Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
Moody’s a relevé de deux crans, de Baa2 à A3, la note de crédit long terme de NordB. L’action de l’agence de notation suit le renflouement préventif de la banque allemande en difficulté par plusieurs entités publiques. Cette recapitalisation de 3,6 milliards d’euros a fait débat car elle contrevient aux règles européennes de sauvetage bancaire.
Venu de PwC, le futur patron devra changer les pratiques de la banque néerlandaise, accusée de laisser-aller dans la lutte contre le blanchiment d’argent.
Le régulateur a formulé des propositions visant à améliorer la transparence et la concurrence sur les comptes d’épargne liquide. Les épargnants pourraient y gagner 260 millions de livres d’intérêts supplémentaires.
La banque publique italienne Monte dei Paschi di Siena a indiqué jeudi qu’elle s’attendait à réaliser 1,2 milliard d’euros de profits net au dernier trimestre 2019, après avoir réduit la valeur des actifs d’impôts différés dans son bilan comptable. Elle a précisé que les réductions d’impôts récemment réintroduites par le gouvernement avaient diminué son futur revenu imposable, et donc la valeur de ses actifs d’impôts différés.
Augustin de Romanet, le président de Paris Europlace, a défendu Blackrock dans la tourmente . Il a aussi assuré que 4.000 nouveaux emplois seraient basés à Paris suite au Brexit.
La banque néerlandaise ABN Amro a annoncé ce jeudi que son conseil de surveillance a nommé Robert Swaak au poste de directeur général pour un mandat de quatre ans. Professionnel de l’audit, il est responsable de plusieurs clients globaux au sein du cabinet PwC, dont il a été président du conseil de direction aux Pays-Bas de 2006 à 2013.
Une résolution d'actionnaires pour la prochaine assemblée générale réclame que la banque britannique sorte des énergies fossiles, dont elle est le premier financeur européen.
Des sociétés étrangères spécialisées dans les interfaces de programmation espèrent se faire une place sur le marché français, très prometteur mais encore peu efficace.
ÉCONOMIE LOCALE C’est à Millery dans le Rhône, près de Lyon, que le transporteur de fonds et opérateur de sécurité fiduciaire Loomis a installé un distributeur automatique de billets (DAB) à la demande de la commune (photo). Huit ans après la fermeture de la dernière agence bancaire, la maire de ce bourg de 4.500 habitants a souhaité redonner du souffle aux commerces et au marché locaux qui ne sont pas toujours équipés de terminaux de paiement électroniques, considérés comme coûteux, et travaillent beaucoup avec des espèces. Loomis avait installé un premier DAB en mai 2018 dans le parc d’attraction Spirou d’Avignon et Brinks avait fait de même à Locmaria-Plouzané l’été dernier. Ces installations répondent à un besoin d’accéder aux espèces alors que les banques se plaignent des coûts trop élevés liés au maintien des automates dont l’utilisation se réduit.
Ces deux là sont faits pour s’entendre. Le champion bancaire espagnol, Santander, a fait de Rafael Nadal son ambassadeur pour les prochaines années. Le joueur de tennis, sans doute le plus grand sportif de l’histoire du pays, avait déjà porté au début de sa carrière les couleurs de Banesto, l’une des enseignes du groupe, mais il collaborait depuis 2014 avec le concurrent Banco Sabadell. Pour reconquérir le cœur du Majorquin au palmarès long comme les titres de noblesse d’un grand d’Espagne, Ana Botín, la présidente de Santander, aurait mis sur la table un million d’euros par an, selon les indiscrétions de la presse locale.
Une résolution d'actionnaires pour la prochaine assemblée générale réclame que la banque britannique sorte des énergies fossiles, dont elle est le premier financeur européen.
Un groupe d’actionnaires de Barclays coordonné par l’ONG ShareAction a déposé une résolution demandant à la banque britannique d’élaborer un plan pour arrêter de financer les énergies fossiles.
Goldman Sachs a dévoilé pour la première fois les données financières de ses activités à destination des particuliers, qui regroupent la banque en ligne Marcus, les cartes de crédit, dont celle développée pour Apple, et la gestion de fortune. Cette division, dont les chiffres seront désormais publiés chaque trimestre, a généré 822 millions de dollars de revenus au troisième trimestre 2019, soit 2,4% du PNB de la banque américaine. Dans un avis transmis à la Securities and exchange commission (SEC), Goldman Sachs précise que ses pertes de crédit potentielles à fin septembre 2019 s'élevaient à 302 millions de dollars, contre 338 millions en 2018. Autre changement annoncé par Goldman Sachs : la suppression du segment Investissement et prêt (Investing and lending), créé en 2009. Les revenus de cette ligne seront désormais répartis entre les quatre segments que comptera Goldman Sachs : Investment Banking, Global Markets, Asset Management et Consumer & Wealth Management.
Alvarez & Marsal élargit son offre en France en lançant une activité Evaluation et Modélisation (Valuation Services), dirigée par Thomas Gounel, managing director. La société de services, qui veut s’imposer dans ce domaine comme un acteur de référence sur le marché français, compte désormais près de 80 collaborateurs en France pour ses sept expertises et devrait rapidement dépasser la centaine dès 2020.
Sans surprise, l’Assemblee nationale a adopté à 91 voix contre 16 la proposition de résolution émise par 66 députés, pour beaucoup issus de la majorité, enjoignant au gouvernement d’aménager les derniers accords de la réglementation Bâle 3 lors de leur transposition en droit français. Le texte mettait en exergue le fait que les banques américaines demeuraient beaucoup moins touchées par cette réglementation que leur homologues européennes. Cette résolution ne constitue qu’un avis et a donc une portée avant tout symbolique. L’organisation Finance Watch s’était toutefois opposée à ce projet de résolution, estimant que les accords de Bâle, tels qu’ils étaient rédigés, avaient pour objectif « de contribuer à créer un système bancaire mondial stable avec des banques bien capitalisées ».
Goldman Sachs a dévoilé pour la première fois les données financières de ses activités à destination des particuliers, qui regroupent la banque en ligne Marcus, les cartes de crédit, dont celle développée pour Apple, et la gestion de fortune. Cette division, dont les chiffres seront désormais publiés chaque trimestre, a généré 822 millions de dollars de revenus au troisième trimestre 2019, soit 2,4% du PNB de la banque américaine.
Alors que l’idée d’une consolidation bancaire laisse de nombreux banquiers sceptiques, Frédéric Oudéa se tient sur le pied de guerre. «Nous pourrions être à un tournant pour l’Europe, et je veux être prêt à saisir l’opportunité», a déclaré le patron de la Société Générale au Financial Times. «Si cette consolidation, qui est une conséquence logique d’une union bancaire achevée, se produit, vous aurez très peu de combinaisons. N’imaginez pas une rafale de transactions, mais la Société Générale devra en faire partie», poursuit le directeur général de la banque française. Selon le dirigeant, il existe aujourd’hui un soutien des politiques et des superviseurs en Europe pour la création d’un champion européen de la banque d’investissement, tout en restant prudent, afin de ne pas laisser le marché aux banques américaines. Des rumeurs de fusion, notamment avec UniCredit, entourent régulièrement la Société Générale, qui vaut 26,5 milliards d’euros en bourse.