L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La banque centrale de Turquie (BCT) a laissé jeudi son principal taux directeur inchangé à l’issue de la réunion de son comité de politique monétaire. Le taux repo à 7 jours est maintenu à 19% comme attendu par les économistes.
La Banque d’Angleterre (BOE) a laissé son taux directeur et le montant de son programme d’achats d’actifs inchangés jeudi à l’issue de sa réunion de politique monétaire, comme attendu par la plupart des économistes.
La Reserve Bank of Australia (RBA) a laissé comme prévu son principal taux directeur inchangé à un plus bas historique de 0,1%. Elle a aussi réitéré son intention de maintenir sa politique monétaire accommodante actuelle aussi longtemps que possible malgré une reprise économique qui accélère.
La livre turque continue de se déprécier alors que la banque centrale (BCT) tient cette semaine une réunion de politique monétaire et après la publication lundi d’une nouvelle hausse de l’inflation en avril. La devise perd plus de 1% par rapport au dollar à 8,33 livres ce mardi.
La Banque centrale européenne (BCE) pourrait commencer «à penser à sortir progressivement du mode d’urgence du côté de la politique monétaire si, en accélérant la campagne de vaccination, nous parvenons à avoir vacciné 70% de la population adulte européenne d’ici à l’été et si l’économie commence à prendre de la vitesse», a déclaré le vice-président de l’institution Luis de Guindos, dans un entretien à La Repubblica publié lundi. Moins de 30% de la population de l’Union européenne (UE) a reçu une première dose de vaccin contre le coronavirus. Luis de Guindos a averti contre un maintien trop prolongé des mesures d’assouplissement monétaire, estimant que les effets secondaires pourraient être aussi dommageables qu’un retrait trop précoce du soutien monétaire.
La Banque centrale européenne (BCE) pourrait commencer «à penser à sortir progressivement du mode d’urgence du côté de la politique monétaire si, en accélérant la campagne de vaccination, nous parvenons à avoir vacciné 70% de la population adulte européenne d’ici à l’été et si l’économie commence à prendre de la vitesse», a déclaré le vice-président de l’institution Luis de Guindos, dans un entretien à La Repubblica publié lundi.
L’Agefi a invité deux économistes à confronter leurs points de vue – opposés – sur l’annulation de la dette publique détenue par la Banque centrale européenne (BCE).
Les taux des obligations souveraines allemandes ont progressé mercredi matin, passant même de -0,25% à -0,20% à un moment pour le Bund à 10 ans, sans doute un peu tirés par les taux longs américains, également en hausse jusqu’à 1,65% (+3 pb) pour les US Treasuries 10 ans en amont du FOMC, mais aussi par les autres taux de la zone euro. Après leur sous-performance de mardi, à cause d’une offre de titres qui a sans doute fini par peser un peu sur les marchés, les BTP italiens à 10 ans ont poursuivi leur hausse.
Les taux des obligations souveraines allemandes ont progressé mercredi matin, passant même de -0,25% à -0,20% à un moment pour le Bund à 10 ans, sans doute un peu tirés par les taux longs américains, également en hausse jusqu’à 1,65% (+3 pb) pour les US Treasuries 10 ans en amont du FOMC, mais aussi par les autres taux de la zone euro.
La Banque du Japon (BoJ) a maintenu mardi ses mesures de soutien massives à l’économie notamment son taux directeur à -0,1%. Alors que le pays a déclaré, samedi pour la troisième fois depuis le début de la crise sanitaire, l’état d’urgence dans la capitale Tokyo, à Osaka et dans deux autres préfectures, la BoJ a réaffirmé son avis selon lequel la troisième économie mondiale se dirigeait vers un rebond modéré. Les exportations ont été portées par une demande solide en provenance des Etats-Unis et de Chine. Surtout, elle anticipe désormais à nouveau que l’inflation n’atteindrait pas son objectif de 2% avant plusieurs années : la banque centrale a abaissé ses prévisions d’inflation de base (CPI) à +0,1% pour l’exercice fiscal 2021 ayant débuté le 1er avril (au lieu de +0,5% en janvier), puis à +0,8% pour 2022, et +1% pour 2023.
La Banque du Japon (BoJ) a maintenu mardi ses mesures de soutien massives à l’économie notamment son taux directeur à -0,1% et son engagement à encadrer les rendements à long terme autour de zéro. «L’économie japonaise devrait se rétablir, même si le niveau d’activité sera inférieur au niveau d’avant-pandémie, principalement pour les secteurs offrant des services en face à face, écrit la banque centrale dans son communiqué de politique monétaire. Nous prendrons sans hésiter des mesures d’assouplissement monétaire supplémentaires si nécessaire, en gardant un oeil étroit sur la pandémie.»
La Banque centrale européenne (BCE) a réaccéléré son programme d’achats d’urgence pandémique (PEPP) la semaine dernière, avec 22,2 milliards d’euros nets acquis sur les marchés (ou 4,4 milliards par jour), à nouveau comme fin mars. Un chiffre à comparer avec les 13,7 milliards d’achats nets hebdomadaires, ou 2,8 milliards quotidiens, sur les deux premières semaines d’avril. Au total, le PEPP atteint désormais 998,8 milliards d’euros sur les 1.850 milliards à investir potentiellement jusqu’à fin mars 2022. Alors que l’on voit les gouverneurs de la BCE les plus «hawkish» (faucons) vouloir ralentir le programme dès que possible, la banque centrale ne devrait pas réduire ces mesures de soutien tant que l’économie de la zone euro n’a pas atteint son potentiel de croissance (PIB réel et potentiel) et que l’inflation n’est pas revenue à 2%, a insisté lundi Fabio Panetta, l’un des membres du directoire de l’institution.