Nos articles d’actualités et d’analyse sur l’allocation des investisseurs par grandes classes d’actifs - actions, obligations, crédit, actifs réels, immobilier.
La guerre commerciale initiée par la Maison Blanche ainsi que le relèvement des taux américains ont donné un coup d’arrêt brutal à l’engouement des investisseurs pour les actions américaines. Les fonds d’actions américaines, privilégiées la semaine précédente à hauteur de 34 milliards de dollars, ont subi des sorties nettes de près de 25 milliards de dollars durant la semaine au 21 mars, selon la dernière étude hebdomadaire de Bank of America Merrill Lynch qui reprend des données du spécialiste de l'évolution dans le monde EPFR Global. Au total, les fonds d’actions, toutes zones géographiques confondues, ont enregistré des sorties nettes de 19,9 milliards de dollars, dont 18,6 milliards de dollars sur les ETF.
Laurent Denize, global co-chief investment officer chez ODDO BHF AM, nous précise le positionnement de son groupe franco-allemand, récemment constitué. Il est notamment en train de mener une réflexion sur les sous-segmentations de la clientèle institutionnelle au niveau européen.
Pour le mois de février 2018, la collecte nette d’assurance vie s’établit à 1,7 milliard d’euros, selon les chiffres de la Fédération française de l’assurance (FFA). Ce qui porte à 4 milliards d’euros la collecte depuis le début de l’année.
L’écart entre les actions américaines et les actions européennes s’est une nouvelle fois creusé au cours du dernier mois. Si le Nasdaq 100 a franchi un nouveau record, le Stoxx 600 est resté proche des niveaux atteints lors de la prise de bénéfices de ce début d’année. Les actions émergentes occupent une situation intermédiaire. La vigueur de l’économie américaine et le dynamisme des Gafa nourrissent les attentes des bénéficiaires et viennent soutenir les valeurs technologiques. L’ensemble des marchés actions (Europe et émergents) devraient néanmoins bénéficier à court terme du rebond des indices américains.
Après deux ans de consensus sur les actions européennes, les gestionnaires cherchent aujourd’hui à élargir leurs offres , Si les actions restent encore au centre de leurs préconisations, l’intérêt s’accroît pour des produits davantage tournés vers la performance absolue
Si les fondamentaux sur les actions leur restent favorables, les dernières déclarations de Donald Trump ont refroidi les investisseurs, Ce n’est plus une surchauffe de l’économie qui inquiète mais un changement des règles du commerce mondial
Sophie Elkrief, directrice des investissements et des placements à la MAIF, qui gère à ce titre un portefeuille de près de 19 milliards d’euros d’encours, affirme son intérêt pour des véhicules multi classes d’actifs ayant pour objectif de générer une performance absolue.
Face à l’accroissement de la réglementation pesant sur les investisseurs institutionnels, CACEIS a dû développer de nouvelles solutions destinées à les alléger, mais aussi à rechercher de la performance tout en tenant compte de leur cadre de risque. Dan Copin, Head of Equity Finance de CACEIS, nous décrit notamment les avantages du securities financing dans cette optique. Il a participé le 30 novembre dernier à la Journée nationale des investisseurs.
Columbia Threadneedle s’intéresse aux impacts sociaux au-delà de la performance financière à travers deux fonds obligataires à vocation sociale. En charge de l’investissement responsable de la société, Iain Richards souligne leur volonté d’intervenir là où le besoin se fait le plus sentir, à savoir dans les zones défavorisées.
Dix longues années après le début de la crise financière, la politique accommodante de la Banque Centrale Européenne (BCE) commence à porter ses fruits : les principaux indicateurs de la zone Euro sont au vert, les carnets de commandes des entreprises sont en hausse et la confiance en l’avenir n’a jamais été aussi forte. Cedrus Partners expose les opportunités d’investissement alternatives qui permettent aux PME et ETI françaises d’optimiser l’allocation de leur portefeuille.
D’une semaine sur l’autre, de grands intervenants de la Place révèlent leur politique d’investissement par classes d’actifs et zones géographiques, Un rendez-vous pendant six mois avec trois partenaires choisis par la rédaction de L’Agefi Actifs afin de décrypter leurs allocations
Depuis 4 ans, Malakoff Médéric accélère ses investissements dans les actifs non cotés, présentant une duration longue et quasi similaire à celle de son passif. Anne Courrier, directrice des investissements de l’institution, nous décrit les équipes dédiées à la gestion de ces actifs et leurs risques inhérents, lesquels permettent toutefois de capter un surcroît de rendement important pour le groupe. Elle participera le 30 novembre prochain à la Journée Nationale des Investisseurs.
Les investisseurs institutionnels ont tendance à investir dans des sous-jacents de dette privée de moins en moins traditionnels, selon Deborah Shire, responsable de l’expertise Structured Finance chez AXA IM. Pour limiter le risque lié à ces actifs, il est, selon elle, nécessaire de s’entourer d’une équipe capable de sourcer les projets, et de réfléchir à une diversification internationale. Elle a participé le 30 novembre dernier à la Journée Nationale des Investisseurs.
Karen Azoulay, responsable de la dette d’infrastructure au sein de BNP Paribas Asset Management (BNPP AM), précise le positionnement de son établissement dans un contexte où l’Etat privilégie la rénovation des infrastructures existantes et souhaite faire davantage appel aux financements privés. L’accompagnement des collectivités locales dans les projets liés au déploiement du très haut débit est notamment ciblé.
La croissance économique est en accélération et synchronisée mondialement, ce qui se répercute positivement sur les comptes des entreprises, dans un environnement de taux d’intérêt qui restent bas: l’environnement boursier est ainsi quasi idéal et a expliqué le fort démarrage de l’année, de l’ordre de 5% de progression en janvier des actions occidentales, et de 5% à 10% pour les actions émergentes... Ce rythme de progression apparaît un peu élevé et appelle quelques phases de corrections intermédiaires. Sur les taux d’intérêt, l’année 2018 sera marquée par un changement progressif des politiques monétaires, très accommodantes. Cette thématique devrait plutôt animer le second semestre. Pour ce qui est de la Réserve fédérale, le chemin semble, une fois de plus, bien balisé: trois hausses des Fed Funds de 0,25% durant l’année 2018 les porteront à un niveau somme toute bas et inédit de 2% / 2,25% pour une fin de cycle au début de l’année 2019. La nomination de Jerome Powell est pour l’instant perçue comme un non-événement. Nous pensons que la partie courte de la courbe des taux ne devrait pas trop bouger désormais et que les taux à dix ans pourraient se situer autour de 3% à la fin de l’année.
A la fin du mois de janvier, la volatilité sur les marchés s’est brusquement réveillée, les Bourses mondiales passant dans le rouge , Ce sont les anticipations de retour de l’inflation aux Etats-Unis qui ont déclenché le mouvement mais l’économie reste solide
Le relèvement de l’inflation à l’origine d’un rendement réel négatif n’y a rien fait. La collecte du Livret A et du Livret de développement durable et solidaire au titre du mois de janvier 2018 s’est élevée à 3,90 milliards d’euros pour l’ensemble des réseaux. L’encours total sur les deux produits atteint 379,9 milliards d’euros à fin janvier 2018. Dans son analyse, Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’Épargne relève que cette collecte est même supérieure à celle déjà très importante du premier mois de l’année 2017 (2,89 milliards d’euros). Pour le responsable, ce chiffre n’est pas en soi une surprise car le mois de janvier est, en règle générale, porteur pour le Livret défiscalisé. Sauf exception, la période coïncide pour les ménages après les fêtes, avec la constitution d'économies. Il y a également un phénomène de rattrapage par rapport à la fin du mois de décembre.
Russell Investments France positionne sa gestion multi-actifs comme étant une offre haut de gamme. Alain Zeitouni, son directeur de la gestion, explique à Instit Invest les implications qui en découlent en termes de moyens, de services et de résultats.