Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
Les moins de 20 ans ne peuvent pas le connaître. En 2005, juste avant sa naissance officielle, La Banque Postale affichait un coefficient d’exploitation (coex, ratio charges sur PNB) de près de 95 % ! A comparer à 55 % pour les caisses régionales du Crédit Agricole et une moyenne de marché alors de 61,5 %. Le sujet était si épineux que l’agrément même à la création de notre « banque publique pas comme les autres » était assorti d’un objectif de 77 % en 2010. En 2014, La Banque Postale espérait finalement passer sous les 80 % en… 2020. Grâce à l’intégration de CNP Assurances, ce sera chose faite. Son coex va s’améliorer de plus de 20 points. Il était de 83,8 % en 2019.
Indépendance. Le France Payments Forum qui s’est tenu à Paris début mars aura été l’occasion de montrer une unité exemplaire : il est grand temps d’empêcher que la filière paiements européenne devienne dépendante d’acteurs étrangers. En ligne de mire, les big tech qui poussent leurs pions dans le paiement mobile, dans le paiement en ligne et même dans le crédit aux entreprises. La Commission européenne et localement la direction du Trésor et la Banque de France ont mesuré le risque et veulent désormais se coordonner pour créer un environnement favorable à l’émergence des acteurs européens du paiement. Si elles ne peuvent agir directement, elles feront en sorte d’aider à la création d’EPI, European Payment Initiative, le futur réseau de paiement européen alternatif. En Europe, 17 pays n’ont pas de réseau de paiement local et dépendent des réseaux internationaux. Ce projet encore à l’étude devrait être présenté à la fin de du mois.
La succursale française du groupe néerlandais veut fidéliser ses clients grâce à un compte courant gratuit et au crédit immobilier, peu rentable dans le contexte de taux bas.
Swedbank a hébergé 4,8 milliards de dollars (4,2 milliards d’euros) d’opérations violant potentiellement les sanctions américaines, selon un rapport du cabinet d’avocats Clifford Chance révélé mercredi par la banque suédoise. L'établissement va communiquer ses conclusions à l’Ofac (Office of Foreign Asset Control) et s’engage à coopérer dans cette affaire, en lien avec le scandale de blanchiment d’argent dans les pays baltes, qui touche plusieurs banques scandinaves.
HSBC a désigné un nouveau directeur général (DG) pour la Chine, marché clé pour la banque sino-britannique. Le promu, Mark Wang, était jusqu'à présent responsable des activités de banque d’investissement dans le pays, indique le communiqué du groupe. Le mois dernier, le groupe a annoncé une restructuration massive sous la houlette de son DG par intérim Noel Quinn. Alors que la banque prévoit de supprimer environ 35.000 emplois, principalement aux Etats-Unis et en Europe où ses métiers sont peu rentables, l’Asie a été largement épargnée.
Deutsche Bank adapte son plan de financement à la crise du coronavirus. La banque allemande a annoncé dans un communiqué qu’elle n’exercerait pas l’option de remboursement dont elle dispose sur une ligne de 1,25 milliard d’euros d’obligations Additional Tier 1. Cette option de premier rachat était fixée au 30 avril 2020. Deutsche Bank va donc conserver ces titres. Ils paient un coupon de 6,25%. Les options de premier rachat sur ces titres perpétuels sont habituellement exercées par les banques. En revanche, Deutsche Bank remboursera le 26 mai une ligne de 800 millions de dollars de titres privilégies (trust preferred securities) émis par sa holding Deutsche Bank Contingent Capital Trust II.
Deutsche Bank adapte son plan de financement à la crise du coronavirus. La banque allemande a annoncé dans un communiqué qu’elle n’exercerait pas l’option de remboursement dont elle dispose sur une ligne de 1,25 milliard d’euros d’obligations Additional Tier 1. Cette option de premier rachat était fixée au 30 avril 2020. Deutsche Bank va donc conserver ces titres. Ils paient un coupon de 6,25%.
Swedbank a hébergé 4,8 milliards de dollars (4,2 milliards d’euros) d’opérations violant potentiellement les sanctions américaines, selon un rapport du cabinet d’avocats Clifford Chance révélé ce mercredi par la banque suédoise. L'établissement va communiquer ses conclusions à l’OFAC (Office of Foreign Asset Control) et s’engage à coopérer dans cette affaire, en lien avec le scandale de blanchiment d’argent dans les pays baltes qui touche plusieurs banques scandinaves.
HSBC a désigné un nouveau directeur général (DG) pour la Chine, marché clé pour la banque sino-britannique. Le promu, Mark Wang, était jusqu'à présent responsable des activités de banque d’investissement dans le pays, indiue le communiqué du groupe.
Face au coronavirus et à la chute du pétrole, les prêteurs européens ne sont pas exposés de la même manière aux risques de défaillance de leurs clients.
Les établissements britanniques annoncent des mesures de soutien aux consommateurs et aux entreprises face au coronavirus. RBS a annoncé mardi matin qu’elle permettrait aux particuliers touchés par le virus de différer jusqu’à trois mois le paiement des mensualités de leur crédit immobilier ou d’autres prêts. Elle va aussi supprimer les commissions liées aux retraits anticipés sur des produits d’épargne et rembourser les frais sur les avances de trésorerie liées aux cartes de crédit. Sa filiale Natwest a déjà présenté un dispositif pour les PME. Lloyds Banking Group, le premier prêteur du Royaume-Uni, va accorder des remises sur les commissions et les créances de certaines PME pénalisées par le coronavirus. De son côté, Barclays indique qu’elle contacte ses clients entreprises pénalisées par le Covid-19 pour leur proposer une pause de 12 mois dans leurs remboursements, sur les prêts de plus de 25.000 livres.
La banque espagnole Santander a indiqué ce mardi qu’elle avait demandé aux salariés de ses centres d’affaires à Madrid de travailler chez eux pendant au moins 15 jours. Le groupe, qui aurait également déplacé lundi environ 60 traders pour assurer la continuité de ses activités de trading, a par ailleurs confirmé la tenue de son assemblée générale le 3 avril. Sa concurrente BBVA a décidé de fermer un des bâtiments de son siège madrilène après qu’un de ses salariés a été testé positif au coronavirus. La deuxième banque du pays, dont le siège emploie 7.000 personnes, ne précise pas combien de personnes sont concernées par cette mesure.