L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La Banque de réserve de l’Inde (RBI), la banque centrale indienne, a annoncé mardi la nomination à sa tête de Shaktikanta Das, au lendemain de la démission surprise d’Urjit Patel. Le gouvernement a approuvé la nomination de Shaktikanta Das, ancien secrétaire aux Affaires économiques de l’Inde, pour trois ans, précise un communiqué. La Bourse indienne et la roupie avaient fortement baissé lundi en réaction au départ d’Urjit Patel, perçu comme la conséquence des pressions exercées par le gouvernement sur la banque centrale. Elles ont terminé mardi en hausse, soutenues entre autres par les premiers résultats des élections de trois Etats du pays.
La Banque de réserve de l’Inde (RBI), la banque centrale indienne, a annoncé mardi la nomination à sa tête de Shaktikanta Das, au lendemain de la démission surprise d’Urjit Patel. Le comité des nominations du gouvernement a approuvé la nomination de Shaktikanta Das, ancien secrétaire aux Affaires économiques de l’Inde, pour trois ans, précise un communiqué officiel.
La Banque du Canada (BoC) a laissé sa politique monétaire inchangée mercredi. La BoC, qui a relevé 5 fois son taux directeur depuis juillet 2017, a répété que le resserrement monétaire devrait se poursuivre pour atteindre l’objectif d’inflation fixé à 2%. Le taux cible de financement au jour le jour, principal instrument de la politique monétaire canadienne, reste fixé à 1,75%, donc bien en dessous du niveau neutre, estimé entre 2,5 % et 3,5%. Selon la BoC, la baisse récente des prix à la pompe devrait entraîner un ralentissement de l’inflation, de 2,4% en octobre.
La banque centrale d’Australie a annoncé aujourd’hui qu’elle maintenait son taux d’intervention à 1,5%, restant optimiste sur les perspectives économiques. L’inflation mesurée par les prix de détail restant faible, ce qui motive le statu quo monétaire, les marchés ne prévoyant pas une hausse des taux avant 2020. La Banque de Réserve d’Australie a pour la dernière fois modifié ce taux en août 2016, en l’abaissant d’un quart de point. Philip Lowe, gouverneur de la banque centrale, anticipe une croissance annuelle de 3,5% cette année et la suivante, grâce à l’investissement des entreprises et aux investissements publics dans les grands travaux.
La Banque centrale européenne (BCE) devrait acquérir moins de titres de dette souveraine italienne et espagnole à partir de janvier, en raison d’une modification de la clé de répartition de son capital. La part de l’Allemagne au capital de la BCE augmentera au 1er janvier à 18,4%, contre 18% actuellement, tandis que celle de l’Italie diminuera de 12,3% à 11,8%, et que celle de l’Espagne passera de 8,8% à 8,3%. La part de la France au capital de la BCE augmentera légèrement, de 14,18% actuellement à 14,20% au 1er janvier, selon la BCE. Ces changements devraient affecter les achats d’obligations réalisés par la BCE dans le cadre de son programme d’assouplissement quantitatif (QE). Jusqu'à présent, la BCE a réalisé ses achats en respectant la clé de répartition de son capital et dispose de ce fait d’un important stock de Bunds allemands. Elle détient actuellement environ 513 milliards d’euros d’emprunts d’Etat allemands et 362 milliards d’euros de dette souveraine italienne.
La Banque centrale européenne (BCE) devrait acquérir moins de titres de dette souveraine italienne et espagnole à partir de janvier, en raison d’une modification de la clé de répartition de son capital.
Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, a affirmé lundi que l’institution prévoyait toujours de mettre fin à son programme d’achats d’actifs le mois prochain et a rejeté les inquiétudes au sujet du ralentissement économique récent de la zone euro.
Le rendement devrait de nouveau s’éroder, de 20 points de base pour l’ensemble des fonds euros, Les meilleurs contrats devraient voir leurs taux baisser significativement pour éviter leur dilution
Les responsables de la Banque centrale européenne (BCE) ont souligné lors de leur réunion d’octobre la nécessité de réaffirmer l’arrêt du programme d’achat d’actifs à la fin de l’année en dépit de risques croissants pour l'économie, montre le compte rendu de leurs débats, publié hier. Les positions exprimées en faveur de nouvelles facilités de financement pour les banques ou d’une analyse plus prudente de la situation économique ont été isolées, précise le document. Les banquiers centraux ont pris acte de données économiques décevantes lors de leur réunion des 24 et 25 octobre mais ont conclu à des perspectives d’ensemble toujours favorables en matière de croissance et d'évolution des prix. Certains investisseurs se sont interrogés sur la détermination de la BCE à mettre fin à son programme d’assouplissement quantitatif (QE) en décembre et à commencer à relever ses taux d’intérêt après l'été 2019.
« Bitcoin est en quelque sorte une engeance maléfique de la crise financière : la combinaison d’une bulle, d’une pyramide de Ponzi et d’un désastre environnemental. »
Dans ses perspectives économiques d'automne, publiées ce mercredi, l'Organisation de coopération et de développement économiques anticipe toujours une croissance mondiale à 3,7% cette année mais ne table plus que sur 3,5% en 2019.
La Banque d’Angleterre (BoE) a annoncé qu’elle avancerait au 28 novembre la publication des résultats des tests de résistance bancaires et qu’elle pourrait livrer ainsi une analyse de la manière dont elle compte gérer l'éventualité d’un Brexit sans accord avant que le Parlement ne se prononce sur l’accord de retrait. La publication du Rapport de stabilité financière (FSR) et des résultats complets des stress tests des grandes banques britanniques était initialement prévue pour le 5 décembre.