%.
Après cinq années à la tête du lobby bancaire tricolore, Marie-Anne Barbat-Layani quitte aujourd’hui la direction générale de la Fédération bancaire française (FBF) et de l’Association française des banques (AFB), annonce un communiqué diffusé cet après-midi. La haut fonctionnaire de 52 ans a été nommée ce matin en conseil des ministres au poste de secrétaire générale des ministères économiques et financiers. Elle prendra ses fonctions de super DRH des services de Bercy le 1er décembre. Elle remplacera Isabelle Braun-Lemaire, nommée directrice des Douanes en août dernier, l’intérim étant assuré depuis par Mylène Orange-Louboutin.
Credit Suisse a dégagé un bénéfice net de 881 millions de francs suisses (798,5 millions d’euros) au troisième trimestre 2019 contre 424 millions de francs pour la même période en 2018. Ses revenus ont progressé de 9%, à 5,33 milliards de francs. Sur ces points, les résultats surpassent les prévisions des analystes qui attendaient un bénéfice net de 770 millions de francs pour des revenus de 5,21 milliards de francs. Malgré cela, l’action Credit Suisse perdait 2,5 % en cours de matinée. « Nous considérons qu’il s’agit de résultats mitigés. Globalement, les performances de [l’activité] ‘global markets’ devraient entraîner une légère révision à la hausse du consensus pour le [bénéfice par action], mais la marge brute de la banque privée, et plus particulièrement de [la banque universelle suisse], est inférieure aux attentes », rapporte L’Agefi Dow Jones, citant la banque Citi.
La banque britannique Standard Chartered a annoncé ce mercredi un résultat net en hausse de 16% au quatrième trimestre et légèrement supérieur aux attentes, à 1,07 milliard de dollars (962 millions d’euros). L’établissement très exposé aux pays émergents a toutefois mis l’accent sur les risques croissants pesant sur ses objectifs de rentabilité, citant le ralentissement économique global, les tensions commerciales et la vive contestation politique à Hong Kong, son principal marché. En début de semaine, le sino-britannique HSBC a également alerté sur ces vents contraires.
La banque Santander a présenté un résultat net au troisième trimestre 2019 à 510 millions d’euros, en baisse de 75 % par rapport au troisième trimestre 2018, à la suite d’une dépréciation de 1,5 milliards d’euros de sa filiale britannique et d’une provision de 103 millions d’euros en prévisions de charges liées au scandale de l’assurance emprunteur (PPI) en Grande-Bretagne.
Deutsche Bank perdait encore plus de 5% à la mi-journée après l’annonce d’une perte de 832 millions d’euros au troisième trimestre, liée à de nouveaux coûts exceptionnels. Elle succède à une perte de 3,15 milliards d’euros au deuxième trimestre, suite à l’annonce de la vaste restructuration de la première banque allemande, et contraste avec le bénéfice de 229 millions enregistré un an plus tôt.
Les flux investisseurs sur la zone euro n’ont jamais été aussi bas que durant la période de politique monétaire accommodante (QE) de la Banque centrale européenne (BCE), rapporte le Financial Times. Et les investisseurs s’inquiètent du retour du QE cette semaine après 10 mois de pause. Les investisseurs européens qui ont vendu leurs obligations à la Banque centrale ont préféré en effet acheter massivement des actifs étrangers plutôt que de rester sur la zone euro et se trouver en compétition avec la BCE. Un expert interrogé par le quotidien s’attend à ce que le phénomène reprenne mais dans des proportions moindres.
Les autorités de supervision du secteur financier de Suède et d’Estonie ont ouvert des procédures de sanction à l’encontre de Swedbank après des contrôles anti-blanchiment sur ses activités dans les pays baltes, ont annoncé mardi les deux régulateurs dans des communiqués séparés. La banque suédoise, qui a déjà admis des failles dans ses procédures, a dû remanier sa direction au printemps dernier en raison de cette affaire. Les opérations potentiellement frauduleuses de son entité estonienne pourraient avoir atteint 20 milliards d’euros par an entre 2010 et 2016, principalement au bénéfice de clients russes. Swedbank a perdu environ 40% de sa valorisation boursière depuis les premières révélations.
Alors les syndicats ont craint que la direction ne crée qu’un seul CSE, elle en a créé quatre. Une manière de calmer le jeu face à des syndicats inquiets sur bien d’autres sujets.