L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Comme elle l’avait promis le 11 mars, la Banque centrale européenne (BCE) a bien augmenté les achats de son programme d’urgence pandémique (PEPP) en mars, à 73,5 milliards d’euros (sur 23 jours ouvrés), après 59,9 milliards en février et 53 milliards en janvier (sur 20 jours ouvrés). Et ce même si ces achats ont chuté de moitié la semaine dernière, à 11 milliards au lieu des 19 et 21 milliards les deux précédentes semaines. Ce total, le plus bas depuis janvier, est très probablement dû au week-end de Pâques. Au bout du compte, le PEPP détient désormais 943,7 milliards d’euros de dette sur les 1.850 milliards qu’il peut théoriquement investir d’ici à mars 2022.
Le président de la Réserve fédérale (Fed) de Dallas, Robert Kaplan, estime dans un entretien accordé au Wall Street Journal que le moment n’est pas venu pour la banque centrale américaine de réduire son soutien à l'économie. Robert Kaplan a refusé de fixer un calendrier concernant cette échéance. Le responsable reste optimiste pour l'économie et prévoit une croissance de 6,5% aux Etats-Unis en 2021. Il s’attend à ce que le taux de chômage, qui se situe à 6% actuellement, recule à 4% cette année, et à ce que l’inflation, qui a atteint 1,6% sur un an en février, remonte à 2%-2,1%.
Comme elle l’avait promis le 11 mars, la Banque centrale européenne (BCE) a bien augmenté les achats de son programme d’urgence pandémique (PEPP) en mars, à 73,5 milliards d’euros (sur 23 jours ouvrés), après 59,9 milliards en février et 53 milliards en janvier (sur 20 jours ouvrés). Et ce même si ces achats ont chuté de moitié la semaine dernière, à 11 milliards au lieu des 19 et 21 milliards les deux précédentes semaines. Ce total, le plus bas depuis janvier, est très probablement dû au week-end de Pâques.
Le président de la Réserve fédérale (Fed) de Dallas, Robert Kaplan, estime dans un entretien accordé au Wall Street Journal que le moment n’est pas venu pour la banque centrale américaine de réduire son soutien à l'économie, mais qu’il faudra modérer les mesures de relance lorsqu’il sera évident que la pandémie de coronavirus se dissipe et que l'économie atteindra les objectifs de la Fed, afin de maintenir la reprise sur les rails.
La Banque centrale d’Australie (RBA) a laissé mardi ses taux d’intérêt inchangés, à un niveau historiquement bas qu’elle s’engage à maintenir aussi longtemps que nécessaire pour réduire le chômage et amener l’inflation de manière durable dans sa fourchette cible de 2% à 3% : le taux de dépôt resterait ainsi à 0,1% au moins jusqu’en 2024. La RBA l’a abaissé à trois reprises l’an dernier, de 0,75% à 0,50% le 4 mars, de 0,50% à 0,25% le 8 avril et de 0,25% à 0,10% le 4 novembre. Elle avait également annoncé un programme de contrôle de la courbe des taux pour maintenir les rendements des obligations d’État à 3 ans à 0,1%, et a lancé un vaste programme d’assouplissement quantitatif ciblant les obligations à plus long terme.
La Banque centrale d’Australie (RBA) a laissé mardi ses taux d’intérêt inchangés, à un niveau historiquement bas qu’elle s’engage à maintenir aussi longtemps que nécessaire pour réduire le chômage et amener l’inflation de manière durable dans sa fourchette cible de 2% à 3% : le taux de dépôt resterait ainsi à 0,1% au moins jusqu’en 2024. La RBA l’a abaissé à trois reprises l’an dernier, de 0,75% à 0,50% le 4 mars, de 0,50% à 0,25% le 8 avril et de 0,25% à 0,10% le 4 novembre. Elle avait également annoncé un programme de contrôle de la courbe des taux pour maintenir les rendements des obligations d’État à 3 ans à 0,1%, et a lancé un vaste programme d’assouplissement quantitatif ciblant les obligations à plus long terme.
La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a estimé mercredi que les activités du secteur financier non bancaire devraient être « correctement supervisées et régulées » à partir du moment où elles ont un impact sur les banques par le biais notamment de contreparties.
La hausse des prix de l'énergie et les perturbations dans les chaînes d’approvisionnement ont porté l’inflation en Allemagne à 2% en rythme annuel en mars, soit au-dessus de l’objectif de la Banque centrale européenne (BCE), montre la première estimation publiée mardi par Destatis, l’office fédéral de la statistique. La hausse de l’indice des prix à la consommation calculé aux normes européennes IPCH était de 1,6% sur un an en février. Les prix de l'énergie ont augmenté de près de 5% sur un an en mars. Parallèlement, la pandémie et les perturbations qu’elle provoque dans l’industrie comme des services continuent de produire des distorsions de prix. L’inflation allemande pourrait évoluer «entre 3% et 4% au second semestre de cette année», estime Carsten Brzeski, d’ING. La présidente de la BCE, Christine Lagarde, avait reconnu le 11 mars dernier que l’inflation pourrait atteindre 2% vers la fin de l’année.
La hausse des prix de l'énergie et les perturbations dans les chaînes d’approvisionnement ont porté l’inflation en Allemagne à 2% en rythme annuel en mars, soit au-dessus de l’objectif de la Banque centrale européenne (BCE), montre la première estimation publiée mardi par Destatis, l’office fédéral de la statistique. La hausse de l’indice des prix à la consommation calculé aux normes européennes IPCH était de 1,6% sur un an en février.
La Banque nationale suisse (BNS) a maintenu jeudi sa politique monétaire ultra-accommodante, marquée par les taux d’intérêt les plus bas du monde, en réaffirmant qu’elle continuerait d’intervenir sur les marchés de changes en dépit de la dépréciation récente du franc. Son taux directeur (taux de dépôt) reste, comme prévu, fixé à -0,75%.
Et de quatre. En cinq ans, pas moins de quatre gouverneurs se sont succédé à la tête de la banque centrale turque. Depuis son arrivée à la tête de l’institution en novembre 2020, Naci Agbal, le gouverneur limogé, a appliqué une politique agressive de relèvement des taux, destinée à lutter contre une inflation galopante et la dépréciation de la lire turque.Cette vision était aux antipodes des vues du président Erdogan, partisan d’une forte croissance alimentée par des crédits bon marché.
La Banque de France affiche pour 2020 un résultat ordinaire avant impôts en baisse à 4,97 milliards d’euros, contre 6,49 milliards en 2019. «La politique monétaire explique l’essentiel de la baisse de notre résultat», commente son dirigeant, François Villeroy de Galhau. L’augmentation de la taille du bilan, de 1.142 milliards d’euros en 2019 à 1.741 milliards fin 2020, trouve la même origine. 51% de cette hausse vient de la croissance des prêts octroyés aux établissements de crédit (301 milliards d’euros), et 38% des achats nets au titre de la politique monétaire (227 milliards d’euros). Sur les 4,9 milliards de résultat ordinaire, 1,15 milliard a été doté au fonds pour risques généraux destiné à couvrir les risques financiers hors risque de change (9,15 milliards au total).
La Banque de France n’a pas échappé aux conséquences de la crise. Elle affiche pour l’année 2020 un résultat ordinaire avant impôts en baisse à 4,97 milliards d’euros, contre 6,49 milliards d’euros en 2019. «La politique monétaire explique l’essentiel de la baisse de notre résultat», commente le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau.
Alors que la saison des assemblées générales va bientôt commencer, les Principes pour l’Investissement Responsable (PRI), soutenus par les Nations Unies, publient un nouveau rapport sur le sujet intitulé « Making Voting Count » («Pour que le vote compte»). Ce document de 16 pages fournit des conseils à ses 3.600 signataires, gérant plus de 100.000 milliards de dollars d’actifs, sur la manière dont ils peuvent concevoir des principes de vote pour orienter et guider leur vote sur les résolutions d’actionnaires. Les principes de vote sont «des déclarations de haut niveau qui expliquent la position de l’investisseur sur les questions ESG et la manière dont il vote pour faire progresser ces questions», explique le rapport. Les investisseurs devraient divulguer publiquement leurs principes de votes pour permettre aux clients, aux souscripteurs et à toutes les autres parties prenantes de les examiner soigneusement. Il est également recommandé aux investisseurs d’envisager une déclaration publique préalable sur leurs intentions de vote, sur l’historique de leurs votes et la logique de leurs décisions de vote. Selon les PRI, les investisseurs devraient soutenir les résolutions qui sont cohérentes avec leurs principes de vote en utilisant le vote comme un moyen d’informer les entreprises dans lesquelles ils investissent de leurs points de vue, tout en affirmant leur soutien aux bonnes pratiques des entreprises.
La Banque centrale européenne (BCE) a bien augmenté de près de 50% ses achats d’obligations sur les marchés la semaine dernière, mettant ainsi en application sa promesse du 11 mars d’accélérer l’utilisation des 1.850 milliards d’euros prévus par son programme d’achats d’urgence pandémique (PEPP). Sur la semaine au 19 mars, les achats de ses deux programmes (APP et PEPP) ont atteint 28 milliards d’euros, 48% de plus que la semaine précédente, et le montant le plus élevé depuis le 4 décembre. Pour le seul PEPP, le montant investi a atteint 21,05 milliards d’euros, 50% de plus que la semaine précédente.
La Banque centrale européenne (BCE) l’avait promis, elle l’a fait. Ses statistiques hebdomadaires montrent qu’elle a bien augmenté de près de 50% ses achats d’obligations sur les marchés la semaine dernière, mettant ainsi en application sa promesse du 11 mars d’accélérer l’utilisation des 1.850 milliards d’euros prévus par son programme d’achats d’urgence pandémique (PEPP).