Le confinement rappelle cette évidence : les échanges entre collègues et la cohésion des équipes sont essentiels au bon fonctionnement d’une entreprise. La question est de savoir comment y arriver. Heureusement, la start-up Typeform a la solution, explique le média en ligne Sifted : récompenser les interactions positives entre les employés à l’aide du typecoin, une monnaie numérique d’une valeur de 10 centimes d’euro. Chaque salarié reçoit, au début du mois, 250 typecoins qu’il peut ensuite donner à ses collègues dont il juge les conseils ou le travail pertinent. Un tableau affiche en permanence le nombre de typecoins reçus par chaque employé. Collusion pour s’assurer de mutuels et bénéfiques versements de typecoins, demandes insistantes pour en obtenir à la moindre occasion, mécontentement des salariés les moins visibles au sein de l’entreprise : les effets du typecoin sont exactement ceux auxquels on pouvait s’attendre. Même dans la nouvelle économie, les vieux réflexes ont la vie dure.
A l’occasion de la publication de ses résultats du troisième trimestre, Paypal a donné des précisions sur son activité crypto, qui permettra à ses utilisateurs de vendre et d’acheter des cryptomonnaies d’ici début 2021.
Paypal a continué à tirer profit au troisième trimestre de l’essor de l’e-commerce à la faveur de la pandémie, qui a favorisé la hausse des ventes en ligne. Le BPA ajusté a dépassé les prévisions au troisième trimestre, ressortant à 1,07 dollar, contre 76 cents un an plus tôt. Selon ses estimations, le groupe devrait enregistrer une croissance de 27% à 28% de son bénéfice ajusté par action (BPA) sur l’ensemble de 2020, alors qu’il tablait sur une hausse de 25% auparavant. Au troisième trimestre, son chiffre d’affaires a bondi de 25%, à 5,46 milliards de dollars (4,65 milliards d’euros), contre 4,38 milliards un an plus tôt. Il a enregistré 15,2 millions de nouveaux comptes actifs au troisième trimestre, dont 1,5 million de commerçants.
Paypal a continué à tirer profit au troisième trimestre de l’essor de l’e-commerce à la faveur de la pandémie, qui a favorisé la hausse des ventes en ligne, et l’utilisation de sa plateforme de paiement.
Le groupe de paiements italien Nexi a annoncé ce lundi être entré en négociations exclusives en vue d’une fusion avec son concurrent Nets, basé au Danemark, dans le cadre d’une opération évaluée à près de 10 milliards de dollars (8,6 milliards d’euros).
Le spécialiste italien des paiements électroniques Nexi négocie le rachat de son concurrent danois Nets dans le cadre d’une transaction en actions d’environ 10 milliards de dollars (8,6 milliards d’euros) après le retrait de l’américain Global Payments, selon Reuters, qui cite quatre sources. La capitalisation de Nexi s'élève à 8,4 milliards d’euros. Cette transaction lui permettrait de prendre pied dans des régions du nord, du centre et de l’est de l’Europe. Le fonds américain de capital-investissement Hellman & Friedman, qui a pris le contrôle de Nets en 2017, travaille sur cette opération avec Credit Suisse et souhaite boucler la transaction d’ici la fin de l’année, selon deux des sources. Nexi, Nets, Hellman & Friedman et Global Payments n’ont pas souhaité commenter l’information auprès de l’agence de presse. Nexi a déjà annoncé au début du mois un accord de fusion avec son compatriote SIA.
Le fonds britannique AnaCap va acquérir 60% de Market Pay, plateforme de paiements créée en 2016 par le géant de la distribution. L’opération, en numéraire, «valorise la société sur la base d’une valeur d’entreprise de 300 millions d’euros», a indiqué le groupe Carrefour dans un communiqué vendredi. Créée en 2016 au sein du groupe Carrefour, la fintech fournit un moyen de paiement centralisé pour toutes les marques de l’enseigne (paiement par carte, sans contact ou mobile). Elle opère également les paiements via la carte de fidélité Pass. Au total, Market Pay opère un volume de 1,3 milliard de transactions par an, gère 45 000 terminaux de paiement et 5 millions de cartes, pour un chiffre d’affaires qui sera supérieur à 30 millions d’euros en 2020.
Lufax, la place de marché financière en ligne soutenue par le géant de l’assurance chinois Ping An, annonce aujourd’hui avoir fixé le prix des actions de son introduction en bourse (IPO) aux États-Unis à 13,50 dollars. Dans le cadre de cette IPO, elle compte lever 2,36 milliards de dollars, révèle Reuters. La société devrait commencer à être cotée à la bourse de New-York au plus tard dans la journée.
Entré au Nasdaq cette semaine, Root suscite moins d'enthousiasme que GoHealth, SelectQuote et Lemonade ces derniers mois. L'IPO de Lufax ce vendredi sera un bon test.
L'émetteur de cartes de crédit Visa a de nouveau été confronté à une chute des transactions internationales au troisième trimestre, qui ont chuté de 38%, le volume des transactions transfrontalières ayant reculé de 29% à changes constants. Il a publié mercredi un résultat net de 2,14 milliards de dollars au titre du trimestre écoulé, en baisse de 29% sur un an, soit 97 cents par action. Le résultat ajusté a atteint 1,12 dollar par action, dépassant le consensus FactSet, de 1,09 dollar. Le chiffre d’affaires a reculé de 17% sur la période, à 5,1 milliards de dollars, alors que les analystes tablaient sur 5 milliards. L’action Visa perdait 0,1% dans les échanges post-clôture à la Bourse. Le titre avait terminé la séance en repli de 4,8%.
La fintech Social Finance (SoFi) a reçu un agrément provisoire préalable de l’Office of the Comptroller of the Currency (OCC), le régulateur bancaire américain, sur sa candidature pour une charte de banque nationale, a indiqué la société mercredi. La demande pour «SoFi Bank, National Association», qui a été déposée en juillet, doit toujours être passée en revue par la Federal Deposit Insurance Corporation et la Réserve fédérale (Fed). Une licence bancaire permettrait à SoFi de conserver des dépôts bancaires de ses clients et de faire des prêts, sans devoir recourir à un partenaire bancaire comme c’est le cas actuellement. La start-up revendique 1,5 million de clients. Elle avait déjà déposé une demande de licence bancaire en 2017, mais l’avait retirée suite au départ de plusieurs de ses dirigeants, dont son cofondateur et ancien CEO Mike Cagney.
C’est la somme levée par Dimpl (ex-Moment) auprès d’Elaia, quelques mois seulement après une première levée de fonds de 1,5 million d’euros auprès d’Idinvest pour le compte d’Euler Hermes. Le concept ? Une assurance à la facture à prix fixe et sans coût caché, un paiement à l’échéance et une grande facilité d’usage grâce à une interface digitale offrant une expérience fluide. Cette nouvelle levée de fonds permettra à Dimpl de déployer sa nouvelle solution en Saas (Software as a Service) par abonnement annuel pour les entreprises qui veulent assurer un certain volume de factures (20.000 euros minimum), comme l’ont déjà fait Talent.io ou Zenconnect.
Longtemps négligées par les banques en raison de leur fragilité, les très petites entreprises sont désormais l’objet de toutes les attentions sous l’impulsion des néobanques.
Diversification. Paypal a annoncé vouloir proposer l’achat-vente de bitcoins et autres cryptomonnaies d’ici à quelques semaines à ses clients présents aux Etats-Unis. Cela pourrait faciliter l’accès du grand public aux cryptomonnaies, voire le préparer à l’usage des monnaies digitales sur lesquelles travaillent nombre de banques centrales. Alors qu’il a quitté Libra dont il était un membre fondateur, Paypal n’a pas renoncé à se positionner sur les cryptomonnaies et collabore avec certaines banques centrales. Le service devrait être déployé sur Venmo et dans plusieurs pays en 2021. Il permettra également de payer les commerçants. Un partenariat avec Paxos Trust a été signé pour lancer le service et une acquisition dans la sphère des cryptomonnaies est envisagée.
La fintech Social Finance (SoFi) a reçu un agrément provisoire préalable de l’Office of the Comptroller of the Currency (OCC), le régulateur bancaire américain, sur sa candidature pour une charte de banque nationale, a indiqué la société mercredi. La demande pour «SoFi Bank, National Association», qui a été déposée en juillet, doit toujours être passée en revue par la Federal Deposit Insurance Corporation et la Réserve fédérale (Fed).
Le dernier grand projet d’acquisition de Visa pour 5,3 milliards de dollars, censé être bouclé d’ici la fin de l’année, risque d'être contesté par les autorités américaines de la concurrence, selon le Wall Street Journal, qui cite des sources proches du dossier. Le département américain de la Justice doit décider prochainement s’il engage des poursuites pour s’opposer à l’acquisition de Plaid Inc., un fournisseur des infrastructures informatiques utilisées par de nombreuses applications financières de nouvelle génération. Après avoir examiné la transaction pendant la majeure partie de l’année, le régulateur estime qu’elle risque de limiter la concurrence dans le secteur des paiements, ont ajouté les sources. Des porte-parole de Visa, Plaid et du département de la Justice ont refusé de commenter cette information.
C'était l’une des IPO les plus attendues de l’année. Le groupe chinois Ant Groupprévoit de lever 34,5 milliards de dollars (29,20 milliards d’euros) lors d’une double introduction en Bourse (IPO) à Hong Kong et Shanghai. Il s’agirait de la plus importante IPO de l’histoire, devant celle de 29,4 milliards de dollars réalisée par le géant saoudien du pétrole Aramco en 2019.