La licorne allemande Deposit solutions pose ses valises aux Etats-Unis. Elle annonce aujourd’hui le lancement de sa plateforme de dépôts SaveBetter.com, qui vise le marché des dépôts américain de 16.000 milliards de dollars. «Avec SaveBetter.com, nous offrons aux banques américaines une dimension nationale clé en main, pour les aider à se financer plus efficacement grâce aux dépôts des particuliers», déclare Philipp von Girsewald, directeur général de Deposit Solutions US. «Nous sommes les premiers à apporter au marché américain des dépôts une plateforme digitale reliant directement les banques aux épargnants, créant ainsi des bénéfices mutuels pour les deux parties», ajoute-t-il.
Memo Bank, anciennement Margot Bank, précise aujourd’hui les contours de son offre à destination des PME. L’offre comprendra notamment un compte courant ainsi que la possibilité d’obtenir des crédits court ou moyen-long terme. La rémunération du compte courant se fera dès le premier euro, explique la banque. «Cette rémunération évolue entre 0,15 % et 0,30 %, avec un plafond de 100.000 à 200.000 euros selon l’abonnement choisi», précise-t-elle dans un communiqué.
Les plates-formes de crowdfunding ont collecté 320 millions d’euros au premier semestre 2020, contre 239 millions d’euros au premier semestre 2019, soit une augmentation de 34%, révèle le dernier baromètre du Financement Participatif France (FPF). «Si sur certaines plates-formes les collectes ont été mises à l’arrêt pendant les deux mois de confinement, la relance post-confinement était réelle, en particulier pour l’emprunt obligataire», souligne le baromètre FPF. L’association française a inclus les données de 52 plates-formes de crowdfunding françaises, telles Anaxago, ClubFunding ou encore KissKissBankBank.
Baptisée Trusple, la plate-forme de paiement utilisera la technologie blockchain du groupe. La société a déjà noué des partenariats avec Citibank, BNP Paribas et Deutsche Bank.
Les plateformes de crowdfunding ont collecté 320 millions d’euros au premier semestre 2020, contre 239 millions d’euros au premier semestre 2019, soit une augmentation de 34%, révèle le dernier baromètre du Financement Participatif France (FPF).
Le géant chinois Ant Group a annoncé la création de «Trusple», une plateforme de paiement dédiée aux transactions transfrontalières. Cette plateforme sera adossée à la technologie blockchain AntChain, lancée par le groupe cet été, qui peut gérer un milliard de transactions quotidiennes. En moyenne, plus de 100 millions d’actifs numériques seraient téléchargés chaque jour. Trusple «vise à faciliter et à réduire les coûts pour tous les utilisateurs- en particulier les petites et moyennes entreprises - afin de vendre leurs produits et services à des clients du monde entier», explique le groupe dans un communiqué.
La semaine dernière, deux néobanques ciblant les jeunes ont réalisé des levées de fonds. Pour atteindre la rentabilité, elles misent sur des modèles payants.
Pierre Kanengieser est depuis un an responsable Industrie Finances & Assurance chez Facebook France. Il explique à L'Agefi les ambitions du groupe dans la finance.
Mixité. Les jeunes pousses de la finance sont tendance, mais elles ne font guère mieux que leurs devancières traditionnelles en matière de mixité. Pour donner un coup de pouce à la féminisation du secteur, la Société Générale lance un concours, le « Female Fintech for Good Challenge ». La banque s’est associée à 50inTech, une plate-forme de mise en relation entre femmes de la tech, entreprises et sociétés de capital-risque. Ouvert jusqu’au 15 novembre, le concours récompensera deux fondatrices ou dirigeantes d’une start-up de la finance « qui développe des solutions pour accélérer la transition vers une économie plus verte ou dans une logique de générer un impact social, disposant au moins d’un démonstrateur ou d’une application, et pouvant opérer sur le marché français ». Avec, à la clé, six mois d’incubation dans l’une des branches métier de la Société Générale.
Encadré. La plate-forme américaine de négoce en cryptomonnaies Kraken vient d’obtenir une licence bancaire, autorisant ses clients à y déposer des dollars et à conserver des actifs numériques. Kraken pourra également fournir des services bancaires, comme des cartes de débit. « Qu’il s’agisse de payer des factures et de recevoir des salaires en cryptomonnaies ou d’en intégrer dans des portefeuilles d’investissement et de trading, Kraken Financial permettra aux clients de Kraken aux Etats-Unis d’effectuer des opérations bancaires en toute transparence entre les actifs numériques et les monnaies nationales », se félicite Kraken. Reste que la licence, obtenue auprès du régulateur du Wyoming, exige de son détenteur de « maintenir en permanence des réserves de 100 % de ses dépôts en monnaie fiduciaire ». Et que la banque n’est ouverte qu’aux résidents américains, au moins pour le moment.
PayPal et Mastercard ont annoncé étendre leur offre de carte de débit à plus d’entreprises européennes, notamment en France, en Italie, en Irlande et en Espagne. La carte permettra notamment aux entreprises d’avoir un accès instantané à leurs fonds disponibles PayPal et leur offre un cashback illimité de 0,5 % sur toutes leurs dépenses éligibles.
PayPal et Mastercard annoncent aujourd’hui étendre leur offre de carte de débit à plus d’entreprises européennes, notamment en France, en Italie, en Irlande et en Espagne.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) a publié un Questions-Réponses s’adressant aux entreprises souhaitant obtenir un enregistrement ou un agrément en tant que prestataires de services sur actifs numériques (PSAN), régime introduit par la loi Pacte. L’autorité, qui considère que la notion d’actif numérique exclut «tout actif ayant le statut juridique d’une monnaie», et rappelle que l’enregistrement est obligatoire pour deux types de services : l’achat/vente d’actifs numériques contre une monnaie ayant cours légal et la conservation d’actifs numériques pour le compte de tiers. Si les entreprises ne doivent pas nécessairement être basées en France, ne peuvent demander l’enregistrement que les «PSAN établis dans un Etat membre de l’Union européenne ou dans un Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen», prévient l’AMF. A ce jour, l’AMF a délivré l’enregistrement PSAN à Coinhouse Sas et Coinhouse Custody System en mars dernier. Une vingtaine de dossiers d’enregistrement serait en cours d’instruction.
L’application de paiement Pumpkin annonce le lancement d’un compte courant au prix de 2 euros par mois. Les clients pourront gérer en temps réel leur argent et le dépenser dans le monde entier sans frais, tout en continuant de profiter de son application principale : le remboursement instantané entre particuliers. La fintech, qui revendique 1 million d’utilisateurs, explique que la responsabilité financière est également un des enjeux de l’application. Pumpkin a été créé il y a cinq ans par trois entrepreneurs lillois.
Zurich Assurance annonce le lancement en France son assurtech, baptisée Klinc. La solution, qui s’adresse aux jeunes, permet notamment d’assurer ses objets connecté et mobiles, en payant en fonction de l’utilisation. En France, elle devra faire face à deux principaux concurrents : les assurtech Alan et Seyna.
Zurich Assurance annonce le lancement en France son assurecth, baptisée Klinc. La solution, qui s’adresse aux jeunes, permet notamment d’assurer ses objets connecté et mobiles, en payant en fonction de l’utilisation. En France, elle devra faire face à deux principaux concurrents : les assurtech Alan et Seyna.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) a publié un Questions-Réponses s’adressant aux entreprises souhaitant obtenir un enregistrement ou un agrément en tant que prestataires de services sur actifs numériques (PSAN), régime introduit par loi Pacte.
La Commission européenne s’apprêterait à rendre public cette semaine, un rapport sur les services de paiement mobile. Elle planche sur une nouvelle réglementation qui empêcherait les fabricants d’appareils mobiles de limiter l’accès à la technologie de communication NFC, rapporte Bloomberg. L’agence de presse cite une note de bas de page sur une enquête lancée en juin dernier par l’antitrust de la Commission, qui s’intéressait à la solution de paiement mobile Apple Pay. La Commission reproche à la marque à la pomme d’empêcher d’autres fournisseurs de proposer la fonctionnalité «tap-and-go» sur ses smartphones. Apple Pay repose sur la technologie NFC (Near Field Communication), qui permet à un utilisateur de payer via son smartphone en l’approchant du terminal de paiement. Cette fonctionnalité est ouverte aux développeurs tiers sur Android, mais doit passer par un compte Apple Pay pour les utilisateurs d’iPhones. Autrement dit, les propriétaires d’iPhones ne peuvent utiliser le paiement NFC qu’au travers de la solution de paiement d’Apple.
La néobanque Chime a levé 485 millions de dollars dans le cadre d’un financement de série F auprès notamment de Tiger Global, Whale Rock Capital, Access Technology Ventures et DST Global. La néobanque se valorise désormais 14,5 milliards de dollars (12,30 milliards d’euros). Soit le double de sa valorisation précédente, atteinte après son dernier financement de 500 millions de dollars au mois de décembre. L’entreprise californienne, qui revendique 6,5 millions d’utilisateurs, serait désormais rentable selon son PDG Chris Britt. Ce dernier prévoit par ailleurs une introduction en bourse de la néobanque d’ici un an. Fondée en 2013, Chime propose une application bancaire gratuite qui fournit une carte de débit - sur laquelle l’entreprise gagne des revenus d’interchange - et un compte d'épargne automatique.
La Commission européenne s’apprêterait à rendre public, dès cette semaine prochaine, un rapport dans lequel figurent de nouvelles propositions relatives aux services de paiement mobile. Elle planche sur une nouvelle réglementation qui empêcherait les fabricants d’appareils mobiles de limiter l’accès à la technologie de communication NFC, intégrée entre autres dans les smartphones, rapporte Bloomberg.
La néobanque Chime a levé 485 millions de dollars dans le cadre d’un financement de série F auprès notamment de Tiger Global, Whale Rock Capital, Access Technology Ventures ou encore DST Global. La néobanque se valorise désormais 14,5 milliards de dollars (12,30 milliards d’euros). Cette nouvelle levée de fonds permet à Chime de doubler sa valorisation, après son dernier financement de 500 millions de dollars au mois de décembre.
Deutsche Börse annonce une prise de participation majoritaire de la fintech Quantitative Brokers, qui fournit des algorithmes d’exécution et des analyses pour les marchés des contrats à terme, des options et des taux d’intérêt. Le montant de l’opération n’a pas été communiqué. La fintech prévoit un chiffre d’affaires de 25 millions de dollars cette année. Les acquisitions joueront un «rôle majeur» dans la mise à jour de la stratégie de l’opérateur boursier allemand plus tard dans l’année, a déclaré aux actionnaires son patron Theodor Weimer.